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La guerre à Gaza entre dans son 4e mois, Blinken dans la région

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Antony Blinken a entamé dimanche à Amman une nouvelle tournée visant à éviter un embrasement du conflit entre Israël et le Hamas. (© KEYSTONE/AP/Evelyn Hockstein)

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans son 4e mois sans aucun signe de répit, l'armée de l'air israélienne menant de nouvelles frappes meurtrières à Gaza. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken cherche à éviter un embrasement régional.

Israël a juré de détruire le Hamas après son attaque sans précédent sur son territoire le 7 octobre, fatale à environ 1140 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir du bilan israélien. Environ 250 personnes ont été enlevées dont une centaine libérées lors d'une trêve fin novembre.

L'offensive israélienne a fait 22'722 morts dans la bande de Gaza assiégée, majoritairement des ci'ils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements y ont détruit des quartiers entiers, poussé à la fuite 85% de la population et provoqué une crise humanitaire catastrophique d'après l'ONU.

Tôt dimanche, des témoins ont fait état de frappes aériennes israéliennes à Khan Younès, principale ville du sud de Gaza et nouvel épicentre des combats entre les soldats et le Hamas, l'agence officielle palestinienne Wafa dénombrant de nombreux morts et blessés.

Officier tué

Et en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, un raid des forces israéliennes a coûté la vie à six Palestiniens à Jénine, selon l'Autorité palestinienne. Un officier israélien a été tué dans l'explosion d'un engin, a dit la police.

Samedi, l'armée, qui a lancé son offensive terrestre le 27 octobre dans le territoire palestinien, a annoncé avoir "achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord".

"Nous nous focalisons désormais dans le centre et le sud", a dit le porte-parole de l'armée Daniel Hagari, précisant toutefois que des éléments du Hamas opéraient toujours dans le nord "sans structure et sans commandant".

Classé "groupe terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne, le Hamas a pris en 2007 le pouvoir à Gaza, deux ans après le retrait unilatéral d'Israël de ce territoire suite à une occupation de 38 ans. Israël a ensuite imposé à partir de 2007 un blocus aérien, maritime et terrestre au territoire, avant un siège total depuis le 9 octobre dernier.

Manifestation anti-Netanyahu

Malgré les pressions internationales et les appels au cessez-le-feu, Israël reste inflexible.

"La guerre ne doit pas s'arrêter tant que nous n'aurons pas atteint (nos objectifs, ndlr)" qui sont "d'éliminer le Hamas, récupérer les otages et faire en sorte que Gaza ne soit plus une menace pour Israël", a déclaré samedi soir le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le soir même, des manifestants israéliens rassemblés à Tel-Aviv ont appelé à des élections anticipées et à la démission du gouvernement.

"Nous en avons assez ! Nous en avons assez !" a déclaré sur place à l'AFP Shachaf Netzer, 54 ans. "Nous avons besoin de nouvelles élections. Nous avons besoin d'un nouveau gouvernement. Nous avons besoin d'un nouveau dirigeant."

Blinken à Amman

Dans ce contexte, Antony Blinken, qui a entamé à Amman une nouvelle tournée dans des pays arabes et en Israël, a appelé à éviter à tout prix un embrasement du conflit et à prévenir "un cycle sans fin de violences".

M. Blinken, dont le pays est le premier soutien politique et militaire d'Israël, doit avoir des entretiens avec le roi de Jordanie Abdallah II et visiter un centre du Programme alimentaire mondial, après des visites en Turquie et en Crète.

"Nous devons nous assurer que le conflit ne se propage pas", a-t-il dit samedi soir en Crète. "L'une des véritables préoccupations est la frontière entre Israël et le Liban (...)."

Le Hezbollah libanais, un allié du Hamas, a tiré samedi des dizaines de roquettes sur une base militaire dans le nord d'Israël, une attaque présentée comme sa première riposte à l'élimination, attribuée à Israël, du numéro deux du Hamas Saleh al-Arouri, tué mardi dans une frappe de drone dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah.

"Drones, tireurs d'élite"

Depuis le 7 octobre, les échanges de tirs sont quasi-quotidiens entre le Hezbollah et les forces israéliennes à la frontière israélo-libanaise.

En Syrie et en Irak, les attaques contre des bases militaires des Etats-Unis se sont aussi multipliées depuis le 7 octobre, tandis que les rebelles Houthis au Yémen - soutenus par l'Iran comme le Hamas et le Hezbollah - perturbent le trafic maritime mondial en mer Rouge en y attaquant des navires en "soutien" aux Palestiniens de Gaza.

M. Blinken a en outre insisté sur le caractère "impératif" d'accroître l'aide humanitaire à la population palestinienne de Gaza, "de réduire le nombre des victimes civiles, de travailler à une paix régionale durable et d'avancer vers l'établissement d'un Etat palestinien".

Dimanche, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé avoir évacué son personnel d'un hôpital du centre de Gaza.

"La situation est devenue si dangereuse que certains membres de notre équipe vivant dans le quartier n'étaient même pas en mesure de quitter leurs maisons en raison des menaces constantes des drones et des tireurs d'élite", a déclaré Carolina Lopez, membre de MSF.

L'offensive israélienne a provoqué le déplacement de 1,9 million des quelque 2,4 million de Palestiniens d'après l'ONU, qui vivent dans des conditions terribles, manquant d'eau, de nourriture, de médicaments et de soins, avec des hôpitaux pour la plupart hors service.

Au point que Gaza est "tout simplement devenue inhabitable", "un lieu de mort et de désespoir", a déploré le coordinateur des affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'armée russe annonce attaquer la région de Dnipropetrovsk

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Des flammes et de la fumée s'élèvent du site où un missile russe a frappé un quartier résidentiel à Kharkiv, en Ukraine, samedi. (© KEYSTONE/AP/Anatolii Lysianskyi)

L'armée russe a annoncé dimanche mener une offensive dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, bordant celle de Donetsk, une première en plus de trois ans de conflit, à un moment où les négociations de paix entre Kiev et Moscou sont dans l'impasse.

L'entrée de l'armée russe dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), non confirmée par l'Ukraine, marque un nouveau revers symbolique pour des forces ukrainiennes, en difficulté sur le front faute d'hommes et d'armements.

"Les unités de la 90e division blindée (...) ont atteint la frontière ouest de la République populaire de Donetsk et continuent de mener l'offensive sur le territoire de la région de Dnipropetrovsk", a écrit l'armée russe sur Telegram, en utilisant le nom que Moscou utilise pour la région de Donetsk annexée.

L'Ukraine n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations, mais les autorités régionales de Dnipro avaient fait part d'un mort dans un bombardement russe à Mejivska, localité située non loin de la région de Donetsk.

Moscou a par ailleurs annoncé la prise de Zarya, petit village dans cette région de Donetsk.

Au-delà de l'aspect symbolique, cette avancée des troupes de Moscou pourrait également avoir une valeur stratégique sur le terrain, en pleines discussions diplomatiques poussées par Washington pour un règlement du conflit.

Certains observateurs estiment en effet que les Russes pourraient vouloir continuer leur progression dans la zone de façon à mettre à mal le dispositif défensif ukrainien dans le Donbass, objectif "numéro un" proclamé par le président russe Vladimir Poutine.

"Plus de risques"

Avant l'offensive russe en février 2022, quelque trois millions de personnes vivaient dans la région de Dnipropetrovsk, dont environ un million dans la capitale régionale, Dnipro, qui est régulièrement la cible de frappes meurtrières de drones et de missiles.

Par ailleurs, la Russie avait tiré en novembre 2024 sur la capitale régionale Dnipro pour la première fois son missile expérimental de portée intermédiaire Orechnik, affirmant avoir touché un site industriel militaire.

De nombreux Ukrainiens, fuyant les combats dans les régions orientales de Donetsk et Lougansk, y ont trouvé refuge après l'assaut initial des troupes russes.

Selon l'analyste militaire ukrainien Oleksiï Kopytko, une avancée russe dans la région de Dnipropetrovsk présente "beaucoup plus de risques que d'avantages pour la Russie", en raison de son "impossibilité à concentrer des troupes" en nombre suffisant "pour une percée".

"L'armée russe ne dispose pas des forces et des moyens nécessaires pour mener des opérations à grande échelle", avait assuré auprès de l'AFP cet expert quelques semaines avant l'annonce de la percée russe.

L'annonce de cette percée intervient alors que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de perturber un échange de prisonniers prévu ce week-end, unique résultat concret des pourparlers directs tenus en début de semaine, plus de trois ans après le lancement de l'invasion russe en février 2022.

Mais ces négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n'ont pas permis de rapprocher les positions.

La délégation russe a remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.

Des conditions qualifiées mercredi par Volodymyr Zelensky d'"ultimatums" inacceptables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump déploie la Garde nationale en Californie sur fond d'émeutes

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Des manifestants s'en prennent à une voiture des douanes. (© KEYSTONE/AP/Eric Thayer)

La Maison Blanche a annoncé samedi le déploiement de 2000 membres de la Garde nationale en Californie, dans un contexte d'émeutes anti-expulsions à Los Angeles.

Des affrontements entre manifestants protestant contre les expulsions massives lancées par Donald Trump sont en cours à Paramount, une banlieue hispanophone de Los Angeles, selon des images diffusées en direct par l'AFP.

On y voit des manifestants brandir des drapeaux sud-américains et lancer des projectiles en direction de voitures de police aux gyrophares allumés, dans un nuage de fumée.

Dans ce contexte, le président américain Donald Trump "a signé un mémorandum présidentiel prévoyant le déploiement de 2000 gardes nationaux pour remédier à l'anarchie qu'on a laissé prospérer", a déclaré dans la soirée la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, en rejetant la faute sur les dirigeants démocrates californiens "incapables".

Le gouverneur démocrate Gavin Newsom, régulièrement en proie aux attaques du dirigeant américain, a dénoncé une décision "volontairement incendiaire".

Le président américain avait peu auparavant menacé d'une telle mesure, après une deuxième journée d'incidents.

"Si le gouverneur de Californie, Gavin Newscum, et la maire de Los Angeles, Karen Bass, ne peuvent pas faire leur travail, ce que tout le monde sait, alors le gouvernement fédéral interviendra et résoudra le problème", a-t-il dit sur son réseau Truth Social, en désignant M. Newsom par un quolibet.

Pour le deuxième jour consécutif à Los Angeles, des heurts ont opposé des manifestants, vent debout face aux expulsions massives de migrants illégaux dans le cadre de la politique lancée par M. Trump, et les agents fédéraux de la police de l'immigration (ICE).

Ceux-ci ont tiré des grenades assourdissantes et plusieurs personnes ont été interpellées à Paramount.

"Nous épluchons les vidéos pour identifier les auteurs. Vous amenez le chaos, on apporte les menottes", a écrit sur X le directeur adjoint de la police fédérale (FBI), Dan Bongino.

Attaque d'un car de police

Des membres de l'ICE s'étaient rassemblés samedi matin près d'un grand magasin de bricolage Home Depot, où des travailleurs viennent traditionnellement proposer leurs services pour la journée.

Il n'est pas clair si les agents de l'ICE s'apprêtaient à arrêter des personnes sans papiers, ou s'ils se rassemblaient simplement à cet endroit en vue d'une autre opération.

Mais des manifestants ont commencé à se regrouper et le bureau du shérif a indiqué avoir déployé des agents sur place en fin de matinée alors que les tensions montaient.

Des manifestants ont jeté des objets sur les forces de l'ordre et tenté d'empêcher un autocar de quitter les lieux. Les agents les ont repoussés à l'aide de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes.

Des manifestants s'en sont également pris à un car de l'US Marshals Service qui sortait d'une autoroute voisine, conduisant les autorités à fermer les bretelles d'accès.

Les rues ont été jonchées de débris et de caddies renversés, selon les images des médias américains qui ont rapporté aussi que des manifestants ont mis le feu à un drapeau américain.

Des incidents du même type s'étaient déjà produits vendredi à Los Angeles, où des manifestants avaient jeté des oeufs sur des véhicules de l'ICE après que des agents eurent arrêté des sans-papiers.

"Tolérance zéro"

Des images partagées sur X samedi par le chef de la police aux frontières Michael Banks, et relayées par Stephen Miller, un des proches conseillers de Donald Trump, ont montré des dizaines d'agents en tenue militaire kaki, armés et équipés de masques à gaz, faisant face à des manifestants.

"L'administration Trump applique une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements criminels et de la violence, en particulier lorsque cette violence vise des agents des forces de l'ordre qui tentent de faire leur travail", a martelé Mme Leavitt.

Stephen Miller, après les incidents de vendredi, avait évoqué sur X "une insurrection contre les lois et la souveraineté des Etats-Unis".

Le ministre de la Défense, Pete Hegseth, a menacé de faire aussi appel à l'armée régulière basée non loin. Si nécessaire, les "Marines de Camp Pendleton seront également mobilisés. Ils sont déjà en état d'alerte", a-t-il déclaré sur les médias sociaux.

Pour Gavin Newsom, la décision de déployer la Garde nationale "est délibérément incendiaire et ne fera qu'aggraver les tensions".

Le gouvernement fédéral intervient "non pas parce qu'il y a une pénurie de forces de l'ordre, mais parce qu'ils veulent du spectacle. Ne leur en offrez pas. N'utilisez jamais la violence. Exprimez-vous pacifiquement", a-t-il lancé à l'adresse des manifestants.

"Tout le monde a le droit de manifester pacifiquement, mais soyons clairs : la violence et la destruction sont inacceptables, et les responsables devront rendre des comptes", a pour sa part prévenu sur X la maire de Los Angeles, Karen Bass.

Le procureur du district central de Californie, Bill Essayli, a déclaré que la Garde nationale seraint en place "dans les prochaines 24 heures".

Le dernier déploiement de la Garde nationale en Californie pour des troubles civils remonte à 2020, à la suite des violentes émeutes provoquées par la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué par un policier à Los Angeles.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain et son gouvernement ont multiplié les initiatives pour expulser un maximum de sans-papiers du pays, tout en cherchant à étendre leurs prérogatives en la matière.

Le ministère de la Sécurité intérieure a déclaré que les opérations menées par l'ICE à Los Angeles cette semaine avaient abouti à l'arrestation de " 118 étrangers, dont cinq membres de gangs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Un bon dimanche pour les fans de tennis"

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Jannik Sinner redonnera-t-il à l'Italie 49 ans après Adriano Panatta un titre à Roland-Garros ? (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Deux jours après les possibles adieux à Roland-Garros de Novak Djokovic, ses successeurs au sommet du tennis Jannik Sinner et Carlos Alcaraz s'affrontent pour une première en finale d'un Grand Chelem.

Le no 1 mondial et son dauphin qui se disputent ce dimanche l'un des quatre plus prestigieux trophées du tennis: le scénario rappelle furieusement les combats parfois homériques qui ont opposé les membres du "Big 4" (Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Andy Murray) à Melbourne, Paris, Londres ou New York.

"Ca prendra du temps avant de pouvoir nous comparer" au quatuor d'élite, vainqueur de 69 titres du Grand Chelem, a estimé vendredi Jannik Sinner après sa victoire en demi-finale contre Djokovic.

"Je pense que chaque sport a besoin de rivalités", a développé le no 1 mondial. Celle qu'il entretient avec Alcaraz "pourrait peut-être" devenir l'un de ces antagonismes au long cours qui déchaînent les passions, a-t-il prudemment ajouté.

Pour Novak Djokovic aussi, "à ce stade, c'est un peu difficile" de comparer les époques.

Sinner et Alcaraz "vont devoir s'affronter pendant plus de dix ans au moins" pour soutenir la comparaison, a souligné le Serbe.

"Mais ils font sans aucun doute du bien au tennis, notre sport a besoin de leur rivalité", a poursuivi le vainqueur de 24 titres du Grand Chelem.

"Je suis sûr qu'on les verra soulever les plus grands trophées assez souvent" dans les prochaines années, a pressenti le "Djoker".

A vrai dire, le duopole est déjà bien installé: depuis l'Open d'Australie 2024, Sinner et Alcaraz ont fait main basse sur tous les trophées du Grand Chelem, avec un avantage au premier sur les tournois en dur et au second sur la terre battue et le gazon.

Première finale de Grand Chelem entre deux joueurs nés au XXIe siècle, le duel entre l'Italien de 23 ans et le tenant du titre espagnol de 22 ans sera déjà leur douzième affrontement.

Alcaraz mène 7 victoires à 4 et a remporté deux des trois finales qu'ils ont jouées l'un contre l'autre.

Alcaraz "pas du tout" préoccupé

A priori, "Carlitos" a l'ascendant sur terre battue puisqu'il a remporté Roland-Garros en 2024 après avoir dominé Sinner en demi-finale.

Plus récemment, Alcaraz a vaincu l'Italien devant ses tifosi, en finale du Masters 1000 de Rome disputé sur la surface ocre.

En 2022 cependant, Sinner l'avait emporté contre le Murcien en finale de l'ATP 250 d'Umag sur terre battue.

Le parcours porte d'Auteuil du premier Italien depuis 1976 à disputer la finale de Roland-Garros a en outre été nettement plus rectiligne que celui d'Alcaraz.

Le triple lauréat en Grand Chelem (Open d'Australie 2024 et 2025, US Open 2024) n'a pas concédé le moindre set en chemin, là où son cadet a remporté quatre de ses six matches en quatre sets, laissant échapper une manche contre des adversaires nettement moins bien classés que lui, comme le Hongrois Fabian Marozsan (ATP 56) au deuxième tour ou le Bosnien Damir Dzumhur (ATP 69) au troisième.

"Ca ne me préoccupe pas du tout de concéder quelques sets en Grand Chelem", a relativisé Carlos Alcaraz après sa victoire en demi-finale contre l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 7).

Avec des matches au meilleur des cinq sets, "je sais que j'ai le temps et que je suis mentalement assez fort pour m'en remettre", a insisté l'Espagnol, quadruple lauréat en Grand Chelem (US Open 2022, Wimbledon 2023 et 2024, Roland-Garros 2024).

Mais "Jannik est le meilleur joueur de tennis du moment. Il a démoli chacun de ses adversaires jusqu'en demi-finale", a fait valoir Alcaraz avant que l'Italien ne batte Djokovic.

"Ca va être un bon dimanche pour les fans de tennis", s'est délecté par avance l'Espagnol.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Dan Ndoye poursuit sur sa lancée

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La célébration signature de Dan Ndoye après son but face au Mexique. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Auteur d'une superbe fin de saison avec Bologne, Dan Ndoye poursuit sur sa lancée aux Etats-Unis. Le Vaudois a inscrit le troisième but de la Suisse face au Mexique samedi à Salt Lake City (4-2).

Son face-à-face perdu contre le gardien mexicain Raul Rangel à la 22e minute, juste après l'ouverture du score de Breel Embolo, aurait pu le faire douter. Mais Dan Ndoye a habilement ajusté sa finition lorsque l'occasion de faire le break s'est représentée en deuxième période.

"J'ai essayé de l'enrouler au deuxième poteau en première mi-temps et il a bien anticipé. Donc j'ai changé d'option à mon deuxième essai et c'est rentré", a apprécié l'attaquant en zone mixte. Sa frappe croisée au premier poteau a en effet surpris Rangel et permis à la Suisse de se mettre à l'abri après le 2-1 de Zeki Amdouni.

Toujours plus décisif

Ce n'est que la deuxième fois que le Vaudois fait trembler les filets sous le maillot helvétique, en 21 sélections. Il avait débloqué son compteur en ouvrant le score face à l'Allemagne lors du troisième match de la Suisse à l'Euro l'été dernier (1-1).

"J'ai amélioré mes statistiques en Italie et je dois maintenant trouver la même efficacité avec l'équipe de Suisse", a déclaré Ndoye, qui a marqué 8 buts cette saison en Serie A (1 seul en 2023/24). Sa réussite en finale de la Coupe d'Italie a également fait de lui le héros des supporters du Bologne FC, qui attendaient un trophée depuis 1974.

Devenu un membre pratiquement inamovible du onze de départ de Murat Yakin, Dan Ndoye, qui évoluait sur le flanc gauche de l'attaque samedi dans l'Utah, a d'ailleurs été désigné homme du match. "J'essaie de mettre à profit ma polyvalence. Je me sens bien à droite, à gauche, en pointe, peu importe le système", a-t-il expliqué.

Tournée bienvenue

Le Saint-Preyard, qui n'a pas donné d'indices concernant un éventuel départ de Bologne cet été, tire un bilan positif de cette première semaine passée outre-Atlantique: "Franchement, c'est top de changer un peu d'air. On n'a pas l'habitude de se retrouver aux Etats-Unis. On est un peu isolés alors on fait plus de choses ensemble, on joue aux cartes, etc. C'est important et positif pour la suite."

Et même si la Suisse n'a pas été complètement souveraine face à la 17e nation au classement FIFA (la Suisse est 20e), la victoire est venue récompenser le labeur accompli sur le campus de l'Université de l'Utah. "On prend ces matches de préparation très au sérieux", a assuré Ndoye. "Et je pense qu'il y a des choses très intéressantes à retenir." A confirmer mardi (mercredi 2h00 en Suisse) à Nashville face aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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