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Suisse

La crue des lacs s'est aggravée en Suisse

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La rivière Reuss a débordé par endroits, notamment à Ottenbach. (©KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La crue des lacs et cours d'eau s'est aggravée dans certaines régions de Suisse pendant la nuit de mercredi à jeudi en raison de nouvelles pluies. Les niveaux des lacs des Quatre-Cantons, de Bienne et de Zurich, ainsi que ceux de l'Aar et du Rhin ont encore augmenté.

Tôt jeudi matin, le niveau du lac des Quatre-Cantons dépassait d'un centimètre la limite de crue du niveau 5, fixée à 434,75 mètres. Cela signifie un "très grand danger", selon le bulletin de vigilance dangers naturels de la Confédération.

Plusieurs lacs avaient déjà atteint mercredi la limite de crue ou se trouvaient juste en dessous, comme ceux de Thoune (BE) ou de Bienne (BE). Le niveau d'alerte maximal restait en vigueur jeudi pour ces derniers. Les cantons de Berne et de Lucerne se préparent à d'importantes crues des lacs de Bienne et des Quatre-Cantons. La montée des eaux n'a cependant provoqué aucune intervention importante tôt jeudi matin.

Le niveau des rivières et des lacs devrait continuer à augmenter ces prochains jours. L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) prévoit entre 60 et 80 millimètres de pluie dans les zones touchées, a déclaré mercredi soir David Volken, hydrologue de l'OFEV dans l'émission "10 vor 10" de la télévision publique alémanique SRF.

Le président de la Confédération Guy Parmelin a appelé la population à la prudence. "Les intempéries qui ravagent notre pays sont inquiétantes. Les risques d'inondation augmentent", a-t-il écrit sur Twitter mercredi soir, remerciant "tous ceux qui assurent la sécurité de la population".

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Suisse

La RTS et SRF réduisent fortement leur présence sur X

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Depuis sa reprise en octobre 2022 par Elon Musk, le réseau social X a drastiquement réduit ses ressources pour la modération des contenus. Cela a contribué à une explosion des messages de désinformation, de violence et de haine. (© KEYSTONE/DPA/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Les médias de service public RTS et SRF réduisent fortement leur communication via le réseau social X (ex-Twitter). La RTS souligne que ce réseau social, depuis sa reprise par le milliardaire Elon Musk, ne correspond plus aux valeurs journalistiques de l'entreprise.

"Le dialogue avec nos followers n'est plus possible (sur X), car ils sont pris en otage par des trolls et des bots et subissent des campagnes de haine et de diffamation", a indiqué vendredi à Keystone-ATS un porte-parole de la RTS, Marco Ferrara.

Le retrait est prévu ces prochains mois. La RTS gère actuellement une quinzaine de comptes sur la plateforme. "Nous garderons une présence avec le compte d'entreprise @RadioTeleSuisse pour veiller et pouvoir intervenir, par exemple en cas d'usurpation de notre identité", a précisé le porte-parole.

La RTS continuera de proposer ses informations via ses propres plateformes, comme l'application RTS Info pour l'actualité. Pour sa communication d'entreprise, elle misera sur son site rts.ch et sur LinkedIn.

Jeudi, la SSR (dont font partie la RTS et son pendant alémanique SRF) avait fait savoir que cette dernière ne communiquera plus, à partir de la mi-mai, que sur deux canaux sur X, contre 13 actuellement.

Désinformation et haine

Ces derniers temps, SRF n'atteint plus vraiment son public cible sur la majorité de ses canaux X, a expliqué une porte-parole. L'unité alémanique de la SSR "observe en permanence sur quelles plateformes de médias sociaux la population suisse alémanique se trouve et comment les utilisateurs interagissent avec les contenus de la SRF et les consomment", a-t-elle ajouté, ajoutant que la SSR souhaite utiliser efficacement les ressources disponibles.

La stratégie d'entreprise "SRF 2024" prévoit en outre que la SRF se concentre sur ses propres plateformes numériques, comme l'application SRF News, et renforce leur contenu. A partir de la mi-mai, SRF n'exploitera plus que le canal de SRF News et celui d'entreprise "SRF". Les journaux régionaux de la SRF et SRF Meteo ont déjà fait leurs adieux à leurs followers jeudi sur X.

Depuis sa reprise en octobre 2022 par Elon Musk, X a drastiquement réduit ses ressources pour la modération des contenus. Cela a contribué à une explosion des messages de désinformation, de violence et de haine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Quelque 160'000 Français de Suisse pourront voter aux européennes

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Soixante et un bureaux de vote seront répartis à travers toute la Suisse pour permettre aux électeurs français d'élire leurs eurodéputés le 9 juin (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Quelque 160'000 Français vivant en Suisse pourront voter aux élections européennes du 9 juin. Les ressortissants de l'Hexagone avaient jusqu'à vendredi pour s'inscrire sur les listes électorales auprès des consulats de Genève et Zurich.

Au 31 mars, 158'993 personnes s'étaient inscrites sur les listes électorales, a indiqué un porte-parole de l'ambassade de France à Berne, interrogé par Keystone-ATS. Ce nombre devrait peu évoluer d'ici le jour du vote. La Suisse abrite la plus grande communauté française établie à l'étranger.

Les Français devront désigner leurs 81 eurodéputés le 9 juin. Soixante et un bureaux de vote seront ouverts ce jour-là en Suisse pour permettre aux expatriés de choisir leurs représentants.

Les élections européennes se dérouleront du 6 au 9 juin dans les 27 Etats de l'Union. Chaque pays organise le vote selon ses propres règles. Au total, 720 députés européens seront désignés, contre 705 dans la législature qui s'achève. La France, qui compte aujourd'hui 79 élus à Strasbourg, est l'un des douze pays qui verront leur contingent grossir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Stratégie de financement de la 13e rente AVS refusée en commission

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Le versement d'une 13e rente AVS a été accepté par le peuple lors de la votation du 3 mars (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La stratégie de financement de la 13e rente AVS ne convainc pas la commission de la sécurité sociale du National. Celle-ci veut attendre la prochaine vaste réforme de l'AVS pour déterminer le mécanisme de financement de la 13e rente, indique-t-elle vendredi.

Pour garantir le financement supplémentaire dès 2026, le Conseil fédéral propose d'augmenter les cotisations salariales de 0,8 point ou de rehausser ces cotisations de 0,5 point et la TVA de 0,4 point. Parallèlement, il prévoit de baisser la contribution de la Confédération aux coûts de l’AVS du niveau actuel de 20,2% à 18,7% jusqu’à l’entrée en vigueur de la prochaine réforme de l’AVS.

Par 13 voix contre 12, la commission est opposée au financement unilatéral séparé. Elle veut attendre la prochaine réforme de l'AVS. "Cela garantira une approche globale et mûrement réfléchie, permettant ainsi de sécuriser l'AVS et son financement pour la décennie suivante." Par 17 voix contre 8, la commission invite d’ailleurs le Conseil fédéral à ne pas réduire la contribution de la Confédération à l’AVS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Droit de rester dénonce les renvois violents en terres vaudoises

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Le collectif Droit de rester dénonce les interventions violentes en terres vaudoises lors de renvois. (Image d'illustration © KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)

Le collectif Droit de rester dénonce la politique vaudoise contre les exilés, notamment lors de l'exécution de renvois forcés. Il évoque les violences exercées par le canton, ainsi que des renvois dans des pays où les conditions de vie ne sont pas vivables, par exemple la Croatie.

Réuni ce matin à Lausanne, le collectif Droit de rester dénonce les renvois violents d'exilés sur terres vaudoises. Il se dit témoin depuis trop longtemps de renvois violents et traumatisants.

Une situation qui n'est plus tenable, dénonce le collectif : les expulsions de Suisse et dans le canton de Vaud sont violentes, tandis que l'arrivée en Croatie est invivable. Des enfants malades qui ne peuvent pas voir les médecins, aucune aide, des logements insalubres, etc. Une violence dénoncée notamment par Tim, membre du collectif Droit de rester :

Il soulève également les dommages physiques, économiques, sociaux de tels traumatismes :

Une partie des personnes concernées reviennent par la suite en Suisse.

Fariah est mère de trois enfants. Elle arrive d'Afghanistan en juillet 2023, avant d'être expulsée début avril dernier en Croatie. Elle dénonce une intervention violente lors du renvoi : un choc lorsque la police est entrée en force dans son logement pour l'en sortir avec ses enfants. Sa jeune fille de 14 ans a notamment été plaquée au sol par cinq policiers pour la contrôler.

Elle raconte les conditions invivables qui l'attendaient en Croatie :

Une situation sur place confirmée par Tim, membre du collectif :

Politique "raciste et inhumaine"

Présente lors de la conférence, l'élue d'extrême gauche au Grand Conseil Mathilde Marendaz a soutenu le collectif. Elle soulève notamment la marge de manoeuvre dont bénéficie le canton pour appliquer les conditions du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

La députée vaudoise a dénoncé un tournant "répressif et violent" du Conseil d'Etat dans ce dossier, une politique "raciste et inhumaine". Mathilde Marendaz, députée Ensemble à Gauche au Grand Conseil vaudois :

Le collectif soutient qu'une autre politique cantonale est possible, et appelle à l'arrêt immédiat des violences contre les exilés, particulièrement les mineurs.

Contacté par nos soins, le canton n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.

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