Économie
Le démantèlement de la centrale de Mühleberg, un travail de titan

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/10/des-caisses-remplies-de-materiaux-sempilent-dans-la-salle-des-machines-de-la-centrale-atomique-de-muhleberg-1000x600.jpg&description=Le démantèlement de la centrale de Mühleberg, un travail de titan', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le démantèlement de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE) suit son cours mais le chemin est encore long jusqu'à la possible réaffectation du site, en 2034. A ce jour, 5400 tonnes de matériaux ont été évacuées, quatre ans après l'arrêt de la centrale.
Cette quantité représente environ un tiers de tout ce qui doit être transporté jusqu'au démantèlement complet, a appris Keystone-ATS auprès de BKW lors d'une visite sur place.
Un premier cap important a été franchi début septembre, avec la sortie des derniers éléments combustibles encore présents, qui sont désormais entreposés dans le centre intermédiaire de stockage (Zwilag) de Würenlingen, en Argovie.
L'évacuation de tous les éléments combustibles était la phase clé des travaux. Aujourd'hui, Mühleberg ne présente plus aucun risque sur le plan nucléaire, précise Urs Amherd, responsable de la stratégie nucléaire chez l'énergéticien BKW.
Il avait fallu cinq ans pour construire la centrale, de 1967 à 1972. Le démontage doit durer trois fois plus longtemps. Il occupe pas moins de 300 personnes, soit autant que lorsque la centrale, arrêtée en décembre 2019, était encore en activité.
Des mesures de sécurité strictes sont toujours observées. Pour entrer sur le site, il faut revêtir une combinaison de protection et porter un dosimètre qui mesure la radioactivité. Il faut aussi passer plusieurs contrôles de sécurité.
Un travail gigantesque
Chaque boulon doit être enlevé, nettoyé, mesuré, avant d'être évacué. Le démantèlement est un travail de titan, qui demande aussi beaucoup de minutie. Les caisses contenant les pièces démontées s'empilent partout dans la centrale.
Les spécialistes doivent faire le tri entre les matériaux actifs et le matériel contaminé. La première catégorie regroupe les matériaux rendus radioactifs par le rayonnement neutronique. Ces déchets radioactifs sont plongés dans un bassin rempli d'eau - un mètre d'eau permet de réduire la radiation d'un facteur mille - avant d'être acheminés au centre de stockage.
Les matériaux contaminés pour leur part ne sont pas radioactifs mais pollués après avoir été au contact de liquides ou de gaz contenant des particules radioactives. Il s'agit aussi de déchets radioactifs, mais le processus de traitement et de décontamination diffère de celui de la première catégorie de matériaux.
Amiante et colorants
Le démantèlement réserve parfois quelques surprises. Ainsi, les spécialistes ont trouvé de l'amiante en quantité supérieure à ce qui était prévu. Des colorants contenant du plomb disséminés dans toute la centrale ont également compliqué les travaux.
"Nous avons même dû changer nos combinaisons non pas à cause de la radioactivité mais des substances chimiques toxiques", a précisé Urs Amherd. Pas de quoi cependant rallonger les délais.
La centrale de Mühleberg est la première en Suisse à avoir été arrêtée. La décision a été prise en 2013 pour des raisons économiques. "Avec l'évolution actuelle du prix de l'électricité, on ne prendrait certainement plus aujourd'hui une telle décision", estime M. Amherd.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%
La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu jeudi son taux directeur à 4,25%, dans la lignée de la Fed mercredi, jouant la prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane de Donald Trump et à la guerre au Moyen-Orient.
"Le monde est hautement imprévisible", a déclaré le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, soulignant cependant que les taux d'intérêts restaient "sur une trajectoire descendante".
"Nous constatons des signes de refroidissement du marché du travail au Royaume-Uni", a précisé le patron de la BoE, ce qui plaiderait théoriquement vers une baisse des taux.
Mais les prix de l'énergie ont en parallèle augmenté avec les tensions au Moyen-Orient, de quoi potentiellement doper l'inflation, souligne l'institution dans le compte-rendu de sa réunion, sans évoquer explicitement le conflit entre l'Iran et Israël.
La décision du Comité de politique monétaire a été prise à une majorité de six membres, trois autres penchant pour une baisse d'un quart de point de pourcentage.
"Equilibre délicat"
Ce choix "souligne l'équilibre délicat que le Comité tente de trouver entre les pressions inflationnistes persistantes et les signes de ralentissement de l'économie", résume Richard Flax, analyste chez Moneyfarm.
La BoE continue de prôner "une approche graduelle et prudente" sur les futures coupes, après une réduction d'un quart de point le mois dernier, la quatrième depuis août 2024.
Pour Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG, l'institution "ouvre la porte à une baisse des taux en août en gardant un oeil sur les prix de l'énergie".
D'après des chiffres officiels publiés mercredi, l'inflation a légèrement ralenti en mai au Royaume-Uni, à 3,4% sur un an, contre 3,5% en avril, mais reste loin de la cible de 2% de la BoE.
L'institution anticipe que la hausse des prix se maintienne à ce niveau pour le reste de l'année.
En avril, le produit intérieur brut britannique a lui reculé plus qu'attendu, de 0,3%, sous le poids des récentes hausses d'impôts du gouvernement travailliste et des droits de douane américains -dont certains ont été allégés par un récent accord entre Londres et Washington.
"L'incertitude commerciale continuera certainement d'avoir un impact sur l'économie britannique", estime la BoE.
La Fed a elle aussi opté mercredi pour un statu quo sur ses taux directeurs, dans une fourchette entre 4,25% et 4,50%, dégradant au passage ses prévisions pour l'économie américaine.
Dans la foulée de l'annonce de la BoE, vers 13h35, la livre sterling prenait 0,16% face à la devise américaine, à 1,3445 dollar.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Vaud: un nouveau bâtiment pour la Haute école pédagogique (HEP)
La Haute école pédagogique (HEP) vaudoise aura un nouveau bâtiment. Il sera construit sur le site des Côtes de la Bourdonnette à Chavannes-près-Renens. Prévu pour 2028, ce projet vise à répondre à la croissance continue des effectifs de l'institution et à accompagner les travaux à conduire dans son siège historique de la Campagne des Cèdres à Lausanne.
Le Conseil d'Etat sollicite ainsi un crédit d'investissement de 62,86 millions de francs pour la construction de ce bâtiment, indique-t-il jeudi dans ses décisions hebdomadaires. Conçu comme une solution transitoire, l'édifice se distingue par sa modularité et pourra être affecté à d'autres usages publics à terme, souligne-t-il.
"La formation aux métiers de l’enseignement connaît une progression ininterrompue depuis près de deux décennies, tendance que confirment les projections en matière de besoins en personnel qualifié", explique le gouvernement. Les effectifs de la HEP, actuellement de 3500 étudiants, pourraient ainsi atteindre entre 4000 et 4500 personnes d'ici 2035, détaille-t-il.
Rassemblement prévu aux Cèdres
Parallèlement, un important programme de réhabilitation du site historique de la Campagne des Cèdres, où est implantée l'institution, est planifié à moyen terme. Le projet de nouveau bâtiment vise donc à répondre aux impératifs de la HEP en matière d'espace de formation pour les prochaines années, en attendant de se rassembler une nouvelle fois aux Cèdres, est-il souligné.
"En lisière du futur parc arboré des Côtes de la Bourdonnette et des Hauts de Dorigny, le bâtiment s'intègrera dans un développement urbain structuré, en lien direct avec les institutions voisines telles que le Campus Santé - qui regroupe la Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV) et le Centre coordonné de compétences cliniques -, les logements de la Fondation Maison pour étudiants Lausanne (FMEL), un établissement scolaire communal ainsi qu'un quartier résidentiel.
Lauréat du concours d'architecture et d'ingénierie du Campus Santé en 2017, le bureau zurichois Jan Kinsbergen a conçu un édifice à la fois sobre, lumineux et modulable. Sa structure hybride associera du bois scolyté issu des forêts vaudoises à du béton recyclé et de l'acier recyclé, dans une démarche durable. Des panneaux photovoltaïques permettront de couvrir une part significative des besoins énergétiques du bâtiment, explique encore le Conseil d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Genève: un frein à la création d'emploi dans certains secteurs
Le 3e rapport sur les effets de l’introduction du salaire minimum à Genève montre des effets contrastés sur les emplois. Si son arrivée n’a pas entraîné de suppression de postes, il a pu freiner leur création, en particulier dans le secteur du nettoyage.
Le rapport se concentre sur les secteurs à bas salaires, par définition les plus impactés par l’introduction du salaire minimum (environ 11% du total des emplois du canton). Pour rappel, les deux premiers rapports – publiés en 2023 et 2024 – traitaient des conséquences du nouveau mécanisme sur le chômage, a déclaré la cheffe du Département de l’économie et de l’emploi Delphine Bachmann jeudi devant la presse.
Globalement, les résultats indiquent que l’introduction du salaire minimum n’a pas entraîné de diminution importante du nombre d’emplois, mais plutôt des ajustements internes, notamment en matière de temps de travail. Des différences importantes sont toutefois à observer entre les différents secteurs analysés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Hausse des prix dans la construction en avril
Les prix dans la construction ont progressé en avril. L'indice correspondant, établi par l'Office fédéral de la statistique (OFS), s'est inscrit à 115,8 points, soit une hausse de 0,6% sur un semestre.
En comparaison annuelle, la progression est de 0,7%, peut-on lire dans un communiqué diffusé jeudi.
D'octobre 2024 à avril, les prix ont grimpé de 0,6% à 115,9 points dans le bâtiment, dû en particulier aux augmentations de prix dans le gros oeuvre, les installations sanitaires et les installations électriques.
Toutes les grandes régions ont connu des hausses de prix, plus marquées toutefois dans la région Suisse orientale (+1,0%) et la région lémanique (+0,8%).
Le sous-indice des prix du génie civil a progressé de 0,7%, comparé à octobre, à 115,5 points, soutenu par les augmentations de prix dans le segment des tracés (travaux de superstructure, terrassements), ainsi que celui des honoraires.
Hormis la Suisse du Nord-Ouest (-0,4%), toutes les régions ont connu des hausses. La région lémanique (+1,3%) et la Suisse orientale (+1,1%) forment là aussi le duo de tête.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
VaudIl y a 14 heures
Les chauffeurs de bus du VMCV indignés par leur condition de travail
-
LausanneIl y a 3 jours
Une motion veut abolir les rentes à vie pour les anciens ministres
-
LausanneIl y a 3 jours
Réforme de la fiscalité agricole vaudoise recalée par Berne
-
SuisseIl y a 3 jours
Dix magasins Do it + Garden ont trouvé des repreneurs
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Accord significatif entre la Norvège et la Suisse sur le CO2
-
InternationalIl y a 3 jours
Zelensky dénonce "l'une des pires attaques" russes
-
ClimatIl y a 3 jours
Eboulement de Blatten: 320 millions de francs de dégâts
-
SuisseIl y a 1 jour
Vers une fusion entre protection et service civils