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Culture

Luca Brunoni, le Tessino-Neuchâtelois, qui se fait un nom en France

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Le roman "Les silences" de Luca Brunoni porte sur la thématique des enfants placés. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tessinois Luca Brunoni, qui habite Neuchâtel depuis 14 ans, commence à avoir une petite notoriété en France avec son roman "Les silences". Le livre a été le coup de coeur de l'animateur français Laurent Ruquier dans son émission "Club Première".

Professeur de droit à la HEG de Neuchâtel, Luca Brunoni, âgé de 40 ans, écrit à ses heures perdues depuis ses 24 ans. "Je venais de finir la lecture de"Fight Club" de Chuck Pahlaniuk quand j'ai eu envie d'écrire mon propre roman. Je me revois, passant dans la foulée du fauteuil à l'ordinateur", a déclaré le Tessinois dans un entretien à Keystone-ATS.

Intéressé par la littérature, l'écrivain, qui possède un double master en droit et en littérature, les deux effectués à l'Université de Neuchâtel, a rédigé aussi une thèse sur Henry Miller. Après avoir écrit un premier roman sorti en 2017, Luca Brunoni a pris contact avec l'éditeur tessinois Gabriele Capelli, qui a publié "Les silences" à fin 2019.

En Italie, le roman a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.

Des secrets et des intrigues

Disponible depuis février dans les librairies francophones, le livre commence à avoir un certain succès. L'émission littéraire française "La grande librairie" en a parlé. Luca Brunoni a été l'invité de Laurent Ruquier et de Gaël Tchakaloff dans l'émission "Club Première", qui a parlé d'un "très grand exercice littéraire".

"C'était assez incroyable d'être invité à cette émission", sourit l'auteur. Ce dernier n'en a pas pour autant perdu l'envie d'exercer son métier d'enseignant. "J'arrive à bien concilier les deux activités. On n'attend de toute façon pas un livre de ma part tous les six mois". Le livre continue de voyager car il a également été traduit en géorgien à fin 2022.

"Dans mon livre, j'avais envie de raconter une histoire dans un village de montagne dans les années 50 avec beaucoup de secrets et d'intrigues, a expliqué Luca Brunoni. Le personnage d'Ida, orpheline de 13 ans, m'a amené sur la thématique des enfances placés, sur laquelle je me suis davantage documenté".

"C'est l'histoire qui m'a amené vers ce sujet. On peut dire que mon livre est un roman noir rural", a-t-il ajouté. Le texte est construit en deux parties, la première est racontée du point de vue d'Ida et la seconde avec le regard des habitants du village où l'on apprend les secrets et non-dits qui y règnent.

"Avec cette double dimension, on rembobine et on recommence, ce qui donne une expérience de lecture différente. J'ai été inspiré par 'La tétralogie d'Alexandrie' de l'auteur britannique Lawrence Durell", note Luca Brunoni.

Universalité des histoires

Le Tessino-Neuchâtelois aime s'inspirer de la Suisse et de son territoire pour y installer son histoire. Cette dernière se déroule dans l'Oberland bernois, mais le nom du village reculé où se passe l'intrigue n'est pas nommé. "J'essaie de rendre les choses les plus universelles possible. On oublie vite où l'on est".

Son dernier livre "Indelebile", écrit en italien, évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue. "C'est une photographie de Lugano, ville où j'ai grandi, qui n'existe plus. J'aime installer mes intrigues dans les moments de changements sociétaux où l'on sent qu'il règne une certaine instabilité", a-t-il ajouté.

Si l'auteur a écrit son dernier livre en italien, sa langue maternelle, il n'écarte pas la possibilité d'écrire en français à l'avenir. “Comme quand j'écris mes romans, j’essaie de laisser toutes les possibilités ouvertes. Le principal, pour moi, c’est de pouvoir continuer à imaginer et raconter des histoires."

lucabrunoni.com

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Alice Cooper: Osbourne "était tout simplement un type formidable"

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Matthew Caldwell, fan de musique, tient des fleurs en hommage à Ozzy Osbourne, décédé à Birmingham mardi. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

La rock star américaine Alice Cooper ("School's Out", "Poison") s'est dite choquée par la mort de son collègue musicien Ozzy Osbourne. Le décès est survenu mardi moins de trois semaines après le concert de Black Sabbath en ligne le 5 juillet.

"Ce qui est étrange, c'est que tout le monde savait que cela arriverait tôt ou tard, car Ozzy n'allait pas bien depuis longtemps", a déclaré Alice Cooper, 77 ans, à l'agence de presse allemande à Londres.

Mais personne ne s'y attendait quelques semaines seulement après le concert d'adieu d'Osbourne. "Il avait vraiment l'air en forme sur scène, il chantait bien, et maintenant, il n'est plus là. Cela a été un choc pour tout le monde."

Black Sabbath a ouvert des portes

Le légendaire chanteur de heavy metal britannique et leader de Black Sabbath ("Paranoid", "Crazy Train") est décédé mardi à l'âge de 76 ans. Selon Alice Cooper, l'héritage d'Osbourne est gigantesque. "Black Sabbath a été le premier groupe de heavy metal à connaître un véritable succès commercial", a déclaré Cooper. "Ils ont ouvert de nombreuses portes. Et Ozzy, c'était tout simplement un type formidable, un bon chanteur."

Bien qu'il ait rencontré Ozzy Osbourne à plusieurs reprises, Cooper a déclaré ne pas le connaître très bien. "Nous avions un respect mutuel, je l'ai rencontré à quelques reprises, mais il ne faisait tout simplement pas partie de mon cercle d'amis proches."

Une passion commune pour les Beatles

"Une chose que nous avions en commun et qui m'a souvent frappé lors d'interviews, c'est que les gens étaient toujours surpris de voir à quel point nous étions tous les deux influencés par les Beatles", a déclaré Cooper.

"Quand on écoute beaucoup de chansons solo d'Ozzy, on remarque qu'elles sont toutes très mélodiques. Je pense que cela vaut également pour ma musique. Peu importe à quel point le son était dur ou métallique, la mélodie était toujours au premier plan. C'était quelque chose qui nous reliait tous les deux: notre grande admiration pour les Beatles et l'influence qu'ils ont eue sur nous."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Culture

Mort d'Ozzy Osbourne, légende du heavy metal

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Le Britannique Ozzy Osbourne, légende du heavy metal et leader du groupe Black Sabbath, est mort à l'âge de 76 ans. Ici, une photo de 2014. (archives) (© KEYSTONE/AP Invision/PAUL A. HEBERT)

Légende du heavy metal et leader charismatique du groupe Black Sabbath, le chanteur britannique Ozzy Osbourne, qui souffrait de la maladie de Parkinson, est mort à l'âge de 76 ans, a annoncé mardi sa famille.

"C'est avec une tristesse que les mots ne peuvent exprimer que nous devons annoncer que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est mort ce matin. Il était entouré de sa famille et d'amour", indique le communiqué.

"Nous demandons à tous de respecter la vie privée de notre famille en ce moment", ajoutent ses proches.

Le monde de la musique lui a rendu hommage. "Il était un ami très cher et un grand pionnier qui s'est assuré une place au panthéon des dieux du rock - une véritable légende", a écrit Elton John, qui a participé à la chanson-titre de "Ordinary Man" d'Osbourne. "Il était aussi l'une des personnes les plus drôles que j'aie jamais rencontrées. Il me manquera énormément", a-t-il ajouté sur Instagram.

"C'est la voix d'Ozzy qui m'a emporté dans un univers sombre. Une grande évasion", a salué sur X Mike McCready, du groupe Pearl Jam, tandis que Black Sabbath a juste posté deux mots sur Instagram: "Ozzy Forever".

Le chanteur, surnommé le "Prince des ténèbres", souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.

Il avait le 5 juillet donné un concert d'adieu avec Black Sabbath à Birmingham en Angleterre, ville d'origine du groupe, devant des dizaines de milliers de fans de metal venus du monde entier.

"Je vous aime!", avait lancé de sa voix toujours grinçante le chanteur aux spectateurs, pour beaucoup en larmes, qui l'ont soutenu à chaque seconde de ce "last show". Pour l'occasion, il avait aussi convoqué les plus grandes stars du metal, de Metallica à Anthrax en passant par Guns N'Roses et Pantera.

Affaibli

Entièrement vêtu de noir, il avait chanté assis, prisonnier de ses tremblements, sur un trône satanique brillant, décoré de chauve-souris et têtes de mort, les yeux rougis cerclés de noir.

Les trois autres membres de Black Sabbath l'avaient ensuite rejoint sur scène pour les titres les plus célèbres du groupe.

Visiblement très affaibli, agrippé à son micro, il avait semblé à plusieurs reprises vouloir se lever de son fauteuil, sans succès.

Black Sabbath, pionnier du heavy metal, ne s'était plus réuni dans sa formation originelle de 1968 - Ozzy Osbourne au chant, Tony lommi à la guitare, Geezer Butler à la basse et Bill Ward à la batterie - depuis 20 ans.

75 millions d'albums

Le groupe a vendu plus de 75 millions d'albums dans le monde, avec des tubes comme "Paranoid", "War Pigs" ou "Iron Man".

Icône déjantée, Ozzy Osbourne a eu une vie marquée par les excès d'alcool et de drogues. Il était connu pour avoir croqué la tête d'une chauve-souris vivante en plein concert.

Mais aussi pour son émission de téléréalité familiale dans les années 2000, "The Osbournes", un des plus grands succès de MTV, qui lui avait permis de toucher un autre public.

Il est considéré comme le créateur du heavy metal, mélange de rock et de blues aux sonorités lourdes et aux paroles sombres. Un genre longtemps honni mais immensément populaire aujourd'hui.

De son vrai nom John Michael Osbourne, il était né le 3 décembre 1948 à Birmingham dans une famille ouvrière pauvre, héritant de son surnom Ozzy dès le primaire.

Lorsque le groupe a sorti son premier album éponyme en 1970, le succès a été immédiat.

Il laisse derrière lui sa femme, Sharon Osbourne, six enfants et de nombreux petits-enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Plus de 8 millions de dollars pour la première maison de Bob Dylan

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La première maison de Bob Dylan est à vendre à New York. Photo: Le musicien américain lors de son concert à l'Olympia à Paris le 23 juin 1981. (© KEYSTONE/STR)

À l'époque, c'était un appartement sans ascenseur à 60 dollars par mois: aujourd'hui, l'immeuble du Village où Bob Dylan a vécu à son arrivée à New York en 1961 est mis en vente pour 8,5 millions de dollars.

Dylan était un parfait inconnu lorsqu'il a débarqué à Manhattan à l'âge de 19 ans avec sa guitare, un petit sac à dos contenant des vêtements, quelques disques, des livres et aucun projet concret. Il a d'abord loué un petit appartement sur la W. Fourth Street, entre la Sixième et la Septième Avenue. Le bâtiment de quatre étages recouvert de briques rouges était à l'époque un immeuble populaire, aujourd'hui entièrement rénové avec des appartements coûtant entre 4800 et 8950 dollars par mois.

Le logement de Dylan n'est pas celui baigné de lumière que l'on voit dans le film "A Complete Unknown" (Un parfait inconnu) avec Timothée Chalamet - le tournage a eu lieu dans le New Jersey -, mais c'est dans cet appartement au troisième étage que Dylan, après avoir signé son contrat avec Columbia Records, a écrit plusieurs de ses premières chansons entre 1961 et 1964.

Deux pièces au-dessus du Bruno's Spaghetti Parlor

Le chanteur en a parlé dans ses mémoires publiées en 2004: "Ce n'était pas grand: seulement deux pièces au-dessus du Bruno's Spaghetti Parlor, à côté du magasin de disques du quartier. Il y avait une petite chambre, pratiquement un placard, une kitchenette et un salon avec une cheminée. Les deux fenêtres donnaient sur les escaliers de secours et une petite cour".

L'immeuble entièrement rénové est mis en vente par Icon Realty, qui l'avait acheté en 2015 pour 6 millions de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans

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Mostra de Venise : des stars mais aussi Gaza et la Russie

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Le directeur artistique de la Mostra de Venise Alberto Barbera a dévoilé mardi que 21 longs-métrages seraient en compétition pour tenter de décrocher le prestigieux Lion d'or. (Photo : archives) (© KEYSTONE/EPA/ETTORE FERRARI)

George Clooney, Julia Roberts, Emma Stone... La 82e Mostra de cinéma de Venise mettra à l'honneur une nuée de stars. La mort d'une fillette à Gaza ou un Vladimir Poutine incarné par Jude Law seront aussi des moments forts du festival.

Au total, 21 longs-métrages seront en compétition du 27 août au 6 septembre pour le prestigieux Lion d'or du meilleur film, a annoncé mardi le directeur artistique de la Mostra, Alberto Barbera, lors d'une conférence de presse.

Le doyen des festivals de cinéma, devenu un tremplin pour les Oscars, s'ouvrira avec la projection en première mondiale de "La Grazia", du cinéaste italien Paolo Sorrentino ("La Grande Bellezza"), avec son acteur fétiche Toni Servillo. Le scénario a été tenu secret.

Très attendu, le dernier opus de Guillermo Del Toro, "Frankenstein", tiré de l'oeuvre de Mary Shelley, a été produit par Netflix qui "n'a pas lésiné sur les moyens mis à disposition de la fantaisie créative" du cinéaste mexicain, selon M. Barbera. A commencer par un tapis rouge d'exception avec Oscar Isaac, Jacob Elordi, Christoph Waltz et Mia Goth.

Deux ans après avoir remporté le Lion d'or avec sa fable gothique "Pauvres Créatures", Yorgos Lanthimos revient à la Mostra avec "Bugonia", où Emma Stone est à nouveau en tête d'affiche.

Trois films français

Parmi les trois films français en lice figurent "L'étranger" de François Ozon, adaptation en noir et blanc du célèbre roman d'Albert Camus avec Benjamin Voisin dans le rôle principal, et "A pied d'oeuvre" de Valérie Donzelli avec Bastien Bouillon et Virginie Ledoyen, sur un photographe à succès qui abandonne tout pour devenir écrivain.

Olivier Assayas ("Sils Maria") complète cette liste avec "Le mage du Kremlin", adapté du best-seller de Giuliano da Empoli, dans lequel l'acteur britannique Jude Law s'avère "impressionnant dans le rôle de (Vladimir) Poutine", dixit Alberto Barbera.

"Pas de polémique"

Le festival a également sélectionné le dernier opus de la réalisatrice américaine oscarisée Kathryn Bigelow, "A House of Dynamite", et "Father Mother Sister Brother", une fresque familiale de son compatriote Jim Jarmusch, avec Adam Driver et Cate Blanchett.

Alberto Barbera est apparu particulièrement ému au moment de présenter "The voice of Hind Rajab" ("La voix de Hind Rajab"), qui revient sur la mort début 2024 à Gaza de cette enfant palestinienne de six ans, qui "tentait de fuir avec sa famille pendant une attaque israélienne".

La mort de la petite fille, de sa famille et de deux ambulanciers partis à sa recherche avaient ému le monde entier, et des experts de l'ONU ont mis en cause l'armée israélienne dans ce qui pourrait constituer selon eux un crime de guerre.

La réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania a utilisé les enregistrements sonores originaux des appels téléphoniques d'urgence. "J'espère qu'il n'y aura pas de polémique", a déclaré M. Barbera en prédisant que ce film aurait un fort impact sur le public.

Dans un registre plus léger, le réalisateur américain Noah Baumbach fait son retour à Venise avec "Jay Kelly", une comédie co-écrite avec sa femme Greta Gerwig, avec un casting prestigieux, dont George Clooney dans le rôle d'un acteur en crise d'identité.

Première pour Julia Roberts

A 57 ans, Julia Roberts foulera pour la première fois le tapis rouge du Lido avec "After the hunt" (hors compétition), un thriller de Luca Guadagnino produit par Amazon où la superstar d'Hollywood incarne une professeure d'une prestigieuse université américaine confrontée à un scandale sexuel.

Hors compétition, le sulfureux réalisateur américain Gus Van Sant fera son retour dans la Cité des Doges avec "Dead Man's Wire", avec Al Pacino, tandis que Cédric Gimenez ("Bac Nord") présentera "Chien 51", dystopie de science-fiction avec Gilles Lelouche, Romain Duris et Adèle Exarchopoulos.

Le jury sera présidé par le réalisateur américain Alexander Payne, qui aura notamment à ses côtés le réalisateur français Stéphane Brizé ("La loi du marché"), le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof ("Les Graines du figuier sauvage"), l'actrice chinoise Zhao Tao ou encore l'actrice brésilienne Fernanda Torres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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