Économie
Les décisions des banques centrales vont dans toutes les directions
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Hausse des taux en Europe, abaissement en Chine, pause aux Etats-Unis: les politiques monétaires ont pris des directions différentes mercredi et jeudi dans les trois principales économies mondiales.
La semaine a été mouvementée pour les banques centrales.
La banque centrale de Chine a, à la surprise des analystes, réduit son taux d'intérêt directeur à court terme, après avoir déjà ajusté plusieurs autres taux. Deux jours plus tard, le taux d'intérêt pour ses prêts à un an aux établissements financiers (MLF) a à son tour été abaissé, à 2,65% contre 2,75% auparavant.
La mesure doit encourager les banques commerciales à accorder davantage de crédits à des conditions plus favorables, afin de soutenir l'économie, actuellement à la peine.
La banque centrale américaine, la Fed, a elle marqué une pause dans les hausses de taux, après dix relèvements d'affilée qui les ont fait grimper de cinq points pourcentage, jusqu'à la fourchette de 5,00-5,25%.
Le but: prendre le temps d'observer l'évolution de l'économie, avant de poursuivre le cycle de hausses si nécessaires, alors que l'inflation a ralenti. Les hausses de taux mettant des mois à agir, la Réserve fédérale veut éviter de faire plonger l'économie dans la récession.
Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle a poursuivi sa lutte contre l'inflation, avec une huitième hausse en moins d'un an, d'un quart de point de pourcentage.
De son côté, la Banque du Japon (BoJ) a maintenu vendredi telle quelle sa politique monétaire ultra-accommodante, continuant ainsi comme prévu d'estimer que les conditions de croissance et d'inflation ne sont pas réunies dans le pays pour commencer à resserrer la vis du crédit.
POURQUOI CES DIFFERENTES DIRECTIONS ?
"Chaque banque centrale se concentre principalement sur sa propre économie. Des circonstances différentes appellent une politique monétaire différente", a expliqué à l'AFP David Wessel, spécialiste de la Fed pour la Brookings Institution.
Ainsi, la banque centrale de Chine "craint que son économie ne ralentisse trop" tandis que la Fed "s'inquiète de la croissance trop rapide de son économie pour faire baisser l'inflation", a-t-il détaillé.
L'économie chinoise est en effet plombée par le surendettement du secteur immobilier (un traditionnel pilier de croissance), la confiance des consommateurs en berne et le ralentissement économique mondial qui pèse sur la demande en biens chinois. Mais contrairement à l'Europe ou aux Etats-Unis, l'inflation y est quasi-nulle.
La pause américaine et le relèvement européen, eux, "ne sont pas aussi différents qu'on pourrait le penser", a indiqué Joseph Gagnon, économiste au Peterson Institute for International Economics (PIIE), dans une interview à l'AFP.
Cet ancien économiste de la Fed souligne en effet qu'une pause a, certes, été annoncée, mais "ce qui est beaucoup plus important, est qu'ils ont signalé qu'ils avaient encore beaucoup à faire" pour ramener l'inflation dans les clous.
Pas de pause en revanche pour la BCE, qui "a commencé plus tard et plus lentement", a-t-il ajouté.
ET DANS LES PROCHAINS MOIS ?
Des hausses supplémentaires sont à prévoir des deux côtés de l'Atlantique.
A la Fed, "la quasi-totalité", des responsables "voit comme probable le fait que des nouvelles hausses de taux seront nécessaires cette année pour ramener l'inflation à 2%", a souligné mercredi Jerome Powell, mais à "un rythme modéré".
Quant à la présidente de la BCE, Christine Lagarde, elle a averti jeudi qu'une autre hausse de taux était "très probable" lors de la réunion de juillet.
Mais jusqu'où ? Claus Vistesen, chef économiste de Pantheon Macroeconomics pour la zone euro, anticipe deux autres hausses d'un quart de point, en juillet puis septembre, portant le taux "à 4,0%, ce qui, selon nous, sera le taux terminal".
La BCE "veut voir des signes plus convaincants indiquant que le marché du travail se refroidit et que les pressions sur les prix s'atténuent avant de lever le pied", souligne Jack Allen-Reynolds, économiste pour Capital Economics.
Quant à la Fed, le cycle de hausses pourrait reprendre dès juillet, et les taux pourraient, d'ici la fin de l'année, être relevés au total d'un demi-point à un point supplémentaire, selon Joseph Gagnon.
La Chine, elle, devrait connaître un mouvement inverse, avec des baisses de taux supplémentaires pour continuer à soutenir l'économie.
"Ils procèdent par petits pas", précise Joseph Gagnon, qui estime "qu'ils ont encore beaucoup à faire", et anticipe "plusieurs mois" de "très faible croissance" dans l'Empire du Milieu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Moody's prive la dette américaine de son triple A
Coup de massue pour la politique économique du président américain Donald Trump: l'agence Moody's a abaissé vendredi la note des Etats-Unis, alors que les tensions liées à sa guerre commerciale, notamment avec la Chine, commençaient tout juste à s'apaiser.
Pour la toute première fois, l'agence de notation a retiré à la dette américaine sa note maximale de AAA et l'a rétrogradée à AA1, en y ajoutant une perspective stable. Elle a justifié sa décision par la hausse de l'endettement des Etats-Unis et de son coût pour le budget fédéral.
La Maison-Blanche a immédiatement réagi au rapport sur le réseau social X, le directeur de la communication Steven Cheung critiquant Mark Zandi, économiste en chef chez Moody's Analytics. "Personne ne prend ses 'analyses' au sérieux. Il a été prouvé qu'il avait tort à maintes reprises", a écrit M. Cheung.
Réductions insuffisantes
"Les gouvernements et élus successifs n'ont pas su s'entendre pour prendre les mesures permettant d'inverser la tendance conduisant à un déficit annuel important. Nous ne pensons pas que des réductions des dépenses et du déficit puissent être réalisées avec la proposition de loi budgétaire actuellement en discussion", a justifié l'agence dans un communiqué.
Plusieurs élus républicains ont fait capoter vendredi au congrès un vote clé sur l'avancement d'un projet de loi, vu comme la pièce maîtresse du programme du président américain Donald Trump. Celui-ci doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d'impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année.
Le projet de loi prévoit également 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes.
Le parti républicain est toutefois divisé sur la question, en fonction des priorités des différents élus, ce qui complique le processus et fait douter que ce grand projet puisse être examiné la semaine prochaine par la chambre des représentants.
Ainsi, malgré les exhortations de Donald Trump sur son réseau Truth Social, cinq élus républicains se sont alliés aux démocrates pour rejeter le texte devant la commission du budget de la chambre des représentants.
Economie toujours solide
Moody's vient apporter des arguments à ceux qui s'opposent au projet, en disant s'attendre, au cours de la prochaine décennie, à "des déficits encore plus importants, avec une hausse des dépenses alors que les revenus resteront stables. Cela renforcera le poids de la dette sur les finances publiques", en cas de validation du projet de loi.
Pour l'élu républicain French Hill, la décision de l'agence est "un rappel puissant que les choses ne sont pas dans l'ordre. Nous souhaitons réinstaurer la stabilité budgétaire et nous attaquer aux causes structurelles de notre dette".
L'abaissement de la note "est un avertissement direct: nos perspectives budgétaires se détériorent, et les républicains de la chambre des représentants sont déterminés à les aggraver", a déclaré dans un communiqué Brendan Boyle, élu démocrate à la chambre des représentants et membre de la commission du budget.
"La question est de savoir si les républicains sont prêts à se rendre compte des dégâts qu'ils sont en train de causer", a ajouté M. Boyle.
Economie "unique"
Néanmoins, l'économie américaine reste "unique" du fait de "sa profondeur, les revenus élevés qu'elle génère, la forte croissance potentielle et sa capacité à innover et renforcer sa productivité", ce qui incite l'agence à maintenir ses perspectives stables dans l'immédiat.
Elle appelle le gouvernement à "mettre en place les réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même inverser la détérioration de la dette et des déficits publics, soit en augmentant les revenus soit en réduisant les dépenses".
Il s'agissait de la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note. Sa concurrente Fitch l'avait dégradée d'un cran, à AA+, en 2023, estimant que les crises politiques à répétition sur le plafond de la dette risquaient d'éroder la gouvernance du pays.
Standard and Poor's Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du "triple A" en 2011, et n'a depuis pas relevé la note, qui se trouve toujours à AA+.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Une initiative populaire fédérale veut contrer la hausse des loyers
Les ménages locataires paient tous les mois 360 francs en trop pour leur loyer, dénonce l'ASLOCA, l'Association suisse des locataires. Elle lance vendredi une initiative populaire fédérale visant à maîtriser la hausse des loyers.
L'initiative "Oui à la protection contre les loyers abusifs (initiative sur les loyers)" exige que les loyers se réfèrent aux coûts effectifs majorés d'un rendement limité. Elle demande aussi un contrôle automatique et régulier des loyers, qui doit également être possible sur demande du locataire.
Les loyers sont trop chers, fustige l'ASLOCA dans un communiqué. Depuis 20 ans, ils n'ont fait qu'augmenter alors qu'ils auraient dû baisser, selon la loi en vigueur et les taux d'intérêts hypothécaires historiquement bas, explique-t-elle. "Une situation inacceptable qui pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat."
L'ASLOCA rappelle que plus de 60% des ménages suisses sont locataires. Elle devrait commencer à récolter les 100'000 signatures nécessaires le 3 juin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Italie: inflation en dessous des 2% sur un an en avril
L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif européen de 2%, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat), et les exportations ont baissé sur le mois de mars.
Les prix de l'énergie ont légèrement décru sur un an, -0,8%, alors qu'ils augmentaient encore en mars (+2,6% sur un an).
Ceux de l'alimentaire ont continué d'augmenter en avril (+3,0% sur un an), après +2,4% en mars.
Dans une première estimation provisoire publiée fin avril l'Istat avait légèrement surévalué l'inflation en avril, à +2% sur un an.
La Banque d'Italie table sur une inflation annuelle de 1,6% en 2025, 1,5% en 2026 et 2% en 2027.
L'Italie a fait en avril mieux que la zone euro en général, dont l'inflation a été un peu au-dessus de l'objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE), un revers qui ne devrait toutefois pas remettre en cause le mouvement de baisse des taux d'intérêt.
La hausse des prix à la consommation a atteint 2,2% sur un an le mois dernier dans les 20 pays partageant la monnaie unique, exactement comme en mars, malgré une accélération de la baisse des prix de l'énergie, avait annoncé Eurostat début mai.
Entre mi-2022 et fin-2023, la BCE avait largement augmenté ses taux directeurs pour aider la zone euro à lutter contre l'inflation galopante qui s'était installée après la crise du Covid.
Mais depuis septembre 2023 et un retour à la normale de l'inflation, autour de l'objectif des 2%, la BCE a baissé progressivement ses taux directeurs.
En mars, les exportations de l'Italie ont décru de 1% par rapport à février, en prenant en compte les ajustements liés à la saisonnalité, a également rapporté vendredi l'Istat.
Les importations étaient elles presque stables (+0,2%).
L'Italie a toutefois dégagé un excédent commercial de 3,6 milliards d'euros sur le mois de mars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Net rebond de la production industrielle au premier trimestre
Les branches de l'industrie et de la construction ont connu une nette progression au premier trimestre. Les chiffres d'affaires se sont eux aussi avantageusement enrobés.
De janvier à mars, la production dans le secteur secondaire en Suisse a bondi de 7,3%, par rapport à la même période de l'an dernier. Les revenus ont augmenté de 2,6%, annonce l'Office fédéral de la statistique (OFS) vendredi dans son relevé trimestriel.
Du côté de l'industrie, la production a progressé de 8,5% sur un an. La construction a quant à elle connu une évolution moins rapide, de 4,3%. Comparé au dernier trimestre de 2024, les hausses sont respectivement de 2,1% et de 0,2%.
Pour ce qui est des recettes, l'évolution, en glissement annuel, a été plus favorable dans la construction (+5,0%) que dans l'industrie (+2,5%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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