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Économie

"Ils se sont assis sur le cadre légal", estime le procureur général

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"A mon sens, les passages incriminés ne font rien d’autre que démontrer le 'style Godel', sans transmettre d’informations véritablement pertinentes pour le public", estime le procureur général fribourgeois Fabien Gasser dans une interview parue dans La Liberté (archives). (© KEYSTONE/PATRICK HUERLIMANN)

"Ils se sont assis sur le cadre légal", résume le procureur général fribourgeois Fabien Gasser après la condamnation pénale de l'ex-conseiller d'Etat Georges Godel pour violation du secret de fonction dans l'affaire du livre "Secrets et confidences d'un président".

"J’ai constaté plusieurs types de violations", a indiqué Fabien Gasser dans une interview parue samedi dans La Liberté, au lendemain de la condamnation prononcée via ordonnance pénale par le Ministère public. Une condamnation contre laquelle Georges Godel, tout nouveau président du groupe laitier en difficulté Cremo, ne recourra pas.

"Il y a d’une part des discussions menées à l’interne avec diverses personnes, dont l’ancienne conseillère d’Etat Marie Garnier. Le livre fait ainsi état d’un SMS qu’elle avait adressé à ses collègues du gouvernement, ainsi que du fait qu’elle leur avait demandé de s’opposer à la levée de son immunité", détaille le procureur général.

Huit auditions

D’autres passages dévoilent des entretiens confidentiels conduits par Georges Godel avec le directeur de l’Hôpital fribourgeois, ou encore des représentants du personnel de l’Etat au sujet de leur caisse de pension, complète Fabien Gasser en énumérant les secrets violés par l'ancien magistrat centriste âgé de bientôt 71 ans.

"Il y a d’autre part divers procès-verbaux que Georges Godel a transmis ou montrés à Jean-Marc Angéloz, concernant des rencontres ayant eu lieu entre une délégation du Conseil d’Etat et divers milieux", ajoute-t-il. Il a enfin communiqué à l’auteur du livre diverses informations personnelles, non connues du public.

Plus loin, Fabien Gasser indique que huit auditions ont été conduites dans le cadre de l'instruction ouverte en avril 2022. Outre Georges Godel et Jean-Marc Angéloz, le journaliste auteur du livre paru en janvier 2022 et écoulé à ce jour à 1500 exemplaires, la chancelière Danielle Gagnaux-Morel a également été entendue.

Vivre sa vie

Du point de vue du Ministère public, "cette affaire est à présent close et aucune autre condamnation ne sera prononcée". Interrogé sur une expurgation des passages délicats, le procureur général fribourgeois rappelle n'avoir pas été saisi concernant la publication du livre en elle-même.

"L'ouvrage contient des informations qui sont maintenant connues, et il ne ferait pas sens de le censurer a posteriori ou de le retirer de la vente", affirme-t-il. "Il va vivre sa vie", tout simplement.

Quant à savoir s'il y avait un intérêt public à dévoiler les informations sensibles, Fabien Gasser note que certaines auraient pu être obtenues en engageant les démarches prévues par la loi sur l’information et l’accès aux documents. Mais Jean-Marc Angéloz n’en a initié aucune et Georges Godel ne s’en est pas préoccupé.

Recours en vue

"Ils se sont tous deux assis sur le cadre légal existant", lâche encore le procureur général. Evoquant les peines, ce dernier précise avoir effectué "une pondération entre la préservation du secret de fonction d'une part, et la liberté de la presse et le droit du public à l’information d’autre part".

"A mon sens, les passages incriminés ne font rien d’autre que démontrer le 'style Godel', sans transmettre d’informations véritablement pertinentes". Georges Godel a été condamné à une peine pécuniaire de 90 jours-amende à 300 francs, avec sursis durant 2 ans, et à une amende additionnelle de 2500 francs.

De son côté, Jean-Marc Angéloz a été reconnu coupable d'instigation à violations répétées du secret de fonction. Il écope d'une peine pécuniaire de 100 jours-amende à 50 francs, avec sursis durant 2 ans, et d'une amende additionnelle de 1500 francs. L'auteur a laissé entendre qu'il s'opposerait à l'ordonnance pénale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Helvetia: feu vert des actionnaires à la fusion avec Baloise

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Les actionnaires d'Helvetia ont accepté à de larges majorités l'ensemble des points à l'ordre du jour concernant la fusion entre Helvetia et Baloise. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La fusion entre Bâloise et Helvetia franchit une 1ère étape. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l'assureur Helvetia ont approuvé toutes les demandes concernant l'opération. Les propriétaires de Baloise doivent encore se prononcer .

A l'image de l'ensemble des six autres propositions soumises par le conseil d'administration, le contrat de fusion a été accepté à plus 97% des voix représentées lors de la réunion tenue à St-Gall, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole d'Helvetia. Son approbation nécessitait une majorité des deux tiers.

Les propriétaires de l'assureur de Suisse orientale ont également validé l'ensemble des autres propositions liées à la naissance du futur numéro deux helvétique de la branche, à savoir le changement de raison sociale du groupe en Helvetia Baloise Holding ainsi que le transfert du siège de la nouvelle entreprise de St-Gall à Bâle.

Les actionnaires ont en outre désigné le conseil d'administration de la nouvelle société. Actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, Thomas von Planta, a été élu en tant qu'administrateur d'Helvetia Baloise et à la présidence.

La conclusion de cette première étape n'a guère laissé place au suspense, l'actionnaire principal d'Helvetia, la coopérative Patria, laquelle détient aussi une participation importante dans Baloise, ayant apporté son soutien au projet dès son annonce le 22 avril dernier. Les actionnaires du groupe de bancassurance rhénan se prononceront dès 16h00, l'unique point à l'ordre du jour étant le contrat de fusion entre les deux partenaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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