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Suisse

Une personne sur trois victime de discrimination ou de violence

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L'étude sur le vivre ensemble en Suisse est réalisée tous les deux ans par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Sur la photo, des participants à une manifestation contre le racisme à Bâle en juillet 2020. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

En Suisse, une personne sur trois affirme avoir été victime de discrimination ou de violence, révèle la dernière enquête sur le vivre ensemble. Selon le Département fédéral de l'intérieur, les jeunes font preuve d'une sensibilité croissante face à ces problématiques.

Cette étude est réalisée tous les deux ans par l'Office fédéral de la statistique (OFS), sur mandat du Service de lutte contre le racisme et du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Elle fournit des renseignements sur les changements sociétaux dans les domaines du racisme, de la xénophobie et de la discrimination, indique jeudi le Département fédéral de l'intérieur (DFI) dans un communiqué.

De manière générale, les chiffres relatifs au racisme et à la xénophobie sont stables, bien qu'élevés, relève l'enquête. Les stéréotypes négatifs envers les personnes musulmanes et juives restent notamment très présents. Les attitudes négatives envers les groupes et les minorités seraient quant à elles en légère diminution.

Les jeunes davantage sensibilisés

Si un tiers des sondés dit avoir été victime de discrimination ou de violence, ce taux grimpe à 40% pour les personnes issues de la migration et à 50% dans la classe d'âge des 15 à 24 ans.

"On remarque que les jeunes rapportent de plus en plus d'événements de discrimination ou de violence, mais cela n'indique pas forcément qu'ils en vivent plus que le reste de la population", commente Marianne Helfer, responsable du Service de lutte contre le racisme. "Ces chiffres témoignent surtout d'une sensibilité croissante parmi cette tranche d'âge. Aujourd'hui, les jeunes ont les outils et le vocabulaire pour verbaliser et rapporter ces agressions."

Une sensibilité croissante que le DFI désire consolider. "Nous souhaitons poursuivre le travail de prévention. Cela se traduit via des projets scolaires adressés aux élèves et aux professeurs, le Programme d'intégration cantonal (PIC) ou encore la Semaine d'action contre le racisme", illustre Marianne Helfer.

Le rôle de l'Etat

Les résultats 2022 montrent également que 60% de la population résidente en Suisse considère le racisme comme une problématique saillante. En outre, par rapport aux années précédentes, la part de personnes considérant les mesures de lutte contre le racisme comme insuffisantes tend à augmenter.

Près de la moitié des sondés jugent que les mesures d'intégration ou de lutte contre le racisme sont la tâche de l'Etat, suivi par les associations, les individus, le monde politique et les écoles.

Les motifs des discriminations et des violences sont dans la majorité des cas de nature éthno-raciale. Ainsi, les victimes évoquent principalement la nationalité (50%), la couleur de peau et/ou les signes corporels (19%), la religion (17%) ou encore l'origine ethnique (15%).

Discriminés au travail

Ces épisodes violents et/ou discriminants se produisent avant tout au travail ou lors de la recherche d'emploi (54%) puis dans l'espace public (29%). Si les résultats sont comparables d'une région linguistique à l'autre, les discriminations et violences sont en revanche plus fréquentes dans les zones densément peuplées.

Cette enquête bisanuelle a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 3000 personnes, âgées de 15 à 88 ans. Ces dernières y ont participé via un questionnaire en ligne ou une interview téléphonique. Le DFI précise qu'une seconde enquête, de plus faible envergure, est menée annuellement afin d'approfondir certaines de ces thématiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Cette Finalissima est un "rêve de gamin"

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Qui remportera ce dernier duel de Lions? ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

C’est le jour-J pour le Lausanne Hockey Club. Les Lausannois vont tenter d’aller décrocher leur premier sacre en National League ce soir à Zurich.

C’est un réel duel de félins qui s’annonce à la Swiss Life Arena. Les Lions du Léman ont rendez-vous avec les Lions de la Limmat pour une Finalissima. Un septième match dans la série finale entre le LHC et les ZSC Lions.

Les Lausannois ont fait hier matin leur dernier entraînement à la Vaudoise Aréna avant de prendre la route pour Zurich. Le tout dans une ambiance studieuse mais plutôt bon enfant, sur la glace et hors de la glace avec les journalistes. Les sourires étaient présents sur les visages. "On a une atmosphère géniale dans l'équipe, ça a été un truc incroyable toute la saison, décrit Makai Holdener, attaquant du LHC. Et il ne faut pas oublier que le hockey, ça reste un jeu, donc on essaie toujours de s'amuser quand on peut. Trouver les petits moments pour se détendre et puis juste profiter du fait qu'on a la chance de faire un jeu comme travail."

La pression de toute une ville et de tout un canton en revanche ne semble pas pouvoir pénétrer les murs de la patinoire. Alors, comment se sentent les joueurs à J-1 d’un match aussi important? Le sentiment de Makai Holdener, attaquant du LHC.

Jouer une Finalissima, ça n’arrive pas tous les jours. Avant cette saison, dans l’élite (LNA et National League) le championnat ne s’est joué lors d’un Acte VII que huit fois. La dernière, c’était il y a un an entre Genève-Servette et le HC Bienne. Que représente un tel match pour les joueurs?

Avec ce septième match, ces playoffs édition 23/24 ont pris une tournure plutôt inattendue. En effet, les Zurichois ont survolé le championnat, terminant en tête avec 109 points. Surtout, ils étaient invaincus en quarts et en demi-finales. Après leur qualification, les Lausannois avaient annoncé qu’ils allaient enfin leur présenter de l’adversité. C’est ce qu’ils ont fait en contraignant les ZSC Lions à jouer cette série jusqu’au bout. Même avant le dénouement final, c’est un premier accomplissement pour Makai Holdener.

Apprendre vite

Les Lions découvrent en quelque sorte ces matchs et les émotions qui vont avec. Dans l’effectif, peu de joueurs ont déjà joué des finales ou remporté des titres. Mais ils ont prouvé que le travail, notamment mental, effectué tout au long de la saison paie. "On n’est pas arrivé ici par accident", disait Makai Holdener avant l’Acte VI.

Ils ont aussi su apprendre vite pendant ces playoffs. Si Zurich n’a dû jouer que huit matchs pour arriver en finale, Lausanne a déjà eu droit à un Acte VII il y a quelques semaines. C’était en quarts de finale face à Davos. Et selon Geoff Ward, entraîneur du LHC, cette expérience pourrait leur être utile pour la Finalissima de ce soir.

Dans cette finale entre le LHC et les ZSC Lions, on a vu plusieurs scénarios. Des scores serrés, d’autres moins. Des phases où Lausanne s’est déconcentré, des moments où Zurich a dominé, d’autres où se sont les Vaudois qui ont eu l’ascendant. Des arrêts impressionnants, des combinaisons découlant sur des buts superbes.

Lors du dernier match, les Lausannois ont éteint leurs adversaires en menant 5-0 après 39 minutes de jeu. Même si les Zurichois sont revenus à 5-3, la performance était plus que bonne. Qu’est-ce que les joueurs vont prendre avec eux de ce match pour ce soir? On retrouve Makai Holdener.

"On verra bien", même les statistiques le disent finalement. Sur les huit finales qui se sont jouées en sept matchs, la moitié a été remportée par l’équipe qui jouait à domicile et l’autre moitié par l’équipe qui jouait à l’extérieur.

Pour cette neuvième Finalissima, on aura une réponse à partir de 20h. Le match se jouera donc à la Swiss Life Arena. Pour les supporters qui ne pourront pas faire le déplacement, le match sera diffusé sur le Vidéotron de la Vaudoise Aréna. L’entrée est gratuite et ne nécessite pas de réservation.

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Suisse

Logitech améliore sa rentabilité annuelle

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Logitech a dépassé ses objectifs (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le fabricant de périphériques informatiques Logitech a vu ses ventes se contracter mais sa rentabilité s'améliorer sur l'exercice décalé 2023-2024, clos fin mars. Le groupe vaudois mise sur une modeste reprise de la croissance ces prochains mois.

Le chiffre d'affaires du fabricant vaudois de claviers et souris a reculé de 5%, ou de 6% hors effets de changes, à 4,3 milliards de dollars. L'entreprise a enregistré un repli dans quasiment toute sa gamme de produit, notamment dans les accessoires pour jeux vidéo (-4%) qui représentent désormais l'essentiel des recettes. Seule l'activité historique avec les souris a réalisé une modeste croissance de 2%.

Au niveau de la rentabilité, le résultat d'exploitation (Ebit), selon la norme comptable non-Gaap, a par contre bondi de 19% à 699 millions, notamment grâce à une baisse des dépenses, a annoncé mardi le groupe dans des documents. Le bénéfice net s'est quant à lui établi à 672,7 millions, en forte hausse de 27,7% comparé à l'exercice 2022-2023.

Logitech dépasse ainsi ses propres prévisions. Mi-mars, l'entreprise disait en effet tabler pour l'ensemble de l'exercice sur des recettes entre 4,2 et 4,25 milliards de dollars, en baisse de 6% à 7% L'Ebit non-Gaap était attendu dans une fourchette de 610 à 660 millions (-4% à -12%).

"Nous avons enregistré un solide quatrième trimestre, avec un retour à la croissance et une expansion des marges brutes", s'est félicité la nouvelle patronne Hanneke Faber.

Pour le nouvel exercice 2024-2025, la direction vise une évolution du chiffre d'affaires entre 0% et +2% à 4,3-4,4 milliards de dollars et un bénéfice d'exploitation non-Gaap entre 685 et 715 millions (-2% à +2%).

Au-delà de l'année prochaine, Logitech compte augmenter sa croissance organique et mise pour cela notamment sur des acquisitions, a indiqué Mme Faber dans une lettre aux actionnaires. Cette accélération devrait conduire à une marge brute non-Gaap de 39% à 44%, contre 41,8% actuellement.

Le groupe n'a par contre donné aucune indication sur son futur directeur financier, suite à l'annonce en mars du départ du responsables des finances Charles 'Chuck' Boynton pour mi-mai. "Son successeur sera annoncé à une date ultérieure", a seulement indiqué Logitech.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Hockey

Finale: Un acte VII pour connaître le successeur du GSHC

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La pression sera sur les épaules de Marc Crawford et des Zurich Lions mardi soir (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le hockey romand fêtera-t-il un deuxième titre consécutif de champion de Suisse, douze mois après le sacre historique de Genève-Servette?

La réponse tombera ce soir, ou dans la nuit de mardi à mercredi, au terme du 7e et dernier acte de la finale des play-off opposant les Zurich Lions au Lausanne Hockey Club.

Impressionnant samedi à domicile dans le match no 6, le LHC a remis la pression sur les épaules des Zurichois, grands favoris à la succession de Genève-Servette et vainqueurs de leurs deux premières séries en quatre matches. Les hommes de Geoff Ward, dos au mur à 2-3 dans la série, ont gagné 5-3 après avoir mené 5-0 à la 39e minute.

L'équipe receveuse a jusqu'ici toujours imposé sa loi dans cette finale, et le "Z" est même invaincu sur sa glace depuis le début des séries. Mais son entraîneur Marc Crawford doit composer avec des vents contraires: Yannick Weber, patron de sa défense, et Rudolfs Balcers, habituel ailier de la première triplette offensive, sont blessés et incertains pour ce match décisif.

Un match pas comme les autres

Un match no 7 n'est par ailleurs pas une rencontre comme les autres. Les Zurich Lions en avaient fait l'amère expérience lors de leur dernière apparition en finale, en 2022: ils s'étaient inclinés 3-1 sur la glace de Zoug, alors qu'ils avaient ouvert la marque après 62 secondes de jeu seulement.

La frustration des Zurichois, qui avaient remporté les trois premiers matches de la série, fut alors sans pareil. Surtout pour Denis Malgin et Sven Andrighetto, qui n'étaient pas de la partie lors du dernier sacre en 2018 et avaient débarqué à Zurich avec la ferme intention de triompher en championnat.

La saison passée, Zurich avait échoué nettement en demi-finale des play-off (4-0 pour Bienne). Le "Z" semble cette fois-ci mûr pour un 10e titre de champion. Mais le LHC, qui a déjà déjoué les pronostics en se hissant pour la première fois de son histoire en finale et en y faisant douter l'ogre zurichois, a les moyens de créer l'exploit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Geoff Ward sait trouver les mots justes

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Geoff Ward a écrit une lettre quasi magique en 2011 avant le match 7 de la finale de NHL (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

En 2011, Geoff Ward a remporté la Coupe Stanley avec Boston face à Vancouver lors du 7e match. Alors assistant de Claude Julien, le coach du LHC avait écrit une lettre qui avait motivé les joueurs.

Ah, les septièmes matches, ceux qui peuvent échapper à toute logique. Surtout lors d'une finale. Mardi soir à Zurich, le duel des Lions de National League connaîtra son épilogue. Pour les coaches, il va falloir trouver les mots justes, appuyer sur les bons boutons afin que les joueurs entrent sur la glace avec une énergie positive, de celles qui permettent de renverser des montagnes.

Lors de la finale de la Coupe Stanley 2011, Boston a vaincu Vancouver en sept matches. Et avant le dernier acte au Canada, Geoff Ward, alors assistant, avait lu une lettre à la demande de l'entraîneur Claude Julien.

"En fait, c'était une lettre adressée à mes enfants", se souvient l'entraîneur du LHC, rencontré après l'entraînement de lundi. "Le jour du match lors de la sieste, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Alors j'ai décidé de refléter ce qu'il fallait faire pour gagner et j'en ai fait une lettre pour mes enfants. Je me suis dit qu'ils pourraient peut-être comprendre ma situation et en tirer quelque chose plus tard."

Claude Julien prend connaissance de cette lettre et en imagine rapidement la portée. "Claude m'a demandé de la lire avant le match VII, raconte Ward. Les gars m'avaient demandé si j'avais une copie de cette lettre, mais je n'en avais pas. J'ai perdu cette lettre. Cela fait partie de l'histoire maintenant."

Un impact minime selon lui

Quand on lui dit que cette lettre doit avoir sa place au Hall of Fame de la NHL à Toronto, Geoff Ward éclate de rire: "Mais non! Les gars étaient prêts quoi qu'il arrive. Je ne crois pas que cette lettre a changé grand-chose dans ce match. Nos joueurs avaient été suffisamment testés durant ces séries, ils savaient quoi faire. Beaucoup de gens parlent de cette lettre, et si cela a pu aider un seul joueur, alors ça valait la peine. Honnêtement, je ne me rends pas compte de l'impact que cela a eu."

On avance l'hypothèse d'un aspect simple de la vie. "Peut-être, répond Ward. C'est vrai que c'est une expérience de vie normale à laquelle les autres peuvent s'identifier. Cela faisait quatre ans que l'on préparait ça et que l'on espérait se retrouver à cette place. C'était un bon exercice pour moi, afin de conserver mon esprit là où il devait être. Je l'ai envoyée à mes enfants, donc peut-être qu'eux ont conservé une trace de cette lettre que j'avais écrite sur mon téléphone."

Jouer de manière libérée

Depuis son arrivée à Lausanne fin 2022, Geoff Ward fait l'unanimité au sein du vestiaire. Tous louent ses multiples qualités. Et lorsqu'un coach a tout son vestiaire avec lui, il se peut qu'une équipe réalise l'exploit. Est-ce qu'il pense que les joueurs sont capables de traverser un mur pour lui mardi soir?

"C'est une bonne question, répond-il. Le plus important pour les joueurs va être de vivre le moment et de profiter au maximum en jouant libérés. Si l'on commence à trop réfléchir dans certaines situations, c'est le meilleur moyen de se mettre en danger. Il faut avoir confiance et se rappeler de contrôler ce que l'on peut."

Confiance et humilité

L'Ontarien ne se fait pas plus important qu'il ne l'est en la circonstance. Ses mots suintent autant la confiance que l'humilité. "En tant que coach, on tente de les motiver autant qu'on peut en les plaçant dans un environnement favorable, précise-t-il. Je pense qu'ils sont préparés à traverser un mur et qu'ils l'ont démontré sur la dernière année et demie et encore davantage cette saison. Mais je crois que c'est plutôt comment ils se sentent entre eux que comment ils se sentent par rapport au staff."

Et lorsque tout le monde met l'emphase sur l'importance de cette rencontre, le coach du LHC cherche plutôt à faire en sorte que rien ne vienne perturber la routine. "On va faire en sorte que ce match soit le plus normal possible dans sa préparation, conclut-il. De cette façon, ils seront plus à l'aise pour jouer leur match. Il y aura bien entendu du bruit et Zurich sera plein d'énergie, mais ce sera à nous de nous mettre à un tel niveau d'énergie."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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