International
Plus de 35°C en avril: l'Espagne face à des températures records
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La vague de chaleur exceptionnellement précoce vécue par l'Espagne va connaître son pic à partir de jeudi. Cette situation préoccupe les autorités dans ce pays en première ligne du réchauffement climatique en Europe.
"Il est très probable que le pic de cet épisode soit atteint jeudi et vendredi", a indiqué l'agence météorologique espagnole (Aemet), avant une baisse des températures à partir de samedi. Le thermomètre pourrait ainsi monter jeudi jusqu'à 32-34 degrés dans le sud du pays avec des pointes autour de 37 degrés dans la vallée du fleuve Guadalquivir, en Andalousie (sud), selon l'Aemet qui a revu en baisse ses prévisions après avoir évoqué 40°C en début de semaine.
A plus de 36 ou 37 degrés, des records ont déjà été battus localement mercredi dans les provinces de Séville ou de Cordoue et d'autres pourraient l'être jeudi ou vendredi.
Plans anti-chaleur avancés
A Séville, où les éventails et les ombrelles sont de sortie, les salariés en première ligne sont déjà harassés par les fortes chaleurs. "Il fait extrêmement chaud, on cherche de l'ombre et de l'eau à chaque instant", témoigne une serveur de 33 ans dans la capitale andalouse.
"De par son intensité et son caractère précoce, cet épisode" observé depuis lundi "rentre dans le cadre des conséquences du changement climatique", a souligné mercredi Ruben Del Campo, porte-parole de l'Aemet. Selon lui, "il est possible qu'avril 2023 (...) soit l'un des deux mois d'avril les plus chauds de la série historique".
Dans ce contexte, les autorités espagnoles sont contraintes de s'adapter. Le ministère de la Santé a proposé aux régions, dotées de larges compétences, d'avancer au 15 mai l'activation de leur plan chaleur fixée auparavant au 1er juin. Ces plans déterminent l'activation des différents niveaux de risques pour la population, en particulier vulnérable, en fonction des températures.
La région de Madrid a déjà annoncé mercredi l'activation de son plan qui prévoit notamment la possibilité d'adapter les horaires des écoles, ce qui se fait habituellement à partir du mois de juin.
Désertification
Conséquence du changement climatique, les épisodes de températures exceptionnellement élevées se sont multipliés ces dernières années en Espagne, pays européen en première ligne avec près de 75% de son territoire en risque de désertification selon l'ONU.
Le pays avait ainsi connu l'an dernier son année la plus chaude jamais enregistrée, avec plusieurs vagues de chaleur à partir du mois de mai. Selon une étude de l'Université polytechnique de Barcelone publiée mardi, le nombre de jours de l'année aux températures estivales est passé en Espagne de 90 à 145 entre 1971 et 2022.
Toujours sur cette période, les épisodes de vagues de chaleur diurnes se sont multipliés par sept et les nocturnes par près de onze tandis que la température a augmenté en moyenne de 3,54°C dans les principales villes espagnoles.
Risques d'incendies
Au-delà des températures, l'Espagne, qui exporte une grande partie de sa production agricole vers le reste de l'Europe, fait face à une sécheresse catastrophique qui inquiète agriculteurs et autorités.
Selon le Coag, principal syndicat d'agriculteurs, 60% des terres agricoles espagnoles sont actuellement "asphyxiées" par le manque de précipitations.
Sols secs et températures très élevées constituent un cocktail détonnant qui renforce les risques d'incendies. La majeure partie du territoire a donc été placée jeudi en alerte pour risque "très élevé" ou "extrême" d'incendies par l'Aemet. Le Ministère de l'Intérieur a convoqué une réunion de coordination exceptionnelle avec les régions sur ce sujet vendredi.
L'Espagne est déjà sur un record de surfaces brûlées depuis le début de l'année, avec plus de 54'000 hectares contre 17'126 hectares sur la même période de 2022, année pourtant record en matière d'incendies, d'après le Système européen d'information sur les feux de forêt (Effis)
Le Portugal voisin est lui aussi touché par cette vague de chaleur précoce. Les températures, qui sont de "10 à 15 degrés au-dessus de la normale", pourraient y atteindre les 37 degrés jeudi après un maximum de 35,4 degrés atteint mercredi dans le sud du pays, selon l'institut météorologique national.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'Australie va interdire YouTube aux moins de 16 ans
L'Australie va se doter d'une loi pour interdire la plateforme de vidéo en streaming YouTube aux moins de 16 ans afin de les protéger contre les "algorithmes prédateurs", a annoncé mercredi la ministre de la Communication, Anika Wells.
"Il y a une place pour les réseaux sociaux, mais il n'y a pas de place pour les algorithmes prédateurs ciblant les enfants", a écrit Mme Wells dans un communiqué.
Le Parlement australien a déjà adopté en novembre 2024 une loi pionnière en matière de régulation de l'internet, interdisant l'accès aux réseaux sociaux tels que TikTok, X ou encore Facebook et Instagram pour les moins de 16 ans. Le texte, qui a bénéficié d'un soutien bipartisan, invoquait des raisons similaires.
Le gouvernement avait cependant indiqué que YouTube, très largement utilisé en cours à l'école, ne serait pas concerné.
La plateforme "n'est pas un réseau social", a réagi mercredi un porte-parole de ce site parmi les plus fréquentés au monde.
"Notre position reste claire: YouTube est une plateforme de partage de vidéos avec une bibliothèque de contenu gratuit, de haute qualité, de plus en plus regardé sur les écrans de télévision", s'est défendu le géant du streaming après ce revirement politique
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: trois soldats tués, 18 blessés par une frappe russe
Au moins trois soldats ukrainiens ont été tués et 18 blessés par une frappe russe mardi contre un camp d'entraînement militaire, a annoncé l'armée ukrainienne.
Ces attaques interviennent alors que le président américain Donald Trump a donné dix jours à compter de mardi à son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre un terme au conflit, sous peine de sanctions des Etats-Unis.
"L'ennemi a lancé une frappe de missile sur le territoire d'une des unités à l'entraînement des forces terrestres", a indiqué l'armée de terre sur Facebook. "Trois militaires sont morts et 18 sont blessés", a-t-elle ajouté, sans préciser où l'attaque s'est produite.
Sur la journée de mardi, la Russie a tiré "six missiles" et mené "1229 frappes" avec des drones suicide, a détaillé l'armée.
Au cours de la nuit précédente, au moins 25 civils avaient été tués et plus de 70 personnes blessées par une série de frappes russes, selon les autorités. Parmi les morts figurent une quinzaine de détenus d'une colonie pénitentiaire de la région de Zaporijjia (sud).
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé sur les réseaux sociaux cette attaque contre une prison, estimant qu'"il s'agissait d'une frappe délibérée, intentionnelle" et que "les Russes ne pouvaient ignorer qu'ils y visaient des civils".
Le Kremlin a démenti, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, s'en prendre à "des cibles civiles", affirmant que l'armée russe n'effectuait des bombardements que "sur des infrastructures militaires ou liées à l'armée".
"Aucun progrès"
L'armée de l'air ukrainienne a expliqué avoir fait face dans la nuit de lundi à mardi à deux missiles et 37 drones ou leurres, dont 32 ont été abattus. Ce nombre est plus bas que d'habitude alors que la Russie a intensifié ses frappes ces derniers mois, étant capable de tirer plus de 500 engins par nuit.
Volodymyr Zelensky a accusé les militaires russes d'avoir tiré sur un hôpital de la ville de Kamianske, dans la région de Dnipropetrovsk (centre), y provoquant la mort de trois personnes dont une femme enceinte de 23 ans, et en blessant 22.
D'autres attaques russes ont fait six morts dans la région de Kharkiv (nord-est), ont fait savoir les autorités. La ville de Kharviv était à nouveau visée mercredi à l'aube par une attaque de drones, selon le maire Igor Terekhov.
"Poutine rejette un cessez-le-feu, évite une réunion des dirigeants et prolonge la guerre", s'est agacé mardi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga, appelant à priver la Russie de son "budget de guerre".
De son côté, Donald Trump a accentué la pression en précisant son ultimatum lancé à Vladimir Poutine: ce dernier dispose de dix jours - à compter de mardi - pour mettre fin à la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Sans quoi les Etats-Unis infligeront des sanctions à Moscou, des "droits de douane et d'autres choses".
"Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès", avait justifié lundi le président américain, qui avait d'abord privilégié l'option du dialogue mais avec très peu de résultats.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Vatican: le pape s'offre un bain de foule auprès de 120'000 jeunes
Le pape Léon XIV s'est offert mardi soir à Rome un bain de foule surprise auprès de quelque 120'000 jeunes catholiques de tous les continents réunis pour une semaine de pèlerinage dans le cadre du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise.
Le Vatican a annoncé la participation de quelque 500'000 personnes de 146 pays pour cette semaine d'évènements culturels, religieux et festifs consacrée aux étudiants et jeunes professionnels, et jusqu'à un million pour le week-end de clôture avec le pape Léon XIV.
Mardi soir, environ 120'000 personnes selon le Vatican ont participé à la messe d'ouverture sur la place Saint-Pierre, où le responsable de l'organisation du Jubilé a souhaité la bienvenue aux jeunes "du monde entier", notamment de régions touchées par la guerre, comme "l'Ukraine et la Palestine".
A l'issue de la messe, le pape Léon XIV a fait une apparition surprise avant de bénir les fidèles à bord de sa "Papamobile", sous les vivats de la foule. Dans une ambiance survoltée, il a parcouru au crépuscule les allées de la célèbre place et descendu la Via della Conciliazione, l'artère principale menant au Vatican, noyée sous les drapeaux de différents pays.
Il s'agit de la première rencontre majeure entre les jeunes catholiques et Robert Francis Prevost, qui a succédé le 8 mai au pape François, très populaire auprès de la jeune génération.
Depuis lundi, les groupes de fidèles, laïcs et religieux, inondent les rues de la capitale italienne pour cet évènement surnommé les "Petites journées mondiales de la Jeunesse" (JMJ), fondées par le pape Jean-Paul II.
Influenceurs
Pour la première fois, le Vatican a choisi de consacrer une série d'évènements aux influenceurs catholiques, signe de l'importance croissante des réseaux sociaux pour l'Eglise catholique, dont une messe mardi matin avec le pape.
Accueilli par une nuée de smartphones dans une ambiance chaleureuse, Léon XIV les a mis en garde contre le danger de porter atteinte à la "dignité humaine" dans un contexte croissant d'utilisation de l'IA et la propagation de fausses informations.
Francesca Parisi, influenceuse de 31 ans qui se présente comme "missionnaire numérique" sur Tiktok et Instagram, a expliqué à l'AFP considérer son activité en ligne comme "une forme d'apostolat plutôt qu'un travail". "J'aime parler de manière légère, surtout parce que nous sommes de toute façon sur les réseaux sociaux, qui ont leur propre registre linguistique", a-t-elle déclaré.
Conflits, réchauffement climatique, IA
Parmi les sujets de préoccupation les plus cités par les participants figurent les conflits dans le monde, les dangers liés à l'IA ou le réchauffement climatique.
"Le sujet le plus important pour moi c'est la guerre, tout le monde ici en parle, y pense, nous voulons vraiment savoir ce que le pape pense et ce qu'il attend de nous", a expliqué à l'AFP Tiago Santos, jeune Portugais de 25 ans.
Malgré la guerre au Proche-Orient et les récentes attaques meurtrières contre des églises, "voir autant de jeunes venir pour ce même but me donne foi en l'humanité", a pour sa part confié Theophanie Nasta, 26 ans, une Libanaise qui voyage pour la première fois à l'étranger.
Plus tôt mardi, quelque 600 catéchumènes (futurs baptisés) et néophytes français ont été reçus au Vatican par le pape américain, qui les a invités à "renoncer à une culture de la mort très présente dans notre société".
Ce rassemblement international est présenté comme le point d'orgue du Jubilé lors duquel les pèlerins peuvent recevoir l'"indulgence plénière", le pardon des péchés selon la tradition.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump veut une dérégulation des émissions de gaz à effet de serre
Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mardi revenir sur une décision clé pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre, des pots d'échappement aux centrales à gaz. Cela met à mal la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis.
"Si elle est finalisée, l'annonce d'aujourd'hui serait la plus grande mesure de dérégulation de l'histoire des Etats-Unis", a déclaré Lee Zeldin, le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), depuis une concession automobile d'Indianapolis, dans le nord du pays.
Soutenu par les industries fossiles, le président américain a depuis son retour en janvier multiplié les mesures hostiles à la lutte contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial et le plus important de l'histoire.
L'annonce de mardi, qui doit encore passer par une phase de consultation publique de 45 jours, s'attaque à une décision prise pendant le premier mandat de l'ex-président Barack Obama. Cet "Endangerment Finding" de 2009 constitue la base légale de très nombreuses régulations fédérales visant à lutter contre le réchauffement climatique.
Poussée par un jugement de la Cour suprême, l'EPA y a estimé que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et que, en conséquence, elle était compétente pour réguler leurs émissions en vertu d'une loi de 1970, le Clean Air Act.
"Raccourcis intellectuels"
Selon l'actuel patron de l'EPA, l'agence avait fait à l'époque des "raccourcis intellectuels" lors de l'élaboration de cette décision, qui s'appuie pourtant sur un large consensus scientifique.
"Les conservateurs aiment l'environnement, veulent être des bons gardiens de l'environnement", a assuré mardi Lee Zeldin sur le podcast "Ruthless Podcast", marqué à droite. Mais "il y a des personnes qui (...) sont prêtes à ruiner le pays au nom de la justice environnementale."
Cette réforme devrait notamment permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile en assouplissant les règles sur les émissions des véhicules.
Le secteur des transports constitue aux Etats-Unis la première source d'émissions de gaz à effet de serre, l'essentiel des Américains utilisant la voiture pour leurs trajets quotidiens.
Si le secteur américain des transports était un pays, il serait le quatrième plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, selon l'ONG Natural Resources Defense Council.
La décision de mardi devrait aussi toucher les règles concernant les émissions des centrales à gaz ou à charbon. Environ 60% de l'électricité américaine est tirée des combustibles fossiles.
"Très politisée"
Dan Becker, de l'association environnementale Center for Biological Diversity, a assuré à l'AFP que la décision de 2009 avait résisté à plusieurs assauts juridiques. "Mais cette fois-ci, c'est le gouvernement lui-même qui mène l'attaque", a-t-il déploré.
Ce retour en arrière de l'exécutif américain sera, selon toute vraisemblance, contesté devant la justice, probablement jusqu'à la Cour suprême. Donner raison à l'administration Trump reviendrait à un revirement de jurisprudence: c'est une décision de la Haute cour, en 2007, qui est à l'origine même de l'"Endangerment Finding".
"J'espère que (les juges) vont reconnaître qu'il s'agit là de science, et non de politique", a ajouté Dan Becker. Mais la Cour Suprême est "très politisée", dit-il. Elle est aujourd'hui constituée de six juges conservateurs contre trois progressistes.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a quitté l'Accord de Paris sur le climat et favorisé l'exploitation du gaz et du pétrole, notamment dans des régions sauvages de l'Alaska.
Cette annonce intervient en pleine vague de chaleur sur la côte est du pays, et alors que la planète a vécu en 2024 l'année la plus chaude jamais enregistrée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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