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Suisse

Une coupe dans les impôts versés aux évêques envisagée

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L'évêque ne pourrait plus assumer ses tâches avec une telle coupe, selon Renata Asal-Steger (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'arrêt d'impôt ecclésiastique pour les évêques récalcitrants, telle est l'idée de la présidente de la Conférence centrale de l'Eglise catholique suisse (RKZ). "Je n'exclus pas qu'à l'avenir, nous refusions de verser de l'argent aux évêques", dit-elle dans la presse.

Si les dix cantons - parmi lesquels le Jura - qui versent au diocèse de Bâle une partie des recettes de l'impôt ecclésiastique participaient à ce boycott, il manquerait 3,8 millions de francs à l'évêque, indique Renata Asal-Steger dans la SonntagsZeitung.

"Il ne pourrait ainsi plus assumer ses tâches", ajoute la présidente de l'organisation faîtière des Eglises cantonales, qui gère les impôts ecclésiastiques. Elle est aussi la co-mandante de l'étude de l'Université de Zurich publiée mardi.

Il faut changer les structures fondamentales qui rendent possibles les abus, indique Mme Asal-Steger, également membre de l'organe de la RKZ qui indemnise les victimes d'abus au sein de l'Eglise. Le montant maximal de cette indemnisation s'élève à 20'000 francs. Une somme qu'elle estime "pas particulièrement généreuse" en comparaison avec les pays de l'UE.

"Très discutable"

La Conférence centrale porte également une part de responsabilité dans les cas d'abus mis au jour, poursuit sa présidente. La gestion du personnel devrait être professionnalisée, l'échange d'informations clarifié et la destruction de dossiers empêchées, estime-t-elle.

La Lucernoise juge en outre problématique que l'évêque de Coire Joseph Bonnemain soit en charge de l'enquête ordonnée par la Conférence des évêques suisses sur la dissimulation de cas d'abus. "C'est très discutable et cela montre que la question du pouvoir doit être clarifiée", dit-elle.

Mme Asal-Steger rejoint ainsi la position de la présidente de la Commission écoute, conciliation, arbitrage, réparation (CECAR) Sylvie Perrinjaquet et de la théologienne et journaliste catholique germano-suisse Jacqueline Straub qui se sont exprimées dans la presse samedi.

De son côté, le secrétaire général de la RKZ Urs Brosi a déclaré dimanche au 19:30 de la RTS que l'organisation n'était plus en état de pouvoir faire confiance aux évêques pour qu'ils soient "prêts à changer suffisamment les structures et la situation en vue de diminuer les abus sexuels".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Grand Conseil

Curatelles: vers une autorisation du droit de vote dans le canton

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Ce mardi au Grand Conseil, l'entrée en matière sur la modification constitutionnelle du droite de vote cantonal pour les personnes sous curatelle de portée générale, ou un mandat pour cause d'inaptitude en raison d'une incapacité durable de discernement, a été acceptée par 72 oui contre 63 non et six abstentions. (© LFM)

Le canton de Vaud pourrait accorder automatiquement le droit de vote cantonal aux personnes protégées par une curatelle de portée générale ou un mandat pour cause d'inaptitude en raison d'une incapacité durable de discernement. Le Grand Conseil a fait un pas dans ce sens mardi en premier débat. Le peuple aura toutefois le dernier mot.

L'entrée en matière sur cette modification constitutionnelle a été serrée. Elle a été acceptée par 72 oui contre 63 non et six abstentions. Le Conseil d'Etat s'y est dit favorable, répondant à une motion du député de la gauche radicale Hadrien Buclin qui avait été acceptée en automne 2021 par 73 voix contre 55.

Les motionnaires estimaient que cette privation était discriminatoire, notamment en lien avec la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), ratifiée par la Suisse avec une entrée en vigueur en 2014.

Cette question concerne une petite catégorie de personnes. Il s'agit en effet uniquement des personnes faisant l'objet d'une curatelle de portée générale pour cause d'incapacité durable de discernement, soit environ 1400 personnes dans le canton. Précision: un certain nombre des personnes incapables de discernement ne sont pas identifiées de cette manière et peuvent voter.

Crainte balayée

La présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier a plaidé pour une mise en conformité avec le droit international, pour la suppression d'une stigmatisation. Elle a rappelé au passage la réforme similaire, débattue actuellement au niveau fédéral. "C'est un pas aussi important pour l'histoire de l'extension du suffrage universel que pour celle de l'inclusion des personnes en situation de handicap", a-t-elle résumé.

Contrairement à l'argument plusieurs fois avancé par la droite, le gouvernement et plusieurs députés de gauche se sont dits convaincus qu'il n'y avait pas de risque important de manipulation de ces personnes lors des scrutins. Il a été rappelé que la captation d'un suffrage est par ailleurs pénalement condamnable.

Le camp PLR était plus divisé sur la question. A l'instar de Guy Gaudard, une minorité de parlementaires libéraux-radicaux a défendu "l'égalité des chances de chacun", la fin d'une "discrimination", admettant une "ségrégation injuste et regrettable".

A gauche, on a invoqué le renforcement de la démocratie, la fin d'une injustice et d'une exclusion, en soulignant que le canton de Vaud avait la main plutôt lourde en matière de curatelles à portée générale par rapport à d'autres cantons.

« Illogique » pour le parti UDC qui s’opposent presque unanimement à ce décret, estimant que des exceptions existent déjà pour les personnes sous curatelles de portées générales.

Un deuxième débat sera nécessaire. En cas d'acceptation parlementaire définitive, le référendum est obligatoire car il s'agit d'une modification constitutionnelle. Le peuple aura donc le dernier mot.

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Suisse

Le Conseil fédéral propose deux semaines de congé-jeunesse

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Le congé-jeunesse permet par exemple de s'engager dans les scouts (image d'illlustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les apprentis et travailleurs de moins de 30 ans doivent bénéficier de deux semaines de congé non payé, au lieu d'une seule, pour s'engager bénévolement dans des activités de jeunesse extrascolaires. Le Conseil fédéral a ouvert mercredi une consultation en ce sens.

L'engagement bénévole des adolescents et des jeunes adultes est un pilier important des activités de jeunesse extrascolaires en Suisse, estime le gouvernement dans un communiqué. Sur demande du Parlement, il propose de doubler la durée possible du congé-jeunesse. Actuellement, il est possible de demander une semaine par an.

En outre, le congé-jeunesse ne doit plus être restreint aux activités effectuées au sein d'associations, mais aussi pouvoir être utilisé pour les animations enfance et jeunesse en milieu ouvert. Par exemple, une personne souhaitant s'engager dans un centre de jeunesse pourra bénéficier d'un congé-jeunesse.

Les activités de jeunesse extrascolaires bénéficient tout autant aux travailleuses et travailleurs qui s'engagent bénévolement qu'aux enfants et aux jeunes, selon le Conseil fédéral. Le congé-jeunesse, essentiel pour de nombreuses organisations de jeunesse en Suisse, contribue au développement personnel et à la cohésion sociale.

Durant ce congé, les bénévoles peuvent exercer des fonctions de direction, d'encadrement ou de conseil dans des organisations du domaine social ou culturel. Le Conseil fédéral cite le sport, la santé, l'environnement, la culture, ainsi que les scouts, les samaritains, des organisations religieuses, des partis politiques ou des syndicats. Les organisations commerciales en sont exclues.

La consultation dure jusqu'au 18 septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La demande croît dans la construction suisse au premier trimestre

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La SSE avertit que le nombre de logements neufs en Suisse demeure insuffisant pour couvrir les besoins. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les entrées de commandes dans le secteur de la construction en Suisse ont crû de 1,9% entre janvier et fin mars, à 5,7 milliards de francs. Sur l'année, malgré les incertitudes liées aux droits de douane, une croissance modérée de 1,1% de cette activité est attendue.

Le chiffres d'affaires de la construction a connu une légère progression au premier trimestre comparé à la même période un an plus tôt, de 0,4% à 4,7 milliards, informe mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans un rapport périodique.

Alors qu'une baisse était attendue, le secteur de la construction de logements affiche "une évolution étonnamment positive", avec des revenus en hausse de 2,4% à 1,66 milliard de francs. Les nouvelles commandes ont elles grossi de 11,1% à 1,9 milliard, "ce qui montre que l'augmentation du nombre de demandes de permis de construire en 2024 commence à se répercuter."

La SSE estime que les nouveaux logements n'arriveront progressivement sur le marché qu'à partir du second semestre, le nombre de logements neufs demeurant toutefois insuffisant pour couvrir les besoins. Un taux de vacance inférieur à 1% semble donc probable, selon elle. Forte de ce constat, elle demande de "mettre un terme aux recours abusifs utilisés comme outil pour empêcher la construction".

Les recettes engendrées par la construction de bâtiments publics ont elles bondi de 22,5% à 270,9 millions. Et, de son côté, la construction non résidentielle a enregistré un recul de 7,1%, à 588,9 millions.

Pas de hausse des matériaux de construction

Dans le génie civil, la hausse des recettes de 2,8% du génie civil public fait face à une baisse de 11,2% de son pendant privé, "secteur nettement plus restreint". Dans sa globalité, le génie civil a enregistré un recul de 1,7% de l'activité de construction, à 2,2 milliards, et de 6,2% des nouvelles commandes à 3,0 milliards.

En raison du caractère volatil de ce secteur, cette évolution ne suscite pas l'inquiétude. La SSE affirme que les carnets de commandes restent bien remplis et que son indice de la construction prévoit une légère amélioration du chiffre d'affaires au deuxième trimestre.

"Les conflits commerciaux internationaux assombrissent certes les perspectives d'évolution conjoncturelle de la Suisse. Mais globalement, l'activité de construction se montre solide, et à ce jour, les discussions sur les tarifs douaniers n'ont pas de conséquences perceptibles. Ainsi, on n'observe pas de hausse du prix des matériaux de construction", dit la SSE.

Elle souligne que l'activité de construction se maintient "à un niveau élevé", d'environ 23 milliards, depuis la pandémie de Covid-19. Pour 2025, d'après l'indice de la construction, le chiffre d'affaires devrait augmenter légèrement de 1,1% et atteindre 23,7 milliards, ce qui ne suffira toutefois pas à résoudre les difficultés en matière de logement, insiste-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Denrées animales: obligation d'étiqueter les pratiques douloureuses sur les animaux en Suisse

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Le foie gras issu du gavage devra être dûment déclaré en Suisse dès le 1er juillet, a décidé le Conseil fédéral (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Dès le 1er juillet, les pratiques ayant causé des douleurs aux animaux devront être déclarées sur les emballages. Le Conseil fédéral a adopté une série d'ordonnances sur l'étiquetage de la viande, des oeufs ou du foie gras.

Lorsqu'ils achèteront des denrées d'origine animale telles que viande, lait ou ½ufs, les consommateurs disposeront d'informations supplémentaires sur la méthode de production. Ils pourront ainsi savoir si ces aliments ont été obtenus à l'aide de pratiques douloureuses, sans que les animaux aient été étourdis, écrit le gouvernement dans un communiqué publié mercredi.

La castration ou l'écornage sans anesthésie pour la viande de boeuf, par exemple, sont considérés comme des pratiques douloureuses; pour les porcs, cela concerne la castration, la coupe de la queue ou le cisaillement des dents sans anesthésie. De même que le sectionnement des cuisses de grenouille sans recours à une anesthésie.

Foie gras

Le foie et la viande issus du gavage des oies et des canards devront aussi être étiquetés comme tels. Alors que cette méthode de production est interdite depuis plus de 40 ans en Suisse, elle reste autorisée à l'étranger. Cette mesure a été prise par le Conseil fédéral dans le contexte de l'initiative populaire qui vise à interdire toute importation de foie gras issu du gavage en Suisse, et à laquelle il est opposé.

Tous les établissements proposant ces denrées alimentaires sont soumis à l'obligation de déclaration: restauration, petits commerces ou commerces de détail. Ces entreprises doivent vérifier, dans le cadre de leur autocontrôle, si elles sont soumises à l'obligation de déclaration.

En imposant ces déclarations obligatoires, le Conseil fédéral "accroît la transparence vis-à-vis des consommatrices et des consommateurs, en leur permettant de faire leurs achats en toute connaissance de cause". Un délai transitoire de deux ans est prévu.

Fourrures aussi

Dans le même temps, le Conseil fédéral interdit également dès le 1er juillet l'importation de fourrures et de produits de la pelleterie obtenus par des pratiques cruelles envers les animaux. Ces mesures avaient déjà été annoncées par le Conseil fédéral comme contre-projet indirect à l'initiative populaire qui vise à interdire l'importation de fourrures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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