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Économie

La Finma continuera de surveiller de près la nouvelle banque

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La finalisation de la fusion entre UBS et Credit Suisse, décrétée le 19 mars par les autorités helvétiques, "apporte clarté et stabilité", a estimé l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers dans un communiqué. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le gendarme des marchés financiers Finma a averti lundi qu'il "continuera à surveiller de très près la grande banque fusionnée pendant le processus d'intégration". Le géant bancaire devra se plier à de nouvelles exigences de fonds propres et de liquidités.

La finalisation de la fusion entre UBS et Credit Suisse, décrétée le 19 mars par les autorités helvétiques, "apporte clarté et stabilité", a estimé l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers dans un communiqué.

"Une des premières priorités de la grande banque fusionnée consiste à réduire rapidement les risques de la banque d'investissement de l'ex-Credit Suisse", a ajouté le régulateur. Selon ce dernier, "la banque fusionnée disposera des fonds propres et des liquidités nécessaires pour procéder résolument à cette réduction rapide des risques et mener à bien l'intégration".

Pour le directeur de la Finma, Urban Angehrn, "la phase de surveillance intensive des grandes banques va indiscutablement se poursuivre. Nous superviserons le processus d'intégration avec la plus grande attention".

Les exigences dites "too big to fail" (trop importante pour faire faillite) en matière de fonds propres, plus strictes en raison de la composante progressive, s'appliqueront pleinement à UBS après une période de transition. Le renforcement des fonds propres commencera ainsi progressivement à partir de fin 2025 pour se terminer au plus tard début 2030.

Les exigences en matière de fonds propres pondérés en fonction des risques (RWA) et celles en matière de liquidités, auxquelles doivent répondre les unités des deux banques continueront pour l'instant d'être calculées selon les règles et modèles existants.

Concernant les liquidités, la Finma définira cette année des exigences supplémentaires spécifiques à l'établissement pour la grande banque fusionnée. Elles devront être appliqués dès le 1er janvier 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Helsana devra se chercher un nouveau président

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Thomas Szucs aura passé 15 ans à la présidence de Helsana (archives). (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Le président du groupe Helsana, Thomas Szucs, quittera ses fonctions à la tête du conseil d'administration l'an prochain. Les actionnaires ont appris la nouvelle lors de l'assemblée générale qui s'est tenue vendredi.

Cette décision intervient un an avant la fin statutaire de son mandat, précise l'assureur zurichois dans un communiqué. Thomas Szucs, qui aura passé 15 ans à la présidence du groupe, continuera d'assumer ses fonctions jusqu'en mai 2025, date de la prochaine assemblée. Sa succession sera annoncée en temps voulu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Assura: primes en baisse et nouvelles pertes en 2023

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Les entrées sont demeurées insuffisantes pour couvrir des charges de prestation (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Assura a encaissé l'an dernier pour 3,6 milliards de francs de primes, dont 3,3 milliards dans l'assurance obligatoire des soins. Les recettes de primes ont ainsi reculé d'une centaine de millions sur un an dans les deux cas.

Les entrées sont demeurées insuffisantes pour couvrir des charges de prestation en progression là aussi d'une centaine de millions, à 2,8 milliards, auxquelles est venu se greffer un débours pour compensation des risques de 737 millions.

L'assureur pulliéran a ainsi accusé une nouvelle perte nette, de 110,7 millions, après un déficit de 143,6 millions en 2022, indique un compte-rendu diffusé vendredi.

La firme vaudoise insiste sur l'amélioration observée dans le domaine des assurances complémentaires, dont le bénéfice a été multiplié par cinq à 62 millions. Les placements ont en outre redressé la barre, avec une performance de +2,6% à comparer avec un rendement négatif de 2,1% en 2022.

La proportion des charges administratives sur le volume de primes est demeurée stable à 5,4%.

L'assemblée générale qui se tenait jeudi a par ailleurs élu Bruno Pfister à la présidence du conseil d'administration, en remplacement de Jean-Luc Chenaux qui ne se représentait pas. Jusqu'ici vice-président, Eric Bernheim, ne briguait pas non plus de nouveau mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

"Il faut peu d'inflation pour en voir les effets" (Thomas Jordan)

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Le président de la BNS Thomas Jordan se montre prudent sur le projet d'introduire une version numérique du franc. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Même une hausse modérée de l'inflation peut rapidement impacter le niveau de vie de la population, en particulier les bas salaires. Cela montre l'importance du mandat de la BNS qui est d'assurer la stabilité des prix, selon son président Thomas Jordan.

"Il faut peu d'inflation pour en voir rapidement les effets négatifs, surtout pour les petits salaires", a déclaré le président du directoire de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan, interrogé vendredi lors du Swiss Media Forum à Lucerne.

Il est donc "énormément important" que la BNS remplisse son mandat, qui est "juste", a ajouté le responsable. Il réagissait à des propos du président de l'Union syndicale suisse (USS) Pierre-Yves Maillard, qui avait affirmé le 1er mai que les chiffres de l'inflation étaient "complètement faux en Suisse", les primes maladies en étant exclues.

Quant à l'absence de versements de bénéfices aux cantons au titre de l'exercice 2022, Thomas Jordan a rappelé que la BNS s'est toujours opposée à l'utilisation de ses réserves. La contribution principale de l'institut au bien-être du pays est la stabilité. "Les versements (aux cantons) ne sont qu'un sous-produit", a souligné Thomas Jordan, ajoutant que cela avait été bien expliqué aux cantons.

Prudence sur le franc numérique

Interrogé sur le projet d'introduire une version numérique du franc, Thomas Jordan a jugé qu'une telle solution pouvait avoir du sens pour le système financier. La BNS se montre en revanche réservée sur une introduction pour l'ensemble du public. Cela changerait le système actuel de manière fondamentale. La BNS n'en voit pas la nécessité, les possibilités numériques actuelles étant suffisantes (Twint, cartes).

Le Biennois n'a enfin pas dévoilé ses projets après son départ de la BNS à fin septembre. "Je ne sais pas ce que je ferai après. Je resterai pleinement engagé jusqu'au bout et déciderai après".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Moins de postes vacants annoncés en 2023 avec le recul du chômage

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Outre l'industrie et la construction, la branche de la restauration a fait l'objet du plus grand nombre d'annonces de postes vacants en 2023 (illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le nombre de postes vacants annoncés en 2023 a nettement baissé par rapport à l'année précédente. En cause: le recul du chômage en 2022 a entraîné une réduction des genres de professions soumis à l'obligation d'annonce en 2023.

Alors qu'en 2022, 476'597 postes vacants ont été annoncés, ce chiffre était de 287'671 l'an dernier, indique le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dans son cinquième rapport de monitorage publié vendredi.

Comme les années précédentes, les trois branches qui ont fait l'objet du plus grand nombre d'annonces étaient l'industrie, la construction et la restauration. Les offices régionaux de placement ont procédé à des propositions de placement pour environ la moitié des annonces.

La part de postes soumis à l'obligation d'annonce parmi l'ensemble des postes à pourvoir s'élevait à 8,2% en 2023, contre 19,8% un an auparavant. Ce taux chute à 3,2% en 2024. Le Seco s'attend donc à ce que le nombre d'annonces de postes vacants baisse encore pour cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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