Culture
Sept pièces entre champs et forêts au Chalet-à-Gobet (VD)
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Le Théâtre Vidy-Lausanne propose en première européenne "Paysages partagés", une création signée Caroline Barneaud et Stefan Kägi. Sept pièces conçues par dix artistes européens sont à découvrir entre champs et forêts au Chalet-à-Gobet (VD). Rendez-vous les dimanches du 14 mai au 18 juin sur la plaine de Mauvernay.
Dans cette forme de land art performative, théâtrale, éphémère et collective, les spectateurs se retrouvent à la campagne en début d'après-midi pour une excursion d'un autre genre, une balade artistique. Après avoir reçu une carte et un petit paquetage, ils embarquent jusqu'au coucher du soleil, à la découverte d'un territoire et de sept "variations sur le paysage" imaginées par des artistes.
Le tout dure sept heures, avec pauses et pique-nique. "Une expérience à grande échelle qui permet de poursuivre les projets de théâtre hors les murs", relève Vincent Baudriller, directeur de Vidy-Lausanne. Il rappelle que c'est la troisième fois que l'institution transporte ses scènes au Chalet-à-Gobet, sur les hauts de Lausanne.
Entrer en relation
Le projet artistique s'intéresse aux espaces naturels périurbains, fréquentés par tout un chacun: promeneurs, vététistes, joggeurs. "C'est bien l'ordinaire des relations avec le paysage qui est mis en perspective", a souligné Stefan Kägi lors d'une conférence de presse.
Sept artistes ou duos d'artistes de différentes disciplines artistiques - Chiara Bersani et Marco D'Agostin (I), El Conde de Torrefiel (E), Sofia Dias et Vítor Roriz (P), Begüm Erciyas (TR) et Daniel Kötter (D), Stefan Kägi (CH), Ari Benjamin Meyers (US) et Emilie Rousset (F) - ont été invités à penser des oeuvres courtes, aux dispositifs légers et mobiles, a décrit Caroline Barneaud.
En différents endroits, forêt, clairières, plaine de Mauvernay, leurs propos postulent que le paysage n'est pas une toile de fond lointaine. Il invite à s'immerger à l'intérieur, à entrer en relation autrement et collectivement, à déplacer les perspectives habituelles et à mettre l'invisible en lumière.
Arbres, oiseaux, sol, air
Le début de la dramaturgie - qui se déroule sur de courtes distances - commence dans un endroit frais, à l'ombre de la forêt. "Munis d'écouteurs, les spectateurs s'allongent sur une couverture. Ils regardent à la verticale, perspective inconnue dans le théâtre classique", note Stefan Kägi, auteur de cette première pièce.
Les participants se retrouvent à écouter plusieurs protagonistes: un forestier, une chanteuse japonaise, un météorologue évoquant la transformation en cours de la forêt, une psychanalyste se penchant sur l'inconscient de cet univers ou encore un petit enfant.
Le tout s'achève par une courte pièce du compositeur Ari Benjamin Meyers. Au total, quatre compositions pour les arbres, le sol, les oiseaux et l'air seront jouées en "live" le long du parcours, raconte Caroline Barneaud. Autre pièce audio, celle de Sofia Diaz et Vítor Roriz, entraîne deux groupes de publics dans une chorégraphie des corps.
Jean-Luc Chollet guest star
La Française Emilie Rousset récolte pour sa part la parole de spécialistes de la nature, dont celle d'une bioacousticienne. Elle accueille également en "guest star" l'ancien député UDC Jean-Luc Chollet avec "son tracteur qui n'est plus à l'âge des performances". L'agriculteur sert "quelques considérations personnelles" sur son expérience.
Autre expérience vertigineuse et quasi militaire proposée par Begüm Erciyas (TR) et Daniel Kötter (US): s'élever dans les airs avec des lunettes de réalité virtuelle. Chez les performeurs italiens Chiara Bersani et Marco D'Agostin, il s'agit d'explorer la relation entre nature et accessibilité. Enfin, après avoir fait partie de la scénographie, le paysage lui-même prend la parole.
Economique et militaire
Contrairement au land art monumental et ses oeuvres construites dans la nature, cette escapade permet de partager le temps, de respirer ensemble, de regarder dans la même direction, constate Stefan Kägi. "Ce qu'on laisse aux spectateurs, c'est des souvenirs lorsqu'ils reviendront", résume-t-il.
Outre les aspects politiques, sociaux, artistiques et environnementaux du paysage qui s'entremêlent dans ce parcours, le metteur en scène évoque également son caractère économique, le travail d'entretien des forestiers, du paysan qui produit du fourrage. Mais aussi un côté militaire: une partie de cette forêt est protégée, car elle était autrefois à l'arrière d'un stand de tir et le bois "ballé" (criblé de balles) est impropre à la construction.
"Paysages partagés" sera reproduit au Festival d'Avignon et à Berlin cet été. Puis à Milan, en Slovénie, en Espagne, en Autriche et au Portugal durant la belle saison 2024. Chaque théâtre ou festival partenaire produira une version locale, en dialogue avec l'équipe artistique et en s'appuyant sur les ressources alentour.
www.vidy.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
"Un simple accident" de Jafar Panahi remporte la Palme d'or
Le dissident iranien Jafar Panahi a reçu la Palme d'or au Festival de Cannes samedi pour son film "Un simple accident", brûlot politique tourné en clandestinité. Il a envoyé à ses compatriotes un message pour "la liberté".
"Mettons tous les problèmes, toutes les différences de côté", a lancé aux Iraniens le cinéaste de 64 ans, qui a pu se rendre à Cannes pour la première fois depuis 15 ans.
"Le plus important en ce moment, c'est notre pays et c'est la liberté de notre pays", a-t-il ajouté après avoir reçu son trophée, décerné par l'actrice australo-américaine Cate Blanchett et la présidente du jury, la comédienne française Juliette Binoche.
Thriller moral auscultant le dilemme d'anciens détenus tentés de se venger de leur tortionnaire, "Un simple accident" s'en prend très directement aux forces de sécurité iraniennes. C'est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.
Incarcération
Panahi, qui a connu la prison à deux reprises en Iran, pays dont il ne pouvait pas sortir jusqu'à récemment, a dit qu'il rentrait dimanche, malgré les risques de représailles. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités en réaction à son onzième long-métrage.
Son film a été réalisé dans la clandestinité, le cinéaste se refusant à demander les autorisations pour tourner. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.
Il est le deuxième Iranien à remporter la Palme après Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" (1997). L'an dernier, la récompense avait échappé à un autre Iranien dissident, Mohammad Rasoulof, qui avait dû se contenter d'un prix spécial et est resté ensuite en exil.
Marges et jeunes talents
Cette année, le palmarès ne compte aucun film américain, les grosses productions comme "Eddington" d'Ari Aster avec Joaquin Phoenix ou "Die, My Love" de Lynne Ramsay avec Jennifer Lawrence repartant les mains vides.
Le jury, qui comptait également dans ses rangs les acteurs américains Halle Berry et Jeremy Strong, a privilégié des films plus en marge des grands circuits de l'industrie, ainsi que les jeunes talents.
Parmi eux, une révélation, Nadia Melliti. L'actrice française reçoit le prix d'interprétation à 23 ans seulement, et pour son tout premier rôle au cinéma dans "La petite dernière" de sa compatriote Hafsia Herzi.
Etudiante en sport et repérée dans un casting sauvage, elle a dit à Cannes s'être "beaucoup identifiée" à son personnage de Fatima, 17 ans, une jeune femme musulmane qui découvre son homosexualité.
"L'Agent secret" du Brésilien Kleber Mendonça Filho, 56 ans, repart avec deux prix: la mise en scène et l'interprétation masculine pour Wagner Moura, 48 ans, connu hors du Brésil pour avoir interprété Pablo Escobar dans la série "Narcos".
Le Grand Prix a été remporté par le Norvégien Joachim Trier pour le mélodrame "Valeur sentimentale".
Une seule réalisatrice primée
Le jury a également créé un prix spécial pour "Résurrection", film-poème du Chinois Bi Gan, 35 ans. Un "OVNI d'une grande invention", a souligné Juliette Binoche.
Le Franco-Espagnol Oliver Laxe, 43 ans, a reçu ex-aequo le prix du jury pour "Sirat", plongée captivante dans une rave-party hallucinatoire et apocalyptique au pays de "Mad Max", avec Sergi Lopez. Il le partage avec la réalisatrice allemande Mascha Schilinski, qui explore cent ans de traumas familiaux à travers le destin de quatre femmes dans "Sound of Falling".
Parmi les sept réalisatrices en compétition (sur 22 films), cette cinéaste de 41 ans est finalement la seule à avoir été primée.
Réalisateurs déjà parmi les plus récompensés de l'histoire de Cannes, avec deux Palmes d'or, les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne, septuagénaires, sont repartis avec un nouveau trophée, le prix du scénario, pour "Jeunes Mères".
Ils obtiennent ce trophée pour la deuxième fois, après "Le silence de Lorna" (2008). Et pour un nouveau film social, sur un foyer de mères adolescentes en situation de précarité, au terme d'un 78e festival de Cannes à la tonalité politique.
L'événement a fait écho aux conflits au Proche-Orient et en Ukraine et a été marqué par des déclarations engagées, à commencer par la charge de l'acteur américain Robert De Niro contre le président de son pays, Donald Trump, lors de la cérémonie d'ouverture.
Côté paillettes, la quinzaine a connu ses défilés de stars, de Denzel Washington à Tom Cruise, venu présenter le dernier "Mission: Impossible", en passant par Scarlett Johansson, pour son premier film de réalisatrice, et Nicole Kidman.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Braquage en France: Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict
Ils sont coupables, mais trop vieux et malades pour retourner en prison. La cour d'assises de Paris a prononcé vendredi soir des peines très clémentes contre les "papys braqueurs" de Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict et pressée de "tourner la page".
"Les peines sont assez peu sévères", reconnaît à la fin de son verdict le président David De Pas. Bien en deçà en tout cas de celles requises par l'accusation, qui avait réclamé 10 ans de prison à l'encontre des braqueurs entrés dans l'hôtel de Kim Kardashian la nuit du 2 au 3 octobre 2016, en pleine Fashion week.
"Elles ont été pensées à distance de cet événement grave", en prenant en considération "le temps écoulé" - neuf ans - et l'état de santé des principaux protagonistes qui "interdit éthiquement d'incarcérer quiconque", déclare le magistrat devant les accusés émus, qu'il avait fait se lever pour entendre la décision.
Une fois l'audience terminée, chacun a enlacé ses proches, avant de sortir peu à peu de la salle soulagé et souvent avec le sourire, en emportant les gros sacs et valises qu'ils avaient préparés dans l'éventualité d'une incarcération.
Kim Kardashian s'est immédiatement dite "satisfaite" du verdict tout en déclarant vouloir "tourner la page". "Je suis profondément reconnaissante envers les autorités françaises d'avoir rendu justice dans cette affaire. Ce crime a été l'expérience la plus terrifiante de ma vie", a expliqué la reine des influenceuses dans un communiqué transmis par ses avocats.
Quatre hommes ont été reconnus coupables d'avoir braqué et séquestré la superstar américaine dans sa chambre, arme au poing, pour la dépouiller de neuf millions d'euros de bijoux. Le cerveau du braquage, 69 ans, sourd et quasiment muet, souffrant du dos et de diabète, a été condamné à huit ans de prison dont cinq avec sursis. Pour la partie ferme, la cour a ordonné une confusion avec une autre peine, ce qui signifie qu'il ne retournera pas en prison. Il a lentement quitté le palais de justice, au son du cliquetis de sa canne qui a rythmé les quatre semaines de procès.
"Verdict d'apaisement"
Les trois autres "opérationnels" du braquage se sont vu infliger une peine de sept ans dont deux ferme (déjà couverte par leur détention provisoire): un homme de 69 ans, qui suit en ce moment une chimiothérapie et a dû être hospitalisé ces derniers jours - il était absent pour le verdict. Un compice de 71 ans, qui a "assumé" avoir fait le guet le soir des faits. Et le jeunot de la bande (35 ans), qui explose en sanglots en comprenant qu'il n'ira pas en prison.
Même si "vous n'avez pas frappé, vous avez fait peur", "vous avez fait du mal", "vous avez traumatisé de façon sans doute durable", insiste le président. Mais "aucun d'entre vous n'a fait parler de lui sur ces neuf années", et "vous avez globalement reconstruit votre vie et fait les démarches pour vous réinsérer".
La défense a salué un "verdict d'apaisement". "Cette décision est aussi la preuve que la justice peut réparer véritablement autrement que par la prison", a réagi Me Chloé Arnoux, l'avocate du cerveau.
La cour a enfin considéré qu'il n'y avait pas de "taupe" derrière ce casse spectaculaire. Et acquitté en conséquence le frère du chauffeur de Kim Kardashian et son ami, accusés d'avoir transmis de précieuses informations sur l'emploi du temps de la star pendant son séjour parisien.
L'avocate générale avait bien tenté, dans ses réquisitions, de convaincre les magistrats professionnels et surtout les jurés populaires de ne pas se fier aux "rides rassurantes" des "vieux messieurs et dame" comparaissant libres sur le banc des accusés. Au moment des faits, ils étaient "des braqueurs chevronnés du grand banditisme" au casier judiciaire chargé, pas des "pieds nickelés". "La réalité, c'est qu'ils ont monté un coup et qu'ils ont réussi", avait martelé l'avocate générale Anne-Dominique Merville.
Quand elle est venue témoigner la semaine dernière, Kim Kardashian avait accepté les excuses du principal accusé.
"Je vous pardonne" même si "ça ne change rien au traumatisme", "je crois à la deuxième chance", lui a dit émue celle qui étudiait le droit depuis six ans et a enfin obtenu son diplôme, comme elle l'a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux à ses 356 millions d'abonnés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans
Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans, a annoncé vendredi l'Académie des Beaux-Arts française, dont il était membre. Il était connu pour ses grands photos en noir et blanc de conflits ou de la forêt amazonienne.
"Laurent Petitgirard, secrétaire perpétuel, les membres et correspondants de l'Académie des beaux-arts ont l'immense tristesse de faire part du décès, ce vendredi 23 mai à l'âge de 81 ans, de leur confrère Sebastião Salgado", a écrit l'Académie. L'institution avait élu parmi les siens en 2016 ce "grand témoin de la condition humaine et de l'état de la planète".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le Musée de la Croix-Rouge au-delà des trois millions de visiteurs
Le Musée international de la Croix-Rouge (MICR) à Genève a franchi jeudi la barre des trois millions de visiteurs. Il offrira aussi prochainement des "billets suspendus" pour les personnes aux revenus moins aisés grâce à un concert de solidarité.
Quatre personnes ont été considérées comme celles ayant fait franchir cette barre au musée, a affirmé vendredi à Keystone-ATS une responsable du MICR. Parmi elles figuraient un couple de Chiliens, et deux hommes des Etats-Unis et de la "Genève internationale", tous des quadragénaires ou quinquagénaires. "Ils étaient très intéressés", a également ajouté la responsable.
Depuis plusieurs mois, le musée doit chercher de nouveaux financements. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a décidé de couper sa subvention.
Il y a quelques mois, le conseiller fédéral Ignazio Cassis avait affirmé à Keystone-ATS discuter avec les autorités locales pour trouver des solutions. Sans qu'aucune annonce n'ait été faite jusqu'à présent.
En attendant, les activités se poursuivent. Le Musée accueillera aussi le 1er juin un quintette de l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) pour un concert de solidarité. Les recettes permettront de financer des "billets suspendus" pour que les personnes qui n'en ont pas les moyens puissent accéder gratuitement aux expositions du MICR à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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