Culture
Trois lauréats pour le Grand Prix suisse d'art 2023
Le Grand Prix suisse d'art / Prix Meret Oppenheim 2023 revient à Uriel Orlow, à l'initiative Parity Group et à Stanislaus von Moos, a annoncé mercredi l'Office fédéral de la culture (OFC). La remise des distinctions aura lieu le 12 juin à Bâle.
L'½uvre "engagée et multidisciplinaire" d'Uriel Orlow, né à Zurich en 1973, "résonne avec les débats contemporains", écrit l'OFC. Depuis plus de vingt ans, elle élargit le concept d'art et utilise les médias les plus divers pour promouvoir l'examen d'autres perspectives culturelles. Avide d'explorations, Uriel Orlow puise son inspiration dans d'autres disciplines comme l'histoire, l'archéologie, la géologie ou la botanique.
Le colonialisme, la question de la place du souvenir, la justice sociale et l'écologie sont des thématiques fondamentales de son ½uvre. Uriel Orlow a notamment été lauréat d'un Prix suisse d'art à trois reprises.
Initiative pour l'égalité
Initiative née en 2014 au sein du Département d'architecture de l'Ecole Polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) à l'instigation d'un groupe d'architectes, le collectif Parity Group s'est depuis établi à l'intérieur de l'institution comme "un réseau qui promeut la parité, la diversité et la critique institutionnelle".
Tous les 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, le Parity Group organise le symposium "Discussions sur la parité", avec des intervenants locaux et internationaux.
De ce symposium est notamment né le "Manifeste des 9 points pour la parité", neuf mesures que l'institution a pour la plupart mises en place. Ce manifeste a eu entre autres pour effet de voir nommer un plus grand nombre de femmes professeures dans l'institution.
Bâtisseur de ponts
Historien d'art et expert en architecture né en 1940 et établi à Zurich, Stanislaus von Moos a quant à lui établi en tant que chercheur, curateur et professeur, des ponts entre l'architecture et l'art, entre l'histoire et la critique.
Eclectique, il a aussi bien mené des débats sur le postmodernisme et le réalisme dans les années 1980-1990, fait connaître en Europe le travail de Venturi, Scott Brown & Associates, qu'écrit sur l'architecture de la Renaissance italienne et l'histoire du design industriel suisse.
Parmi ses écrits les plus reconnus, il a publié en 1968 la première monographie critique sur l'½uvre de Le Corbusier après la mort de l'architecte, ouvrage qui est vite devenu une analyse incontournable du modernisme architectural. En 1971, il a fondé et dirigé le magazine archithèse.
Les récompenses seront remises aux trois lauréats dans le cadre de l'exposition des Swiss Art Awards à Bâle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La Revue vaudoise de retour à Territet (VD) pour deux mois
La Revue Vaudoise est de retour dans son chapiteau de bois au port de Territet, à Montreux (VD). Cinquante représentations sont prévues dès mardi et jusqu'au 8 décembre. Cette sixième édition revisitera l’actualité locale et régionale, mélangeant humour, musique live et esprit cabaret.
Le spectacle se déroulera dans le "Magic Mirror", à savoir un chapiteau de bois, toiles et miroirs, conçu comme une salle de bal itinérante des années folles. Il se joue sur une scène à 360 degrés avec des places autour de la piste centrale.
Les sketches passeront différents sujets d'actualité au peigne fin: des travaux sur l’autoroute A9 à l'accident du bateau Simplon à Cully, en passant par une leçon d'économie à Valérie Dittli, un petit hommage à Pierre-Yves Maillard et un clin d’oeil aux Jeux olympiques de Paris.
Le spectacle qui dure 1h45 est animé par des fidèles tels que Nathalie Devantay, Jenny Lorant, Jessie Kobel, Cuche et Barbezat. Ils seront accompagnés par le beatboxeur Keumart et sa complice Léa Gamba pour la touche musicale.
Deux nouveaux-venus, David Charles (alias Mc Roger) et le "déjanté comique français" Pierre Aucaigne complèteront le casting de cette édition. La mise en scène est signée Jean-Luc Barbezat, avec Karim Slama à la co-écriture et comme conseiller artistique.
revuevaudoise.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Chantier de Notre-Dame de Paris: la repose des 8 cloches terminée
La repose des huit cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris "vient de se terminer avec celle de la cloche Gabriel", a annoncé la ministre de la Culture samedi, à presque deux mois de la réouverture de l'édifice.
Les huit cloches de la tour Nord, déposées pour les nettoyer ou les restaurer après l'incendie du 15 avril 2019 qui a partiellement ravagé ce chef d'oeuvre de l'art gothique, avaient commencé à être réinstallées le 12 septembre.
La "repose (...) vient de se terminer avec celle de la cloche Gabriel, la plus lourde des huit (4162 kg)", a déclaré Rachida Dati sur le réseau X.
L'établissement public chargé de la restauration a de son côté publié, vendredi, une vidéo sur Instagram montrant le montage et l'installation de cette dernière cloche "Gabriel" par les équipes de ce chantier hors norme qui est dans sa dernière ligne droite.
"Les fidèles et les Parisiens pourront de nouveau entendre les appels sonores et le marquage du temps lancés du haut des tours de notre cathédrale de Paris", a ajouté Rachida Dati, soulignant qu'"une nouvelle étape importante et symbolique (a été) franchie, à 64 (sic) jours de la réouverture" prévue le 7 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Château d'Aigle (VD): Géa Augsbourg à l'honneur
À l’occasion du 50e anniversaire de la disparition de Géa Augsbourg, le Château d’Aigle consacre dès mercredi et jusqu'au 17 août 2025 une exposition à cet artiste incontournable du Pays de Vaud. Réunissant dessins, peintures et documents personnels, cette collection a été patiemment constituée par le plasticien Claude Augsburger, fervent admirateur et collectionneur de l'½uvre du maître.
Artiste aux multiples talents, Géa Augsbourg a marqué son époque en tant que dessinateur, peintre, céramiste et journaliste. Collaborateur de personnalités comme Marc Chagall et Charles Albert Cingria, son travail se distingue par une incroyable diversité.
L'exposition mettra également en lumière son lien étroit avec la vigne, notamment à travers les étiquettes de vin qu’il a créées, ainsi que le portefeuille "La terre vaudoise et ses vignes", illustré d'un texte de Charles-François Landry. Parallèlement, Claude Augsburger présentera une série de ses propres ½uvres.
Entre France et Suisse
Né en 1902 à Yverdon-les-Bains, Georges-Charles Augsburger, dit Gea Augsbourg, a quitté des études scientifiques pour se consacrer à l’art. Après un séjour à Ostende (B) où il découvre la peinture, il s'installe à Paris dans les années 1930. Il y côtoie des artistes comme Jean Cocteau et Max Jacob.
Reconnu pour ses dessins de presse et ses portraits de la ruralité suisse, l'artiste alterne entre la France et la Suisse, où il reçoit en 1937 le prix des Arts franco-suisse. Marqué par la Seconde Guerre mondiale, il retourne en Suisse, où il continue à illustrer et à collaborer avec la presse.
Son ½uvre, vaste et multiforme, a fait l’objet de plusieurs monographies et rétrospectives, notamment pour son centenaire en 2002. Il est décédé le 7 février 1974 à Prilly.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un Golden Eye pour Pamela Anderson au Zurich Film Festival
L'actrice Pamela Anderson, connue pour son rôle dans "Alerte à Malibu", a reçu vendredi soir au Zurich Film Festival (ZFF) le Golden Eye Award, récompensant une carrière aux multiples facettes. Son dernier film, "The Last Showgirl", a été projeté en première à Zurich.
En remettant la récompense à la comédienne américano-canadienne, le directeur du festival Christian Jungen l'a félicitée pour sa "performance digne d'un Oscar" dans "The Last Showgirl". "Pamela Anderson joue si bien qu'on oublie la personne derrière le personnage", a-t-il ajouté
L'actrice de 57 ans a expliqué qu'elle jouait son propre rôle dans le long-métrage de Gia Coppola Anderson, celui d'une danseuse de cabaret de 50 ans en fin de carrière qui doit sauver sa relation avec sa fille. "Quand j'ai lu le scénario, je me suis dit: 'c'est moi. Personne d'autre ne peut jouer ce rôle'".
Cause animale
"Nous avons tous de la valeur, même dans la cinquantaine", a lancé Mme Anderson, ajoutant: "Vous pouvez détruire un bâtiment, mais pas une personne".
Elle a ensuite participé à un débat avec l'animatrice du ZFF Tanya König, au terme duquel elle a quitté la salle en silence, laissant derrière elle un public impressionné.
Si elle reste associée à l'image de blonde plantureuse en maillot de bain jouant la sauveteuse dans la série télévisée "Alerte à Malibu", Pamela Anderson est depuis plusieurs années une militante active de la cause animale. Elle est engagée dans des campagnes contre le port de la fourrure et du cuir ou les expérimentations animales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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