Rejoignez-nous

Suisse

Salt a poursuivi sa croissance en 2023

Publié

,

le

Salt est parvenu à gagner 119'600 nouveaux clients dans la téléphonie mobile en 2023. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Salt a poursuivi sa croissance l'an dernier, étoffant dans la foulée sa rentabilité. Accroissant ses revenus et sa clientèle, l'opérateur vaudois, numéro trois du marché suisse des télécoms, a dégagé un excédent brut opérationnel (Ebitda) de 572,6 millions de francs.

Cette performance affiche une progression de 4,7% en l'espace de douze mois. La marge Ebitda a atteint 51,3% l'an dernier, contre 51,0% un an plus tôt. Les flux de liquidités libres ont progressé à 293,5 millions, après 280,7 millions.

Ayant franchi le cap du milliard de francs en 2022 à 1,07 milliard, le chiffre d'affaires a pour sa part crû de 4% à 1,12 milliard, écrit mardi l'opérateur établi à Renens. Les revenus des services de télécommunications ont gagné 4% à 932,4 millions, alors que ceux issus des ventes de smartphones et autres accessoires ont progressé de 4,4% à 184,3 millions.

Au quatrième trimestre, le produit d'exploitation a augmenté de 6,6% à 242,1 millions de francs, "grâce à une croissance robuste de la clientèle", portée par le partenariat avec LycaMobile et "l'augmentation modérée de prix dans la téléphonie mobile pour compenser l'inflation des coûts à partir de septembre 2023". Au cours de ce partiel, l'Ebitda s'est amélioré de 4,8% à 145,5 millions, tandis que la marge a reculé d'un point à 48,9%. Les investissements se sont stabilisés à 53 millions.

Le bénéfice net de la maison mère de Salt, Matterhorn Telecom, a bondi de plus d'un tiers (+36%) à 156,59 millions de francs.

Etoffant trimestre après trimestre sa clientèle, Salt est parvenu à gagner 119'600 nouveaux clients dans ses affaires de téléphonie mobile, dont 27'400 au dernier trimestre. Au final, Salt recensait, à fin 2023, 1,60 million d'abonnés.

Salt a également crû dans son activité de fournisseur d'accès à internet, de télévision numérique et téléphonie fixe, franchissant en avril 2023, le cap des 200'000 abonnés et portant leur nombre total à 223'000 à fin décembre.

Pour Massimiliano Nunziata, directeur général de Salt, l'entreprise a signé "une nouvelle année record". "La croissance de la clientèle s'est poursuivie sur un marché de plus en plus concurrentiel", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Suisse

Initiative UDC "Pas de Suisse à 10 millions!" débattue au National

Publié

le

Depuis l'an 2000, la population de la Suisse a augmenté seize fois plus que celle de l'Allemagne, a rappelé Pascal Schmid (UDC/TG) en défendant le texte de son parti. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le National a entamé lundi son examen marathon de l'initiative populaire de l'UDC "Pas de Suisse à 10 millions", qui réclame un contrôle strict de l'immigration. L'UDC s'est retrouvée seule pour défendre son texte, le Centre a lui plaidé pour un contre-projet.

L'initiative demande que la population résidante permanente de la Suisse ne dépasse pas dix millions de personnes d'ici 2050. Le Conseil fédéral et le Parlement devraient prendre des mesures dès que la population dépasse les 9,5 millions.

Les personnes admises à titre provisoire ne pourraient plus obtenir d'autorisation de séjour ou d'établissement, ni la nationalité suisse, ni aucun autre droit de rester. Si ces mesures ne sont pas suffisantes, Berne devrait résilier des traités internationaux, notamment l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'UE.

Depuis l'an 2000, la population de la Suisse a augmenté seize fois plus que celle de l'Allemagne. En 25 ans, le pays a gagné environ deux millions d'habitants, a souligné Pascal Schmid (UDC/TG). Les chiffres de l'asile ne cessent d'augmenter. "Trop, c'est trop." L'UDC est le seul parti qui veut fixer des limites, a-t-il ajouté.

"Initiative de résiliation"

Les orateurs des autres partis ont reconnu que la croissance démographique présente des défis, mais l'initiative n'est pas la manière d'y répondre. "Quand un chiffre aléatoire a-t-il permis de régler des problèmes?", a demandé Greta Gysin (Vert-e-s/TI), qui a dénoncé une initiative "isolationniste et xénophobe".

Alors que l'UDC parle d'une initiative pour la durabilité, Christian Wasserfallen (PLR/BE) a estimé pour la commission qu'il s'agissait d'une "initiative de résiliation". Si la libre-circulation doit être résiliée, alors la clause guillotine sera activée et toutes les Bilatérales I tomberaient.

Les accords de Schengen/Dublin seraient aussi remis en question. La Suisse n'aurait par exemple plus la possibilité de renvoyer les demandeurs d'asile dans leur premier pays d'accueil, a averti le Bernois.

Cela ne ferait qu'aggraver la pénurie de main-d'oeuvre et le secteur des soins serait particulièrement touché, a complété Jean Tschopp (PS/VD) également pour la commission. Et de rappeler que dans les hôpitaux, un tiers du personnel soignant est étranger. Dans les EMS, cette proportion est même de près de 50%. Dans les 15 prochaines années, il faudra 1000 nouveaux EMS, a complété Mattea Meyer (PS/ZH).

L'immigration stable de personnes jeunes est nécessaire pour financer l'AVS, a aussi rappelé Peter Schilliger (PLR/LU). Les premières mesures seraient à prendre dans l'asile et pas dans l'immigration des travailleurs, a opposé Pascal Schmid. Ce n'est que dans un second temps qu'il faudrait limiter les travailleurs d'Etat tiers puis dans un troisième temps ceux de l'UE.

Pas de contre-projet

Le Centre a plaidé pour un contre-projet sous la forme d'une clause de sauvegarde, mais qui soit compatible avec les accords bilatéraux. La croissance démographique et ses conséquences préoccupent beaucoup de gens, a souligné Nicolò Paganini (C/SG).

Et d'ajouter que si la croissance se poursuit sans que les infrastructures ne suivent, cela sera à un moment donné sanctionné dans les urnes et cela pourra se faire avec ce texte dangereux. C'est pourquoi il faut permettre à la population de choisir une autre voie qui permette de maintenir les accords bilatéraux, a abondé Gerhard Pfister (C/ZG).

Les débats se poursuivent avec les 115 orateurs individuels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

L'initiative pour un fonds climat rejetée au Parlement

Publié

le

L'initiative pour un fonds climat demande à la Confédération d'investir chaque année entre 0,5% et 1% du PIB national dans la transition écologique de la Suisse (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Parlement rejette l'initiative populaire du PS et des Vert-e-s pour un fonds climat. Après le National, le Conseil des Etats recommande le non par 34 voix contre 11 sans contre-projet.

Le texte demande que la Confédération crée un fonds et l'alimente par un versement annuel de 0,5 à 1% du PIB jusqu'en 2050. Soit entre 3,9 et 7,8 milliards de francs par an. Ce fonds doit servir à construire davantage de panneaux solaires, à accélérer les rénovations de bâtiments ou à développer les transports publics.

La majorité des sénateurs de centre-droite s'est ralliée lundi à l'avis du Conseil fédéral et de la Chambre du peuple. Le fonds climat nécessiterait des fonds supplémentaires à hauteur de milliards de francs, ce qui aggraverait l'endettement de la Confédération, a déclaré pour la commission Beat Rieder (Centre/VS).

La gauche a défendu l'urgence à agir. "Aujourd'hui, on sait que les émissions de gaz à effet de serre de la Suisse entraînent des coûts et des dommages à hauteur de 40 milliards de francs par année", a rappelé Mathilde Crevoisier Crelier (PS/JU).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Radio Vostok a lancé son nouveau programme engagé sur les ondes

Publié

le

Radio Vostok a effectué lundi sa rentrée avec un programme à l'ambition paritaire et loacle (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Radio Vostok, la radio associative genevoise détentrice d'une concession entrée en vigueur en janvier dernier, a lancé lundi sa première matinale sur les ondes. Toujours sans publicité, le programme s'annonce local et paritaire. Il est diffusé en DAB+ de Genève jusqu'à Vevey.

"Good Morning Vostok" a été diffusée pour la première fois lundi matin, de 7h00 à 9h00, depuis le studio situé aux Grottes à Genève. La matinale aimerait dorénavant diffuser une "information positive, pratique et accessible", selon le communiqué, avec deux flashs infos.

Les initiatives locales, les projets solidaires et les acteurs culturels et sociaux "qui font bouger notre région" seront valorisés. Le projet possède une équipe dédiée, avec un rédacteur en chef, une animatrice, une journaliste-stagiaire, un réalisateur et de nombreux bénévoles.

Une nouvelle playlist est aussi diffusée sur l'ensemble des programmes depuis lundi. Elle se composera à 50% de sons locaux et de 50% de femmes, toujours avec un accent sur l'indie rock. L'émission du soir "En roue libre" est, elle, consacrée à "l'intégration, la participation et l'inclusion". Elle tend le micro à des enfants, des étudiants ou à d'autres associations pour partager leurs projets, entre autres.

De nouveaux moyens

La concession, obtenue en janvier 2024, fournit à la radio un peu plus de 700'000 francs par an. Des moyens supplémentaires qui ont permis à l'association de développer ce nouveau programme et d'engager trois personnes. Elle comprend maintenant une soixantaine de bénévoles, encadrés par douze salariés, selon Charles Menger, responsable des programmes.

La quote-part de la redevance ne devant pas dépasser 80% des coûts, la radio doit encore trouver 20% de ses financements. Cette dernière garantit rester gratuite et sans publicité.

Les ondes de Radio Vostok sont maintenant diffusées en DAB+ sur tout l'arc lémanique, pouvant atteindre un bassin de 1,5 million de personnes, selon le communiqué. La radio est aussi diffusée sur internet et sur leur nouvelle application pour smartphones.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le Parlement recommande le rejet de l'initiative SSR

Publié

le

L'initiative SSR a été déposée en août 2023 (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'initiative populaire "200 francs, ça suffit" (initiative SSR) fait chou blanc sous la Coupole fédérale. Après le National, le Conseil des Etats a tacitement rejeté lundi ce texte qui veut faire passer la redevance radio-TV de 335 à 200 francs par an.

L'initiative de l'UDC, de l'Union suisse des arts et métiers (usam) et des Jeunes PLR veut abaisser la redevance à 200 francs par an et exonérer toutes les entreprises. Seuls l'UDC et le président de l'usam Fabio Regazzi (Centre/TI) ont défendu le texte, sans formellement le soutenir.

Le Conseil des Etats préfère le contre-projet du Conseil fédéral, opposé à l'initiative, au niveau de l'ordonnance. La redevance doit passer à 312 francs en 2027, puis à 300 en 2029 pour les ménages privés. Le chiffre d'affaires permettant une exonération pour les entreprises est aussi revu à la hausse, de 500'000 francs à 1,2 million.

Longtemps en désaccord, les commissions parlementaires compétentes ont renoncé au final à élaborer un contre-projet parlementaire. Les deux Chambres ont confirmé la décision.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

DUBBLEBATH

RE-DRUM

04:21

Les 2 derniers titres

MY LITTLE WORLD

OTHER NOISES

04:14

MYSTICAL MAGICAL

BENSON BOONE

04:12

Votre Horoscope

Taureau

En tous points, vous aimez la sécurité, et vous trouvez toujours une solution pratique à toute petite complication, ce qui sera le cas, ce jour !

Les Sujets à la Une