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Culture

Quatre lauréats pour le prix Visarte 2023, dont des Romands

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Un labyrinthe visuel en poutres de chêne massif devient un lieu de rencontre, de détente et de jeu pour les utilisateurs de toutes les générations dans le Parc du Buis à Nyon. (© Visarte)

Quatre lauréats se voient décerner le prix Visarte 2023. Parmi eux des Romands, les frères Chapuisat, pour le travail "Charpentification" à Nyon en 2021. Chaque prix est doté de 5000 francs.

Le prix Visarte, une distinction suisse pour les projets exceptionnels dans le domaine de l’art et du bâtiment dans l’espace public, sera décerné pour la 4e fois à la Haute Ecole d'art et de design (HEAD) à Genève le 8 mars. Près de 140 ½uvres étaient en lice.

L’½uvre "Charpentification" est une approche nouvelle à partir des processus de deux collectifs: les Frères Chapuisat, Grégory et Cyril Chapuisat, et les Nouveaux Commanditaires, une initiative française qui s’implante en Suisse et vise à appuyer les citoyennes et citoyens pour endosser la responsabilité d’une ½uvre d’art. Le résultat est un labyrinthe visuel en poutres de chêne massif qui devient un lieu de rencontre, de détente et de jeu pour les utilisateurs de toutes les générations dans le Parc du Buis à Nyon.

Outre les frères Chapuisat, trois autres projets sont primés: Atelier Rohling et Pia Heim pour le travail "Heim baut Werro", Berne 2021; Michael Meier & Christoph Franz pour le travail "Deceitful Habits in a Human's Soul ", Zurich 2019 et Ilona Ruegg pour son travail "Das Fassungsvermögen", Zurich 2022.

En s’appropriant l’½uvre de l'artiste bernois Roland Werro, Pia Heim crée une tension qui insiste sur la question de la qualité d’auteur et des critères de valeur. L’artiste esquisse des îlots de rencontres dans l’espace public avec des blocs de bois provenant de la succession de Werro. Le projet acquiert une pertinence politique parce qu’il pose ces questions dans l’espace public, estime le jury dans un communiqué.

Regard critique sur le sponsoring de l’art

L’½uvre récompensée de Michael Meier & Christoph Franz est la fontaine située devant le nouveau bâtiment de l’Institut de la banque et de la finance de l’université de Zurich. Reproduisant des éléments de la fontaine de Trevi — des parties d’un triton ainsi qu’un cheval marin — refondus à partir du métal des pièces de 10 centimes jetées dans la fontaine romaine, pour une valeur de 8400 euros, l’½uvre pose un regard critique sur le sponsoring de l’art.

La sculpture d’Ilona Ruegg est elle composée de deux cuvettes imbriquées, moulées à partir de déchets que l’artiste a collectés dans le processus de travail du service d’élimination et de recyclage (Entsorgung & Recycling : ER) de la Ville de Zurich. Le jury a voulu distinguer cette ½uvre parce que la sculpture s’intègre dans l’environnement à la manière d’un caméléon et qu’elle s’oppose en même temps à la beauté du bâtiment de l’ER Zurich.

Aussi un prix Visarte historique

Pour la troisième fois cette année, le prix Visarte historique sera décerné à des projets créés avant 2019. Un prix, également doté de 5000 francs, est attribué à Judith Albert pour son travail "Signale", Sarnen 2006 et à Raphael Hefti pour son travail "La Maison violette bleue verte jaune orange rouge", Arles 2014.

Le travail acoustique de Judith Albert, une cloche de récréation pour l’école professionnelle de Sarnen, qui génère sans cesse de nouveaux sons à partir de sons collectés dans les clochers et les pâturages environnants, a été récompensé par le jury parce que c’est une ½uvre courageuse qui crée un changement de perception du temps dans l’ensemble architectural.

Le travail lumineux de Raphael Hefti sur le toit de la Fondation Van Gogh à Arles peut être vu comme une autre forme de peinture, ce qui a séduit le jury. Un plafond lumineux moderne qui rappelle les anciens musées, ombrageant le bâtiment de manière fonctionnelle et, en même temps, créant à l’intérieur un jeu de lumières kaléidoscopiques et changeant orchestré par le soleil et les nuages.

Le prix Visarte résulte de l’élan de la construction en Suisse. Le prix veut renforcer la perception et l’évaluation de ces projets à l’échelle nationale. Parallèlement au prix Visarte, une base de données suisse "Art et construction" sera mise en ligne dans le courant du mois de mars.

Le prix Visarte est une initiative de Visarte Suisse, l’association professionnelle des arts visuels fondée en 1866. Il bénéficie du patronage de la Fédération des Architectes suisses FAS, une autre association professionnelle active dans le domaine de l’art.

Dans le jury figurent cette année Christine Binswanger (Senior Partner Herzog & de Meuron, Bâle), Christian Jelk (président de Visarte Suisse, artiste plasticien/architecte, Grandson), Linda Jensen (commissaire d’exposition, Zurich), Carmen Perrin (artiste plasticienne, Genève et France), Juri Steiner (curateur, Lausanne) et Christoph Doswald, (curateur indépendant, membre du comité central de Visarte Suisse, Zurich, président du jury).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

A Paris, une passerelle au nom de la chanteuse Jane Birkin

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Une passerelle Jane Birkin a été inaugurée samedi à Paris. (© KEYSTONE/DPA/PARSCHAUER)

Une passerelle Jane Birkin a été inaugurée samedi à Paris en hommage à la chanteuse et comédienne franco-britannique décédée en 2023, en présence de ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, a constaté l'AFP.

"La passerelle Jane Birkin, c'est poétique, elle aurait tellement aimé", a déclaré, la voix étouffée par les sanglots, Charlotte Gainsbourg, devant ce pont qui enjambe le célèbre canal Saint-Martin, dans le 10e arrondissement de Paris, et porte désormais le nom de sa mère.

"Ça pourrait être le pont qui la reliait à l'Angleterre et qui la faisait revenir dare-dare en France, son pays d'adoption", a-t-elle poursuivi devant une centaine de personnes, imaginant déjà des Parisiens s'y donner rendez-vous pour "flâner".

"Se donner rendez-vous sur la passerelle Jane Birkin"

"On dira au taxi 'la passerelle Jane Birkin, s'il vous plaît'", a lancé la comédienne et chanteuse. "Se donner rendez-vous, et flirter et s'embrasser, s'embrasser sur la passerelle Jane Birkin".

Aux côtés de Lou Doillon et du petit-fils de Jane Birkin, Roman de Kermadec, Charlotte Gainsbourg a ensuite dévoilé la plaque qui surplombe les premières marches du pont et sur laquelle on peut lire: "Passerelle Jane Birkin (1946-2023) chanteuse, comédienne, réalisatrice".

"Mon fils me demandait ce matin si ma mère était encore morte. Alors je lui ai dit 'oui, mais aujourd'hui, elle devient un pont'. Et c'est génial de pouvoir dire ça", a plaisanté Lou Doillon, selon qui "il manquait un lieu". "La tranquillité, le silence et la révérence du cimetière ne lui allait décidément pas", a-t-elle poursuivi.

Jane Birkin rejoint ainsi huit autres comédiennes (Arletty, Michèle Morgan, Maria Schneider...) qui ont donné leurs noms aux passerelles au-dessus du canal Saint-Martin.

Mort en juillet 2023 à 76 ans, elle était l'Anglaise préférée des Français, une icône de mode et une voix teintée d'un délicieux accent. Londonienne d'origine, naturalisée française, Jane Birkin a connu un succès mondial avec des chansons comme "Je t'aime... moi non plus", duo avec Gainsbourg en 1969 au parfum de scandale, "Jane B" la même année ou "Ex-fan des sixties" en 1978.

Au cinéma, Jane Birkin a été vue dans "Blow up" d'Antonioni, Palme d'or 1967, puis dans "La Piscine" avec Romy Schneider et Alain Delon en 1969, avant de s'affirmer avec des réalisateurs comme Agnès Varda, Michel Deville, Bertrand Tavernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'inscription du yodel à l'Unesco fêtée en grande pompe à Schwyz

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Les amateurs de yodel se sont retrouvés pour participer à des ateliers à l'occasion de la Jornée du yodel à Schwyz. (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

L'inscription par l'Unesco du yodel sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a été célébrée en grande pompe samedi à Schwyz, à l'occasion de la "journée du yodel". La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider était de la partie.

L'événement était organisé par le canton de Schwyz, la haute école de musique de Lucerne - qui propose depuis 2018 un master dans cette discipline -, l'association suisse de yodel et diverses institutions spécialisées. Il s'est tenu deux jours après la décision du comité intergouvernemental de l'Unesco.

C'est avant tout le patrimoine culturel suisse qui a été célébré, mais pas seulement. Nadja Räss, professeure de musique folklorique et de yodel à la Haute école de Lucerne, a toujours qualifié le yodel de "cinquième langue nationale" de la Suisse, mais elle a relativisé cette affirmation auprès de Keystone-ATS.

"On pratique également le yodel en Autriche et surtout dans le sud de l'Allemagne. Et qui sait, peut-être qu'à l'avenir, le yodel sera inscrit sur la liste de l'Unesco de manière multinationale", dit-elle.

La Suisse est déjà associée à plusieurs inscriptions multinationales de traditions au patrimoine culturel immatériel de l'humanité: l'art de la construction en pierres sèches, l'alpinisme, les ateliers de cathédrales et l'irrigation traditionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG

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Quartier SIG présente dès lundi à Genève l'exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". (© ®fondation Hainard)

Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.

L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.

A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.

Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.

Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Gianadda propose de découvrir 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XX et XIXe siècles. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.

Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.

L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.

"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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