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Économie

La croissance mondiale va rester sous les 3% en 2023 (FMI)

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Dans son discours, la patronne du FMI Kristalina Georgieva a dit s'attendre à une croissance autour de 3% durant les cinq prochaines années, "notre plus faible perspective à moyen terme depuis 1990". (archives) (© KEYSTONE/AP/PATRICK SEMANSKY)

L'économie mondiale devrait connaître une des périodes de croissance les plus faibles de ces dernières décennies et être inférieure à 3% en 2023, a estimé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

"Malgré la solidité des marchés du travail et des dépenses de consommation dans la majorité des économies avancées ainsi que la reprise liée à la réouverture de la Chine, nous anticipons une croissance inférieure à 3% pour 2023", a déclaré Mme Georgieva devant un parterre de diplomates à Washington, à l'occasion de son discours lançant les réunions de printemps de l'institution.

La précédente mise à jour du rapport sur l'économie mondiale du FMI, fin janvier, tablait déjà sur une croissance de 2,9% en 2023, légèrement mieux que les premières estimations publiées en octobre dernier.

Si la croissance devrait être au rendez-vous pour les principaux pays émergents, en particulier Chine et Inde, elle devrait être encore plus faible que ne l'espérait jusqu'ici le FMI pour les économies avancées. Quelque 90% d'entre elles voient leurs prévisions revues à la baisse, même si la récession devrait être évitée dans la majorité des cas.

La tendance devrait durer: "nous nous attendons à une croissance autour de 3% durant les cinq prochaines années, notre plus faible perspective à moyen terme depuis 1990", a ajouté Kristalina Georgieva.

Dans ces conditions, la poursuite du resserrement monétaire afin de lutter contre une inflation qui reste "obstinément élevée" doit rester la priorité, a insisté la directrice générale, malgré les risques de déstabilisation du secteur financier.

Des risques qu'elle juge cependant "limités" et que les banques centrales peuvent prévenir en "utilisant leurs politiques financières pour assurer la stabilité" du secteur.

Kristalina Georgieva s'est par ailleurs inquiétée de l'état des finances publiques dans la plupart des pays, alors que l'endettement public s'est envolé un peu partout dans le monde, sous l'effet de la pandémie de Covid-19 puis des conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine.

Les défis à relever sont importants, notamment pour permettre la transition écologique des pays émergents, dont les besoins sont estimés à 1.000 milliards de dollars par an sur les prochaines années. Cela nécessitera que "nos membres les plus riches aident à combler les manques" en matière de levée de fonds.

Plus encore alors que les pays à faible revenus font face à des difficultés d'accès au marché de la dette, du fait d'une hausse des coûts liée à l'augmentation des taux des principales banques centrales.

Ces nations sont souvent en difficulté financière: le montant total des fonds mis à disposition par le FMI a ainsi fortement augmenté, à 300 milliards de dollars, ces derniers mois.

Cela pourrait se poursuivre car "près de 15% des pays à faible revenu sont déjà en difficulté vis-à-vis de leur dette et 45% sont proches d'y plonger", a insisté Mme Georgieva.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Perspectives économiques modérément optimistes en Suisse

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Parmi les 33 sondés, plus que la majorité (64%) table sur un maintien de du taux directeur de la BNS en juin à 1,5%. À plus long terme, une baisse des taux reste le scénario privilégié. (KEYSTONE/Michael Buholzer) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La croissance économique suisse devrait rester stable au cours des six prochains mois selon les analystes interrogés pour la publication de l'indicateur UBS-CFA. Les experts ne s'attendent pas à ce que la Banque nationale Suisse (BNS) baisse ses taux en juin.

En hausse de 0,6 point, l'indice UBS-CFA a atteint 18,2 points en mai, indique le compte-rendu périodique paru mercredi qui souligne des "perspectives modérément optimistes pour le croissance économique suisse (...) pour la zone euro et la Chine". Seuls les Etats-Unis sont indiqués comme source de pessimisme.

Un tiers des auteurs de l'étude table sur une reprise du franc au cours des six prochains mois, et 62% exprime une fourchette de 0,9 à 1,0 pour la juste valeur de l'euro. Par rapport au dollar, la monnaie helvétique devrait mieux s'apprécier, selon certains d'entre eux.

Un peu moins de la moitié des analystes considère que le taux nominal neutre de la Suisse se situe entre 1,0% et 1,5%.

Parmi les 33 sondés, plus que la majorité (64%) table sur un maintien de du taux directeur de la BNS en juin à 1,5%. À plus long terme, une baisse des taux reste le scénario privilégié.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La construction en mal de commandes au 1er trimestre

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Pour l'ensemble de l'exercice, les projections laissent augurer une contraction des recettes de l'ordre de 1,6% à 23,0 milliards de francs. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le secteur de la construction s'est maintenu sur la voie de la croissance entre janvier et mars, avec des chiffres d'affaires en hausse de 0,7% sur un an à 4,66 milliards de francs. La demande et les réserves de travail ont par contre pris le chemin de la cave.

Les entrées de commandes ont fondu de 2,2%, quand les carnets de commandes ont été émaciés de 2,9%, s'alarme mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans un rapport périodique. La faîtière anticipe de ce fait une érosion de 2,3% des chiffres d'affaires pour le trimestre en cours.

Pour l'ensemble de l'exercice, les projections laissent augurer une contraction des recettes de l'ordre de 1,6% à 23,0 milliards de francs.

Le second semestre doit en effet coïncider avec une accélération de la demande dans le domaine du génie-civil. La récente augmentation des appels d'offres et adjudications pour travaux publics étant de nature à surcompenser un épuisement de 10% des réserves de travails observé à l'issue du premier trimestre.

La construction de routes et d'infrastructures a généré sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 2,1 milliards et les entrées de commandes y ont accéléré de 4,8% à 3,02 milliards.

La reprise s'annonce plus ardue dans le bâtiment commercial, qui a vu s'amenuiser ses recettes trimestrielles de près de 16% à 589 millions et ses entrées de commandes de plus d'un tiers à 607,4 millions. Les revenus de la construction de logements ont progressé de 6,5% à 1,56 milliard, quand les nouvelles commandes ont représenté 1,87 milliard, en hausse de 9,1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

France: le moral des ménages est stable en mai, selon l'Insee

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La part des ménages estimant que les prix vont grimper au cours des douze prochains mois augmente d'un point. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La confiance des ménages français est restée stable en mai, à un niveau qui se situe "bien au-dessous de sa moyenne de longue période", a indiqué mercredi l'Insee.

L'indicateur la mesurant s'est établi à 90, soit une quasi-stabilité depuis le début de l'année et une hausse de sept points par rapport à son niveau d'il y a un an, mais dix points en dessous de sa moyenne de longue période de 100.

Le solde d'opinion des ménages relatif à leur situation financière à venir continue de diminuer et il perd deux points. La part de ceux estimant qu'il est opportun d'épargner en ce moment augmente de nouveau, avec un solde d'opinion en hausse de quatre points à 39, après déjà une hausse de cinq points en avril, et il s'éloigne de sa moyenne de longue période (18).

La proportion de ceux estimant qu'il est opportun de faire des achats importants augmente cependant un peu et gagne un point à -32, tout en restant également bien en dessous de sa moyenne de long terme (-15).

L'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne future s'améliore légèrement. Le solde d'opinion correspondant gagne un point. Celui relatif à leur capacité d'épargne actuelle se dégrade et perd deux points. Ces deux soldes se situent au-dessus de leur moyenne de longue période.

Plus généralement, l'opinion des ménages sur le niveau de vie en France, passé et à venir, s'améliore légèrement: le solde d'opinion correspondant à l'évolution passée gagne un point, et celui correspondant à l'évolution future en gagne deux. Ces deux soldes restent cependant là encore bien au-dessous de leur moyenne de longue période.

Les craintes des ménages semblent notamment alimentées par celles sur le chômage. Le solde les mesurant est en hausse de cinq points à 27, six points en dessous de sa moyenne de longue période.

Les ménages semblent en revanche avoir intégré le recul de l'inflation. La part de ceux qui considèrent que les prix ont augmenté au cours des douze derniers mois continue de reculer et perd cinq points. Mais il reste "bien au-dessus" de sa moyenne de longue période, constate l'Institut national de la statistique et des études économiques.

La part des ménages estimant que les prix vont grimper au cours des douze prochains mois augmente d'un point.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Swiss Life: rentabilité en recul dans la prévoyance professionnelle

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Pour le reste de l'exercice en cours et le groupe dans son ensemble, la direction se disait "en bonne voie" pour son programme Swiss Life 2024. (KEYSTONE/DPA/Andreas Gebert) (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS GEBERT)

L'assureur Swiss Life a vu son résultat d'exploitation (Ebit) dans la prévoyance professionnelle (LPP) chuter de 33% à 93 millions de francs en 2023. La direction souligne un contexte difficile, marqué par des taux d'intérêt bas et de faibles rendements des capitaux.

"En raison de la volatilité persistante des marchés, le produit net des placements est souvent soumis à des fluctuations plus importantes", rapporte un communiqué mercredi. "Le produit de 1,03 milliard, inférieur à celui de l'année précédente, se reflète dans le résultat d'exploitation."

Près de 546 millions ont tout de même été attribués au fonds d'excédents l'année dernière, permettant à l'entreprise de distribuer 262 millions provenant du fonds d'excédents aux assurés, indique un communiqué chiffrant à 1,8% la rémunération totale des avoirs de vieillesse dans l'assurance complète.

Au total, le groupe a encaissé des primes LPP en recul de 5% à environ 7,6 milliards de francs l'année dernière, indique le compte d'exploitation 2023.

"L'environnement commercial instable suscite un intérêt accru non seulement pour l'assurance complète, mais aussi pour les solutions semi-autonomes, qui font l'objet d'une demande soutenue", étoffe l'entreprise.

Pour ses activités de LPP, Swiss Life compte plus de 49'000 contrats au total. Le nombre de salariés assurés activement chez Swiss Life s'élevait à près de 500'000 à fin 2023, dont environ 310'000 étaient affiliés à une assurance complète.

Pour le reste de l'exercice en cours et le groupe dans son ensemble, la direction se disait "en bonne voie" pour son programme Swiss Life 2024 lors de la publication des résultats du premier trimestre mercredi dernier, malgré un fléchissement de ses primes brutes de 0,2% à 7,52 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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