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International

Kiev revendique des gains près de Bakhmout

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Au moins une roquette russe est tombée sur la capitale ukrainienne, Kiev, dans la nuit de lundi à mardi. Selon l'administration militaire régionale de Kiev, des débris de missiles sont tombés dans les districts de Solomianskyi, Shevchenkivskyi, Sviatoshynskyi, Obolonskyi et Darnytskyi. (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE OF UKRAINE HANDOUT)

L'Ukraine a revendiqué mardi des gains territoriaux face aux Russes près de la ville dévastée de Bakhmout, épicentre des combats depuis des mois. Il avait repoussé pendant la nuit un déluge de missiles russes.

La Russie est mise en difficulté depuis plusieurs jours par une contre-attaque ukrainienne sur ses flancs à Bakhmout, ville qu'elle contrôle aujourd'hui à plus de 90% malgré les tensions croissantes entre l'armée et le groupe paramilitaire Wagner sur place.

"Ces derniers jours, nos troupes ont libéré environ 20 km2 au nord et au sud de la périphérie de Bakhmout", a indiqué la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar. Selon elle, les troupes russes continuent toutefois d'avancer au sein de la ville même, où elles assiègent les dernières poches de résistance ukrainiennes dans l'ouest, "détruisant complètement la ville à l'aide de l'artillerie".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour autant tempéré les attentes. Il a souligné qu'il ne s'agit pas de la contre-offensive d'ampleur très attendue, que Kiev prépare depuis des mois et pour laquelle son armée a "besoin de plus de temps".

Déluge de feu

Dans la nuit, l'Ukraine a affirmé avoir repoussé un nouveau déluge de feu. Il a abattu six missiles hypersoniques russes Kinjal que la Russie dit impossibles à intercepter et douze autres engins dont des missiles de croisière Kalibr, antiaériens S-400 et balistiques Iskander, mais aussi des drones de fabrication iranienne.

De son côté, Moscou a assuré avoir "touché toutes les cibles", dont des "points de déploiement des forces armées ukrainiennes" et des dépôts de munitions et d'armes occidentales. Dans la nuit, les journalistes de l'AFP ont vu à Kiev la défense antiaérienne ukrainienne en action, illuminant le ciel nocturne pour détruire les missiles russes visant la capitale.

Le missile Kinjal ("Poignard" en russe) est l'une des armes vantées comme "invincibles" par le président russe Vladimir Poutine. Moscou assure que sa vitesse hypersonique lui permet de défier la plupart des systèmes de défense antiaérienne.

L'Ukraine avait cependant annoncé pour la première fois avoir abattu un missile russe Kinjal début mai, grâce au puissant système antiaérien américain Patriot, livré à Kiev courant avril.

Emissaire chinois

L'armée russe a de son côté assuré avoir atteint ses objectifs, mais aussi avoir détruit un système américain Patriot à Kiev et intercepté sept missiles britanniques à longue portée Storm Shadow, dont la livraison a été annoncée la semaine dernière par Londres.

Selon le maire de la capitale, Vitali Klitschko, trois personnes ont été blessées dans cette attaque, qui s'est produite quelques heures avant l'arrivée attendue à Kiev de l'émissaire chinois Li Hui pour une visite de deux jours.

Représentant spécial pour les affaires eurasiatiques, l'ancien ambassadeur chinois à Moscou est censé discuter du "règlement politique" du conflit ukrainien. Il doit se rendre également en Pologne, France, Allemagne et Russie.

Selon une source gouvernementale ukrainienne interrogée par l'AFP, l'émissaire chinois doit rencontrer à Kiev le ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, et d'autres haut responsables.

La Chine, proche partenaire de la Russie, n'a jamais condamné publiquement l'invasion russe de l'Ukraine. Elle a seulement proposé un plan en 12 points pour mettre fin à la guerre, vu avec scepticisme par les Occidentaux.

Promesses d'aide

Une mission de paix menée par six dirigeants africains doit elle partir "dès que possible" en Ukraine et en Russie, a annoncé mardi le président sud-africain Cyril Ramaphosa, précisant que Kiev et Moscou avaient "accepté de la recevoir".

Cette attaque russe intervient aussi au lendemain du retour à Kiev de Volodymyr Zelensky après une tournée européenne qui l'a conduit en Italie, au Vatican, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. "De retour à la maison avec (...) de nouvelles et puissantes armes pour le front", a annoncé le président ukrainien dans un message vidéo, après avoir obtenu de nouvelles promesses d'aide.

M. Zelensky a notamment obtenu du Royaume-Uni des drones d'attaque de longe portée et des missiles antiaériens. Il s'est aussi dit "très optimiste" sur de potentielles livraisons d'avions de combat occidentaux, que les pays européens ont refusé jusqu'à présent de fournir.

Européens en sommet

Sur le front diplomatique, les dirigeants des 46 Etats membres du Conseil de l'Europe - dont le président de la Confédération Alain Berset - se retrouvent pour un sommet en Islande pour afficher leur unité contre Moscou.

Ce sommet, le quatrième seulement de l'organisation paneuropéenne en près de 75 ans d'existence, vise notamment à multiplier les moyens de rendre la Russie pénalement responsable des destructions et des crimes causés par son invasion de l'Ukraine.

Autre grand sujet, la prolongation de l'accord sur les exportations céréalières ukrainiennes était encore incertaine mardi, le Kremlin affirmant qu'il restait "beaucoup de questions" à régler.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'argent européen pour les Suissesses à l'épée

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Pauline Brunner a permis à la Suisse de décrocher l'argent par équipe à l'épée aux Championnats d'Europe (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Les Suissesses ont décroché l'argent à l'épée par équipe aux Championnats d'Europe de Gênes. Pauline Brunner, Fiona Hatz, Angeline et Aurore Favre n'ont perdu qu'en finale contre l'Ukraine (45-34).

Il faudra encore attendre avant le deuxième titre européen des épéistes suisses féminines. La belle série des Helvètes a pris fin lors de la finale face à l'Ukraine, vainqueur 45-34. Les Suissesses n'ont pas réussi à rattraper le retard accumulé durant la première moitié de la finale. Les Ukrainiennes, emmenées par Olena Kryvytska, 38 ans, ont géré leur avance avec brio.

Du côté suisse, cette médaille d'argent demeure un remarquable exploit, même s'il faut remonter à 200 pour trouver trace du seul titre continental helvétique. Il s'agit de la première médaille européenne pour les épéistes suisses depuis 2009, lorsque Sophie Lamon, Tiffany Géroudet et Simone Näf avaient décroché le bronze. Il s'agit de la 28e médaille aux Championnats d'Europe pour Swiss Fencing. Seules huit nations en ont remporté davantage.

Suspense contre la France

Les Suissesses se sont qualifiées pour la finale grâce à leurs victoires sur Israël (45-28), la France (38-36) et l'Estonie (45-38). Le quart de finale contre la France, vice-championne olympique, fut le duel le plus âpre avec une décision lors du dernier des neuf duels. Pauline Brunner a remporté un combat riche en touches contre Marie-Florence Candassamy, championne du monde individuelle en 2023, sur le score de 14-10, transformant ainsi un retard de deux points lors du dernier relais en une victoire étriquée.

En demi-finale contre l'Estonie, c'est également Pauline Brunner, 30 ans, qui a donné l'impulsion décisive. La Neuchâteloise a transformé un score de 18-23 en 28-25 lors de son deuxième duel, mettant ainsi la Suisse sur une voie royalee. Pour Brunner, cette première médaille dans une compétition internationale est aussi une récompense tardive après sa première participation aux JO l'été dernier à Paris, conclue de manière très serrée et assez amère dès le premier combat.

Pour Paul Fausser, l'entraîneur sortant des épéistes suisses, c'est une fin de rêve après quatre ans en tant qu'entraîneur national. Engagé depuis 2018 chez Swiss Fencing, le Français a également permis à ses escrimeuses de terminer en beauté ces Européens de Gênes, qui n'avaient jusqu'alors pas apporté de médailles aux Suisses. Les messieurs ont échoué à trois reprises en quarts de finale, soit un duel avant les médailles, que ce soit en individuel et par équipe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Battue par la Turquie, la Suisse ne verra pas les quarts de finale

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Nancy Fora et les Suissesses n'ont pas démérité face à la Turquie (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'équipe de Suisse a enchaîné une deuxième défaite à l'Euro dames disputé au Pirée. Après leur revers contre la Grèce, mercredi, les filles de François Gomez ont perdu contre la Turquie 91-67 (51-34).

Comme lors de leur entrée dans la compétition, Evita Herminjard et ses coéquipières ont joué avec une évidente volonté de bien faire et d'apprendre face à un collectif turc qui alignait sept filles ayant participé au Final Six d'Euroligue, cette saison. Les Suissesses ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, sauf lorsque celles-ci ont joué avec leur cinq de base.

Les filles de François Gomez ont subi d'emblée l'adresse de leurs adversaires, hypothéquant une bonne partie de leurs chances de réussir un bon résultat dans les minutes initiales (5-18 à la 6e). Au fil des tours de cadran, les Helvètes ont ensuite su davantage contenir les contre adverses, tout en continuant de subir le jeu de passes huilé des basketteuses du Bosphore et la mobilité des intérieures turques. Résultat: pas moins de 14 fautes concédées dans les 18 premières minutes.

De -25 à -10 points

Malgré ces limites, la Suisse s'est accrochée, sans complexe, dans le sillage de la Turquie: -14 à la 6e et... - 14, juste avant la pause. Preuve qu'au fil des actions, les Helvètes ont su trouver un jeu collectif qui a mis en difficulté une équipe du calibre de la Turquie.

Après la pause, les Suissesses ont à nouveau connu un début de seconde mi-temps en mode diesel (39-64 à la 25e). Largement menées au score, les filles de Gomez, emmenées par Lana Wenger (13 points, dont 3 tirs primés) et Viktoria Ranisavlejic (14 points également) ont alors connu leur meilleure période, réduisant leur passif jusqu'à dix unités (62-72 à la 33e, via un 23-8 du plus bel effet), obligeant le coach adverse à remettre toutes ses vedettes sur le parquet. Avec la géante Teaira McCowan (204 cm, 19 points) sur le terrain, les Turcs ont alors repris les rênes de la partie, pour ne plus les lâcher.

En affrontant la Grèce et la Turquie, la Suisse aura enchainé deux matches à un niveau jamais connu jusqu'ici. Une première qui a démontré les progrès réalisés et tout le chemin encore à parcourir pour bénéficier des ressources mentales et physiques nécessaires pour briller dans un Euro. Il s'agira du prochain palier à franchir pour la Suisse mais qui, l'espace de 80 minutes, a démontré que sa qualification n'avait rien d'usurpé.

D'ores et déjà éliminée dans la course aux quarts de finale, les Suissesses disputeront un ultime match dans la salle de l'Olympiakos, samedi après-midi (16h30) contre la France, vice-championne olympique en titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des propos déplacés de Depardieu visaient bien une fillette

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Une expertise confirme le caractère misogyne et sexuel de propos que Gérard Depardieu a tenu à l'égard d'une fillette en Corée du Nord. (© KEYSTONE/AP/LIONEL CIRONNEAU)

Une expertise demandée par l'acteur français Gérard Depardieu, versée à une enquête pénale dans laquelle il est soupçonné de viols, établit que le comédien ciblait bien une fillette avec des propos sexuels lors d'un tournage en Corée du Nord.

L'AFP a appris jeudi cet élément de source proche du dossier, confirmant une information du journal Libération.

Selon ce document signé mi-mai par un expert informatique et dont l'AFP a eu connaissance, "l'analyse technique nous permet d'établir que des propos à connotation sexuelle ont été adressés à l'égard d'une fillette évoluant sur un poney".

Sollicité, l'avocat de Gérard Depardieu n'a pas répondu dans l'immédiat à l'AFP.

Une émission sur la chaîne de télévision publique France 2 avait révélé en décembre 2023 ces images tournées lors d'un voyage en Corée du Nord avec l'écrivain français Yann Moix en 2018, déclenchant un scandale.

On pouvait y voir Gérard Depardieu multiplier les commentaires misogynes et insultants dans le haras, notamment à un moment où, à l'écran, une fillette faisait du cheval.

L'émission avait précipité la chute de l'acteur, mis en cause par plusieurs femmes pour des viols et des violences sexuelles, et condamné mi-mai à 18 mois de prison avec sursis à Paris pour avoir agressé deux femmes sur un tournage en 2021 - une décision dont il a fait appel.

Selon Gérard Depardieu, le montage était trompeur

Gérard Depardieu affirmait que le montage était trompeur et que ses propos n'étaient pas destinés à la jeune fille mais à une autre femme, adulte, et prétendait aussi qu'il s'agissait d'une scène de fiction.

L'expert se fonde notamment sur un passage où des propos misogynes et sexuels visent une "petite dame (...) en mocassins", ce qui lui paraît compatible avec une cavalière enfant qui apparaît sur les images avec des "chaussures plates", tandis que la cavalière adulte avait elle des "chaussures à talon haut".

La question de savoir si les images ont été manipulées fera l'objet d'une audience correctionnelle le 2 octobre, après des plaintes croisées de Yann Moix et Gérard Depardieu d'un côté, et de journalistes de l'émission de l'autre.

Dans le cadre de cette procédure distincte, une autre expertise, civile cette fois, a été ordonnée, mais n'a pas été rendue.

Dans le dossier pénal auquel l'expertise du 15 mai a été versée, le parquet de Paris a requis un procès à l'encontre de M. Depardieu après sa mise en examen pour des viols dénoncés par l'actrice française Charlotte Arnould en août 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente de TikTok

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Donald Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente du réseau social TikTok. (© KEYSTONE/EPA/KEN CEDENO / POOL)

Donald Trump a annoncé jeudi avoir signé un décret qui repousse de 90 jours la date butoir pour la vente de TikTok, imposée par le Congrès américain qui souhaite que la maison mère chinoise ByteDance cède ce réseau social, très populaire aux Etats-Unis.

Alors que le président américain avait déjà reporté l'échéance à deux reprises, la nouvelle date butoir est fixée par le décret au 17 septembre, a-t-il annoncé sur sa plateforme Truth Social, pendant que Washington attend le feu vert de Pékin pour cette vente.

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait déjà indiqué mardi que Donald Trump signerait ce nouveau décret, car il "ne veut pas voir TikTok disparaître".

En vertu d'une loi votée au Congrès en 2024, le réseau social reste en effet sous le coup d'une interdiction aux Etats-Unis si sa maison mère ByteDance n'en abandonne pas le contrôle.

Selon plusieurs médias américains, un protocole avait bien été trouvé début avril. Il prévoyait la séparation de TikTok US du groupe ByteDance, avec une recomposition du capital.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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