Économie
USA: la Fed va contre-attaquer avec une nouvelle hausse des taux
Déterminée à lutter contre une inflation toujours vive, la banque centrale américaine (Fed) devrait contre-attaquer avec une forte hausse des taux mercredi, à l'issue d'une réunion de deux jours.
Les taux seront-ils relevés de trois quarts de point de pourcentage comme attendu, ou même d'un point ? La Fed anticipe-t-elle une récession en 2023 pour l'économie américaine ? Quid du chômage ?
La réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), organe de décision de l'institution, avait débuté mardi à la mi-journée, et a repris mercredi matin "à 09H00 (13H00 GMT) comme prévu", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Réserve fédérale (Fed).
Un communiqué de presse sera publié à 14H00 (18H00 GMT), puis le président de l'institution, Jerome Powell, tiendra une conférence de presse à 14H30 (18H30 GMT).
La Fed devrait décider de relever, pour la cinquième fois d'affilée depuis mars, son principal taux directeur actuellement compris dans une fourchette de 2,25 à 2,50%.
Un relèvement de trois quarts de point de pourcentage (75 points de base) est majoritairement attendu. Il s'agirait de la troisième hausse de cette ampleur, après les réunions de juin et juillet.
"La Fed augmentera probablement de 75 points de base aujourd'hui et prévoira 100 points de base (1 point de pourcentage, NDLR) supplémentaires d'ici la fin de l'année", anticipe Ian Shepherdson, économiste pour Pantheon Macroeconomics, dans une note.
Près d'un acteur du marché sur cinq table, cependant, sur une hausse encore plus forte, d'un point de pourcentage directement, selon l'évaluation des produits à terme de CME Group.
En attendant le verdict, sur les marchés financiers, les investisseurs retenaient leur souffle. Les Bourses asiatiques ont ainsi battu en retraite mercredi, mais Wall Street a ouvert en hausse.
"Risques croissants d'une récession"
L'inflation a, certes, ralenti en août aux Etats-Unis, grâce à la baisse des prix de l'essence, mais est restée bien plus forte que prévu, à 8,3% sur un an, et la hausse des prix est généralisée.
"Le taux d'inflation continuera de déterminer la trajectoire de la politique monétaire, malgré les risques croissants d'une récession en 2023", souligne Kathy Bostjancic, économiste pour Oxford Economics.
Relever le taux directeur fait augmenter les taux d'intérêts des divers prêts aux particuliers et professionnels, afin de faire ralentir l'activité économique, et donc de desserrer la pression sur les prix.
Ce ralentissement volontaire de l'économie est très délicat, car un trop grand coup de frein peut faire basculer les Etats-Unis dans la récession qui, d'ores et déjà, plane sur l'ensemble de l'économie mondiale.
L'excellente santé du marché du travail donne cependant à la Fed de la marge pour agir de façon agressive. Le taux de chômage aux Etats-Unis est de 3,7%, l'un des plus bas des 50 dernières années, et il n'y a pas assez de travailleurs pour occuper tous les postes vacants.
La puissante institution l'a martelé: la lutte contre l'inflation est sa priorité. La laisser s'ancrer impliquerait des mesures encore plus douloureuses pour les ménages et entreprises, comme ce fut le cas il y a 40 ans, après des années de flambée des prix frôlant parfois les 15%.
"Le temps presse", a récemment déclaré Jerome Powell.
Ne pas laisser l'inflation "s'incruster"
Au-delà du taux directeur, la Fed va aussi publier mercredi ses prévisions actualisées de croissance du PIB, inflation et taux de chômage.
Elle devrait, selon Ian Shepherdson, prévoir "un ralentissement de la croissance, une hausse du chômage et un ralentissement de l'inflation pour l'année prochaine".
Kathy Bostjancic anticipe une "légère récession au premier semestre 2023", mais pense que la Fed tablera seulement sur une révision "à la baisse de ses prévisions de PIB".
Lors de ses précédentes prévisions en juin, la Réserve fédérale prévoyait 5,2% d'inflation en 2022 et 2,6% en 2023, avec une croissance économique de 1,7% cette année.
Quant au taux de chômage, elle le voyait s'élever à 3,7% fin 2022 et en 2023, à 3,9%.
La banque centrale américaine, comme ses homologues partout dans le monde, tente de juguler une inflation provoquée par les perturbations de la chaîne d'approvisionnement liées au Covid-19, et exacerbée par la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation avec la guerre en Ukraine.
Elles sont nombreuses à se réunir cette semaine, notamment, jeudi, la banque d'Angleterre (BoE) et celle du Japon (BoJ). Mardi, la banque de Suède, la Riksbank, avait créé la surprise avec une hausse inédite d'un point.
Début septembre, la Banque centrale européenne (BCE) avait relevé ses taux de trois quarts de points de pourcentage, du jamais-vu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
USA: l'inflation monte en décembre à 2,9% sur un an
L'inflation a de nouveau accéléré en décembre aux Etats-Unis, pour le troisième mois d'affilée, selon l'indice CPI publié mercredi, montrant que le pays s'éloigne encore un peu de la cible fixée par la banque centrale américaine (Fed).
De décembre 2023 à décembre 2024, les prix à la consommation ont augmenté de 2,9%, contre 2,7% en novembre, selon l'indice publié par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.
La Fed privilégie une autre mesure, l'indice PCE, publié à la fin du mois, qui a aussi récemment progressé (à +2,4% en novembre). L'objectif de la Fed est de le ramener à 2%.
Les analystes s'attendaient cette hausse du CPI de 2,9% sur un an, selon le consensus publié par MarketWatch.
Mais ils s'attendaient aussi à une moindre augmentation d'un mois sur l'autre: +0,3%. L'indice a finalement progressé de 0,4% entre novembre et décembre, tiré par l'augmentation des prix du logement, des billets d'avion, des véhicules d'occasion ou encore des assurances automobiles, selon le communiqué.
Au-dessus de la cible de la Fed
L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a toutefois ralenti à 3,2% sur un an.
"Ce recul du côté de l'inflation sous-jacente est un soulagement, même si cela reste largement au-dessus de la cible de 2% de la Fed", a remarqué Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets dans une note.
Il ajoute que cette publication conforte les marchés dans l'idée que la Fed ne multipliera pas les baisses de taux en 2025, "surtout parce que l'état du marché de l'emploi ne soulève pas d'inquiétude".
La Fed avait systématiquement abaissé ses taux lors de ses trois dernières réunions, pour un total d'un point de pourcentage.
Mais avec une inflation qui rebondit, ou cesse de se calmer, les acteurs de la finance anticipent que ce cycle de baisse sera mis sur pause, pour éviter la surchauffe de l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
BlackRock dépasse les attentes, marquant une année record
L'américain BlackRock, premier gestionnaire d'actifs au monde, a de nouveau dépassé les attentes au quatrième trimestre 2024. L'année dans son ensemble a été marquée par un chiffre d'affaires ayant franchi pour la première fois le cap des 20 milliards de dollars.
"BlackRock entre dans 2025 avec encore plus de potentiel de croissance et d'atouts que jamais auparavant. C'est juste le commencement", a commenté Larry Fink, patron de BlackRock, cité dans un communiqué. Il a notamment mis l'accent sur les acquisitions menées en 2024 par le groupe - GIP qui est finalisée depuis octobre et celles de Preqin et HPS encore en cours -, ainsi que sur la collecte nette record pour le second trimestre consécutif (281 milliards de dollars) et sur l'ensemble de l'exercice (641 milliards), et sur le chiffre d'affaires annuel qui a atteint un sommet inédit.
Entre octobre et décembre, BlackRock a engrangé 5,68 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+23%) et un bénéfice net de 1,67 milliard (+21%). Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, le bénéfice par action ressort à 11,93 dollars contre 9,66 dollars un an plus tôt.
C'est mieux que le consensus des analystes de FactSet qui attendait 11,26 dollars. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action BlackRock gagnait 2,79%.
Au 31 décembre, le niveau des actifs sous gestion atteignait 11.551 milliards de dollars, soit une hausse de 15% sur un an. Sur l'ensemble de l'année, le gestionnaire a réalisé un chiffre d'affaires de 20,41 milliards (+14%) et un bénéfice net de 6,37 milliards (+16%). Dilué par action et proforma, ce dernier ressort à 43,61 dollars contre 37,77 dollars en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Deuxième année de récession d'affilée pour l'Allemagne en 2024
L'économie allemande s'est de nouveau contractée en 2024, une deuxième année de récession d'affilée liée à la crise persistante du modèle industriel et exportateur, dans une période d'incertitude politique marquée par des élections législatives en février.
La première économie européenne a enregistré une chute de 0,2% de son produit intérieur brut (PIB) en 2024, selon une première estimation mercredi de l'institut Destatis. En 2023, le PIB s'était déjà contracté de 0,3%, plombé par la hausse des coûts de l'énergie consécutive à la guerre russe en Ukraine.
Au dernier trimestre 2024, le PIB a baissé de 0,1% par rapport au trimestre précédent, selon une estimation préliminaire de l'institut.
Le repli de 2024 est aligné avec les estimations du gouvernement et de la banque centrale allemand (Bundesbank), alors que le Fonds Monétaire International (FMI) tablait, plus optimiste, sur une stagnation.
Pilier de la réussite économique du pays, "les exportations allemandes ont baissé malgré l'augmentation globale du commerce mondial en 2024", a constaté Ruth Brand, la présidente de l'institut Destatis, lors d'une conférence de presse.
La crise économique s'illustre avant tout dans les difficultés de l'industrie manufacturière, dont "la compétitivité internationale est "mise sous pression".
Notamment dans l'automobile, les grands groupes du pays perdent du terrain face à leurs concurrents chinois, plombés par des coûts de l'énergie toujours élevés depuis le début de la guerre russe en Ukraine en 2022.
Par ailleurs, "les ménages se sont abstenus d'acheter malgré la hausse de leurs revenus à cause de l'incertitude sur l'évolution de la situation économique".
Malgré le recul de l'activité, le déficit public allemand s'est maintenu à 2,6% du PIB en 2024, toujours en dessous de la moyenne de l'UE estimée à 3,1%.
Les économistes ne tablent pas sur un rebond rapide : "tout porte à croire que 2025 sera la troisième année consécutive de récession", a commenté mercredi Jens-Oliver Niklasch, de la banque LBBW, accentuant la pression sur le gouvernement qui sera formé à l'issue des élections législatives du 23 février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Espace Schengen: lutte aussi en Suisse contre l'entrée illégale de passagers aériens
La Suisse doit participer à la lutte contre l'entrée dans l'espace Schengen de passagers aériens illégaux ou qui sont susceptibles d'être une menace sécuritaire. Le Conseil fédéral a approuvé des règles de l'UE concernant la transmission d'informations préalables.
L'UE a adopté un nouveau règlement afin d'unifier les exigences relatives à la collecte et au transfert des informations préalables sur les passagers. Cette harmonisation améliorera l'exactitude et la précision des données collectées. En sa qualité d'Etat associé à Schengen, la Suisse est tenue de reprendre ces nouvelles règles, a rappelé mercredi le gouvernement dans un communiqué.
Pour tous les vols en provenance d'Etats tiers à destination de la Suisse, les compagnies aériennes devront collecter automatiquement des informations relatives aux passagers et les transmettre de manière centralisée aux autorités nationales, en respectant la protection des données.
Le droit suisse doit être adapté. Les modifications devraient être envoyées en consultation en novembre 2026 au plus tard.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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