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Combats acharnés à Gaza, Washington appelle à une pause humanitaire

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Les combats se sont intensifiés dans la bande de Gaza. Ici, des fusées éclairantes de l'armée israélienne illuminent le ciel au-dessus du camp de réfugiés d'Al Shatea lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et les combattants du Hamas. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les combats entre les soldats israéliens et les combattants du Hamas ont fait rage samedi dans la bande de Gaza. Le mouvement islamiste palestinien a annoncé la suspension des évacuations d'étrangers et de binationaux vers l'Egypte.

Le président américain Joe Biden a fait état samedi de progrès dans l'obtention d'une pause humanitaire dans la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. Interrogé sur l'existence de progrès à ce sujet, Joe Biden a répondu "oui" en levant le pouce, à sa sortie de l'église.

Son chef de la diplomatie Antony Blinken a rencontré ses homologues de pays arabes à Amman, après une visite en Israël, et réitéré son appel à des "pauses humanitaires", censées aider à protéger les civils et à acheminer davantage d'aide vers la bande de Gaza assiégée.

Il a néanmoins redit que son pays considérait qu'un cessez-le-feu ne ferait que "garder en place le Hamas", considéré comme un groupe "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. M. Blinken doit se rendre dimanche en Turquie qui a rappelé son ambassadeur en Israël pour consultations.

"Eliminer" le chef du Hamas

Israël a rejeté vendredi les appels à des "pauses humanitaires", exigeant une libération des otages emmenés à Gaza le 7 octobre par le mouvement palestinien Hamas lors de son attaque, d'une ampleur inédite depuis la création d'Israël en 1948. Outre les combats au sol, les bombardements aériens et à l'artillerie israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas n'ont pas cessé, au 29e jour de la guerre, qui a fait des milliers de morts.

Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a inspecté les troupes dans la bande de Gaza, une première depuis le début de la guerre, et le ministre de la Défense Yoav Gallant a juré de "trouver" et "d'éliminer" le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar. M. Gallant a fait état de "combats difficiles à l'intérieur de la bande de Gaza" et affirmé que des troupes étaient entrées dans des "zones résidentielles".

"Nous sommes épuisés"

Samedi, l'un des bombardements israéliens a touché selon le Hamas une école de l'ONU où s'abritaient des déplacés palestiniens dans le camp de réfugiés de Jabaliya, faisant 15 morts. "Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts ou blessés, nous voulons une trêve, s'il vous plaît, nous sommes épuisés", a raconté Sajda Maarouf, une Palestinienne qui a trouvé refuge dans l'une des écoles.

Après l'évacuation ces derniers jours de Gaza vers l'Egypte de plusieurs centaines de blessés, d'étrangers et de binationaux via le point de passage de Rafah, le gouvernement du Hamas a suspendu les évacuations en raison du refus d'Israël de laisser partir des blessés palestiniens.

"Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra partir avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza ne puissent être transportés vers le terminal de Rafah", a indiqué à l'AFP un responsable de l'administration des points de passage. Vendredi, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa affirmant qu'elle était "utilisée" par le Hamas. Ce bombardement a fait 15 morts, selon le mouvement palestinien.

Le véhicule visé faisait partie d'un convoi d'ambulances qui s'apprêtait à transporter des blessés vers Rafah, d'après le Hamas. Le patron de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié" après ce bombardement.

"Maman sauve-moi"

Selon un bilan publié samedi par le gouvernement du Hamas, 9488 personnes, essentiellement des civils dont 3900 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza. En Israël, au moins 1400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le 7 octobre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas. Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée.

Rassemblés à Tel-Aviv samedi soir, des familles d'otages ont réclamé leur libération. "Cinq membres de ma famille ont été kidnappés, enlevés de leur lit", dont sa fille de 16 ans et son fils de 12 ans, raconte Hadas Kalderon. "J'entends mon fils tous les jours qui me crie dans l'oreille 'Maman sauve-moi', c'est ce que j'entends tous les jours et j'ai le coeur brisé." Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré "d'anéantir" le Hamas.

Sur le terrain, les soldats ont intensifié leurs opérations, cherchant à détruire le "centre" du Hamas à Gaza-ville, selon l'armée. Ils ont subi plusieurs attaques et tué "des dizaines de terroristes" dans le nord du territoire. Ils ont mené un "raid ciblé" dans le sud de la bande de Gaza tuant des combattants ennemis "qui sortaient d'un tunnel".

Au moins 29 soldats ont été tués depuis le début de l'opération terrestre à Gaza le 27 octobre, d'après l'armée. Le Hamas a affirmé avoir ciblé un convoi militaire israélien avec des obus et infligé des "pertes à l'ennemi". En Israël, notamment dans le sud limitrophe de la bande de Gaza, des sirènes d'alerte aux roquettes ont retenti plusieurs fois, a indiqué l'armée.

Manifestations de soutien

En quatre semaines, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné selon l'ONU le déplacement de 1,4 million de personnes. D'après un responsable américain, 350'000 à 400'000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats.

La bande Gaza, 362 kilomètres carrés et 2,4 millions d'habitants, est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et nourriture. Ce territoire était déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 16 ans.

Samedi, des milliers de personnes ont manifesté notamment en Europe et aux Etats-Unis, en soutien aux Palestiniens. A Londres, 30'000 personnes selon la police ont manifesté à Trafalgar Square pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat". A Berne, plusieurs milliers de personnes ont exigé la fin de la violence dans la bande de Gaza. A la frontière israélo-libanaise, plusieurs échanges de tirs ont eu lieu, l'armée lançant des raids contre des cibles du Hezbollah et le mouvement libanais tirant en direction de positions israéliennes.

Depuis le 7 octobre, 72 personnes ont péri côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah. Six soldats et un civil ont été tués côté israélien. En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le chef de l'OMS exhorte Israël à avoir "pitié" de Gaza

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Le chef de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté jeudi Israël à avoir "pitié" de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MAGALI GIRARDIN)

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté jeudi Israël à avoir "pitié" de Gaza et à mettre fin à la guerre et à la "destruction systématique" du système de santé du territoire palestinien.

Dans une allocution à Genève à l'occasion de l'Assemblée mondiale de la Santé, le chef de l'OMS a déclaré que la guerre ne servirait en rien à apporter une solution durable au conflit.

"Un appel en faveur de la paix est en réalité dans le meilleur intérêt d'Israël lui-même. Je sens que la guerre nuit à Israël lui-même et qu'elle n'apportera pas de solution durable", a déclaré M. Tedros, 60 ans.

"Je vous demande de faire preuve de pitié. Ce serait bon pour vous (Israël, ndlr) et bon pour les Palestiniens. Ce serait bon pour l'humanité."

Après plus de deux mois et demi de blocus total de ce territoire dévasté par la guerre entre le Hamas et Israël, quelque 90 camions y ont livré mercredi de l'aide humanitaire, selon l'ONU.

"Il est injuste de faire de la nourriture une arme. Il est vraiment injuste de faire du matériel médical une arme", a lancé le patron de l'OMS jeudi.

Quelque 2,1 millions de personnes à Gaza se trouvent "en danger de mort imminente", d'après le directeur chargé des urgences sanitaires pour l'OMS, Michael Ryan.

"Nous devons mettre fin à la famine, nous devons libérer tous les otages (enlevés le 7 octobre 2023 en Israël par le Hamas, ndlr) et nous devons réapprovisionner et remettre le système de santé sur pied", a-t-il appelé.

"Au moins 94% de tous les hôpitaux de la bande de Gaza sont endommagés ou détruits", décrit un communiqué de l'agence onusienne, et le nord du territoire est privé de "presque toutes" ses infrastructures sanitaires.

"La destruction est systématique. Les hôpitaux sont remis en état et réapprovisionnés, pour être à nouveau exposés aux hostilités ou attaqués. Ce cycle destructeur doit cesser."

L'attaque sans précédent du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 20 vivantes "avec certitude" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53'762 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma

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Pierre Richard sur le tapis rouge de Cannes. (© KEYSTONE/AP/Natacha Pisarenko)

Le Festival de Cannes a rendu hommage jeudi à Pierre Richard. Ce pilier de la comédie populaire française incarne à la perfection le clown sensible, l'hurluberlu gaffeur, la tête dans la lune et les pieds sur les plateaux de tournage.

"L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme", son dernier film et le premier qu'il réalise depuis près de 30 ans, a été projeté en séance spéciale, avant de sortir en salles le 24 septembre. Le film, tourné en Occitanie, raconte l'amitié entre un vieux pêcheur ayant fui son milieu - joué par Pierre Richard lui-même - et un jeune garçon autiste, qui partagent le même amour de la nature.

"C'est une sorte d'ovni", a déclaré le cinéaste lors de la projection, avant d'évoquer l'ours qui donne son titre au film. Il y a "un ours qui fait plus de 500 kg et dont je ne pouvais pas m'approcher à moins de cinq mètres", a-t-il ajouté.

Plus de 60 ans de carrière

A 90 ans, dont plus de 60 ans de carrière, l'acteur, qui restera à jamais le "Grand blond avec une chaussure noire" (1972), a fait rire de sa gaucherie dans plus de 100 longs métrages, traversant comme peu d'acteurs l'histoire de la comédie française.

Inoubliable avec son grand sourire et sa tignasse frisée dans les succès de Francis Veber ("La Chèvre", "Le Jouet"...), il a encore prêté ces dernières années son capital sympathie à Pierrot, l'un des incorrigibles vieillards des "Vieux Fourneaux" (2018), ou au druide Panoramix dans "Astérix et Obélix: l'Empire du milieu" (2023).

Cet acteur au jeu burlesque, volontiers lunaire, a reçu en 2006 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Lors de la remise du prix, la musique du "Grand blond" accompagnant son entrée sur scène, il a écouté l'ovation de ses pairs avant de lâcher: "moi qui n'ai jamais été qu'un impair..."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

USA: Harvard ne pourra plus accueillir des étudiants étrangers

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L'Université d'Harvard à Cambridge. (© KEYSTONE/AP/Steven Senne)

L'administration Trump a annoncé jeudi qu'elle retirait le droit d'accueillir des étudiants étrangers à la prestigieuse université privée Harvard. Cette décision prive d'un moyen de rayonnement important l'institution.

D'après son site internet, l'université accueille cette année quelque 6700 "étudiants internationaux", soit 27% du total.

"La certification du programme SEVIS (Student and Exchange Visitor) de l'université Harvard est révoquée avec effet immédiat", a écrit la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem dans une lettre adressée à l'établissement.

Ce programme est le principal système par lequel les étudiants étrangers sont autorisés à étudier aux Etats-Unis.

Selon la ministre, cette décision signifie qu'Harvard a l'interdiction de recevoir des étudiants titulaires de visas F ou J pour l'année scolaire 2025-2026, une immense perte potentielle pour Harvard.

Vaste offensive de Trump les unis privées

L'administration Trump a lancé depuis plusieurs mois une vaste offensive contre l'enseignement supérieur aux Etats-Unis, accusant les universités privées les plus prestigieuses d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme et de n'avoir pas protégé suffisamment les étudiants juifs pendant les manifestations contre la guerre d'Israël à Gaza.

Le camp républicain reproche plus généralement aux grandes universités américaines de promouvoir les idées de gauche jugées trop progressistes.

Les associations de défense des libertés individuelles y voient une offensive contre la liberté d'expression et une tentative de museler toute critique contre Israël.

Dans son courrier rendu public, la ministre reproche à Harvard son refus de transmettre des informations au gouvernement, "tout en perpétuant un environnement dangereux sur le campus, hostile aux étudiants juifs, encourageant les sympathies pro-Hamas et utilisant des politiques racistes de 'diversité, d'équité et d'inclusion'".

Ces politiques de diversité sont justifiées par leurs défenseurs au contraire comme un moyen de corriger les inégalités historiques au sein de la société américaine.

Dans son bras de fer avec Harvard, le gouvernement américain avait déjà supprimé plus de deux milliards de dollars de subventions à l'université située près de Boston, dans le nord-est des Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse

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Image d'illustration du Bitcoin. (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.

La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.

Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.

Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".

Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.

De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.

Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.

Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.

Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.

Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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