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Climat

La température moyenne depuis janvier la plus chaude jamais mesurée

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La température pourrait encore augmenter pendant les trois derniers mois de l'année, compte tenu de la montée en puissance d'El Niño (archives). (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Les températures mondiales continuent d'écraser les records: après un été et un mois de septembre inédits, 2023 est l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois. Elle s'approche d'une anomalie de 1,5 degré par rapport à l'ère pré-industrielle.

De janvier à septembre, "la température moyenne mondiale est 1,4 degré celsius au-dessus de la moyenne pré-industrielle (1850-1900)", avant l'effet sur le climat des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, a annoncé jeudi le service sur le changement climatique (C3S) de l'observatoire européen Copernicus.

Cette moyenne, déjà plus élevée de 0,05 degré que pour l'année record de 2016, pourrait encore augmenter pendant les trois derniers mois de l'année, compte tenu de la montée en puissance d'El Niño. Ce phénomène météorologique cyclique au-dessus de l'océan Pacifique, synonyme de réchauffement supplémentaire, culmine en général autour de la période de Noël.

1,5 degré supplémentaire

"Il n'est pas acquis que 2023 atteindra 1,5 degré. Mais nous en sommes assez proches", a déclaré Carlo Buontempo, directeur du C3S. Atteindre cette barre symbolique ne signifierait pas pour autant que la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris a été atteinte, car ce dernier se réfère à l'évolution du climat sur des périodes longues, des décennies et non des années simples.

Le GIEC, rassemblant les experts du climat mandatés par l'ONU, prévoit que ce seuil de 1,5 sera atteint dès les années 2030-2035. L'Organisation météorologique mondiale a estimé au printemps que la barre serait franchie pour la première fois sur une année entière seulement au cours des cinq prochaines années.

En attendant, "septembre 2023 a été le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial", poursuivant une série de records mensuels mondiaux entamée en juin. Juillet 2023 détient le record absolu, tous les mois confondus.

Avec une température moyenne de 16,38 degrés à la surface du globe, le mois écoulé dépasse le record de septembre 2020 avec une marge "extraordinaire" de 0,5 degré, a indiqué jeudi Copernicus. Septembre 2023 est ainsi "1,75 degré plus chaud que la moyenne d'un mois de septembre sur la période 1850-1900", a ajouté Copernicus.

Tous les continents concernés

Alors que les variations des températures mondiales se mesurent en général en quelques dixièmes de degré, septembre 2023 est 0,9 degré au-dessus de la moyenne de septembre sur la période 1991-2020, soit "la plus forte anomalie mensuelle" jamais mesurée par Copernicus, dont la base de données complète remonte à 1940.

Tous les continents ont été concernés par des anomalies hors du commun. En Europe, septembre 2023 a établi un nouveau record continental pour le premier mois de l'automne météorologique.

Dans le même mois, des pluies torrentielles de la tempête Daniel, probablement aggravées par le changement climatique selon des études préliminaires, ont dévasté le nord-est de la Libye et la Grèce.

Le sud du Brésil et du Chili ont aussi connu le déluge en septembre, tandis que l'Amazonie est actuellement frappée par une sécheresse extrême, qui affecte plus de 500'000 habitants.

Quant aux pôles, ils perdent en glace: la banquise de l'Antarctique se maintient à un niveau bas record pour la saison, tandis que la banquise arctique est 18% en dessous de la moyenne, selon le C3S.

"Point de rupture"

La surchauffe des mers du globe, qui absorbent 90% de la chaleur en excès provoquée par l'activité humaine depuis l'ère industrielle, joue un rôle majeur dans ces observations. Pour le système de mesures de Copernicus, la température moyenne des mers a atteint 20,92 degrés celsius en septembre, nouveau record mensuel et 2e mesure la plus élevée derrière août 2023.

Face à cette situation, les réponses de l'humanité sont "insuffisantes alors que le monde [...] s'écroule" et s'approche d'un "point de rupture", a déploré le pape François mercredi, dans un texte en forme de cri d'alarme à deux mois d'une conférence sur le climat de l'ONU décisive.

Lors de cette COP28, à Dubaï, le thème de la sortie des énergies fossiles sera au coeur d'âpres négociations entre les pays, incapables à ce jour de concilier les exigences de l'accord de Paris pour limiter le réchauffement et d'assurer les aspirations au développement de toute l'humanité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Des crues subites font 50 morts en une journée dans le nord

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Depuis mi-avril, des crues subites et des inondations ont fait une centaine de morts en Afghanistan. Le pays a connu un hiver très sec, rendant plus difficile l'absorption des pluies par les sols. (archives) (© KEYSTONE/EPA/SHAMRIZ SABAWOON)

Au moins 50 personnes, "en majorité des femmes et des enfants", sont mortes vendredi lors de crues subites dans la province de Baghlan, dans le nord de l'Afghanistan, a indiqué à l'AFP un responsable local.

"Le bilan jusqu'ici est de 50 morts selon l'hôpital du district de Baghlan-e-Markazi", a affirmé Hedayatullah Hamdard, chef de l'autorité provinciale en charge de la gestion des catastrophes naturelles, et "il pourrait augmenter".

"Les pluies saisonnières ont provoqué des crues subites et les gens, qui n'avaient pas pu se préparer, n'ont pas pu se sauver", a-t-il ajouté. Des équipes de secours "cherchent s'il y a des victimes prises dans la boue ou sous les décombres", a-t-il encore dit dans la soirée.

Depuis mi-avril, des crues subites et des inondations avaient déjà fait une centaine de morts dans dix provinces du pays dont aucune région n'a été épargnée, selon les autorités. L'Afghanistan a connu un hiver très sec, rendant plus difficile l'absorption des pluies par les sols.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Les chaleurs extrêmes ont déjà fait 61 morts en Thaïlande en 2024

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61 personnes sont mortes d'insolation en Thaïlande depuis le début de l'année 2024, contre 37 pendant toute l'année 2023 (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

En Thaïlande, 61 personnes sont mortes depuis le début de l'année en raison de la chaleur extrême qui a frappé le pays pendant des semaines, a déclaré le ministère de la Santé vendredi.

Pendant près d'une semaine en avril, les autorités de Bangkok ont émis quotidiennement des avertissements de chaleur extrême, la "température ressentie" ayant dépassé les 52°C.

Selon un communiqué du ministère, 61 personnes sont mortes d'insolation à travers le pays depuis le début de l'année 2024, contre 37 pendant toute l'année 2023.

Le nord-est de la Thaïlande, essentiellement constitué de terres agricoles, a connu le plus grand nombre de décès, a précisé le ministère.

Le changement climatique induit par l'homme entraînera des canicules plus fréquentes, plus longues et plus intenses, avertissent régulièrement les scientifiques.

Si le phénomène El Niño contribue au climat exceptionnellement chaud de cette année, l'Asie se réchauffe également plus rapidement que la moyenne mondiale, selon l'Organisation météorologique mondiale de l'ONU.

Apichart Vachiraphan, responsable du service de contrôle des maladies au ministère thaïlandais, a conseillé aux personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents de limiter leurs sorties.

Cette année, un temps chaud et sec a perduré plus longtemps que d'habitude sur le pays, où la saison des pluies tarde à arriver.

Des orages ont éclaté cette semaine dans certaines régions, faisant baisser les températures mais conduisant les autorités à mettre en garde contre les inondations soudaines.

En avril, le royaume a enregistré une température de 44,2°C dans la province de Lampang (nord), tout près du record national enregistré l'an dernier à 44,6°C.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Un mort et quatre blessés dans une avalanche à Kandersteg (BE)

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L'avalanche de neige mouillée s'est déclenchée peu après 14 heures, au-dessus du lac d'Oeschinen (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Un Français de 32 ans domicilié dans le canton de Vaud est décédé dans une avalanche dans l'Oberland bernois, près de Kandersteg (BE), a indiqué la police cantonale bernoise. Quatre autres personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital.

L'avalanche de neige mouillée s'est déclenchée peu après 14 heures, au-dessus du lac d'Oeschinen.

Trois hélicoptères de la Rega, le Secours alpin suisse, un hélicoptère civil, des chiens d'avalanches, des spécialistes de montagne ainsi que d'autres services de la police cantonale bernoise sont intervenus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Nouveau record en avril, la planète toujours en surchauffe

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Tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur depuis juin l'an dernier (image prétexte). (© KEYSTONE/AP/HENG SINITH)

Le monde a encore connu des températures "remarquables" en avril, marqué par un nouveau record mensuel de chaleur sur terre comme à la surface des océans. C'est ce que montre le dernier bilan de l'observatoire européen Copenicus publié mercredi.

Le phénomène climatique naturel El Niño "a continué de s'affaiblir", laissant entrevoir un possible répit plus tard dans l'année, mais sans rien changer à la tendance de fond d'un réchauffement alimenté par la combustion massive du pétrole, du charbon et du gaz fossile.

Encore au-dessus de 1,5 degré

Depuis juin l'an dernier, tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur. Avril 2024 ne fait pas exception à la règle avec une température moyenne de 15,03°C, soit 1,58°C plus élevée qu'un mois d'avril normal dans le climat de l'ère pré-industrielle (1850-1900).

"Bien qu'inhabituelle, une telle série de records mensuels avait déjà été observée en 2015/2016", précise Copernicus. Sur les 12 derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61°C plus élevée qu'à l'ère pré-industrielle, dépassant la limite de 1,5°C fixée par l'accord de Paris de 2015. Cette anomalie devrait toutefois être relevée en moyenne sur plusieurs décennies pour considérer que le climat a atteint ce seuil critique.

Néanmoins, ces chiffres montrent "à quel point les conditions de température globale que nous connaissons à l'heure actuelle sont remarquables", souligne Julien Nicolas, climatologue au service du changement climatique de Copernicus (C3S), lors d'un entretien avec l'AFP. Le mois dernier a d'ailleurs été le deuxième mois d'avril le plus chaud jamais enregistré en Europe, tout comme l'avait été mars et l'ensemble de la période hivernale.

Contrastes sur les intempéries

"Chaque degré supplémentaire de réchauffement du climat s'accompagne d'événements climatiques extrêmes, à la fois plus intenses et plus probables", rappelle Julien Nicolas, alors que les dernières semaines ont été marquées par des vagues de chaleur extrêmes en Asie, de l'Inde au Vietnam, tandis que le sud du Brésil subissait des inondations meurtrières.

Néanmoins, concernant les précipitations, Copernicus ne dégage pas de tendances claires pour avril: le mois a été plus humide que la normale dans une large partie de l'Europe, mais plus sec sur le sud du continent.

Même contraste hors Europe: dans une large partie de l'Amérique du Nord, en Asie centrale et de l'Est, dans le Golfe ou le sud du Brésil, des pluies extrêmes ont provoqué des inondations. Mais dans le nord du Mexique, autour de la mer Caspienne et dans une large partie de l'Australie, la sécheresse a dominé.

Océans: petite inflexion

La température de surface des océans a de nouveau battu un record mensuel en avril, à 21,04°C en moyenne hors zones proches des pôles, marquant un 13e record mensuel d'affilée. Cette surchauffe menace la vie marine, entraîne plus d'humidité dans l'atmosphère et menace la capacité des océans à assurer leur rôle crucial d'absorption des émissions des gaz à effet de serre d'origine humaine.

Toutefois, la température a marqué une petite inflexion par rapport à mars et son record absolu, tous mois confondus (21,07°C).

El Niño se calme

Le phénomène climatique naturel El Niño "a continué de s'affaiblir" en avril pour aller vers des "conditions neutres", estime Copernicus. Cette variation naturelle concerne la zone équatoriale de l'océan Pacifique et induit un réchauffement planétaire.

El Niño "a atteint son pic en début d'année", remarque Julien Nicolas, ce qui peut expliquer une légère inflexion des températures moyennes en avril par rapport à mars. "Les projections de modèles indiquent une possible transition vers des conditions La Niña dans la deuxième moitié de l'année mais les conditions sont assez incertaines encore", poursuit le climatologue.

La Niña est le pendant d'El Niño, qui produit des effets opposés. Mais la sortie d'El Niño ne changera rien à la tendance de fond du réchauffement. "Ce phénomène se superpose à des tendances de long terme qui perdurent et sont liées directement au réchauffement lié à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et aux quantités de chaleur qui sont absorbées et stockées en particulier dans les océans", souligne M. Nicolas.

2024, vers de nouveaux records?

Ces tendances continueront "à pousser la température mondiale vers de nouveaux records", prédit Carlo Buontempo, directeur du C3S. Fin mars, l'ONU avait déjà averti qu'il y avait une "probabilité élevée" que 2024 affiche à son tour des températures inégalées, alors que 2023 vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre".

Pour Julien Nicolas, il est toutefois "encore un peu tôt" pour prédire si de nouveaux records seront battus, dans la mesure où 2023 a été exceptionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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