Économie
Les décisions des banques centrales vont dans toutes les directions
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/06/des-hausses-supplementaires-sont-a-prevoir-des-deux-cotes-de-latlantique-archives-1000x600.jpg&description=Les décisions des banques centrales vont dans toutes les directions', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Hausse des taux en Europe, abaissement en Chine, pause aux Etats-Unis: les politiques monétaires ont pris des directions différentes mercredi et jeudi dans les trois principales économies mondiales.
La semaine a été mouvementée pour les banques centrales.
La banque centrale de Chine a, à la surprise des analystes, réduit son taux d'intérêt directeur à court terme, après avoir déjà ajusté plusieurs autres taux. Deux jours plus tard, le taux d'intérêt pour ses prêts à un an aux établissements financiers (MLF) a à son tour été abaissé, à 2,65% contre 2,75% auparavant.
La mesure doit encourager les banques commerciales à accorder davantage de crédits à des conditions plus favorables, afin de soutenir l'économie, actuellement à la peine.
La banque centrale américaine, la Fed, a elle marqué une pause dans les hausses de taux, après dix relèvements d'affilée qui les ont fait grimper de cinq points pourcentage, jusqu'à la fourchette de 5,00-5,25%.
Le but: prendre le temps d'observer l'évolution de l'économie, avant de poursuivre le cycle de hausses si nécessaires, alors que l'inflation a ralenti. Les hausses de taux mettant des mois à agir, la Réserve fédérale veut éviter de faire plonger l'économie dans la récession.
Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle a poursuivi sa lutte contre l'inflation, avec une huitième hausse en moins d'un an, d'un quart de point de pourcentage.
De son côté, la Banque du Japon (BoJ) a maintenu vendredi telle quelle sa politique monétaire ultra-accommodante, continuant ainsi comme prévu d'estimer que les conditions de croissance et d'inflation ne sont pas réunies dans le pays pour commencer à resserrer la vis du crédit.
POURQUOI CES DIFFERENTES DIRECTIONS ?
"Chaque banque centrale se concentre principalement sur sa propre économie. Des circonstances différentes appellent une politique monétaire différente", a expliqué à l'AFP David Wessel, spécialiste de la Fed pour la Brookings Institution.
Ainsi, la banque centrale de Chine "craint que son économie ne ralentisse trop" tandis que la Fed "s'inquiète de la croissance trop rapide de son économie pour faire baisser l'inflation", a-t-il détaillé.
L'économie chinoise est en effet plombée par le surendettement du secteur immobilier (un traditionnel pilier de croissance), la confiance des consommateurs en berne et le ralentissement économique mondial qui pèse sur la demande en biens chinois. Mais contrairement à l'Europe ou aux Etats-Unis, l'inflation y est quasi-nulle.
La pause américaine et le relèvement européen, eux, "ne sont pas aussi différents qu'on pourrait le penser", a indiqué Joseph Gagnon, économiste au Peterson Institute for International Economics (PIIE), dans une interview à l'AFP.
Cet ancien économiste de la Fed souligne en effet qu'une pause a, certes, été annoncée, mais "ce qui est beaucoup plus important, est qu'ils ont signalé qu'ils avaient encore beaucoup à faire" pour ramener l'inflation dans les clous.
Pas de pause en revanche pour la BCE, qui "a commencé plus tard et plus lentement", a-t-il ajouté.
ET DANS LES PROCHAINS MOIS ?
Des hausses supplémentaires sont à prévoir des deux côtés de l'Atlantique.
A la Fed, "la quasi-totalité", des responsables "voit comme probable le fait que des nouvelles hausses de taux seront nécessaires cette année pour ramener l'inflation à 2%", a souligné mercredi Jerome Powell, mais à "un rythme modéré".
Quant à la présidente de la BCE, Christine Lagarde, elle a averti jeudi qu'une autre hausse de taux était "très probable" lors de la réunion de juillet.
Mais jusqu'où ? Claus Vistesen, chef économiste de Pantheon Macroeconomics pour la zone euro, anticipe deux autres hausses d'un quart de point, en juillet puis septembre, portant le taux "à 4,0%, ce qui, selon nous, sera le taux terminal".
La BCE "veut voir des signes plus convaincants indiquant que le marché du travail se refroidit et que les pressions sur les prix s'atténuent avant de lever le pied", souligne Jack Allen-Reynolds, économiste pour Capital Economics.
Quant à la Fed, le cycle de hausses pourrait reprendre dès juillet, et les taux pourraient, d'ici la fin de l'année, être relevés au total d'un demi-point à un point supplémentaire, selon Joseph Gagnon.
La Chine, elle, devrait connaître un mouvement inverse, avec des baisses de taux supplémentaires pour continuer à soutenir l'économie.
"Ils procèdent par petits pas", précise Joseph Gagnon, qui estime "qu'ils ont encore beaucoup à faire", et anticipe "plusieurs mois" de "très faible croissance" dans l'Empire du Milieu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Realstone veut acquérir dix immeubles en Suisse romande
Ayant finalisé une augmentation de capital de 47,9 millions de francs, le groupe de placement Realstone Immobilier Résidentiel Suisse (RIRS) va acquérir dix immeubles en Suisse romande. L'opération, réalisée à la mi-mars, a été souscrite par quatorze caisses de pension, dont quatre nouveaux investisseurs.
Sur les dix immeubles d'habitation, trois sont déjà passés dans le portefeuille du groupe de placement RIRS, les sept autres étant garantis, a précisé mercredi la fondation de placement Realstone. Situées à Genève et Fribourg, les trois propriétés acquises, d'une valeur vénale totale de 27,6 millions de francs, contribueront dès la première année de manière significative à la performance du portefeuille.
Le groupe de placement RIRS reste ouvert aux souscriptions individuelles et aux apports en nature. Une deuxième augmentation de capital est prévue pour le deuxième semestre 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin sont à Washington
L'assemblée du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale a débuté mercredi à Washington, assombrie par la politique douanière de Donald Trump. La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter et le ministre de l'économie Guy Parmelin sont sur place.
L'assemblée de printemps du FMI réunit chaque année des ministres des finances, des représentants du secteur financier et de la coopération au développement ainsi que des dirigeants de banques centrales. Les questions de politique économique, financière et de développement à l'échelle mondiale sont au centre des débats.
Cette année, une réunion des ministres des Finances du G20 a eu lieu en amont, l'objectif pour beaucoup étant de plaider auprès de l'administration américaine pour de meilleures conditions tarifaires.
Début avril, Donald Trump avait annoncé qu'il imposerait des droits de douane supplémentaires de plus de 30% sur les importations en provenance de Suisse. Peu après, il les a toutefois suspendus pour 90 jours, tout comme les droits de douane supplémentaires imposés à d'autres pays, à l'exception de la Chine. Karin Keller-Sutter avait pu s'entretenir au téléphone avec Donald Trump à ce sujet.
Rendez-vous médiatique avancé
Selon des informations du Département des finances, une rencontre entre la ministre des finances et son homologue américain Scott Bessent est notamment prévue d'ici jeudi soir. Le ministre de l'économie Guy Parmelin veut lui aussi exposer la situation de la Suisse et discuter de solutions lors de ses rencontres.
Selon la presse, les secrétaires d'Etat à l'économie Helene Budliger Artieda, aux questions financières internationales Daniela Stoffel et à la formation, la recherche et l'innovation Martina Hirayama seront également présentes à Washington.
L'envoyé spécial pour les Etats-Unis, l'ambassadeur Gabriel Lüchinger, est lui aussi sur place. La Confédération n'a pas donné d'autres détails sur les rencontres prévues.
Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin ont prévu de s'exprimer sur leur voyage lors d'un point de presse jeudi soir à 17h00 locales (23h00 en Suisse). La rencontre avec les médias a été avancée car la présidente de la Confédération, comme d'autres chefs d'Etat et de gouvernement, est attendue samedi à Rome pour les funérailles du pape François.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Feu vert pour les travaux sous la place de la Gare de Lausanne
Les CFF ont reçu le 11 avril de l’Office fédéral des transports l’autorisation nécessaire leur permettant de poursuivre la construction du sous-sol de la place de la Gare de Lausanne. Ces travaux commenceront le 5 mai 2025.
Le chantier consiste en la construction d'un nouvel espace souterrain de 60’000 m3 sous la place de la Gare, rappellent les CFF mercredi dans un communiqué. Cet espace sera entièrement aménagé pour faciliter les connexions entre les différents modes de transports publics, incluant trains, métros, bus, taxis, vélos et voitures. Il sera complété par le projet de requalification en surface de la place porté par la Ville de Lausanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Climat des affaires: les entreprises suisses maintiennent le cap
L'incertitude liée aux nouveaux droits de douane américain pèse sur le moral des entreprises dans le monde, selon le cabinet Dun & Bradstreet. En comparaison internationale, la dégradation du climat des affaires en Suisse est moins prononcée.
L'optimisme des entreprises dans le monde a diminué au deuxième trimestre 2025. L'indice le mesurant a reculé de 1,3% par rapport à l'année précédente pour atteindre 112,7 points, indique mercredi le cabinet dans une étude portant sur 10'000 entreprises dans 32 pays. En cause: les incertitudes géopolitiques persistantes, les stratégies commerciales changeantes et le protectionnisme croissant.
"La refonte des relations commerciales et l'incertitude liée aux droits de douane sont responsables à 90% de la baisse de l'indice de confiance financière des entreprises", déclare Marianne Bregenzer, responsable Pays chez Dun & Bradstreet Suisse.
La confiance financière des entreprises au niveau mondial a reculé de 8,6% à 96,2 points. En Suisse, la baisse atteint 8%, donc proche de la moyenne internationale.
Au niveau mondial, l'indice mesurant la stabilité des chaînes d'approvisionnement s'inscrit à 94,1 points, en légère hausse de 0,7%. La Suisse enregistre de son côté une légère baisse de 1%.
Aux États-Unis, cet indice a chuté de manière significative de 8%. Des pays européens comme la Norvège (-17%) et le Royaume-Uni (-24%) ont également enregistré de fortes baisses. La Suisse s'en sort par conséquent nettement mieux en comparaison internationale, ce qui montre que la situation s'est stabilisée au niveau d'avant la pandémie.
Au niveau mondial, l'engagement envers les questions environnementales, sociales et de gouvernance est en déclin, en particulier parmi les grandes et moyennes entreprises. L'indice ESG des sociétés a diminué de 3,3% à 94,8 points au premier trimestre 2025. En Suisse, la baisse a été de 5%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
InternationalIl y a 2 jours
Le pape est mort d'un AVC, suscitant une émotion planétaire
-
ClimatIl y a 1 jour
Le tunnel du Grand-Saint-Bernard reste fermé jusqu'à nouvel avis
-
CultureIl y a 2 jours
Lausanne: plus de 51'000 spectateurs au Capitole en 2024
-
InternationalIl y a 1 jour
Les funérailles du pape se dérouleront samedi place Saint-Pierre
-
InternationalIl y a 2 jours
Le pape François est décédé suite à un AVC
-
InternationalIl y a 3 jours
Autre faille de sécurité pour le ministre américain de la défense
-
FootballIl y a 3 jours
Arbitre touché par un projectile, ASSE - OL interrompu 45 minutes
-
InternationalIl y a 3 jours
Guerre commerciale: Pékin dénonce les pays jouant l'"apaisement"