Culture
Première rétrospective consacrée à la peintre du "Bonheur suisse2
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Presque dix ans après sa disparition, Emilienne Farny (1938-2014), une figure marquante de la peinture contemporaine suisse, se voit consacrer une première rétrospective. On doit cette initiative au Musée d'art de Pully (VD) et à son compagnon Michel Thévoz.
Emilienne Farny travaillait par séries et c'est ainsi que son travail est présenté à Pully, dès le vendredi 7 septembre et jusqu'au 3 décembre. L'exposition se termine par le film que le cinéaste Francis Reusser lui a consacré en 2015, a indiqué à Keystone-ATS l'un des deux commissaires de l'exposition, Laurent Langer, conservateur du Musée d'art de Pully.
Emilienne Farny a été "l'une des premières représentantes du pop art en Suisse", souligne Michel Thévoz, historien de l'art et fondateur du musée de l'art brut à Lausanne. L'urbain est la grande thématique de la peintre d'origine neuchâteloise. Même si elle s'est ensuite intéressée aux figures humaines, elle y revient au cours de de sa carrière par les graffitis ou le mobilier urbain.
Des villas et des thuyas
Une des premières séries qui a fait connaître Emilienne Farny, intitulée "Bonheur suisse", "porte en elle une dimension très critique", selon Laurent Langer. On y voit des villas, cachées derrière des haies de thuyas tirées au cordeau. Peintes avec des aplats de couleur, ces images évoquent le "vide, la richesse, le luxe, la province".
Dans un prochain travail, "Seuls", les personnages sont toujours peints de dos, le visage voilé ou le regard détourné. Et quand elle dessine des portraits, ses personnages portent des lunettes de soleil.
Cinéma américain et roman noir
Comme dans "Paysages après meurtre", elle introduit une dimension cinématographique. "Fan de cinéma américain et du roman noir, elle laisse planer quelque chose de dramatique dans ces deux séries, mais qui ne se déclare pas", poursuit Michel Thévoz.
Autre mise à distance: dans "Vernissages", elle montre le décalage entre l'oeuvre, qui remet en question l'ordre établi, et le public, souvent issu de l'"establishment", qui la "consomme". Détail: dans l'un des tableaux, elle reproduit un Basquiat, mais elle choisit des couleurs très différentes de l'oeuvre originale, note le commissaire de l'exposition.
Elle s'intéresse aussi aux graffitis, des oeuvres clandestines, illicites, au coeur des villes, dont la plupart ont certainement disparu des murs lausannois. Un clin d'oeil à leur orientation politique: la gauche des bourgeois bohèmes.
Des nus masculins
Emilienne Farny, dans une série appelée "Les garçons", produit quelques nus masculins, "ce qui est extrêmement rare en histoire de l'art", selon Laurent Langer. Dans une esthétique à la Mappelthorpe, elle dessine également au crayon gris des hommes en jeans, torse nu et blouson de cuir.
Emilienne Farny a vécu à Paris dans les années 60 avant de rentrer en Suisse. Où elle parcourt la campagne sur son vélomoteur et s'arrête pour prendre des polaroïds. "Je ne fais que peindre ce que je vois. Le monde d'aujourd'hui dans sa plus parfaite banalité, ni plus beau ni plus noir qu'il n'est. Plutôt que sa froideur, je préfère parler de distance", écrit la peintre dans un extrait de texte mis en exergue dans l'exposition à Pully.
Une association de malfaiteurs
L'écrivain Roland Jacccard parlait du duo formé de Michel Thévoz, 87 ans, et d'Emilienne Farny "non pas comme d'un couple, mais d'une association de malfaiteurs". "Ce qui est plutôt flatteur", relève l'historien de l'art.
Michel Thévoz souhaite qu'à l'avenir l'oeuvre d'Emilienne Farny soit reconnue à sa juste valeur. A un moment où la figuration, un savoir-faire pictural, est réhabilitée. "Je pense que la peinture figurative peut nous entraîner à exercer notre regard, à réapprendre à voir" alors que la plupart d'entre nous sont engloutis par les écrans.
Michel Thévoz n'aurait-il pas voulu lui-même être artiste? "Oui j'ai été parfois un peu jaloux". Avant de rappeler qu'il a pu s'exprimer librement tout au long de sa carrière d'intellectuel et qu'il continue à jouer du jazz.
Selon lui, même s'il considère surestimer les artistes en raison de son incapacité à dessiner, "chacun devrait trouver un moyen d'expression en amateur, sans forcément prendre la pose d'artiste. Je pense que c'est une sorte d'hygiène mentale nécessaire".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Montreux nomme Francis Cabrel comme "Ambassadeur d'honneur"
Francis Cabrel a été désigné "Ambassadeur d'honneur" de la Ville de Montreux. Le chanteur français est récompensé pour "son soutien total dans le cadre de plusieurs initiatives culturelles locales produites par la Saison culturelle", annonce lundi la municipalité.
L'auteur-compositeur-interprète entretient une relation avec Montreux depuis sa participation au projet Tous en Choeur en 2017. Depuis, il a contribué au développement de nouveaux talents et à la vitalité culturelle montreusienne. "Son engagement a également renforcé la visibilité de Montreux au sein du Réseau des Villes créatives de l'UNESCO, consolidant la place de la commune dans ce réseau mondial", poursuit le communiqué.
La remise du titre a eu lieu samedi soir lors de la soirée de clôture des Emergences musicales au théâtre du Caux Palace.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Trump sur la scène de la salle de spectacle de Washington
Donald Trump, qui promeut une approche nationaliste et "anti-woke" de la culture, s'est fait maître de cérémonie dimanche pour une soirée de gala au Kennedy Center, grande salle de spectacle de Washington dont il a pris les commandes.
Il s'agissait de rendre hommage aux récipiendaires des "Kennedy Honors", des prix remis chaque année à une poignée d'artistes à la carrière prestigieuse.
"Chacun (d'eux) a une histoire de succès et de triomphe qui n'aurait pu arriver qu'aux Etats-Unis", a vanté le président à propos des lauréats 2025, dont la superstar du cinéma Sylvester Stallone et la reine du disco Gloria Gaynor.
Ses prédécesseurs se contentaient d'assister à la soirée, succession de prestations musicales et de discours, dans la loge présidentielle.
Mais Donald Trump, ancien animateur de téléréalité, a voulu monter sur la scène de cette salle dont il a bouleversé l'organisation et la direction pour bannir ce qu'il appelle la "propagande antiaméricaine"
"C'est la plus belle soirée de l'histoire du Kennedy Center" a assuré le républicain de 79 ans, en smoking, assurant que le spectacle "recevait déjà des critiques élogieuses" et en prédisant une forte audience lors de sa diffusion par la chaîne CBS le 23 décembre.
Le milliardaire avait aussi enregistré de courtes vidéos dans le Bureau ovale qui ont scandé la soirée.
Le Kennedy Center, grande bâtisse blanche à l'architecture imposante des années 1970, posée au bord du fleuve Potomac, avait une tradition de neutralité politique et proposait depuis plus d'un demi-siècle une programmation culturelle diversifiée.
Nouvelle programmation
Pendant son premier mandat (2017-2021) Donald Trump avait boudé ces soirées, certains artistes ayant déclaré qu'ils ne souhaitaient pas le rencontrer.
Rien de tel cette fois.
Sylvester Stallone, 79 ans, entré dans la légende avec "Rocky" et "Rambo" est un partisan déclaré du président, qui l'a nommé symboliquement comme l'un de "ambassadeurs" à Hollywood, très majoritairement favorable aux démocrates.
Outre Gloria Gaynor, 82 ans, interprète de "I Will Survive", la soirée a mis à l'honneur George Strait, 73 ans, légende de la country, et le groupe de glam rock KISS - sans son guitariste Ace Frehley, décédé en octobre à 74 ans.
Egalement distingué: l'acteur britannique Michael Crawford, 83 ans, connu pour son rôle dans la comédie musicale "le Fantôme de l'opéra", un genre dont Donald Trump se dit friand.
Alors qu'ils recevaient les années précédentes un collier aux couleurs de l'arc-en-ciel, jugée "vulgaire" par la Maison Blanche de Donald Trump, les artistes ont reçu cette fois une médaille dorée, offerte par le joailler Tiffany, propriété du groupe français LVMH.
La nouvelle direction du Kennedy Center, constituée de fidèles du président, a supprimé les spectacles de drag shows qui s'y déroulaient et les événements célébrant la communauté LGBT.
Elle a invité des conférences de la droite religieuse et des artistes chrétiens.
Selon la presse américaine, les ventes de billets ont baissé depuis que M. Trump et ses proches en pris le contrôle du Kennedy Center.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Justin Trudeau et Katy Perry officialisent leur relation
Justin Trudeau et Katy Perry ont officialisé leur relation sur les réseaux sociaux. L'ancien Premier ministre canadien et la chanteuse américaine avaient fait une première apparition publique il y a quelques semaines sur un tapis rouge parisien.
Dans une série de photos et vidéos postées sur son compte Instagram samedi, sous le commentaire "A Tokyo en tournée, et plus", l'interprète des hits "I kissed a girl" et "California gurls" s'est affichée dans la capitale japonaise avec Justin Trudeau, posant joue contre joue, en train de manger des sushis, et de dos côte à côte dans un musée.
Plus tôt dans la semaine, Justin Trudeau avait lui-même commenté une photo du duo posant aux côtés de l'ancien Premier ministre japonais Fumio Kishida et de sa femme, posté par le dirigeant nippon. "Katy et moi avons été ravis d'avoir l'occasion de nous asseoir à vos côtés", avait-il écrit sur X.
L'ex-dirigeant politique âgé de 53 ans et la chanteuse de 41 ans avaient été remarqués main dans la main fin octobre sur le tapis rouge d'un cabaret parisien.
Justin Trudeau a quitté ses fonctions de Premier ministre en mars, après dix années passées à la tête du Canada. Lui et sa femme Sophie Grégoire, qui ont trois enfants, avaient annoncé leur séparation à l'été 2023. Katy Perry a elle partagé la vie de l'acteur britannique Orlando Bloom et ils sont les parents d'une fille.
En avril, la popstar avait fait partie d'une escapade entièrement féminine dans l'espace à bord de la fusée Blue Origin du multimilliardaire Jeff Bezos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un sac ayant appartenu à Jane Birkin vendu 2,5 millions d'euros
L'un des sacs Birkin d'Hermès ayant appartenu à Jane Birkin a été vendu vendredi 2,45 millions d'euros (frais inclus) aux enchères à Abou Dhabi, quelques mois après la vente record du Birkin original pour 8,6 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Il devient le deuxième sac le plus cher jamais adjugé aux enchères, a précisé à l'AFP Morgane Halimi, responsable mondiale des sacs à main et de la mode chez Sotheby's.
Surnommé Le Birkin Voyageur, il s'est envolé à un prix six fois supérieur à l'estimation haute (370'000 euros), décroché par un acheteur au téléphone après "11 minutes d'enchères acharnées entre six collectionneurs".
Prototype emblématique
Offert par Hermès à Jane Birkin en 2003, ce sac noir en cuir, usé et orné d'inscriptions manuscrites de la chanteuse et actrice britannique disparue en 2023, fait partie des quatre sacs que l'artiste a reçus après avoir vendu son prototype emblématique en 1994 au profit d'une association de lutte contre le sida.
Ce sac se distingue par ses détails, notamment des ponts fermés rappelant le prototype et la note manuscrite "Mon Birkin bag qui a voyagé avec moi dans le monde entier", qui a inspiré le surnom du sac.
"C'est une touche très personnelle qui fait de ce sac un bien vraiment unique", a souligné Mme Halimi.
Il avait été vendu une première fois aux enchères en 2007 au bénéfice d'une association de défense des droits de l'Homme avant d'intégrer une collection privée.
"Vendre ses sacs Birkin pour collecter des fonds pour des oeuvres caritatives (...) est devenu une tradition pour Jane Birkin, Hermès les remplaçant à chaque fois", rappelle Sotheby's.
En juillet, le tout premier sac Birkin conçu spécialement pour l'artiste en 1984 a été adjugé à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, devenant ainsi le sac le plus cher jamais vendu aux enchères.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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