Culture
Marco Güntensperger, homme-orchestre du Stravinski
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Gérer le matériel, le son, l'éclairage, la scène, les répétitions, les exigences des stars: le directeur de production Marco Güntensperger orchestre depuis 10 ans la préparation des concerts à l'Auditorium Stravinski pour le Montreux Jazz Festival (MJF). "Chaque jour, c'est un nouveau jeu de Lego à assembler", décrit-il.
Le Zurichois de 54 ans a commencé dans la branche en 1992 auprès de "Good News Productions", le plus gros organisateur de concerts de Suisse. "J'étais ami de longue date avec Claude Nobs. Il m'a demandé de travailler comme producteur pour le MJF, un an avant sa mort", raconte-t-il dans une interview accordée à Keystone-ATS.
Depuis 2013, le responsable s'occupe avec une équipe de 40 personnes de la planification technique et logistique des concerts au mythique Auditorium Stravinski, soit 31 pour cette édition. "Cette année, je n'ai pas participé aux quatre premières soirées, car j'étais en tournée avec Bruce Springsteen", poursuit celui qui s'occupe également des Rolling Stones.
Adapté à chaque groupe
Alors que ses collaborateurs montent un rideau bleu roi sur la scène, ouvrent les malles et étuis contenant le matériel des musiciens, Marco Güntensperger souligne que "chaque artiste qui joue ici bénéficie d'une organisation sur mesure".
"Et il n'y a qu'une journée pour le faire. Notre équipe rencontre celle du musicien ou du groupe vers 11h00. L'après-midi, place au réglage du son et aux répétitions. A 20h30, tout doit être prêt, peu importe la manière".
"C'est comme construire un nouveau Lego tous les jours", illustre le responsable. "Chaque soir, on démonte tout et on remonte le lendemain".
Tout un méli-mélo
Le matériel doit lui aussi être combiné, ajoute-t-il. Le MJF dispose d'un kit d'installation fixe en termes d'audio et d'éclairage. Mais chaque groupe apporte son propre équipement. "Nous devons calculer le poids, voir comment cela s'imbrique".
Il a fallu, par exemple, caser sur le plateau une monumentale structure gonflable (une énorme silhouette bien en chair couchée sur le côté, ndlr) pour le concert de Sam Smith. La veille, c'était un cheval de trois mètres de haut, extrêmement lourd, que l'équipe a dû installer pour le rappeur Lil Nas X, rit Marco Güntensperger.
Autre défi: le fait que deux groupes se succèdent chaque soir sur scène. "Le matériel du premier doit être intégré dans l'agencement du deuxième", explique celui qui est directeur de propre société de production Bullitt.
Exigences des stars
Les équipements, eux, arrivent dans de simples camionnettes ou dans d'énormes 40 tonnes, suivant l'artiste. "Situé au premier étage, l'auditorium n'est pas le lieu le plus facile, question logistique", relate le quinquagénaire: des tonnes de matériel doivent être acheminées par un vieil ascenseur fatigué.
Quant aux instruments, certains veulent les leurs, d'autres prennent le matériel du Stravinski. "Nous avons par exemple un excellent coordinateur qui s'occupe uniquement des pianos", poursuit le producteur. Pour les concerts de Chilly Gonzales et Sofiane Pamart, il a dû faire venir d'Allemagne des pianos extrêmement précieux, très lourds, de près de 5 mètres de long d'une marque germanique très rare, narre-t-il.
Enfin, certains artistes veulent répéter ailleurs, à l'instar cette année de Sam Smith, qui donnait à Montreux le premier concert de la tournée: le Britannique a voulu répéter au Casino, avec la même configuration que sur scène. Idem pour Jon Batiste dans un hôtel de la place.
Prince hyper perfectionniste
La production doit également répondre aux exigences des stars, aussi folles soient-elles, sur scène, comme dans les loges ou en matière de nourriture, de vin, de sofa ou d'habillement, décrit-il. Elle s'occupe également de sécurité, en partenariat avec celle des artistes.
Interrogé sur une anecdote qui l'a marqué, Marco Güntensperger évoque Prince. Lors de son dernier passage à Montreux, où il jouait deux soirs de suite, il a voulu voir l'intégralité de l'enregistrement de son premier concert.
"Jusqu'à 4 heures du matin, nous avons passé en revue chaque plan. Hyper perfectionniste, il dictait à son assistant des corrections pour le lendemain, demandant", ah ici plus de lumière, ah, ici plus de bleu. "C'était fou", glisse-il, avant de filer organiser la suite de la journée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Braquage en France: Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict
Ils sont coupables, mais trop vieux et malades pour retourner en prison. La cour d'assises de Paris a prononcé vendredi soir des peines très clémentes contre les "papys braqueurs" de Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict et pressée de "tourner la page".
"Les peines sont assez peu sévères", reconnaît à la fin de son verdict le président David De Pas. Bien en deçà en tout cas de celles requises par l'accusation, qui avait réclamé 10 ans de prison à l'encontre des braqueurs entrés dans l'hôtel de Kim Kardashian la nuit du 2 au 3 octobre 2016, en pleine Fashion week.
"Elles ont été pensées à distance de cet événement grave", en prenant en considération "le temps écoulé" - neuf ans - et l'état de santé des principaux protagonistes qui "interdit éthiquement d'incarcérer quiconque", déclare le magistrat devant les accusés émus, qu'il avait fait se lever pour entendre la décision.
Une fois l'audience terminée, chacun a enlacé ses proches, avant de sortir peu à peu de la salle soulagé et souvent avec le sourire, en emportant les gros sacs et valises qu'ils avaient préparés dans l'éventualité d'une incarcération.
Kim Kardashian s'est immédiatement dite "satisfaite" du verdict tout en déclarant vouloir "tourner la page". "Je suis profondément reconnaissante envers les autorités françaises d'avoir rendu justice dans cette affaire. Ce crime a été l'expérience la plus terrifiante de ma vie", a expliqué la reine des influenceuses dans un communiqué transmis par ses avocats.
Quatre hommes ont été reconnus coupables d'avoir braqué et séquestré la superstar américaine dans sa chambre, arme au poing, pour la dépouiller de neuf millions d'euros de bijoux. Le cerveau du braquage, 69 ans, sourd et quasiment muet, souffrant du dos et de diabète, a été condamné à huit ans de prison dont cinq avec sursis. Pour la partie ferme, la cour a ordonné une confusion avec une autre peine, ce qui signifie qu'il ne retournera pas en prison. Il a lentement quitté le palais de justice, au son du cliquetis de sa canne qui a rythmé les quatre semaines de procès.
"Verdict d'apaisement"
Les trois autres "opérationnels" du braquage se sont vu infliger une peine de sept ans dont deux ferme (déjà couverte par leur détention provisoire): un homme de 69 ans, qui suit en ce moment une chimiothérapie et a dû être hospitalisé ces derniers jours - il était absent pour le verdict. Un compice de 71 ans, qui a "assumé" avoir fait le guet le soir des faits. Et le jeunot de la bande (35 ans), qui explose en sanglots en comprenant qu'il n'ira pas en prison.
Même si "vous n'avez pas frappé, vous avez fait peur", "vous avez fait du mal", "vous avez traumatisé de façon sans doute durable", insiste le président. Mais "aucun d'entre vous n'a fait parler de lui sur ces neuf années", et "vous avez globalement reconstruit votre vie et fait les démarches pour vous réinsérer".
La défense a salué un "verdict d'apaisement". "Cette décision est aussi la preuve que la justice peut réparer véritablement autrement que par la prison", a réagi Me Chloé Arnoux, l'avocate du cerveau.
La cour a enfin considéré qu'il n'y avait pas de "taupe" derrière ce casse spectaculaire. Et acquitté en conséquence le frère du chauffeur de Kim Kardashian et son ami, accusés d'avoir transmis de précieuses informations sur l'emploi du temps de la star pendant son séjour parisien.
L'avocate générale avait bien tenté, dans ses réquisitions, de convaincre les magistrats professionnels et surtout les jurés populaires de ne pas se fier aux "rides rassurantes" des "vieux messieurs et dame" comparaissant libres sur le banc des accusés. Au moment des faits, ils étaient "des braqueurs chevronnés du grand banditisme" au casier judiciaire chargé, pas des "pieds nickelés". "La réalité, c'est qu'ils ont monté un coup et qu'ils ont réussi", avait martelé l'avocate générale Anne-Dominique Merville.
Quand elle est venue témoigner la semaine dernière, Kim Kardashian avait accepté les excuses du principal accusé.
"Je vous pardonne" même si "ça ne change rien au traumatisme", "je crois à la deuxième chance", lui a dit émue celle qui étudiait le droit depuis six ans et a enfin obtenu son diplôme, comme elle l'a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux à ses 356 millions d'abonnés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans
Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans, a annoncé vendredi l'Académie des Beaux-Arts française, dont il était membre. Il était connu pour ses grands photos en noir et blanc de conflits ou de la forêt amazonienne.
"Laurent Petitgirard, secrétaire perpétuel, les membres et correspondants de l'Académie des beaux-arts ont l'immense tristesse de faire part du décès, ce vendredi 23 mai à l'âge de 81 ans, de leur confrère Sebastião Salgado", a écrit l'Académie. L'institution avait élu parmi les siens en 2016 ce "grand témoin de la condition humaine et de l'état de la planète".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le Musée de la Croix-Rouge au-delà des trois millions de visiteurs
Le Musée international de la Croix-Rouge (MICR) à Genève a franchi jeudi la barre des trois millions de visiteurs. Il offrira aussi prochainement des "billets suspendus" pour les personnes aux revenus moins aisés grâce à un concert de solidarité.
Quatre personnes ont été considérées comme celles ayant fait franchir cette barre au musée, a affirmé vendredi à Keystone-ATS une responsable du MICR. Parmi elles figuraient un couple de Chiliens, et deux hommes des Etats-Unis et de la "Genève internationale", tous des quadragénaires ou quinquagénaires. "Ils étaient très intéressés", a également ajouté la responsable.
Depuis plusieurs mois, le musée doit chercher de nouveaux financements. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a décidé de couper sa subvention.
Il y a quelques mois, le conseiller fédéral Ignazio Cassis avait affirmé à Keystone-ATS discuter avec les autorités locales pour trouver des solutions. Sans qu'aucune annonce n'ait été faite jusqu'à présent.
En attendant, les activités se poursuivent. Le Musée accueillera aussi le 1er juin un quintette de l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) pour un concert de solidarité. Les recettes permettront de financer des "billets suspendus" pour que les personnes qui n'en ont pas les moyens puissent accéder gratuitement aux expositions du MICR à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma
Le Festival de Cannes a rendu hommage jeudi à Pierre Richard. Ce pilier de la comédie populaire française incarne à la perfection le clown sensible, l'hurluberlu gaffeur, la tête dans la lune et les pieds sur les plateaux de tournage.
"L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme", son dernier film et le premier qu'il réalise depuis près de 30 ans, a été projeté en séance spéciale, avant de sortir en salles le 24 septembre. Le film, tourné en Occitanie, raconte l'amitié entre un vieux pêcheur ayant fui son milieu - joué par Pierre Richard lui-même - et un jeune garçon autiste, qui partagent le même amour de la nature.
"C'est une sorte d'ovni", a déclaré le cinéaste lors de la projection, avant d'évoquer l'ours qui donne son titre au film. Il y a "un ours qui fait plus de 500 kg et dont je ne pouvais pas m'approcher à moins de cinq mètres", a-t-il ajouté.
Plus de 60 ans de carrière
A 90 ans, dont plus de 60 ans de carrière, l'acteur, qui restera à jamais le "Grand blond avec une chaussure noire" (1972), a fait rire de sa gaucherie dans plus de 100 longs métrages, traversant comme peu d'acteurs l'histoire de la comédie française.
Inoubliable avec son grand sourire et sa tignasse frisée dans les succès de Francis Veber ("La Chèvre", "Le Jouet"...), il a encore prêté ces dernières années son capital sympathie à Pierrot, l'un des incorrigibles vieillards des "Vieux Fourneaux" (2018), ou au druide Panoramix dans "Astérix et Obélix: l'Empire du milieu" (2023).
Cet acteur au jeu burlesque, volontiers lunaire, a reçu en 2006 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Lors de la remise du prix, la musique du "Grand blond" accompagnant son entrée sur scène, il a écouté l'ovation de ses pairs avant de lâcher: "moi qui n'ai jamais été qu'un impair..."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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