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Suisse

Les Suisses doivent plus travailler, selon le président des patrons

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Le manque de main-d'½uvre est le plus grand obstacle à la croissance de l'économie suisse", selon Valentin Vogt (archives). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Le président de l'Union patronale suisse (UPS) souhaite que le potentiel de main-d'oeuvre en Suisse augmente de 300'000 personnes. Pour ce faire, femmes, jeunes, personnes âgées et réfugiés doivent être intégrés dans le marché du travail ou travailler davantage.

"Le manque de main-d'½uvre est le plus grand obstacle à la croissance de l'économie suisse", a déclaré Valentin Vogt samedi sur les ondes de la radio SRF. Si ce problème n'est pas résolu, la prospérité de la Suisse en pâtira.

M. Vogt déplore le fait que les gens souhaitent aujourd'hui travailler davantage à temps partiel. "Nous devons trouver un équilibre entre le bien-être de la société et celui de chaque individu", a-t-il déclaré. C'est un exercice d'équilibre. "Mais si nous ne tenons compte que de l'individu, nous ne serons plus là où nous sommes actuellement".

Maintenir la prospérité

L'UPS doit montrer l'importance de l'économie, considère M. Vogt. "La prospérité ne tombe pas du ciel", ajoute-t-il. "Nous devons la gagner chaque jour à la sueur de notre front".

L'association entend en outre adopter des mesures politiques. L'imposition individuelle et le développement des structures d'accueil pour les enfants doivent inciter à travailler davantage. "L'objectif est que ce temps soit consacré au travail et non à davantage de loisirs".

Pour l'association, la proposition actuelle d'un encouragement à l'accueil extrafamilial à hauteur de 770 millions de francs est toutefois trop élevée. "Ce montant est excessif", estime M.Vogt. Il y a de fortes chances que l'ensemble du projet s'effondre politiquement si on ne le réduit pas maintenant.

L'immigration, un potentiel

M.Vogt voit également dans l'immigration une possibilité de pallier le manque de main-d'½uvre. Selon lui, il ne faut toutefois pas "simplement ouvrir les vannes". La Suisse a toujours été tributaire de l'immigration. "La question est de savoir comment nous la gérons". Une possibilité serait aussi de mieux régler la répartition des contingents.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Football

Soirée compliquée pour le LS qui n'est toujours pas sauvé

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C'est la 3e défaite en 4 matchs pour le Lausanne-Sport. ©KEYSTONE/Martial Trezzini

Le Lausanne-Sport s'est incliné 0-2 à domicile face à Lucerne. Le maintien des Vaudois en Super League n'est donc toujours pas assuré.

Dans le premier quart d'heure, on a pourtant cru que ça allait le faire. Malgré les blessés, les suspendus et donc, une équipe totalement remaniée, les Lausannois ont été les premiers à se montrer dangereux. À la 9e minute par exemple, avec un bon enchaînement Sanches-Giger-Labeau. Mais l'attaquant, qui avait pourtant le champ relativement libre, a envoyé à côté. Ou encore deux minutes plus tard avec Rares Ilie qui, par un excellent jeu de jambes, s'est défait de l'amas de joueurs lucernois qui défendaient dans les 16m. Mais la frappe a été arrêtée par le gardien.

Et puis l'ouverture du score est arrivée chez les visiteurs par Thibault Klidje à la 14e. Les Lucernois étaient en supériorité numérique devant la cage et l'attaquant n'a eu aucun mal à se dégager la place nécessaire pour marquer. Lausanne a tenté de réponde immédiatement... en envoyant le ballon à côté du but.

Ce sera malheureusement le résumé du match côté vaudois. Et quand ce n'était pas le tir qui n'était pas cadré, c'était les centres qui étaient manqués à cause d'un mauvais timing. Comme à la 60e et cette passe à ras le sol de Brighton Labeau que Kaly Sène n'a pu que regarder passer au deuxième poteau.

Les hommes de Ludovic Magnin ont essayé, mais rien n'y a fallu. Le coup de massue arrivera à la 81e. C'est Teddy Okou qui a trompé Karlo Letica pour inscrire de 0-2. Les Lausannois, comme s'ils n'en avaient pas déjà assez vu comme ça pour la soirée ont encore dû voir Noë Dussenne se faire expulser à la 85e. Le capitaine du LS, qui avait déjà reçu un carton jaune plus tôt dans la rencontre, s'est vu punir une deuxième fois pour une stupide faute lors d'une remise en jeu. Les trois coups de sifflet de l'arbitre ont sonné comme la fin d'un calvaire.

"C'est une défaite très difficile à encaisser parce qu'on aurait pu remporter ce match et en finir une bonne fois pour toute", a lâché Kaly Sène. L'équipe que l'on a vu sur le terrain ce mercredi ne ressemblait pas à celle que l'on a l'habitude de voir. En cause, on l'a dit, plusieurs blessés et joueurs suspendus. Ainsi, Ludovic Magnin avait titularisé Stjepan Kukuruzovic ou encore Alvyn Sanches. Mais pour Kaly Sène, ces changements ne sont pas une excuse.

Il reste encore deux matchs dans le championnat. Rien n'est donc perdu pour le Lausanne-Sport, même si la situation devient tendue. Le LS compte 4 points d'avance sur Grasshopper, l'actuel barragiste. Samedi, les Lausannois se déplaceront à la Pontaise pour y affronter Stade Lausanne Ouchy, une victoire leur assurerait donc le maintien. Quels ajustements faudra-t-il faire pour inverser la tendance? On retrouve Kaly Sène.

Lors de cette saison de Super League, le LS n'a battu qu'une fois son rival lausannois. Les deux autres rencontres s'étaient soldées par un match nul. Mais samedi, une égalité ne suffira pas. Coup d'envoi à 18h.

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Football

Une défaite qui fait mal pour le Servette FC

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Le dépit de Jérémy Frick (à droite) après l'égalisation d'Antonio Marchesano. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Servette FC ne restera pas 24 heures de plus en lice dans la course au titre. La défaite 2-1 face au FC Zurich est celle de trop pour les Grenat.

Même si René Weiler n’a jamais évoqué le titre comme l’un des objectifs à poursuivre, ce revers au Letzigrund pèse lourd. Il a révélé toute la lassitude d’une équipe qui avait pourtant eu le bonheur d’ouvrir le score et, surtout, il ouvre presque une voie royale au FC Lugano vers la deuxième place, synonyme faut-il le rappeler de tour préliminaire de la Ligue des Champions. Un tour qui avait fait vibrer les supporters servettiens l’été dernier contre Genk et les Rangers.

Le Servette FC a lâché prise en seconde période. Magnifique buteur avant le repos, David Douline a accusé un temps de retard tant devant Antonio Marchesano sur le 1-1 que devant Bledian Krasniqi sur le 2-1 pour permettre à l’adversaire de renverser la situation. Comme trois jours plus tôt à St-Gall où ils avaient également inscrit le 1-0, les Grenat ont traversé trop de temps faibles pour mériter un meilleur sort. René Weiler retiendra aussi que son équipe a peut-être été lésée en fin de rencontre avec la décision de la VAR de ne pas accorder un penalty pour une main présumée de Nikola Katic.

Lausanne perd aussi

La soirée fut également bien sombre pour le Lausanne-Sport. Battue 2-0 dans son antre de la Tuilière par Lucerne sur des réussites de Thibault Klidje et de Teddy Okou, la formation de Ludovic Magnin n’est toujours pas assurée du maintien. Elle ne possède plus que 4 points d’avance sur les Grasshoppers qui occupent la place de barragiste.

Oui, le LS serait bien inspiré de gagner samedi le derby contre le SLO pour éviter de livrer un match de la peur le 21 mai contre les... Grasshoppers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Le Swiss Loto n'a pas fait de nouveau millionnaire mercredi (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 2, 3, 6, 19, 24 et 40. Le numéro chance était le 1, le rePLAY le 2 et le Joker le 620273.

Lors du prochain tirage samedi, 19,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

L'occupation des étudiants pro-palestiniens prend fin à l'UNIL

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Des étudiants et militants pro-palestiniens ont tiré un bilan de leur mobilisation mercredi à l'Université de Lausanne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le dialogue entre l'Université de Lausanne (UNIL) et le collectif pro-palestinien a abouti à un accord. L'occupation du bâtiment Géopolis, qui durait depuis près de quinze jours, a pris fin mercredi soir. Les étudiants ont promis de poursuivre la mobilisation.

Mardi après-midi, la direction de l’UNIL a présenté à une délégation du collectif ses dernières réponses aux revendications. Elles ont été acceptées dans la soirée par l’assemblée générale du collectif.

Si la direction de l'alma mater a à nouveau refusé d’entrer en matière sur le boycott académique réclamé par le collectif, elle a pris un certain nombre d'engagements, dont la création d'une cellule d’experts. Cette dernière évaluera les collaborations avec des instituts scientifiques de pays en guerre "sous l’angle de l’éthique, de l’intégrité scientifique, du droit international et de la liberté académique".

La principale revendication du collectif était justement ce boycott académique. Les porte-paroles des étudiants ont présenté en fin de journée mercredi leurs recherches sur les universités israéliennes avec qui l'UNIL collabore. Le rapport de 30 pages pointerait notamment l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJ) et l’Ashkelon Academic College (AAC). Il détaillerait les violations de droits humains commises par ces institutions et leurs collaborations avec l’armée israélienne et des compagnies militaires privées. Joseph Daher est professeur invité à l'Université de Lausanne, et soutien au mouvement :

Joseph Daher était présent au rassemblement, comme soutien au mouvement. Il salue le courage et la détermination de ces étudiants :

Le professeur de l'université espère que la mobilisation ne s'arrêtera pas là :

Pressions dénoncées

En fin d'après-midi mercredi, plusieurs centaines d'étudiants, 1300 selon le collectif pro-palestinien, ont participé à un rassemblement devant Géopolis. S'ils ont détaillé les avancées obtenues dans l'accord, ils ont déploré les pressions de l'Université et la gestion autoritaire du ministre de l'éducation Frédéric Borloz, copieusement hué. Sam est étudiant à l'Université de Lausanne :

"L'accord met fin à l'occupation mercredi soir, mais pas à la mobilisation", ont-ils assuré. "Une voie pour le militantisme s'est ouverte dans toute la Suisse", se sont-ils réjouis. Et le collectif poursuivra la surveillance des engagements pris par l'université. Sam, étudiant de l'UNIL :

En début de soirée, les étudiants ont évacué leurs dernières affaires du hall de Geopolis

Mesures transparentes

Dans l'accord finalement trouvé, l'UNIL accepte d'inciter ses chercheuses à faire preuve "de la plus grande diligence" dans leurs collaborations scientifiques. Elle renforcera par ailleurs le réseau et le dispositif "Scholars at risk" pour les chercheurs palestiniens, ainsi que son appui aux étudiants palestiniens.

La direction mettra également en place un programme de soutien à la reconstruction des capacités académiques palestiniennes et émettra une prise de position sur la situation de ces universités.

Garantissant la transparence sur ces mesures, l'UNIL souligne toutefois qu'elles sont soumises au respect par le collectif des engagements pris de son côté. Elle réitère sa condamnation ferme de tout propos contraire aux valeurs édictées dans sa charte. Les actes et discours répréhensibles qui auront été constatés feront l’objet d’une investigation.

Entre satisfaction et regrets

Le conseiller d’Etat en charge de la formation Frédéric Borloz a salué "la fin de l’occupation non autorisée des locaux de l’Université de Lausanne, conformément à la volonté de l’Université, du Conseil d’Etat et du Grand Conseil". Il s'est dit satisfait de l'issue trouvée sur plusieurs points.

"Il n’y a pas eu d’intervention de police, l’occupation est terminée et le dialogue a pu être maintenu. Il n’y a pas eu non plus de violences physiques ni de déprédations", déclare-t-il dans une note aux médias. Il regrette néanmoins le sentiment d’insécurité vécu pendant trop longtemps par des étudiants et des membres du personnel de l'UNIL.

Le ministre déplore également "les messages injurieux, voire racistes et qui incitent à la haine. Enfin, il y avait clairement d’autres moyens qu’une occupation non autorisée de locaux pour manifester", a-t-il estimé. Les universités doivent rester des institutions dédiées à la recherche de la vérité et à la diffusion du savoir".

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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