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Suisse

Nouvelle offre à la place de la Carte journalière Commune dès 2024

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La carte journalière Commune actuelle sera remplacée par une nouvelle offre dès l'année prochaine (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La carte journalière Commune actuelle disparaîtra à la fin de l'année et sera remplacée dès 2024 par une "carte journalière dégriffée Commune". Celle-ci sera disponible pour la 1e et la 2e classe, avec ou sans abonnement demi-tarif, sur papier ou mobile.

"L'idée est d'avoir une solution numérique pour toute la Suisse", a déclaré Claudia Kratochvil-Hametner, directrice suppléante de l'Association des communes suisses, jeudi devant la presse à Berne. Monika Litscher, vice-directrice de l'Union des villes suisses, s'est aussi réjouie de cette formule, qui encourage les gens à choisir un moyen de transport éco-responsable.

La nouvelle offre s'inspire de la carte journalière dégriffée, déjà connue dans les transports publics. "Plus on achète tôt, moins c'est cher", a expliqué Helmut Eichhorn, directeur de l'Alliance SwissPass. La clientèle "non numérique" aura ainsi aussi accès aux billets dégriffés.

Deux niveaux de prix

Les mêmes prix seront proposés dans l'ensemble de la Suisse, tandis que les communes et les villes fixent actuellement leurs prix, a ajouté M. Eichhorn. Deux niveaux de prix existeront. Jusqu'à dix jours avant le voyage, la nouvelle carte journalière coûtera 39 francs en 2e classe pour les titulaires d'un demi-tarif et 52 francs plein tarif. Les prix pour la 1e classe se monteront à 66 francs demi-tarif et 88 francs plein tarif.

Le deuxième niveau de prix sera valable jusqu'à un jour avant le voyage, allant de 59 francs en 2e classe demi-tarif à 148 francs en 1e classe plein tarif. La prévente sera possible dès six mois auparavant - à titre de comparaison, les CFF ne proposent actuellement des cartes journalières que soixante jours auparavant. Les remboursements ne seront possibles que dans des cas exceptionnels, moyennant une franchise de dix francs.

Le contingentement par commune et la restriction de la vente aux habitants de la commune en question n'existeront plus. Un seul contingent, géré par les CFF, vaudra par jour pour toute la Suisse. Lors de la phase d'introduction, un nombre similaire de cartes journalières sera mis à disposition entre l'ancien et le nouveau concept - soit quelque 4000 cartes par jour ou quelque 1,5 million de cartes par an.

Un nombre illimité de cartes pourra être acheté par personne mais chacune sera nominative, avec prénom, nom et date de naissance. La formule actuelle, non personnalisée, permet la revente des cartes sur le marché noir, a noté Mme Kratochvil-Hametner.

Le réseau de validité ne changera pas. Les cartes seront toujours valides sur l'ensemble du réseau de l'abonnement général.

"Un service"

La nouvelle carte sera vendue uniquement aux guichets des communes et des villes. "C'est un service", a souligné Helmut Eichhorn.

Avant de se rendre dans un guichet, les personnes intéressées pourront consulter une plateforme uniforme pour voir si une carte est encore disponible, à quel prix et à quelles conditions. La carte pourra ensuite être imprimée ou envoyée par e-mail sous forme de billet électronique (PDF) ou mobile (code QR). Le nom pourra être modifié sans frais dans les sept jours.

La branche des transports publics supportera les coûts de la mise en place et de l'exploitation de la solution de distribution. Les communes et les villes percevront une commission de vente pour leur travail. Elles "n'auront plus à assumer de risque financier, puisque seul ce qui a été acheté sera facturé", s'est félicitée Claudia Kratochvil-Hametner.

Pertes pour les communes et les villes

Le concept actuel, qui existe depuis environ 20 ans, a été un succès pendant des années, a encore relevé la directrice suppléante de l'Association des communes suisses. Mais il ne permet désormais plus aux communes de couvrir leurs frais, à cause notamment de la concurrence des billets dégriffés numériques. "La pandémie a encore renforcé cette tendance."

Ces dernières années, de nombreuses communes se sont retrouvées avec des cartes journalières sur les bras, a-t-elle pointé. Certaines ont donc renoncé à leur offre.

L'Alliance SwissPass avait annoncé en octobre 2020 remplacer la carte journalière actuelle par une nouvelle formule. Les communes alémaniques s'étaient montrées moins concernées par l'utilité de la carte journalière. En revanche, des communes romandes étaient montées aux barricades.

www.cartejournaliere-commune.ch (site encore inactif)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Un expert au chevet des finances de l'Hôpital du Valais

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Parmi les investissements de l'Hôpital du Valais figure l'extension de l'hôpital de Sion, ici en septembre 2022. (Archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'Hôpital du Valais ne parvient plus à financer l'investissement de 585 millions de francs prévus notamment pour l'extension et la transformation des hôpitaux de Sion et de Brigue. Le Conseil d'Etat a mandaté un expert financier afin d'analyser la situation.

Le montant des investissements prévus par l'Hôpital du Valais (HVS) dépasse les devis initiaux qui se montaient à 462 millions de francs. "Les coûts supplémentaires sont estimés à 123 millions millions de francs", indique l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué.

Les raisons de ce surcoût sont notamment "le renchérissement, l'évolution des conditions de marché et l'adaptation aux nouvelles normes parasismiques", précise le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le visage au coeur de la 6e biennale de l'art brut

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Ce visage brodé a été retenu pour l'affiche de l'exposition que l'on peut voir dans les rues de Lausanne. On le doit à Bertha Morel, qui l'a réalisé entre 1936 et 1960, et dont le format est très petit : 8,7 x 7,1 cm. (© )

Le visage est au centre de la sixième édition des biennales de l'art brut qui se tient à Lausanne du 8 décembre au 28 avril. Le musée de l'art brut a sélectionné 330 pièces, issues de son fonds et réalisées par une quarantaine d'autrices et d'auteurs.

"Comme pour chaque biennale, l'exposition rassemble des oeuvres méconnues ou pas encore présentées, parmi plus de 70'000 pièces que le musée possède", a expliqué Sarah Lombardi, directrice du musée de l'art brut jeudi devant la presse. Elle revisite aussi des corpus déjà montrés au public, mais sous un angle nouveau.

"Il y a au moins autant de visages que de pièces que nous présentons", a relevé le commissaire de l'exposition Pascal Roman, professeur de psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse. Et de montrer les portraits d'Eugène Wyss sculptés dans des noyaux d'abricots ou ceux plus destructurés de Curzio Di Giovanni, qui s'inspirent de photographies de stars dans les magazines.

Le visage, intime et extérieur

Le visage est souvent une des premières choses qu'un enfant dessine. Il est aussi un sujet de prédilection pour les artistes, quelles que soient les époques ou les techniques utilisées: "le visage est à la fois le lieu le plus intime et le plus extérieur du sujet", estiment Jean-Jacques Courtine et Claudine Haroche, auteurs de "Histoire du visage" .

Outre la qualité esthétique des travaux, les critères de sélection du commissaire de l'exposition se rapportent notamment à la diversité des supports et des techniques employés : textile, bois, pierre, papier, peinture, craie, gouache, feutre ou stylo à bille.

On peut voir par exemple des visages en textile, parfois appliqués sur du courrier comme celui que Danielle Jacqui envoyait à Michel Thévoz, l'ancien directeur du musée de l'art brut. Dans un autre genre et d'une tout autre envergure, on doit à cette autrice la statue de 36 tonnes, qui culmine à 14 mètres de haut devant La Ferme des Tilleuls à Renens.

Frontières en art et art brut

Elle est une des deux invitées au vernissage de l'exposition jeudi soir. Elle sera accompagnée d'une autre autrice, Ody Saban. Et c'est là que les frontières entre artistes et autrices et auteurs d'art brut se brouillent, les seconds étant à l'origine éloignés des circuits officiels de la reconnaissance avant que des médecins psychiatres ne les fassent sortir de l'ombre.

Lucienne Peiry, historienne de l'art et ancienne directrice du musée de l'art brut, interroge le statut à octroyer à ces multitudes de visages qui peuplent les oeuvres d'art brut. "La précarité affective et sociale qui caractérise souvent l'environnement d'autrices et auteurs d'art brut (isolés, enfermés, marginalisés) peut constituer le terreau de carences ou de traumatismes que l'acte de créer va tenter de tempérer, voire de transformer et transfigurer au travers de la représentation de visages", tente Pascal Roman.

Une dizaine de films documentaire sont projetés pendant l'exposition. Un concert le 18 janvier, en collaboration avec l'Orchestre de Chambre de Lausanne, et un colloque sont encore prévus. Ce dernier rassemblera des historiens de l'art, des philosophes et des psychologues le 22 février au Vortex de l'Université de Lausanne.

Enfin une exposition de Mario Del Curto, qui a photographié des créatrices et créateurs hors normes entre 1983 et 2016, attend les visiteurs à la Grange de Dorigny du 9 février au 3 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le déclin du vautour percnoptère stoppé

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Le vautour percnoptère est le vautour européen le plus rare, il est fortement menacé dans le monde entier et c'est un oiseau migrateur. Grâce à un énorme effort sur trois continents, les premiers succès ont été obtenus dans le sauvetage de l'espèce. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

D'énormes efforts déployés sur plusieurs continents ont permis d'enrayer le déclin du vautour percnoptère, une espèce fortement menacée. C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue Animal Conservation.

"C'est l'histoire d'un énorme succès", a déclaré jeudi à l'agence de presse Keystone-ATS Steffen Oppel, de la Station ornithologique suisse. Alors qu'il travaillait encore pour l'organisation de protection des oiseaux Bird Life International, il a joué un rôle déterminant dans l'étude.

"Le vautour percnoptère est une espèce d'oiseau très particulière à bien des égards", ajoute M. Oppel. Il a une apparence impressionnante, il est culturellement important dans de nombreux pays et il est écologiquement important.

Seul oiseau migrateur parmi les vautours, il est présent du sud de l'Europe à l'Asie centrale, ainsi qu'en Afrique et en Asie du Sud. En Suisse aussi, des vautours percnoptères sont parfois aperçus.

La population de vautours percnoptères a toutefois fortement diminué: dans les années 1980, il y avait encore environ 600 couples nicheurs en Europe de l'Est, contre 50 en 2018, comme le montrent les chiffres de l'étude.

Electrocution et empoisonnement

"Il y a dix ans déjà, les premières mesures de protection ont été prises, mais elles n'ont pas permis d'enrayer le déclin", explique M. Oppel. Dans le cadre d'une étude à grande échelle, les protecteurs des oiseaux en ont donc cherché les raisons.

Le long de sa route migratoire, ils ont pu constater différentes menaces: les vautours percnoptères sont parfois abattus et, dans certaines régions d'Afrique, vendus à des fins religieuses telles que le vaudou, la guérison ou la prédiction.

Dans les Balkans, les appâts empoisonnés constituent une grande menace et de nombreux vautours meurent électrocutés sur des pylônes électriques le long d'une grande partie de leur route migratoire.

Des efforts supplémentaires

L'équipe du projet a mis en ½uvre des mesures contre ces menaces dans 14 pays. Avec succès: le taux de mortalité annuel des vautours percnoptères a été réduit de 2% chez les adultes et de 9% chez les jeunes, comme le montre l'étude.

"Cela peut paraître peu, mais c'est très très important", souligne Steffen Oppel. Le nombre de 50 couples nicheurs a ainsi pu être maintenu depuis 2018.

Il n'est toutefois pas possible de se reposer sur ses lauriers, selon M. Oppel. Pour préserver les vautours percnoptères, il faut continuer à appliquer ces mesures et les compléter par d'autres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

UBS et Credit Suisse officialisent la fusion

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La finalisation de l'absorption désormais officialisée de Credit Suisse par UBS reste devrait bien avoir lieu l'an prochain. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les conseils d'administration du groupe UBS, ainsi que d'UBS SA et de Credit Suisse SA ont officiellement octroyé leur feu vert au processus de fusion de ces deux dernières entités. La finalisation du rapprochement reste agendée à 2024.

L'assimilation de Credit Suisse (Suisse) par UBS Switzerland doit aussi survenir dans le courant de l'année prochaine, indique un communiqué de la banque aux trois clés diffusé jeudi.

UBS indique en outre avoir établi un tableau financier indicatif des contours de la future entité fusionnée, qui sera mis à disposition sur le site de la banque comme sur celui du gendarme étasunien des marchés financier, la Securities and exchange commission (SEC).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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