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Frappes israéliennes sur Gaza, combats autour d'hôpitaux

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Les largages d'aide humanitaire sur la bande de Gaza sont décriés par certains. Mardi, le Hamas a annoncé la mort de 18 personnes, dont 12 noyées en essayant de récupérer de la nourriture parachutée tombée en mer. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Des dizaines de Palestiniens ont été tués mercredi dans d'intenses bombardements israéliens sur la bande de Gaza assiégée et menacée de famine. Des affrontements ont opposé soldats israéliens et combattants palestiniens du Hamas aux abords de plusieurs hôpitaux.

Déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, la guerre ne connaît aucun répit dans le territoire palestinien assiégé, où 76 Palestiniens ont péri en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Une boule de feu a illuminé le ciel nocturne au-dessus de Rafah après une frappe aérienne sur cette ville du sud de la bande de Gaza où sont massés 1,5 million de Palestiniens selon l'ONU, en majorité des déplacés qui vivent sous la menace d'une offensive terrestre annoncée par Israël.

"Des gens étaient assis et tout à coup, des débris ont envahi l'endroit. Ils ont échappé à la mort (avant de se réfugier à Rafah), pour l'affronter ici", a raconté Moussa Dahir, rescapé d'une frappe dans cette ville qui a tué ses parents et détruit sa maison.

Hôpital al-Amal à l'arrêt

Pendant ce temps, l'armée qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, poursuit son opération lancée le 18 mars dans le complexe hospitalier al-Chifa de Gaza-Ville dans le nord. Elle a dit avoir tué jusque-là "des dizaines de terroristes", en avoir arrêté "des centaines" et saisi des armes.

A Khan Younès dans le sud, les soldats mènent des opérations dans le secteur des hôpitaux Nasser et al-Amal, distants d'environ un kilomètre. L'hôpital al-Amal "a cessé de fonctionner complètement", a indiqué mardi le Croissant-Rouge palestinien après l'évacuation des civils qui s'y trouvaient.

A l'hôpital Nasser, encerclé par des dizaines de chars et de blindés, des milliers de civils s'y trouvaient encore mardi, d'après la même source. Les soldats ne sont pas entrés "à l'intérieur de l'hôpital", a précisé l'armée.

"Libérer les otages"

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes. En représailles, Israël a lancé une offensive sur la bande de Gaza qui a fait 32'490 morts selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

Mercredi, le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a appelé "le monde à agir" et faire "tout pour libérer nos otages", après la publication dans le New York Times d'une interview d'une ex-otage du Hamas, Amit Soussana, une avocate de 40 ans qui a fait des révélations d'agressions sexuelles subies pendant sa captivité de 55 jours.

Outre le lourd bilan humain et les destructions colossales, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien exigu, où la majorité des 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine selon l'ONU.

Alors que l'aide humanitaire par voie terrestre contrôlée strictement par Israël y arrive au compte-gouttes, plusieurs pays arabes et occidentaux parachutent quotidiennement des vivres surtout dans le nord de la bande de Gaza où la situation est particulièrement désespérée.

Mardi, le Hamas a annoncé la mort de 18 personnes, dont 12 noyées en essayant de récupérer de la nourriture parachutée tombée en mer, appelant à l'arrêt des largages et à l'ouverture des accès terrestres pour l'acheminement des aides.

Israël prêt à discuter de Rafah

Alors qu'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant lundi à un "cessez-le-feu immédiat" est restée sans effet, le Qatar, pays médiateur avec les Etats-Unis et l'Egypte, a affirmé le lendemain que les négociations indirectes entre le Hamas et Israël pour une trêve associée à un échange d'otages et de prisonniers palestiniens se poursuivaient, malgré les obstacles.

Le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu avait exprimé sa colère après l'abstention de l'allié américain, qui a permis l'adoption de la résolution à l'ONU, et avait annulé l'envoi d'une délégation à Washington pour discuter du projet d'offensive terrestre à Rafah.

Mais mercredi, un haut responsable américain a déclaré que les services de M. Netanyahu avaient "fait savoir qu'ils aimeraient trouver une nouvelle date pour organiser la réunion consacrée à Rafah". Les Etats-Unis ont durci le ton face à l'allié israélien et estiment qu'une offensive terrestre de grande ampleur contre Rafah "risquerait de tuer davantage de civils".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Crues subites en Afghanistan, plus de 300 morts

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Terribles inondations au nord de l'Afghanistan. (© KEYSTONE/AP/Mehrab Ibrahimi)

Plus de 300 personnes ont péri lors de crues subites dans la province septentrionale de Baghlan en Afghanistan, a annoncé samedi une agence de l'ONU à l'AFP. Un état d'urgence était décrété dans tout le nord-est du pays.

"Nous pouvons confirmer, au vu des informations disponibles, que 311 personnes ont été tuées dans la province de Baghlan", a déclaré Rana Deraz, une porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM). Au moins "2011 maisons ont été détruites et 2.800 endommagées", a-t-elle ajouté.

Les secours s'activaient samedi à Baghlan, où l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), autre agence onusienne, avait auparavant annoncé à l'AFP d'un bilan provisoire de 200 morts.

"L'OIM s'en tient à 200 morts pour l'instant", a indiqué un porte-parole de l'agence, alors que de nombreux bilans contradictoires circulent depuis que, vendredi, des rivières de boue ont soudainement englouti des milliers d'habitations et d'hectares de cultures.

Le ministère de la Défense a annoncé que l'état d'urgence avait été décrété dans les vastes régions du nord-est touchées par de graves inondations.

Les autorités talibanes font état pour leur part de "131 morts et plus d'une centaine blessés".

"Beaucoup de personnes sont portées disparues", a encore dit à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Abdul Mateen Qani, sans fournir de chiffre.

Des survivants tentaient de marcher dans des rues recouvertes de boue et chargées de débris, a constaté un photographe de l'AFP à Laqayi.

Des habitants portaient des dépouilles avant leur inhumation et un véhicule apportait de la nourriture et de l'eau aux habitants de cette localité du district de Baghlan-i-Markazi.

"Où amener ma famille?"

Certains tentaient de déblayer des maisons dont les murs extérieurs étaient recouverts de boue presque jusqu'au toit.

La lourdeur du bilan s'explique notamment par le fait que "les gens tendent à habiter près des cours d'eau", a expliqué à l'AFP Mohammad Khater, vice-directeur d'OCHA, le bureau des affaires humanitaires de l'ONU.

Les inondations en ce printemps anormalement pluvieux ont touché d'autres provinces d'Afghanistan, l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique du monde mais aussi l'un des plus mal préparés à ses conséquences d'après les scientifiques.

Le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid, avait évoqué sur X des victimes et des inondations à Baghlan mais aussi dans les provinces du Badakhshan (nord-est), de Ghor (centre-ouest) et de Hérat (ouest).

Le ministère de la Défense a indiqué samedi que "les opérations de distribution de nourriture, médicaments et kits de premiers soins aux victimes avaient démarré".

"L'armée de l'air a commencé a évacuer des habitants à la faveur de l'amélioration de la météo" et transféré plus d'une centaine de blessés dans des hôpitaux, a-t-il ajouté.

Jan Mohammad Din Mohammad, un habitant de Pol-e Khomri, capitale de Baghlan, a expliqué à l'AFP que la maison qu'il avait bâtie de ses mains avait été totalement détruite.

"On m'a appelé pour dire que ma maison était inondée", a dit cet homme de 45 ans, "le temps que j'arrive, je ne pouvais plus rien faire". "J'ai vu ma famille courir vers les collines. Ma maison et toute ma vie ont été emportées. C'était inimaginable".

Il a fait état de trois morts, dont deux enfants de huit et 16 ans, dans son quartier où les gens "ont beaucoup souffert". "Je ne sais pas où amener ma famille", a-t-il ajouté au sujet de sa femme, leurs six enfants, sa mère et sa soeur handicapée.

"Pertes financières gigantesques"

Par ailleurs les autorités de gestion des catastrophes de la province de Takhar, voisine de Baghlan, ont fait état de 20 morts et de 14 blessés vendredi.

"En plus des pertes humaines, ces inondations ont provoqué de gigantesques pertes financières", a dit à l'AFP un responsable de ce département.

Le rapporteur spécial de l'ONU pour les droits humains en Afghanistan, Richard Bennett, a estimé sur X que ces inondations "était un signe clair de la vulnérabilité de l'Afghanistan face à la crise climatique".

La porte-parole de l'Union européenne, Nabila Massrali, s'est dite "choquée" face à la perte de "centaines de vies".

Depuis la mi-avril, des crues subites et des inondations ont déjà fait une centaine de morts dans dix provinces du pays et aucune région n'a été épargnée.

Elles ont également détruit des centaines de maisons et submergé de nombreuses terres agricoles dans un pays où 80% des plus de 40 millions d'Afghans dépendent de l'agriculture pour leur survie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Hurkacz trop fort pour Nadal

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Nadal a été lourdement battu au 2e tour à Rome (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Rafael Nadal (ATP 305) n'a pas pesé lourd face à Hubert Hurkacz au 2e tour à Rome, où il a triomphé dix fois. L'ex-no 1 mondial s'est incliné 6-1 6-3 devant le Polonais, 9e de la hiérarchie.

Ce premier face-à-face entre les deux hommes a tourné court. Hubert Hurkacz, qui a cueilli en avril à Estoril son premier titre ATP sur terre battue, n'a mis que 93 minutes pour vaincre la résistance de l'homme aux 14 sacres à Roland-Garros. Il a notamment claqué 9 aces, remportant 85% des points joués derrière sa première balle.

Déjà en difficulté dans son 1er tour face au qualifié belge Zizou Bergs (ATP 108), Rafael Nadal a pourtant eu sa chance face au Polonais. Les deux hommes se sont ainsi procuré le même nombre de balles de break (7). Mais Hubert Hurkacz en a converti quatre, et son légendaire adversaire aucune...

Ce n'est donc pas à Rome, où il enchaînait son troisième tournoi depuis son retour aux affaires à Barcelone à la mi-avril, que Rafa a pu se rassurer pleinement. Le gaucher majorquin a certes gagné cinq matches en trois tournois dont un face à un top 15 (Alex De Minaur à Madrid). Mais s'estimera-t-il en mesure de défendre véritablement ses chances à Roland-Garros dès le 26 mai? Rien n'est moins sûr.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Israël bombarde Gaza et ordonne de nouvelles évacuations à Rafah

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L'armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza et ordonné de nouvelles évacuations à Rafah après la mise en garde de l'ONU contre une "catastrophe humanitaire colossale" dans cette ville surpeuplée à la frontière égyptienne.

Des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes aussi bien dans le nord que le sud du territoire palestinien où, selon l'ONU, l'aide humanitaire est bloquée depuis que les troupes israéliennes sont entrées dans l'est de Rafah lundi, fermant deux points de passage.

Au moins 21 personnes tuées dans les bombardements de la nuit dans le centre de Gaza ont été transportées à l'Hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa, dans la ville de Deir al-Balah, selon un communiqué de l'établissement.

Des corps recouverts d'une toile blanche gisaient sur le sol dans une cour de l'hôpital. Un homme portant une casquette de baseball s'est penché sur un sac mortuaire, serrant une main couverte de poussière. Les pieds d'un cadavre dépassaient d'une couverture à carreaux rouges et noirs.

A Rafah, des témoins ont fait état de frappes aériennes intenses près du point de passage avec l'Egypte, de la fumée s'est élevée au-dessus de la ville, selon des images de l'AFP.

"Se reconstruire"

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure dans cette ville où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, la plupart déplacés par les violences, selon l'ONU, l'armée israélienne mène depuis mardi des incursions dans l'est de Rafah. Elle a pris le contrôle du point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois d'aide humanitaire.

Pour "vaincre" le Hamas, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, insiste sur la nécessité d'une opération à Rafah, où se retranchent selon lui les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien.

Les combats se sont poursuivis du côté gazaoui du point de passage de Rafah, a indiqué l'armée vendredi, avant d'étendre samedi son ordre d'évacuation à d'autres zones de l'est de la ville.

Le nouvel ordre indique que les zones désignées ont été "le théâtre d'activités terroristes du Hamas au cours des derniers jours et des dernières semaines". Environ 300'000 Palestiniens ont quitté les quartiers est de Rafah depuis l'ordre d'évacuation lancé le 6 mai, a indiqué l'armée samedi.

En janvier, elle avait annoncé avoir démantelé la structure de commandement du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, mais samedi, un porte-parole a déclaré que le Hamas "essayait de se reconstruire" dans cette région et l'armée a ordonné l'évacuation des zones de Jabalia et de Beit Lahia, dans le nord.

Critiques américaines

La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque inédite contre Israël, faisant plus de 1170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée. En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait jusqu'ici 34'971 morts, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Vendredi, le département d'Etat américain a indiqué dans un rapport que les Etats-Unis jugeaient "raisonnable d'estimer" qu'Israël a violé le droit humanitaire international à Gaza sans pouvoir toutefois le conclure de manière définitive, et continueront à livrer des armes à ce pays, selon le rapport.

Une vaste opération à Rafah conduirait à une "catastrophe humanitaire colossale", a averti le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ajoutant que la famine se profilait dans le territoire palestinien.

"Nous appelons les autorités israéliennes à cesser cette opération militaire sans délai et à reprendre la voie des négociations, seule voie possible pour conduire à la libération immédiate des otages et obtenir un cessez-le-feu durable", a renchéri dans la nuit la diplomatie française.

Le président américain, Joe Biden, a menacé de cesser certaines livraisons d'armes à Israël en cas d'offensive majeure à Rafah.

"Flexibilité"

Selon l'ONU, environ 110'000 personnes ont fui depuis qu'Israël a appelé lundi la population de l'est de Rafah à évacuer.

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes du Hamas, l'acheminement de l'aide reste "extrêmement difficile", a affirmé à l'AFP Andrea De Domenico, le chef du bureau de l'Ocha dans les territoires palestiniens.

Vendredi soir, le Cogat, organe du ministère israélien de la Défense supervisant les affaires civiles dans les Territoires palestiniens, a néanmoins annoncé "le transfert de 200'000 litres de carburant à des organisations internationales" via Kerem Shalom.

Toutefois, observe Sylvain Groulx, coordinateur d'urgence de Médecins sans frontières (MSF) à Gaza, il faut "comprendre que lorsque plus des deux tiers des hôpitaux ou des structures médicales de Gaza ont été soit détruits, soit partiellement détruits, il devient encore plus difficile d'offrir à la population les services de santé de base dont elle a cruellement besoin".

L'Egypte a exhorté vendredi le Hamas et Israël à faire preuve de "flexibilité", après la fin de pourparlers indirects sans accord la veille au Caire, alors que les efforts des pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) "se poursuivent" en vue d'une trêve, selon le média égyptien Al-Qahera News.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le concurrent néerlandais Joost Klein exclu de l'Eurovision

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Malgré sa qualification, le Néerlandais Joost Klein ne pourra pas participer à la finale de l'Eurovision (archives). (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Le diffuseur néerlandais Avrotros juge "disproportionnée" l'exclusion samedi du concurrent néerlandais Joost Klein pour la finale de l'Eurovision, suspendu la veille après un incident sans lien avec la participation controversée d'Israël.

Avrotros a déclaré dans un communiqué transmis à l'AFP trouver la disqualification "disproportionnée" et s'est dit "choquée par la décision" de l'Union européenne de radiodiffusion (UER). "Nous le regrettons profondément et y reviendrons plus tard".

L'UER, qui chapeaute le concours, a expliqué dans un communiqué que la police suédoise enquête sur "une plainte déposée par une femme membre de l'équipe de production à la suite d'un incident survenu après sa prestation lors de la demi-finale de jeudi soir".

"Pendant que la procédure judiciaire suit son cours, il ne serait pas approprié qu'il continue à participer au concours", a indiqué l'organisation rappelant appliquer "une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements inappropriés".

Décision "très radicale"

Le système de radiodiffusion publique néerlandais NPO a qualifié la décision de "très radicale". "C'est une déception pour les millions de fans de l'Eurovision aux Pays-Bas et dans d'autres pays européens", a-t-il affirmé.

"Nous évaluerons de manière approfondie le cours des événements après le concours Eurovision de la chanson avec Avrotros, l'UER et toutes les autres parties impliquée", a-t-il ajouté.

Jeudi, lors de la conférence de presse qui avait suivi la demi-finale de la compétition qui se veut apolitique, Joost Klein, 26 ans et les cheveux peroxydés, avait attiré l'attention en marquant son désaccord avec le fait d'être placé à côté de la représentante israélienne Eden Golan. Il avait notamment recouvert ostensiblement son visage du drapeau néerlandais à plusieurs reprises.

Son exclusion n'a toutefois rien à voir avec son attitude envers d'autres délégations, a souligné l'UER.

"Intimidation"

Vendredi, Joost Klein, avait déjà été privé des importantes répétitions générales à la veille de la finale de l'Eurovision.

Interrogée par l'AFP, la police suédoise a confirmé avoir ouvert une enquête pour "intimidation". Le dossier a été transmis au parquet.

Officiellement apolitique, l'Eurovision est cette année bousculée par la guerre à Gaza.

Le jeune chanteuse israélienne, Eden Golan, 20 ans, a décroché jeudi soir son ticket pour la finale avec la chanson "Hurricane", dont la version initiale avait dû être modifiée car considérée comme faisant allusion à l'attaque du Hamas qui a ensanglanté Israël le 7 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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