Économie
Greenpeace accuse Nestlé d'avoir tiré profit de la guerre
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Les grandes sociétés alimentaires, dont Nestlé, ont utilisé la guerre en Ukraine et le Covid-19 comme alibi pour faire accepter la hausse des prix des denrées alimentaires, dénonce un rapport de Greenpeace. Le groupe veveysan rejette ces accusations.
"Entre 2020 et 2021, le revenu net de Nestlé est passé de 13 à 18,5 milliards de dollars, alors que nous subissions de plein fouet la crise du Covid", affirme Davi Martins, chargé de campagne pour l'organisation, dans une interview publiée mercredi dans les médias du groupe ESH. "Moralement, cela pose des questions".
Nestlé est la seule entreprise suisse parmi les vingt sociétés agroalimentaires étudiées dans le rapport publié mardi par Greenpeace international. "En parallèle à l'augmentation des prix, nous avons observé une augmentation concomitante des revenus des multinationales et des dividendes versés aux actionnaires. Ce lien direct prouve que les sociétés du secteur alimentaire ont retourné la situation à leur avantage", explique Davi Martins.
Rien que pour l'année financière 2020-2021, les entreprises étudiées ont versé environ 53,5 milliards de dollars aux actionnaires, ajoute-t-il. D'après l'ONU, un tel montant pourrait permettre de sortir 230 millions de personnes de l'extrême pauvreté.
Chute du bénéfice 2022
Contacté par Keystone-ATS, Nestlé rejette cette interprétation de ses résultats. La hausse du bénéfice net en 2021 est due à la cession exceptionnelle de certaines actions L'Oréal, explique-t-il. En 2022, le bénéfice net a diminué de 45,2% pour atteindre 9,3 milliards de francs, soit en dessous des 12,2 milliards encaissés en 2020.
Le précise aussi qu'il est tenu de respecter ses obligations envers ses actionnaires, "dont beaucoup sont de petits investisseurs, des fonds de pension ou des institutions publiques qui comptent sur ces revenus".
La multinationale souligne par ailleurs que, "comme beaucoup d'autres", elle a subi "le poids d'une inflation extrême des coûts" au cours des deux dernières années.
"Malgré cela, nous continuons à investir dans des initiatives de développement durable et dans l'innovation", insiste-t-elle. "Notre objectif est de fournir des aliments de haute qualité, nutritifs et abordables, tout en payant des prix équitables à nos fournisseurs et en produisant de manière durable".
Reprendre le contrôle
Pour M. Martins, il serait "injuste" d'affirmer que les multinationales sont responsables de la famine dans le monde. Mais elles détiennent un pouvoir énorme et "tiennent le monde entre leurs mains", car elles sont "capables de manipuler les prix comme elles le souhaitent".
Dans ce contexte, l'ONG exhorte les Etats à reprendre le contrôle sur le commerce. Ils pourraient notamment instaurer un impôt sur les bénéfices exceptionnels et les dividendes ou encore instaurer des règlementations freinant la spéculation et augmentant la transparence du secteur de l'agro-alimentaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre
La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.
Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.
Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.
Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".
Réduire le nombre de coussins de capitaux
Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.
Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.
La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.
Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.
Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.
La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.
Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.
La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La BNS remanie ses prévisions de croissance et d'inflation
La BNS affine jeudi sa prévision de croissance pour l'année qui s'achève à 1,5%, dans le haut de la fourchette de 1,0% à 1,5% précédemment articulée. L'institut d'émission table en outre toujours sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1% l'an prochain.
S'agissant de l'inflation, la pression à moyen terme n'a guère changé depuis septembre, nonobstant des relevés un peu plus faible que prévu ces derniers mois. La BNS campe sur un renchérissement moyen de 0,2% en 2025, mais revoit à 0,3% contre 0,5% celui pour 2026 et à 0,6% contre 0,7% celui pour 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La BNS maintient son taux directeur à 0,0%
La Banque nationale Suisse (BNS) prolonge la pause sur les taux d'intérêt. Le taux directeur reste inchangé à 0,0%. Elle restera active au besoin sur le marché des devises.
Les avoirs à vue détenus par les banques à la BNS se voient appliquer, jusqu'à un seuil défini, le taux directeur de la BNS. Pour la part des avoirs à vue dépassant ce seuil, le taux appliqué continue d'être inférieur de 25 points de base au taux directeur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Fed baisse ses taux, deux responsables voulaient un statu quo
La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a abaissé mercredi ses taux d'intérêt pour la troisième fois d'affilée. Une décision largement attendue par les marchés financiers mais marquée par une division grandissante.
Les taux directeurs américains sont réduits d'un quart de point de pourcentage, pour être ramenés dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%, annonce l'institution dans un communiqué.
Elle précise que trois des douze votants étaient contre: deux ne voulaient pas de baisse du tout et un voulait une détente plus forte, d'un demi-point.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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