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International

Wawrinka sorti au 2e tour, après 4h38' de lutte

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Wawrinka s'est incliné après 4h38' de lutte mercredi (© KEYSTONE/AP/Jean-Francois Badias)

Stan Wawrinka (ATP 89) quitte Roland-Garros dès le 2e tour, mais par la grande porte.

Une nouvelle fois héroïque, le Vaudois de 38 ans s'est incliné 3-6 7-5 6-3 6-7 (4/7) 6-3 devant l'Australien Thanasi Kokkinakis (ATP 108) mercredi.

Au bord de la rupture deux jours plus tôt dans son marathon de 4h35' face à Albert Ramos-Viñolas, Stan Wawrinka n'a cette fois-ci pas signé l'exploit. Il a pourtant livré un nouveau combat épique pour arracher le droit de disputer une cinquième manche, s'avouant vaincu après 4h38' de lutte.

Le vainqueur de l'édition 2015 a manqué le coche à l'entame du set décisif, se retrouvant trop vite mené 4-0. Poussé par un public acquis à sa cause, il n'a rien lâché, effaçant même quatre balles de match. Mais Thanasi Kokkinakis a tenu bon pour conclure sur sa cinquième opportunité, grâce à un service gagnant.

Des regrets

Ce n'est cependant pas le scénario du cinquième set qui laissera le plus de regrets à Stan Wawrinka, qui était au bord des larmes à l'heure de quitter le Court Simonne-Mathieu. Car l'ex-no 3 mondial aurait très bien pu s'imposer en trois manches: auteur d'un début de match parfait, il menait ainsi le plus logiquement du monde 6-3 4-2.

Il a toutefois suffi d'un mauvais jeu de service pour que la mécanique vaudoise se dérègle. Stan Wawrinka a connu une baisse de régime soudaine à 6-2 4-3, offrant le break à son adversaire en commettant trois fautes directes de coup droit alors qu'il ne s'était jusque-là jamais retrouvé en danger sur son engagement.

Le Vaudois a alors pris un coup sur la tête. Moins "saignant", moins constant à l'échange et moins rapide dans ses déplacements, il n'a repris ses esprits qu'à l'issue de la troisième manche. Mais il n'avait sans doute déjà plus suffisamment d'essence dans le moteur pour espérer renverser totalement la vapeur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: inflation stable en avril, la voie se dégage pour la BCE

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Côté denrées alimentaires, les prix sont repartis à la hausse en Allemagne. (archive) (© KEYSTONE/AP FILES/MICHAEL PROBST)

L'inflation en Allemagne est demeurée stable en avril à 2,2% sur un an, à son plus bas niveau depuis avril 2021, renforçant la perspective d'une baisse des taux d'intérêt en zone euro, selon des chiffres provisoires publiés lundi.

Le taux d'inflation hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie est de 3,0%, en recul de 0,3 point de pourcentage par rapport à mars, a ajouté l'office des statistiques Destatis dans un communiqué.

Cette "poursuite de l'apaisement du taux d'inflation dit sous-jacent ouvre la voie à la Banque centrale européenne pour réduire ses taux d'intérêt en juin", commente Ulrich Kater, économiste chez Dekabank.

Car à moins d'une mauvaise surprise sur l'inflation pour l'ensemble de la zone euro durant le printemps, une baisse des taux est acquise lors de la prochaine réunion de la BCE en juin, selon les récentes déclarations de ses dirigeants dont la présidente Christine Lagarde.

Sur un mois, les prix en Allemagne ont augmenté de 0,5%.

La date avancée de Pâques fin mars n'avait pas causé de sursaut spécifique des prix et il n'y a pas eu de contrecoup non plus en avril.

Les prix de l'énergie, premier facteur de l'inflation depuis deux ans, ont baissé de 1,2% par rapport à avril 2023, mais moins vite qu'en mars (-2,7%) sur fond de remontée des prix du carburant et de levée en avril de la réduction temporaire de TVA sur les prix du gaz et du chauffage urbain.

Côté denrées alimentaires, les prix sont repartis en hausse, de 0,5% sur un mois, après la baisse de 0,7% en mars qui marquait une première depuis début 2015.

Les prix des services continuent d'évoluer au-dessus de l'indice général, gagnant 3,4% sur un mois, alors que les hausses importantes de salaires influent sur les prix finaux.

Le gouvernement allemand voit l'inflation afficher en moyenne 2,4% cette année, après 5,9% l'an dernier, grâce au reflux plus fort qu'attendu des prix de l'énergie, qui ont lésé son modèle industriel depuis la guerre russe en Ukraine.

Servant de référence à la BCE, l'indice global des prix harmonisé a légèrement augmenté en avril, à 2,3% sur un an, en restant proche de l'objectif à terme de 2%.

En Espagne, l'inflation a légèrement accéléré en avril pour atteindre 3,3% sur un an, à cause des prix du gaz et de l'alimentation, selon une première estimation officielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Neuf Allemands devant la justice pour avoir projeté un coup d'Etat

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Ce procès sans précédent s'est ouvert lundi sous haute surveillance. (© KEYSTONE/EPA/THOMAS LOHNES / POOL)

Le procès sans précédent dans l'ère récente de neuf membres présumés d'un réseau armé s'est ouvert lundi à Stuttgart (sud-ouest) sous haute surveillance. Les suspects sont soupçonnés d'avoir projeté un coup d'Etat en Allemagne par "haine de la démocratie".

Âgés de 42 à 60 ans, les accusés, tous allemands, sont les premiers des 26 membres de ce réseau extrémiste, démantelé fin 2022, à comparaître devant la justice. Deux autres procès sont prévus dans quelques semaines à Francfort (centre) et Munich (sud) pour le reste du groupe.

Le groupuscule, nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite, celles des "Reichsbürger" ("citoyens du Reich"), projetait d'envahir la chambre des députés allemands à Berlin pour y arrêter les élus et se faisait fort de renverser le gouvernement.

Dimanche, la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, a mis en garde cette mouvance: "Nous allons continuer à les poursuivre durement jusqu'à ce que nous ayons complètement mis à jour et démantelé les structures militantes des Reichsbürger".

Les neuf hommes appelés à la barre lundi sont soupçonnés pour la plupart d'avoir été chargés des opérations militaires du réseau.

Un "prince"

Le cerveau présumé du groupuscule est un aristocrate et homme d'affaires septuagénaire, Henri XIII, dit prince Reuss, descendant d'une lignée de l'Etat de Thuringe.

Il sera jugé avec huit autres meneurs présumés du groupe, dont une ancienne députée d'extrême droite et un ex-haut gradé de l'armée, à Francfort à partir du 21 mai. Le groupuscule s'était structuré fin juillet 2021, avec une organisation politique et militaire, en vue d'un coup d'Etat.

La mouvance des Reichsbürger regroupe des extrémistes de droite et amateurs d'armes qui rejettent la légitimité de la République allemande moderne: ils croient en la pérennité du Reich allemand d'avant la Première Guerre mondiale, sous la forme d'une monarchie, et plusieurs groupes de sympathisants ont décrété la création de leurs propres mini-Etats.

Ombre de Moscou

Sur le complot plane également l'ombre de Moscou. La compagne présumée de Henri XIII, une ressortissante russe nommée "Vitalia B.", est en effet suspectée d'avoir "mis en contact l'aristocrate avec le consulat général de Russie à Leipzig et l'y a accompagné en juin 2022".

Henri XIII cherchait à s'assurer du soutien de Moscou, même si, au moment du démantèlement de la cellule, le Kremlin avait démenti toute "ingérence".

Le réseau s'était donné les moyens de ses ambitions, avec "environ 500'000 euros" à disposition, ainsi qu'un "arsenal d'environ 380 armes à feu, près de 350 armes blanches ainsi que 500 autres armes et au moins 148'000 munitions", selon les enquêteurs.

Il avait également acheté d'autres équipements, y compris des casques balistiques, des gilets pare-balles, des appareils de vision nocturne et des menottes.

A Stuttgart, la majeure partie des neuf accusés sont soupçonnés d'avoir tenté de recruter d'autres personnes à leur cause dans les rangs de l'armée ou de la police allemande, ou parmi d'anciens membres de ces deux institutions.

Parmi les neuf suspects, Markus H. et Andreas M. faisaient partie des instances dirigeantes, tandis que Matthias H. et Steffen W. étaient responsables de la formation militaire.

Alexander Q. était chargé par Marco van H. de répandre des théories du complot sur internet et avait pour objectif la création d'une propre chaîne de télévision à des fins de propagande, une fois le coup d'Etat réussi.

Wolfram S. était chargé de développer les infrastructures informatiques du groupe.

Un dernier suspect, Markus L., est en outre accusé de tentative de meurtre pour avoir tiré à bout portant sur des policiers qui effectuaient une perquisition à son domicile à Reutlingen en mars 2022.

Pour chacun des trois procès, Stuttgart, Francfort, Munich, la justice a prévu une cinquantaine de jours d'audience, jusqu'en janvier 2025 au moins.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ecosse : le Premier ministre Humza Yousaf annonce sa démission

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Humza Yousaf était menacé par un vote de défiance quelques jours après avoir mis fin à la coalition gouvernementale entre son parti, le SNP, et les écologistes. (© KEYSTONE/AP/Jeff J Mitchell)

Le premier ministre indépendantiste écossais Humza Yousaf a démissionné lundi pour éviter un double vote de défiance au Parlement local. Son parti, le SNP, y est plus que jamais en difficulté un an après le départ de Nicola Sturgeon.

Dépasser les divisions politiques actuelles "ne peut être fait que par quelqu'un d'autre à la barre", a déclaré M. Yousaf lors d'une conférence de presse depuis sa résidence officielle de Bute House à Edimbourg.

Il a précisé qu'il resterait en poste jusqu'à la désignation d'un successeur.

Humza Yousaf, 39 ans, avait été élu à la tête du SNP en mars 2023, après la démission surprise de l'ancienne Première ministre Nicola Sturgeon après neuf ans au pouvoir.

Premier dirigeant musulman à la tête d'un important parti politique au Royaume-Uni, il incarnait la continuité avec sa prédécesseure et avait continué de porter haut le combat pour l'indépendance de l'Ecosse malgré la popularité chancelante du SNP.

Opposition écologiste

Son départ intervient quatre jours après qu'il a mis fin à la coalition gouvernementale entre le Scottish National Party et les écologistes, sur fonds de désaccord sur la politique environnementale du pays.

Les écologistes s'étaient également opposés à la décision récente du gouvernement de suspendre la prescription de bloqueurs de puberté aux jeunes transgenres.

Sans ses alliés des Verts, le SNP, bien que dominant à Holyrood, le Parlement écossais, avec 63 sièges sur 129, se retrouvait en minorité et cherchait de nouveaux partenaires. Sans succès.

Les oppositions conservatrice et travailliste avaient déposé chacune une motion de défiance, l'une visant personnellement Humza Yousaf, et l'autre ciblant l'ensemble de son gouvernement.

Les votes étaient attendus cette semaine, et les Verts écossais avaient indiqué qu'ils voteraient contre le premier ministre, laissant peu d'espoir à Humza Yousaf de sauver sa tête.

Le parlement a désormais 28 jours pour trouver un nouveau premier ministre.

Papables

Parmi les noms évoqués figurent l'ancienne ministre des Finances sous Nicola Sturgeon, Kate Forbes, qui s'était inclinée face à Humza Yousaf l'an dernier, ou encore John Swinney, vice-premier ministre de 2014 à 2023.

La dirigeante au Parlement du parti indépendantiste Alba, Ash Regan, s'est dite prête à travailler avec le prochain premier ministre écossais, alors que Humza Yousaf avait rejeté toute alliance avec sa formation.

A Londres, un porte-parole du premier ministre Rishi Sunak a affirmé que le gouvernement britannique travaillerait avec le futur dirigeant "sur les vrais sujets qui intéressent les gens", citant l'économie, l'emploi et la sécurité énergétique.

Menace travailliste

Plus jeune dirigeant à la tête du SNP, Humza Yousaf qui était salué pour ses talents de communicant susceptibles d'unir le parti, n'aura donc pas réussi à tourner la page Sturgeon.

Ses treize mois au pouvoir, en pleine crise du coût de la vie, auront surtout été marqués par ses affrontements avec Londres, par exemple sur une loi écossaise sur le changement de genre, finalement bloquée par le gouvernement britannique, sur la position du Royaume-Uni dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, ou encore sur l'autorisation d'un important projet pétrolier en mer du Nord.

L'année écoulée a aussi été particulièrement difficile pour le SNP, sous le coup d'une enquête sur ses finances, dans laquelle Nicola Sturgeon a été entendue par la police, et son mari, Peter Murrell, ancien directeur général du parti, inculpé pour détournements de fonds.

A quelques mois des élections législatives, le parti est par ailleurs menacé par le Labour, en pleine ascension en Ecosse, et qui est aussi bien placé pour prendre le pouvoir au Royaume-Uni.

Son combat pour l'autodétermination de l'Ecosse se trouve quant à lui dans l'impasse depuis que la Cour suprême britannique a statué fin 2022 que seul le gouvernement britannique pouvait autoriser un nouveau référendum.

Le dernier vote, en 2014, avait été remporté par le "non" à l'indépendance à 55%.

Dans le système politique britannique, le gouvernement écossais est compétent sur de nombreux domaines, comme l'éducation, la santé, la justice et l'environnement, tandis que le gouvernement britannique, basé à Londres, conserve notamment les pouvoirs de défense et de politique étrangère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Philips s'envole en Bourse après un accord à 1,1 milliard aux USA

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Les utilisateurs des appareils contre l'apnée du sommeil du fabricant néerlandais risquaient d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/Koen Suyk)

Le titre de Philips s'est envolé de plus de 41% en Bourse lundi, après que le groupe a annoncé qu'il paiera 1,1 milliard de dollars (1 milliard de francs) pour régler des litiges aux Etats-Unis suite au rappel massif d'appareils respiratoires défectueux.

Ces appareils respiratoires s'adressaient aux personnes souffrant de problèmes de sommeil. Le fabricant néerlandais de dispositifs médicaux a annoncé dans un communiqué être parvenu à un accord avec les plaignants "pour résoudre le litige concernant les blessures corporelles et le recours collectif en matière de surveillance médicale".

Il s'agit pour le groupe d'un "jalon important" pour "mettre fin à l'incertitude associée aux litiges aux États-Unis". Le montant de 1,1 milliard de dollars est selon une note d'analystes de la banque d'investissement américaine Jefferies bien en deçà des attentes et "marquera la fin de l'incertitude des litiges".

L'annonce de Philips a été saluée par les investisseurs: à la Bourse d'Amsterdam, le titre Philips s'envolait de plus de 41% à 27,92 euros vers 11H45 (9H45 GMT), dans un marché en hausse.

Le groupe avait annoncé en 2021 le rappel de ces machines DreamStation contre l'apnée du sommeil, un dossier qui a entraîné la suppression de milliers d'emplois.

Les utilisateurs risquaient d'inhaler ou d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique pouvant provoquer des irritations et des maux de tête. Le groupe avait alors aussi évoqué un risque "potentiel" de cancers à long terme.

"La sécurité et la qualité des patients sont notre priorité absolue et nous avons pris des mesures importantes pour résoudre davantage les conséquences du rappel de Respironics", a déclaré le directeur général de Philips, Roy Jakobs, cité dans un communiqué.

"La remise en état des appareils (...) est presque terminée et les résultats des tests effectués jusqu'à présent montrent que l'utilisation de ces appareils ne devrait pas entraîner de dommages appréciables à la santé", a-t-il poursuivi.

"Nous regrettons l'inquiétude que les patients ont pu ressentir", a-t-il ajouté.

Le groupe a souligné qu'il n'admet "aucune faute ou responsabilité, ni que des blessures aient été causées par les appareils Respironics".

Philips avait annoncé plus tôt cette année l'arrêt des ventes aux Etats-Unis d'appareils respiratoires pour l'apnée du sommeil.

'Progrès significatif' ___

Il avait conclu en septembre un accord avec certaines filiales américaines pour solder toutes les réclamations pour pertes économiques, qui ne portait pas sur celles concernant les préjudices corporels ou le suivi médical.

Le règlement de 1,1 milliard de dollars annoncé lundi porte sur les "réclamations déposées devant les tribunaux américains et les réclamations potentielles soumises au registre du recensement", a précisé l'ancien géant de l'électronique devenu une entreprise de matériel médical.

Il s'agit d'un "progrès significatif" dans l'affaire, a déclaré aux médias lors d'un appel le PDG Roy Jakobs.

Les paiements sont attendus en 2025, a indiqué Philips. Une provision de 982 millions d'euros a été passée au premier trimestre 2024, a-t-il précisé, aboutissant à une perte de 824 millions d'euros.

Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros au premier trimestre.

Philips a déclaré avoir également conclu un accord avec les assureurs pour verser à Philips 540 millions d'euros pour couvrir les réclamations liées au rappel.

"Cela ne veut pas dire que tout est résolu", a souligné M. Jakobs alors que d'autres poursuites et une enquête criminelle menée par le ministère de la Justice (DoJ) sont toujours en cours. Mais "les trois plus gros litiges que nous avons eus sont derrière nous (...) et nous pouvons aller de l'avant, c'est vraiment important."

"Dans l'ensemble, nous considérons que la longue traîne de risques juridiques restants est très gérable", affirme une note d'analystes de la banque franco-allemande Oddo BHF, qui estime qu'environ 60.000 patients américains avaient déposé une réclamation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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