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Servette à pleines dents dans la Coupe d'Europe

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Les Servettiens se sont entraînés sur la pelouse de la Praille sous les ordres de René Weiler (à gauche). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

René Weiler et les Servettiens mordront ce jeudi à 18h45 à pleines dents cette rencontre "historique" de Ligue Europa contre le Slavia Prague.

"La pression ? Lorsque nous avons le bonheur de disputer le premier match en phase de poules de l’histoire du club, elle n’existe pas !" Le message de Weiler est clair.

Porté par près de 20'000 spectateurs, le Servette FC entend déjouer les pronostics face à un adversaire qui a cueilli 22 points sur 24 dans son championnat et qui a disputé les quarts de finale de l’Europa League en 2021 et de la Conference League en 2022.

"Nous aurons en face de nous une équipe très physique et en pleine confiance. Mais je crois en nos chances, affirme René Weiler. Je sens l’équipe en progrès. Je la crois capable d’agir et ne pas être simplement dans la réaction. Nous avons aussi le devoir de montrer quelque chose au public." Un public, même s'il n'est pas - encore ? - habité par la même ferveur que celui du Wankdorf mardi soir, qui avait joué pleinement son rôle devant Genk et les Glasgow Rangers.

Un nouveau système

Samedi lors du succès 4-1 à Bulle en Coupe de Suisse, René Weiler avait dessiné une équipe en 4-2-3-1 avec Alexis Antunes en soutien direct de Chris Bedia dans un rôle de 9,5. Tout indique que le Zurichois reconduira le même système et les mêmes hommes face au Slavia Prague. "Je perçois le potentiel de mes joueurs. Je constate aussi que certains, aussi, n’ont pas le niveau qu’ils devraient avoir", glisse-t-il sans doute à l’adresse de Nicolas Vouilloz et de Jérémy Guillemenot.

Le défenseur n’a pas été convoqué pour le match de jeudi alors que l’attaquant, la recrue phare du mercato, se retrouve désormais au bout du banc des remplaçants. Les deux anciens internationaux M21 risquent de rester encore longtemps dans la bordure avec un entraîneur qui revendique toute liberté dans ses choix même s’ils vont à l’encontre de deux joueurs formés au club.

Jérémy Frick no 1

Genevois jusqu’au bout des ongles au même titre que Vouilloz et Guillemenot, Jérémy Frick retrouvera, en revanche, sa place de titulaire dans la cage. Blessé lors du match retour à Genk, le capitaine n’a, à entendre René Weiler, jamais eu à douter sur son statut malgré l’intérim jugé réussi de Joël Mall.

Même si les bookmakers placent le Slavia Prague à la deuxième place du groupe derrière la Roma mais devant le Sheriff Tiraspol et le Servette FC, le rappel d’un passé plus ou moins lointain autorise un certain optimisme. En 2016, René Weiler, alors à la tête d’Anderlecht, avait éliminé le Slavia en barrage de l’Europa League. Quinze ans plus tôt, le Servette FC, qui était dirigé par Lucien Favre, avait sorti les Pragois au premier tour de la Coupe de l’UEFA grâce à une victoire 1-0 dans un match aller à Genève suivi par seulement 5286 spectateurs. Ce jeudi, ils seront quatre fois plus nombreux avec le secret espoir de vivre un scénario identique à celui du 20 septembre 2021 qui avait parfaitement lancé la dernière grande campagne européenne du Servette FC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Pontaise et le Lausanne-Sport, une belle histoire qui prend fin

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L'histoire du Stade de la Pontaise et du Lausanne-Sport aura duré près de 120 ans. Ici, les supporters fêtaient la promotion en Super League du LS en 2020. ©KEYSTONE/Laurent Gillieron

Une page se tourne dans le football lausannois. Le Lausanne-Sport a très probablement disputé son dernier match au Stade de la Pontaise samedi dernier. Souvenirs.

Le Lausanne-Sport s'était installé à la Pontaise en 1904. À cette époque-là, le club s'appelait encore le Montriond FC. Depuis, Lausanne y aura tout vécu. Des victoires en Coupe de Suisse – le LS remporte d'ailleurs son premier titre le 19 mai 1935, dans son stade, devant 10'000 supporters. Des victoires en championnat – Lausanne y fêtera 7 titres de Champion de Suisse entre 1913 et 1965.

Il y a aussi eu des derbys. Entre Servette et Lausanne tout d'abord. Des matchs qui ont toujours attiré les foules. Le 19 novembre 1961, ce ne sont pas moins de 32'000 personnes qui ont assisté à la rencontre entre les deux grands rivaux. "Il y avait tellement de monde que le public a été contraint de prendre place le long des lignes de touches", peut-on lire sur le site du LS. Il y a aussi eu le premier derby lausannois de l'histoire en Super League. C'était le 21 octobre dernier face à Stade Lausanne Ouchy.

Et puis il y a bien sûr eu des défaites, des relégations (pour des raisons financières en 2002 et 2003, pour des raisons sportives en 2014 et 2018), des promotions (en 2004, 2005, 2011 et 2016).

Les Lausannois possèdent maintenant leur enceinte toute neuve, le stade de la Tuilière, à quelques pas de leur ancien QG. Et la Pontaise est devenue la maison de Stade Lausanne Ouchy. Une situation qui a donc vu les supporters du LS changer de statut. En effet, ces dernières années, lorsqu'ils se rendaient au stade olympique, c'était en tant que visiteurs. Maxime Margairaz, Président de la Confrérie du Lausanne-Sport, nous raconte son sentiment par rapport à cela.

 

Dernière célébration en date à la Pontaise: le maintien en Super League du LS pour la saison 2024/2025. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Des instants gravés dans les mémoires

Plus de 100 ans de résidence dans un stade, ça signifie que les supporters y ont aussi leurs souvenirs. "Mon histoire avec le Lausanne-Sport, elle date de ma plus tendre enfance, grâce à mon grand-père et à ma mère surtout, qui m'ont amené aux matchs dès le berceau pratiquement", raconte Maxime Margairaz,. Alors, en toute logique, son premier match, c'était à la Pontaise.

 

Ludovic Magnin, l'entraîneur du Lausanne-Sport, a fait ses premières armes dans ce stade emblématique.

 

On parle en effet de potentiel dernier match du LS à la Pontaise pour deux raisons. La première est sportive. Les Lausannois ont validé leur maintien en Super League alors que Stade Lausanne Ouchy, actuel pensionnaire du stade, est relégué en Challenge League. Les deux équipes ne se rencontreront donc plus.

Et même si à l'avenir, elles devaient se retrouver, ce ne sera probablement pas à la Pontaise puisque le stade est voué à disparaître. La Ville de Lausanne a pour objectif de relocaliser une partie des activités sportives à Vidy et d'augmenter l'exploitation de la Tuilière au cas où le SLO et le LS évolueraient à nouveau tout deux en Super League. Le projet de transformation du Stade de Coubertin a été retiré par la Municipalité après son rejet par le conseil communal. Mais ce n'est qu'une question de temps avant que le stade olympique ne soit délaissé.

La Pontaise sera-t-elle totalement démolie? Seulement en partie? Plusieurs options sont encore sur la table. Dans tous les cas, cela a de quoi émouvoir. On retrouve Maxime Margairaz.

 

Un lieu chargé en souvenirs donc. Quels moments ont le plus marqué Maxime Margairaz?

 

Ludovic Magnin aussi a des images précises en tête lorsqu'on lui demande de se remémorer les bons moments passés à la Pontaise.

 

Les supporters lausannois avaient d'ailleurs préparé un tifo à l'occasion du dernier match du LS à la Pontaise.

Le Lausanne-Sport a maintenant la voie libre pour se créer de nouveaux beaux souvenirs, à la Tuilière, en Super League.

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Clap de fin cet été pour l'international allemand Toni Kroos

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Toni Kroos: une immense carrière remplie de trophées (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Toni Kroos (34 ans) mettra fin à sa carrière professionnelle après l'Euro cet été. Le milieu de terrain allemand du Real Madrid l'a annoncé sur Instagram.

Le meneur de jeu a précisé vouloir arrêter à son meilleur niveau. Kroos s'est construit un immense palmarès tant avec ses clubs qu'avec le maillot de l'équipe nationale allemande. Il a ainsi gagné la Coupe du monde 2014 avec la Mannschaft.

Avec le Bayern Munich, il a gagné la Ligue des champions (2013), la Bundesliga (2008, 2013, 2014), la Coupe d'Allemagne (2008, 2013, 2014) et le Mondial des clubs (2013). Au Real Madrid, qu'il a rejoint à l'été 2014, il a accumulé quatre Ligues des champions (2016, 2017, 2018, 2022), quatre titres de champion d'Espagne (2017, 2020, 2022, 2024), une Coupe d'Espagne (2023) et cinq Coupes du monde des clubs (2014, 2016, 2017, 2018, 2022).

Il aura l'occasion d'ajouter une nouvelle Ligue des champions le 1er juin à Wembley en finale contre Borussia Dortmund. Ce sera son dernier match avec le club madrilène.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Décès de Karl-Heinz Schnellinger à 85 ans

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Karl-Heinz Schnellinger (bras levés) durant la finale de la Coupe du monde 1966 à Wembley contre l'Angleterre (© KEYSTONE/AP NY/STR)

L'ancien défenseur international allemand Karl-Heinz Schnellinger est décédé à Milan à l'âge de 85 ans. Il avait notamment disputé quatre phases finales de Coupe du monde.

Schnellinger avait été champion d'Allemagne avec Cologne en 1962 avant d'être l'un des premiers Allemands à partir jouer en Italie. Après une saison à Mantoue et une autre à l'AS Rome, il a évolué de 1965 à 1974 à l'AC Milan, où il a notamment remporté un titre de champion (1968), une Ligue des champions (1969) et deux Coupes des vainqueurs de Coupes (1968, 1973).

Le défenseur compte 47 sélections en équipe d'Allemagne de l'Ouest. Il n'a marqué qu'un but, mais celui-ci est resté légendaire. Il avait en effet égalisé à 1-1 en fin de match lors de la demi-finale de Coupe du monde contre l'Italie. La Squadra s'était ensuite imposée 4-3 ap au terme d'une rencontre demeurée dans les annales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Super League: fin du suspense, les Young Boys sacrés

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Les Bernois exultent après le but de Camara (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les Young Boys ont décroché leur 17e titre de champion de Suisse. Lors de la 37e journée de Super League, les Bernois ont mis fin au semblant de suspense en battant Servette 1-0 à Genève.

Une réussite de la tête du défenseur Camara à la 73e sur un corner botté par Lakomy a donné la victoire aux visiteurs, et condamné Servette à la troisième place du classement. L'intérimaire Joël Magnin et ses hommes ont ainsi assuré l'essentiel au terme d'une saison quand même assez loin des standards habituels de YB. Le titre a été acquis, mais il ne restera pas dans les annales comme un millésime de grande qualité.

Servette inoffensif

Novak Djokovic, présent au stade, n'a pas vécu le match de football le plus inoubliable de sa vie. Le no 1 mondial du tennis, dont la cousine va épouser le Servettien Timothée Cognat, n'a guère eu l'occasion de vibrer lors de cette partie bien pauvre en émotions. Sérieux, YB a livré le minimum syndical, sans prendre de risques alors qu'un Servette inoffensif n'a pas cadré le moindre tir...

Même en cas de défaite au Stade de Genève, YB aurait quand même été sacré. En effet, Lugano s'est incliné 2-1 au Letzigrund contre le FC Zurich, qui s'est ainsi assuré une place en qualifications de Conference League la saison prochaine. Le FCZ a largement dominé des Tessinois pas dans le coup. La victoire a été obtenue grâce à des réussites de Kamberi (12e) et Okita (55e), alors que Cimigiani a sauvé l'honneur à la 88e.

Pas d'Europe pour Winterthour

Enfin, Saint-Gall est allé s'imposer 3-1 à Winterthour avec des buts d'Akolo et de Zanotti en première mi-temps. Patrick Rahmen, le futur entraîneur de YB, ne réussira ainsi pas à offrir une place européenne à son employeur actuel, "Winti" ne pouvant plus finir mieux que sixième malgré la réduction du score de Burkart (84e). Witzig a peu après assuré le succès des Brodeurs, qui eux joueront aussi les qualifications de Conference League

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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