Économie
Pictet se maintient en 2022, départ de Bertrand Demole
Le groupe bancaire Pictet a maintenu sa rentabilité en 2022, en dépit de la forte baisse des marchés boursiers. Le rebond des taux d'intérêt et les investissements alternatifs ont soutenu l'activité.
L'établissement genevois annonce par ailleurs le départ de Bertrand Demole, un des huit associés.
Le chiffre d'affaires s'est contracté de 2% à 3,19 milliards de francs, écrit l'établissement genevois mardi dans un communiqué. Le résultat d'exploitation a progressé de 1% à 924 millions.
Au final, le bénéfice consolidé a reculé de 1% à 768 millions, sans considérer l'opération de cession-bail de l'immeuble qui abrite le siège de la banque à Genève, qui avait généré un produit exceptionnel en 2021.
Si les actifs sous gestion se sont contractés de 12% à 612 milliards de francs en raison du recul des marchés boursiers, la banque a cependant comptabilisé un afflux d'argent frais de 4 milliards. "Cette progression est équitablement répartie entre les lignes de métier et les régions, l'Europe enregistrant une performance particulièrement réjouissante", a indiqué Renaud de Planta, associé senior, au cours d'un entretien accordé à AWP.
L'exercice 2022 a été globalement difficile, a reconnu M. de Planta. "L'année a été la pire depuis 1932, avec un recul de 18% de l'indice représentant un compte équilibré avec 50% d'actions et 50% d'obligations", a-t-il commenté. "Malgré cela, nous avons pu maintenir les chiffres de 2021, un exercice pourtant record."
Effet positif des resserrements monétaires
Les resserrements monétaires des banques centrales, et en particulier ceux de la Réserve fédérale américaine (Fed), ont dynamisé l'activité, a expliqué l'associé, soulignant que la majorité des avoirs sont libellés en dollars et en euros. La Fed ayant relevé ses taux plus tôt que la Banque nationale suisse (BNS) et la Banque centrale européenne, l'effet des hausses de taux s'est fait sentir tôt dans l'année.
En Asie, la reprise est à l'oeuvre après la levée des dernières restrictions de voyage en Chine, à Hong Kong et à Taïwan, qui constituaient un handicap considérable pour l'activité économique, a relevé M. de Planta.
Les investissements alternatifs ont réalisé une excellente performance, a encore souligné l'associé-gérant, avec une mention spéciale pour les actifs privés, qu'il s'agisse d'immobilier ou de capital-investissement. La masse des investissements alternatifs s'est ainsi accrue de 10%. "Les investissements dans l'immobilier ou les entreprises parlent souvent davantage aux clients que les actions ou les obligations", constate M. de Planta.
Au 31 décembre 2022, le ratio de fonds propres totaux atteignait 27,4%, un taux nettement supérieur au seuil de 12% fixé par l'autorité de surveillance financière, précise le communiqué. A fin décembre 2021, ce taux était de 22,7%.
Ralentissement des recrutements
La banque a également annoncé le départ de Bertrand Demole, l'un de ses huit associés, qui a décidé de quitter l'établissement fin juin 2023. Il continuera cependant à siéger au conseil d'administration de Pictet Alternative Advisors Holding en tant que vice-président indépendant. M. Demole travaillait pour Pictet depuis 22 ans, dont 12 en tant qu'associé-gérant.
L'activité administration d'actifs sera désormais sous la responsabilité de Sven Holstenson, tandis le département négoce et vente sera du ressort de Laurent Ramsey, a détaillé M. de Planta.
L'exercice 2023 a bien commencé, les marchés boursiers s'étant nettement repris depuis le début de l'année, avec une hausse de 5% du portefeuille mixte moyen, constate M. de Planta. "Les clients ont de nouveau de l'appétit et l'argent frais est au rendez-vous", a-t-il commenté.
Pictet a créé 306 postes équivalents plein temps en 2022, dont 120 en Suisse. Le groupe occupe désormais plus de 5300 personnes dans le monde, dont quelque 3000 en Suisse. La politique de recrutement se poursuivra cette année mais à un rythme plus modéré en raison des nombreuses incertitudes. Pictet prévoit environ 75 recrutements cette année, a détaillé M. de Planta.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Culture
Un violon Stradivarius vendu 11,3 millions de dollars à New York
Un rare violon Stradivarius, fabriqué en 1714 par Antonio Stradivari durant sa "période dorée", a atteint 11,3 millions de dollars aux enchères à New York vendredi, soit le 3e prix le plus élevé pour un instrument de musique, a annoncé la maison de vente Sotheby's.
"Ce violon extraordinaire représente le summum de l'artisanat et de l'histoire de la musique classique. Sa sonorité inégalée et sa provenance historique ont captivé les collectionneurs et les musiciens", s'est félicitée dans un communiqué la présidente de Sotheby's Amériques, Mari-Claudia Jimenez.
Connu pour sa sonorité extraordinaire, ce violon, le "Joachim-Ma Stradivarius", du nom de ses anciens propriétaires, a atteint le troisième prix le plus élevé d'un instrument de musique lors d'une vente aux enchères.
Le record est détenu par un autre violon du luthier de Crémone, le "Lady Blunt", vendu en 2011 pour 15,9 millions de dollars.
"Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur", a souligné Sotheby's.
L'instrument appartenait au violoniste et pédagogue Si-Hon Ma, qui l'avait offert au Conservatoire de la Nouvelle Angleterre (NEC) de Boston, où il avait fait ses études, à condition qu'il le vende un jour pour financer des bourses d'étude.
Le violon avait appartenu auparavant à Joseph Joachim, l'un des violonistes les plus influents du XIXe siècle, célèbre pour ses collaborations avec des compositeurs tels que Johannes Brahms.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Cinq cures historiques du canton ont été rénovées
L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.
Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.
"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.
Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Yverdon: le peuple se prononcera sur le parking de la place d'Armes
La population yverdonnoise aura le dernier mot sur le parking de la place d'Armes au coeur de la Cité thermale, qu'il soit souterrain ou hors terre. Le Conseil communal a voté jeudi soir une mouture amendée du compromis de la Municipalité tout en rejetant l'initiative populaire en faveur d'un parking à 1000 places. Les deux versions seront ainsi opposées en mai.
C'est le "projet du siècle", comme l'a relevé un conseiller communal, qui était le gros morceau de l'ordre du jour du législatif d'Yverdon-les-Bains. Et dans le même temps, un vieux serpent de mer: à savoir trouver la meilleure solution pour donner un nouveau visage à cette place centrale devant la gare, notamment le nombre de places de parc envisagé, entre critères environnementaux et commerciaux.
Car pour rappel, la place d'Armes a fait déjà l'objet d'une kyrielle de projets d'aménagement depuis le milieu des années 60. Le compromis finalement obtenu en 2019 (de la Municipalité à majorité de droite) - avec mille places de parc - avait abouti à un préavis négatif du canton. La nouvelle majorité de gauche avait ensuite présenté un projet redimensionné comptant 430 places pour les voitures, 160 pour les motos et 1000 pour les vélos.
Puis, le collectif Aménagement et Parking Place d'Armes (CAPPA) a lancé son initiative défendant à nouveau un parking à mille places. Le texte avait récolté fin 2023 plus de 4500 paraphes, alors que 3060 étaient nécessaires. Il en va de la survie des activités commerciales dans la ville, argumente le comité.
Un compromis modifié
Et enfin, c'est un nouveau compromis qui a été trouvé et présenté en juin 2024 par la Municipalité comme un contre-projet à l'initiative populaire. Entre les 430 places pour les voitures de son précédent projet et les 1000 demandées par l'initiative, l'exécutif a proposé 600 places. C'est ce préavis qui était soumis en débat devant les conseillers communaux jeudi soir, avec un crédit de 585'000 francs pour mener les études nécessaires au redimensionnement du parking.
Après près de 3h de débat, le Conseil communal a voté en faveur du préavis de la Municipalité, mais amendé par la majorité de gauche du plénum. La modification adoptée demande "un élargissement du périmètre d'étude et de ne pas limiter le projet à un parking souterrain", résume à Keystone-ATS Pierre Dessemontet, syndic d'Yverdon-les-Bains.
"L'amendement ouvre le jeu à des alternatives, comme la réalisation de parkings en silo et une distribution des places ailleurs dans la ville, mais toujours dans le périmètre du centre-ville", poursuit le syndic. L'amendement stipule 600 places dans l'ouvrage de la place d'Armes et 200 places en surface. La mention "souterrain" est gommée dans ses conclusions.
Le Conseil communal a aussi rejeté l'initiative populaire, évitant ainsi qu'elle n'entre en force. Elle est donc soumise de facto au vote populaire. Les citoyens yverdonnois se prononceront ainsi sur les deux objets (préavis amendé et initiative), certainement en mai, selon M. Dessemontet. "En cas de double oui, c'est l'initiative qui, de droit, passe en premier", précise-t-il d'emblée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les partis ont dépensé 18 millions en vue des votations de novembre
Les partis ont déboursé environ 18,4 millions de francs pour les campagnes en vue des votations du 24 novembre. Les partisans de l'extension des autoroutes n'ont pas lésiné sur les moyens et annoncent le budget le plus important avec 5,2 millions de francs.
Les montants définitifs sont 29% plus importants que ceux annoncées avant le scrutin, indique vendredi le Contrôle fédéral des finances.
Les opposants au projet, menés par l'Association transports et environnement (ATE), ont déboursé 4,51 millions, dont 3 millions pour l'ATE.
Les campagnes pour les trois autres objets ont nécessité nettement moins de moyens. Les partisans du financement uniforme des soins (EFAS) ont dépensé 2,12 millions. Et les opposants seulement 570'000 francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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