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Climat

Le lac de Bienne a atteint son niveau de crue fixé à 430,35 mètres

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Le lac de Bienne avait déjà commencé à déborder mardi, notamment à Bienne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le lac de Bienne a atteint dans la nuit de mardi à mercredi le niveau de crue fixé à 430,35 mètres au-dessus du niveau de la mer, selon le portail des dangers naturels du canton de Berne. Il avait déjà débordé à plusieurs endroits mardi.

Le lac de Thoune se rapproche également de la limite des hautes eaux. Mercredi vers 05h00, il n'était qu'à 21 centimètres de la marque du niveau de crue, fixée à 558,30 mètres d'altitude.

Les niveaux des lacs de Brienz (BE), de Neuchâtel et de Morat se situaient quant à eux encore plus d'un mètre en dessous de leur limite de crue.

Trafic perturbé à Genève

A Genève, la fermeture, durant la nuit, des ponts des Acacias et du Val d'Arve en raison d'une crue de la rivière Arve, perturbe la circulation.

Vers 07h30, mercredi, le pont des Acacias a été rouvert aux véhicules des TPG permettant le rétablissement dans leur intégralité du parcours des lignes de trams 15 et 17. En revanche, les perturbations demeurent pour les lignes 7 et 11 desservies par des bus, a relevé l'entreprise.

Le Léman Express, pour sa part, fonctionne normalement.

Mercredi matin, toujours à Genève, les pompiers avaient fermé à la circulation un tronçon du quai Ernest-Ansermet situé presque à même niveau que l'Arve et donc susceptible d'être inondé par la rivière. Des barrages ont été installés à cet endroit afin de contenir le cours d'eau.

A 08h30, le débit de l'Arve s'élevait à 793 m3 par seconde, selon le site de la Confédération "hydrodaten", de l'Office fédéral de l'environnement. Le pic ne semble pas atteint, car la courbe continue de monter, a relevé le lieutenant Nicolas Millot, porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève.

Le 15 novembre dernier, l'Arve avait connu une crue centennale. Le débit de la rivière avait à un moment donné dépassé les 1000 m3 par seconde. Un événement exceptionnel qui avait conduit les autorités à fermer 5 des 8 ponts qui permettent de franchir l'Arve dans le canton de Genève.

Le site d'alerte de l'Office fédéral de la protection de la population préconise de ne pas s'approcher des cours d'eau en crue et d'éviter caves et garages souterrains en cas d'inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

La canicule s'étale sur presque toute la moitié sud en France

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Jusqu'à 42 degrés sont attendus dimanche en France (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La vague de chaleur en cours depuis vendredi, la deuxième de l'été à toucher la France, s'étend dimanche à presque toute la moitié sud du pays. 42 départements ont été placés en vigilance orange canicule par Météo-France.

"Dimanche, dans la continuité des jours précédents, la chaleur va encore monter d'un cran dans le sud", a prévenu samedi le service national de prévisions. Le thermomètre devrait ainsi grimper "fréquemment" jusqu'à 40 degrés Celsius, voire les "dépasser" dans l'Hérault, le Var et le sud des départements de l'Ardèche et de la Drôme, a-t-il prévenu.

Au plus chaud de la journée, 42 degrés sont également attendus à Nîmes et 40 degrés à Perpignan, avec des pointes à 38 degrés à Bordeaux et Toulouse dans l'après-midi. Cet épisode, qui nécessite "une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées", a souligné Météo-France.

Pic attendu lundi ou mardi

Samedi, 42,2 degrés ont été relevés à Tiranges, en Haute-Loire, et 39 degrés à Lyon, dans une région où le mercure devrait "légèrement" baisser dimanche d'après le dernier bulletin de prévision.

Après une première vague de chaleur cette année du 19 juin au 4 juillet, c'est la 51e enregistrée en France depuis 1947.

Lundi, plus de la moitié de l'Hexagone, avec 46 départements centraux et de la partie sud, seront placés en vigilance orange, selon un bulletin actualisé de Météo-France. Les Deux-Sèvres, la Vienne, la Creuse et la Haute-Corse passeront à ce niveau d'alerte dès dimanche à midi.

"Le pic est attendu entre lundi et mardi" pour cette canicule, qui "devrait durer jusqu'en fin de semaine prochaine, a écrit Météo-France.

Selon le prévisionniste, qui observe "une accélération de la survenue des vagues de chaleur" liée au changement climatique, le pays n'a connu que deux étés sans ce type d'épisode au cours des 16 dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Blatten: l'armée achèvera sa mission lundi soir

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L'armée en aura terminé avec sa mission actuelle, lundi soir. (© KEYSTONE/GIAN LUCA WEIDINGER)

Active à Blatten depuis le 27 juin dernier, l’armée suisse quittera le Haut-Valais lundi soir. La majorité du bois flottant sur le lac de Blatten a été retirée, sans qu'un volume n'ait été calculé.

Dans l'après-midi du 28 mai dernier, une partie du glacier du Birch situé au-dessus de Blatten se rompait. Des millions de mètres cubes de gravats, de glace et d'eau se décrochaient, recouvrant et détruisant le petit village haut-valaisan en moins d'une minute.

Dans un premier temps, l’armée est intervenue sur la base de l’Ordonnance sur l’aide militaire en cas de catastrophe. Du 27 juin au 3 août, puis depuis lundi dernier et jusqu’à lundi 11 août, l’armée a poursuivi sa mission sur demande des autorités de la commune de Blatten, en appliquant l’Ordonnance concernant l’appui d’activités civiles et hors du service avec des moyens militaires (OACM).

Au rythme des précipitations

Depuis fin juin, l’armée a rempli les missions demandées par la commune soit : un déblaiement du lac des bois flottants et des parties de maison retrouvées (toits, pans de granges soufflés par l'éboulement), ainsi que le tri et la préparation pour le traitement des matériaux retirés de l’eau. "Avec une profondeur actuelle de quelque 40 cm, le lac ne permet plus d’utiliser nos bateaux", précise le lieutenant-colonel de la division territoriale 1, Jean-Claude Gagliardi pour expliquer la fin de la mission en cours.

"Chaque important épisode de pluie charrie du bois flottant. Une partie de celui-ci s’accumule à la sortie du lac. Toutefois, on peut estimer que la majorité du bois qui flottait à notre arrivée a été retiré du lac", poursuit le Bas-Valaisan.

Pour rappel, le bois récolté a été brûlé par l'armée, en collaboration avec les pompiers du Lötschental, sur décision de la commune de Blatten. Les morceaux de vie (photos, effets personnels) retrouvés ont été rendus à leurs propriétaires.

Pas d'ordre de grandeur officiel

"Il n’est pas possible de donner un ordre de grandeur du volume de déchets récoltés. La quantité de débris et de bois extraits du lac n’est pas mesurée", a rappelé le lieutenant-colonel Jean-Claude Gagliardi. Il y a un mois, le Service valaisan de l'environnement (SEN) parlait de 480 mètres cubes de fois flottants à évacuer.

Trente militaires ont été engagés du 27 juin au 3 août. On parle de spécialistes du Génie, de fantassins et de spécialistes de montagne. Du 4 au 11 août, 16 spécialistes du Génie ont ½uvré sur le terrain. Les Forces aériennes ont, elles, "volé durant une trentaine d’heures", selon une information du service de presse de l'armée.

A partir de lundi et jusqu’au 29 août, la route d’urgence amenant aux principaux hameaux de Blatten va être consolidée et sécurisée.

Le lac s'est réduit d'un tiers

Au niveau géologique, des travaux d’identification de la composition des matériaux sont toujours en cours de réalisation sur le cône de déjection, "dans des endroits peu exposés et sous surveillance stricte", a précisé à Keystone-ATS, le Service des dangers naturels de l’Etat du Valais (SDANA), qui rappelle que "la majorité du cône de déjection peut être touchée en cas de gros éboulement depuis le Petit Nesthorn et qu'il subsiste un danger de lave torrentielle."

Le débit de la rivière Lonza se trouve, lui, "dans des valeurs annuelles moyennes pour la saison. Le volume du lac s’est vidé d’environ un tiers (ndlr: depuis fin mai) et le passage de l’eau s’écoule normalement", constate le SDANA. Une situation qui n'a que peu évolué depuis début juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Blatten: des mouvements de terrain visibles dès 2016 par satellite

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Le village de Blatten (VS) a été enseveli par un gigantesque éboulement le 28 mai dernier (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Des signes avant-coureurs de l'éboulement de Blatten (VS) étaient déjà visibles depuis l'espace des années avant la catastrophe. Comme le montre une analyse d'images satellites de l'Agence spatiale européenne (ESA), la pente du Petit Nesthorn bougeait déjà en 2016.

Ces mouvements n'ont cessé d'augmenter au fil des années et se sont nettement renforcés jusqu'à l'éboulement du mois de mai, a indiqué vendredi l'ESA dans un communiqué.

"Notre analyse confirme que les déplacements du Petit Nesthorn se sont développés sur plusieurs années avant l'effondrement", explique Andrea Manconi, du WSL Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF).

"De tels résultats nous aident à voir plus clairement comment les données satellitaires peuvent être utilisées pour la détection précoce", ajoute le spécialiste, cité dans le communiqué.

Une vitesse croissante

Dans le cadre du projet "Modulate" de l'ESA, Andrea Manconi et d'autres scientifiques ont analysé des images radar de deux satellites prises entre 2016 et 2024.

Entre 2016 et 2017, les images montraient déjà que la pente sur les flancs du Petit Nesthorn se déplaçait lentement. Dans les années qui ont suivi, ces mouvements sont devenus de plus en plus forts et rapides.

Jusqu'en 2023, la pente se déplaçait d'environ 50 centimètres par an et dans les dernières images analysées de l'été 2024, elle se déplaçait à une vitesse de 150 centimètres par an.

Selon l'ESA, cela marque une transition claire d'une déformation relativement lente à une déformation rapide et montre que la probabilité d'une catastrophe imminente était nettement plus élevée.

Alerte précoce grâce aux satellites

Les images analysées proviennent de satellites dits en bande L. Ils émettent des ondes radar plus longues que d'autres satellites plus répandus, tels que les Sentinel 1 de l'ESA. Ils peuvent ainsi mieux pénétrer la végétation et les terrains complexes.

Certains satellites en bande L sont déjà en service, mais jusqu'à présent à une échelle moindre que d'autres satellites radar. Selon l'ESA, ces découvertes montrent l'importance de tels satellites pour détecter rapidement les mouvements dangereux.

Les autorités de Blatten ont pu évacuer les gens à temps grâce à des observations locales. Mais l'installation de capteurs locaux sur chaque versant alpin n'est pas réalisable d'un point de vue logistique et financier, note l'ESA.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Climat: le mois de juillet le 3e plus chaud jamais mesuré

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Le mois de juillet 2025 a été en moyenne 1,25 degré plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère pré-industrielle (archives). (© KEYSTONE/EPA/SALAS)

Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur terre, a annoncé jeudi Copernicus. Il a été en moyenne 1,25 degré plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère pré-industrielle.

"Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l'instant. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique s'est arrêté", souligne Carlo Buontempo, directeur de l'observatoire européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).

Comme en juin, juillet montre une inflexion: il a été en moyenne 1,25 degré Celsius plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère pré-industrielle (1850-1900) et la barre de 1,5 degré de réchauffement, inscrite dans l'accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans. Mais les mois de juillet des trois dernières années restent les trois plus chauds jamais enregistrés.

Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs.

Canicules et inondations

Et surtout, souligne M. Buontempo, "nous continuons d'observer les effets du réchauffement climatique lors d'événements tels que les vagues de chaleur extrêmes et les inondations catastrophiques du mois de juillet".

Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50 degrés non seulement dans le golfe Persique et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d'hectares notamment au Canada.

En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu'à la même période de 2024.

L'urgence est donc toujours là, explique M. Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO2. "À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer".

Contrastes régionaux

Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l'aide de milliards de relevés satellitaires et météorologiques, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940.

Le mois dernier, 11 pays et territoires ont connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont sept en Asie (Chine, Japon, Corée du Nord, Tadjikistan, Bhoutan, Brunei, Malaisie), selon les calculs de l'AFP à partir de ces données.

Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l'Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques.

A cela s'ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et 10 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l'analyse par l'AFP des dernières données disponibles de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO).

En revanche, les températures ont été sous les normales en Amérique du Nord et du Sud, en Inde et sur des parties de l'Australie ou de l'Afrique, ainsi qu'en Antarctique.

Des mers en surchauffe

A la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud. Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus: en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l'Atlantique Nord à l'ouest de la France et du Royaume-Uni...

Le mois dernier, l'étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10% à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d'observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021.

Dans l'Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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