Rejoignez-nous

International

Des grands hôpitaux de Gaza visés par des opérations israéliennes

Publié

,

le

Le chef de l'ONU a défendu lundi en Jordanie l'agence UNRWA, qu'il a décrite comme une "source d'espoir et de dignité" (archives). (© KEYSTONE/AP/Hassan Eslaiah)

Des dizaines de frappes israéliennes ont touché lundi la bande de Gaza, où au moins deux grands hôpitaux sont visés par des opérations militaires, dans le territoire palestinien menacé de famine après cinq mois et demi de guerre entre Israël et le Hamas.

Les bombardements ont fait 107 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste, dont au moins 26 à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où cinq maisons ont été touchées, et 18 personnes tuées dans une même maison à Deir el-Balah, dans le centre.

Pendant la nuit, plus de 50 frappes ont visé notamment Rafah et la ville voisine de Khan Younès, ainsi que la ville de Gaza dans le nord et le centre du territoire, selon les autorités du Hamas.

Au moins deux grands hôpitaux, accusés par Israël d'abriter des bases du Hamas, sont à présent visés par des opérations de l'armée, une semaine après le début de l'intervention lancée le 18 mars contre l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, le plus grand du territoire.

Cet hôpital et ses environs ont été visés lundi par des tirs d'artillerie, selon les autorités du Hamas, tout comme les abords de l'hôpital al-Amal de Khan Younès (sud), assiégé depuis la veille par l'armée. Des témoins avaient aussi signalé dimanche une incursion aux abords de l'hôpital Nasser, proche d'al-Amal.

"Nous souffrons"

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué lundi que des véhicules israéliens bloquaient toutes les entrées de l'hôpital al-Amal, où il ne restait, outre le personnel, que neuf malades et quelques civils, après l'évacuation dimanche des déplacés qui y avaient trouvé refuge.

L'armée a annoncé poursuivre ses opérations "ciblées" dans l'hôpital al-Chifa, où environ "500 terroristes" ont été arrêtés jusqu'à présent et 170 autres tués.

Plus de 20 combattants palestiniens ont été tués dimanche dans le secteur d'al-Amal "lors de combats rapprochés et de frappes aériennes" et des armes dont des lance-roquettes ont été découvertes, a ajouté l'armée.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a une nouvelle fois appelé dimanche à un "cessez-le-feu immédiat", après avoir dénoncé le "cauchemar sans fin" vécu par la population de Gaza.

A Jabaliya (nord), des habitants faisaient la queue pour remplir des bidons d'eau. "Nous n'avons même pas de nourriture pour nous donner l'énergie d'aller chercher de l'eau, sans parler des enfants innocents, des femmes et des personnes âgées", a témoigné un homme, Bassam Mohammed al-Haou.

"Nous souffrons beaucoup du manque d'eau, toutes les canalisations et les pompes ont cessé de fonctionner depuis le début de la guerre", a raconté à l'AFP un autre homme, Falah Saed.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1160 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

D'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 33 seraient mortes.

En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 32'333 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Une "énorme erreur"

Des discussions à Doha, par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte, n'ont pas permis de parvenir à un accord sur une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza.

Un responsable du Hamas a fait état samedi de "profondes divergences" entre les deux camps.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, est par ailleurs attendu lundi à Washington, à l'heure où les Etats-Unis redoublent de pressions sur Israël pour parvenir à un cessez-le-feu ainsi que l'entrée d'une aide humanitaire accrue à Gaza.

Les Etats-Unis appellent notamment leur allié à renoncer à une offensive terrestre sur Rafah, où sont massés selon l'ONU près d'un million et demi de Palestiniens, pour la plupart des déplacés.

La vice-présidente américaine Kamala Harris a affirmé sur la télévision américaine ABC qu'une invasion de Rafah serait "une énorme erreur". "Je n'exclus rien", a-t-elle ajouté, interrogée sur d'éventuelles "conséquences" pour Israël d'une telle opération.

Appel bloqué

Lundi soir, le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenter à nouveau d'adopter un texte exigeant un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza, un appel plusieurs fois bloqué par les Etats-Unis qui ont toutefois récemment montré des signes de changement de ton face à leur allié israélien.

La Chine a annoncé lundi son soutien à ce texte, issu du travail des membres non-permanents du Conseil, quelques jours après avoir mis son veto, tout comme la Russie, à un projet de texte américain.

La dernière version vue dimanche par l'AFP "exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan", commencé le 11 mars, devant "mener à un cessez-le-feu durable et permanent", "exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages" ainsi que la "levée de tous les obstacles" à l'aide humanitaire.

Cette aide arrivant principalement depuis l'Egypte via Rafah est contrôlée strictement par Israël et entre dans la bande de Gaza en quantité très insuffisante, face aux immenses besoins des 2,4 millions d'habitants.

Confrontée à cette crise humanitaire majeure, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé dimanche être désormais formellement interdite par Israël de toute livraison d'aide alimentaire dans le nord du territoire, où la situation est particulièrement dramatique.

Antonio Guterres a défendu lundi en Jordanie l'agence de l'ONU, qu'il a décrite comme une "source d'espoir et de dignité".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Trump étrille certains leaders européens sur l'immigration

Publié

le

Le président américain Donald Trump a jugé mardi que certains dirigeants européens étaient "stupides" (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a de nouveau étrillé mardi les dirigeants européens, dont certains qu'il trouve "stupides". Le président américain dénonce la politique migratoire du continent, qualifiée de "désastre".

"Je les aime tous. Je n'ai pas de véritable ennemi", a assuré le président américain en parlant des dirigeants de l'Union européenne, dont les relations avec Washington se sont sensiblement tendues ces derniers mois.

"Certains sont des amis (...). Je connais les mauvais dirigeants, je connais les intelligents, je connais les stupides. Il y en a de vraiment stupides aussi", a-t-il ajouté. "Ce qu'ils font avec l'immigration est un désastre", a-t-il expliqué au site Politico dans une interview, évoquant l'une des obsessions de son second mandat.

"J'adorais Paris. C'est un endroit très différent de ce qu'il était. Si vous regardez Londres, vous avez un maire nommé Khan. C'est un maire horrible, vicieux, dégoûtant", a-t-il ajouté.

Le maire de Londres Sadiq Khan avait qualifié Donald Trump en septembre de "raciste, sexiste, misogyne et islamophobe", après avoir été attaqué par le républicain à la tribune de l'ONU. "J'aime Londres. Et je déteste voir cela arriver. Mes racines sont en Europe, comme vous le savez", a insisté mardi le milliardaire américain.

La Suède épinglée

Evoquant les immigrés en Europe, Donald Trump a regretté qu'ils "arrivent de tous les endroits du monde. Pas seulement du Moyen-Orient, ils arrivent du Congo (....). Et pire encore, ils viennent des prisons du Congo et de nombreux autres pays".

Selon lui, les dirigeants "veulent être politiquement corrects, et ils ne veulent pas les renvoyer d'où ils viennent".

Le président a aussi jugé que Stockholm, récemment admis au sein de l'Otan, était aux prises avec de grands problèmes de sécurité. "La Suède était connue comme le pays le plus sûr d'Europe, l'un des pays les plus sûrs au monde", a-t-il estimé. Maintenant, elle est connue comme un pays très peu sûr (...). C'est même incroyable. C'est un pays totalement différent".

Interrogé sur sa volonté d'intervenir dans les processus électoraux en Europe, il a admis avoir "soutenu Viktor Orban", le Premier ministre hongrois, qui "fait un très bon travail, d'une façon différente, en matière d'immigration".

"J'ai soutenu des gens que beaucoup d'Européens n'aiment pas", a-t-il ajouté. L'administration Trump a publié vendredi un document présentant une "Stratégie de sécurité nationale" résolument nationaliste, anticipant notamment l'"effacement civilisationnel" de l'Europe, et prônant la lutte contre les "migrations de masse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

En Australie, les moins de 16 ans bloqués sur les réseaux sociaux

Publié

le

En Australie, les moins de 16 ans sont officiellement interdits d'accès à de nombreux réseaux sociaux. (archive) (© KEYSTONE/AP/Rick Rycroft)

Les moins de 16 ans d'Australie sont officiellement interdits d'accès à de nombreux réseaux sociaux depuis mercredi matin, une démarche pionnière au niveau mondial qui vise à protéger la jeunesse des algorithmes addictifs d'Instagram, TikTok ou encore Snapchat.

Des centaines de milliers d'adolescents s'apprêtent à se réveiller déconnectés des applications sur lesquelles ils pouvaient passer plusieurs heures par jour.

Sans mesures "raisonnables" prises pour faire respecter la loi, les plateformes concernées risquent des amendes pouvant atteindre l'équivalent de 28 millions d'euros en vertu de cette obligation entrée en vigueur mercredi à minuit heure de Sydney et Canberra (13H00 heure suisse), et dont l'application sera scrutée par les autorités de nombreux pays.

L'Australie devient ainsi un des premiers pays à imposer les mesures les plus radicales dans le monde face aux géants de la tech, parmi lesquels les américains Meta et Google.

Les réseaux sociaux "sont utilisés comme une arme par les harceleurs (...), sont vecteurs d'anxiété, constituent un outil pour les escrocs et, pire que tout, sont un outil pour les prédateurs en ligne", a justifié le Premier ministre travailliste Anthony Albanese, à la veille de l'entrée en vigueur de la mesure.

Addiction aux écrans, harcèlement en ligne, violence, contenus sexuels : la mesure est accueillie avec soulagement par bien des parents démunis mais n'enthousiasme que modérément les premiers concernés.

"Je ne pense pas que le gouvernement sache vraiment ce qu'il fait et je ne pense pas que cela aura un impact sur les enfants australiens", témoigne Layton Lewis, un Australien de 15 ans, interrogé avant son exclusion officielle des plateformes.

"Responsabilités"

Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais l'interdiction de conserver ou de permettre la création de comptes pour les utilisateurs d'Australie âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.

Pour l'heure, la plateforme de jeux en ligne Roblox, le réseau Pinterest ou encore la messagerie WhatsApp sont épargnés par le dispositif. Mais cette liste pourra évoluer, a averti le gouvernement.

Certains sites restent accessibles sans compte, à l'image de YouTube.

Parmi les parents partisans de la mesure, Mia Bannister a mis en cause le rôle des réseaux sociaux dans le suicide de son fils adolescent, Ollie, victime de harcèlement en ligne et de vidéos ayant favorisé son anorexie.

"J'en ai assez que les géants des réseaux sociaux fuient leurs responsabilités", a-t-elle dénoncé auprès de l'AFP, soulignant qu'en offrant un téléphone à leurs enfants, les parents "leur donnent la pire arme qui soit".

Des travaux de recherche avancent que passer trop de temps en ligne nuit au bien-être des adolescents.

Dany Elachi, un père de cinq enfants, approuve: "On doit faire preuve de prudence avant de mettre n'importe quoi d'addictif entre les mains de nos enfants".

Vérification

Meta, YouTube et d'autres géants de la tech ont condamné l'interdiction, qui doit priver leurs plateformes d'un nombre important d'utilisateurs.

La plupart ont cependant accepté malgré elles de s'y plier, à l'instar de Meta (Facebook, Instagram, Threads) qui a annoncé dès jeudi avoir commencé à supprimer les comptes des utilisateurs concernés.

La justice a toutefois été saisie: un groupe de défense des droits des internautes a dit avoir engagé une procédure auprès de la Haute Cour d'Australie.

De son côté, Reddit a déclaré mardi ne pas pouvoir confirmer des informations de plusieurs médias australiens, affirmant qu'il chercherait à faire annuler la mesure auprès de cette juridiction.

Le succès ou non de la décision australienne sera scrutée de près. Le pays compte 27 millions d'habitants. La Nouvelle-Zélande voisine mais aussi la Malaisie réfléchissent à des restrictions similaires.

Le gouvernement australien a admis que l'interdiction serait imparfaite à ses débuts et que des adolescents rusés trouveraient un moyen de continuer à "scroller" et faire défiler des contenus sur leurs écrans.

D'après le texte, les réseaux sociaux visés ont seulement à vérifier que leurs utilisateurs sont âgés de 16 ans ou plus.

Plusieurs plateformes ont annoncé qu'elles recourraient à l'intelligence artificielle (IA) pour estimer l'âge des internautes à partir de leurs photos. Ceux-ci pourraient aussi avoir à transmettre un document d'identité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Hockey

JO 2026: la NHL "prudemment optimiste" sur la patinoire de Milan

Publié

le

La construction de l'Arena Santa Giulia, ici photographiée le 24 octobre dernier, a pris plus de temps que prévu. (© KEYSTONE/AP/Luca Bruno)

La NHL s'est dite "prudemment optimiste" concernant les travaux de la patinoire des JO 2026 à Milan. La ligue nord-américaine a rappelé qu'elle pouvait encore retirer ses joueurs du tournoi olympique.

"J'ai reçu des informations positives sur ce que (les organisateurs des JO) vont faire, sur ce que sera la prochaine étape, à quoi cela rassemblera, comment toutes les parties agissent", a déclaré lundi Bill Daly, le no 2 de la NHL à l'issue d'un conseil d'administration. "Toutes les informations que je reçois sont plus positives que négatives."

"Les bâtiments sont supposés être prêts (en configuration olympique) d'ici au 2 février, nous avons encore le temps, mais les dernières informations, et j'étais à la table de cette réunion, sont positives", a insisté M. Daly.

Inauguration prévue le 9 janvier

A moins de deux mois du coup d'envoi des JO 2026, l'Arena Santa Giulia, une salle omnisport construite par un promoteur privé à Milan, est toujours en travaux.

Cette salle en configuration patinoire, d'une capacité de 15.000 places, devait être initialement livrée en décembre. Mais les travaux ont pris du retard et sa livraison aura lieu "en janvier", a assuré la semaine dernière le promoteur à l'AFP.

Le comité d'organisation des JO 2026 a confirmé de son côté que la patinoire sera inaugurée le 9 janvier avec le premier des sept matches du Championnat d'Italie et de la Coupe d'Italie, jusqu'au 11 janvier, qui serviront de "test-events".

"Nous allons dans la bonne direction et nous aurons un merveilleux cadre pour le hockey sur glace", a déclaré à l'AFP samedi le patron des JO 2026, Andrea Varnier.

Aucun plan B

M. Daly a confirmé qu'il n'existait pas de plan B pour accueillir les phases finales des tournois féminin et masculin, les matches de poules se déroulant dans une patinoire provisoire construite dans le palais des congrès et expositions de Rho, près de Milan.

S'il s'est voulu rassurant, le dirigeant de la ligue nord-américaine a continué à souffler le chaud et le froid sur ce tournoi qui doit voir les stars de la NHL faire leur retour aux JO pour la première fois depuis 2014.

"Si la glace est injouable, elle est injouable (...) C'est quelque chose qu'on saura en avance et cela deviendra un autre problème", a-t-il insisté. "Si les joueurs ont le sentiment que la glace n'est pas sûre, nous n'allons pas jouer, c'est aussi simple que cela", a conclu l'adjoint de l'emblématique "commissioner" Gary Bettman.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Crimes de guerre: 20 ans de prison pour un chef de milice soudanais

Publié

le

La CPI a reconnu l'accusé coupable de multiples crimes, dont viol, meurtre et torture, perpétrés au Darfour entre 2003 et 2004 (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/PETER DEJONG)

La Cour pénale internationale (CPI) a condamné mardi un chef de milice soudanais à 20 ans d'emprisonnement pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis durant la guerre civile il y a vingt ans dans la région du Darfour.

Ali Mohamed Ali Abd-Al-Rahman, également connu sous le nom de guerre d'Ali Kosheib, a été reconnu coupable en octobre de multiples crimes, dont viol, meurtre et torture, perpétrés au Darfour entre 2003 et 2004.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

Vous jouez avec les idées et les perspectives en explorant de nouvelles pistes enthousiasmantes. Excellente initiative !

Les Sujets à la Une