International
Les combats font rage à Gaza, malgré les pressions sur Israël
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Israël s'est dit déterminé mercredi à mener "jusqu'au bout" sa guerre contre le Hamas à Gaza, en dépit des pressions internationales et de signes d'impatience de l'allié américain face à l'ampleur du bilan des victimes civiles palestiniennes.
Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, a jugé, lui, "illusoire" d'imaginer l'après-guerre sans son mouvement et les autres groupes de "résistance" palestiniens, et s'est dit prêt à des discussions sur "une voie politique qui assurera le droit des Palestiniens à un Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale".
Toute la journée, l'armée israélienne a poursuivi sans relâche bombardements et affrontements de rue face aux combattants du Hamas pendant que la population civile tente de survivre dans des conditions dantesques.
Inflexible, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de poursuivre le combat contre le Hamas.
"Rien ne nous arrêtera. Nous irons jusqu'au bout, jusqu'à la victoire", a-t-il dit en évoquant "la grande souffrance" causée par les pertes militaires ainsi que les "pressions internationales" en faveur d'un cessez-le-feu.
M. Netanyahu faisait écho aux propos de son ministre des Affaires étrangères Eli Cohen qui a jugé que déposer les armes "à ce stade serait un cadeau à l'organisation terroriste Hamas".
Tous deux réagissaient notamment à la résolution non contraignante massivement adoptée mardi en assemblée générale à l'ONU, réclamant un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, mais ne condamnant pas le Hamas, au grand dam des Etats-Unis et d'Israël.
Un émissaire américain en Israël
Signe des pressions internationales croissantes, le président américain Joe Biden a déclaré qu'Israël risquait de perdre le soutien international avec ses "bombardements aveugles" à Gaza.
Mais il a réaffirmé "la nécessité de supprimer le Hamas", classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne, le Royaume-Uni et le Japon notamment.
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a enfoncé le clou, demandant à voir plus de "résultats" dans la protection des civils.
Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan, se rend en Israël jeudi et vendredi et s'entretiendra avec M. Netanyahu, probablement pour réitérer ces préoccupations.
Washington et Londres ont parallèlement annoncé mercredi une nouvelle série de sanctions contre des responsables du Hamas, afin de lutter contre son financement.
Mercredi, les frappes aériennes et les combats au sol se sont poursuivis, en particulier à Khan Younès et Rafah, dans le sud, et dans la ville de Gaza, dans le nord, selon des correspondants de l'AFP sur place.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, les raids ont fait plus de 50 morts dans la ville de Gaza, à Khan Younès et à Rafah, ainsi qu'à Nousseirat et Deir al-Balah (centre).
Ce ministère a accusé les soldats israéliens d'avoir tiré sur les chambres des patients de l'hôpital Kamal Adwan dans le nord de la bande de Gaza, disant craindre la mort de "12 enfants en soins pédiatriques".
L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier ces accusations et les autorités israéliennes n'ont pas commenté.
Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des hôpitaux, des écoles et des mosquées pour abriter des installations militaires, ce qu'il dément.
"Chapitre le plus sombre"
Dans le nord de l'étroite bande de terre au bord de la mer, l'armée a annoncé avoir mené une frappe aérienne contre une "cellule terroriste" à Choujaïya près de Gaza-ville, qui se préparait à tirer des roquettes sur Israël.
Une dizaine de roquettes lancées depuis Gaza ont été interceptées au-dessus d'Ashkelon (sud), d'après des journalistes de l'AFP.
Dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien depuis 16 ans et à un siège total depuis le 9 octobre, les conditions de vie s'aggravent pour la population civile.
Environ 85% des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés, beaucoup plusieurs fois depuis le début de l'offensive israélienne, et des quartiers entiers détruits par les bombardements israéliens.
Tout au sud de la bande de Gaza, la ville de Rafah est devenue un gigantesque camp de fortune aux fragiles abris montés à la hâte, dont beaucoup ont été balayés par les tombereaux de pluie tombés ces derniers jours.
"Où devons nous aller?", demande un homme de 41 ans, originaire de Khan Younès.
Cela fait cinq jours qu'il dort dehors et sa tente est totalement inondée. Il semble sombrer dans le désespoir. "Maintenant nous souhaitons tout simplement mourir. Nous ne voulons ni de la nourriture ni de l'eau."
L'argent aide peu les plus fortunés lorsque tout manque. L'un d'eux est parvenu à dénicher des vêtements d'hiver, pour trois fois le prix normal, mais décrit un "voyage de souffrance et d'humiliation indescriptible (...)".
"Face aux bombardements, aux privations et aux maladies, dans un espace toujours plus exigu, (les Palestiniens) sont confrontés au chapitre le plus sombre de leur histoire depuis 1948", a martelé le patron de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, en allusion à la création de l'Etat d'Israël et l'exode des Palestiniens.
"Le temps manque"
Côté aide, le Cogat, l'organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, a affirmé que 195 camions d'aide humanitaire étaient entrés mardi dans le territoire assiégé, en nette hausse comparé aux jours précédents, même si cela reste très inférieur au niveau d'avant-guerre.
Israël contrôle l'entrée de l'aide internationale à Gaza via l'unique point de passage ouvert de Rafah, avec l'Egypte. En raison des combats, cette aide parvient très difficilement plus au nord.
Fin novembre, une trêve de sept jours a permis de libérer 105 otages en échange de prisonniers palestiniens, tandis que 135 autres, selon l'armée, restent retenus à Gaza.
Les familles de captifs vivent dans l'angoisse de savoir si leurs proches sont encore vivants, et poursuivent coûte que coûte leurs efforts pour tenter d'obtenir leur libération.
Des proches d'otages américains ont rencontré mercredi pour la première fois Joe Biden à la Maison Blanche, et d'autres ont été reçus par le maire de New York Eric Adams à l'occasion de la fête juive de Hanouka.
A Jérusalem, les familles de captifs ont installé un campement devant le Parlement pour réclamer une libération des otages avec des panneaux: "le temps manque, il faut agir".
Quelque 240 personnes ont aussi été enlevées et emmenées à Gaza par le Hamas et d'autres groupes alliés le 7 octobre. Depuis le début de la guerre il y a plus de deux mois, le bilan des victimes dans la bande de Gaza dépasse désormais 18'600 personnes, essentiellement des femmes, des enfants et des personnes de moins de 18 ans, d'après le ministère de la Santé du Hamas.
Israël a promis de détruire le Hamas après une attaque sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du mouvement islamiste infiltrés de Gaza dans le sud d'Israël, qui a fait environ 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Salvador renvoie "tous" les Vénézuéliens détenus dans sa prison
Des dizaines de migrants vénézuéliens libérés d'une prison salvadorienne de haute sécurité, où ils avaient été envoyés par les Etats-Unis, sont rentrés chez eux vendredi, mettant fin à une détention décriée par les défenseurs des droits de l'Homme.
Deux avions transportant ces hommes ont atterri dans la soirée à l'aéroport desservant Caracas.
"Libres, enfin libres !", s'est réjoui le président vénézuélien Nicolas Maduro lors d'un événement public, après des mois d'incertitude sur le sort des 252 Vénézuéliens expulsés des États-Unis en mars pour être incarcérés au Centre de confinement du terrorisme (Cecot) au Salvador, une prison de haute sécurité prévue pour les membres de gangs.
Le Venezuela n'a pas indiqué combien de ses ressortissants étaient rentrés, mais le président salvadorien Nayib Bukele a déclaré plus tôt sur X avoir remis à Caracas "tous les citoyens vénézuéliens détenus dans notre pays, accusés d'appartenir à l'organisation criminelle Tren de Aragua".
Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis de l'étranger rarement utilisée, les États-Unis avaient expulsé vers le Salvador ces migrants accusés, sans preuves ni procès, d'appartenir au gang vénézuélien, des accusations rejetées par leurs proches, restés sans nouvelles depuis.
Le président Maduro a remercié vendredi son homologue américain Donald Trump pour le retour chez eux de ces migrants, saluant "la décision de rectifier cette situation totalement irrégulière".
"Je ne peux pas contenir ma joie", a réagi Mercedes Yamarte, mère de Mervin Yamarte, un Vénézuélien détenu au Cecot, avant l'atterrissage des deux avions.
"Prix élevé"
Cette libération est liée à un échange de prisonniers entre Caracas et Washington.
L'administration Trump a indiqué dans la journée que les migrants vénézuéliens avaient été libérés en échange de dix Américains détenus au Venezuela et d'un nombre inconnu de "prisonniers politiques" vénézuéliens.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a remercié le président Bukele "d'avoir aidé à obtenir un accord pour la libération de tous nos détenus américains".
L'ambassade des États-Unis au Venezuela a publié une photo de ces hommes dans un avion, souriants et brandissant des drapeaux américains.
Selon Global Reach, une ONG qui vient en aide aux Américains détenus à tort à l'étranger, parmi les personnes libérées figure Lucas Hunter, un Franco-Américain de 37 ans, arrêté en janvier par les gardes-frontières vénézuéliens pendant des vacances en Colombie.
"Nous avons hâte de le voir en personne et de l'aider à se remettre de cette épreuve", a dit sa soeur, Sophie Hunter, citée dans un communiqué de l'ONG.
L'Uruguay a annoncé qu'un de ses citoyens, résident aux États-Unis, Fabian Buglio, faisait partie des personnes libérées.
Dans un communiqué, Caracas a estimé avoir payé un "prix élevé" pour assurer le retour de ses concitoyens. "Des terroristes contre des innocents", a déclaré le président Maduro.
En plus de la libération des Américains, le Venezuela a accordé des "mesures alternatives" à l'emprisonnement à des Vénézuéliens détenus pour "leur implication dans des crimes communs et des infractions contre l'ordre constitutionnel".
Enfants "sauvés"
Plus tôt dans la journée, un autre avion est arrivé à l'aéroport de Maiquetia en provenance de Houston, avec à son bord 244 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et sept enfants que le ministre vénézuélien de l'Intérieur Diosdado Cabello a dit "sauvés de l'enlèvement dont ils étaient victimes".
Ces enfants font partie des 30 qui, selon Caracas, ont été séparés de leur famille et son restés aux États-Unis après l'expulsion de leurs parents vénézuéliens.
La lutte contre les migrants sans-papiers est une priorité de la nouvelle administration américaine, qui a multiplié les descentes de police et les expulsions.
Washington et Caracas se sont mis d'accord pour renvoyer les Vénézuéliens sans papiers dans leur pays, et des vols arrivent presque quotidiennement des Etats-Unis ou du Mexique.
Selon les chiffres officiels, depuis février plus de 8200 personnes ont été rapatriées au Venezuela depuis ces deux pays, dont environ 1000 enfants.
Sans nouvelles
Au Cecot, les Vénézuéliens détenus n'avaient pas le droit de passer des appels ni de recevoir des visites, et leurs proches ont demandé en vain des preuves de vie.
La dernière fois qu'ils ont été aperçus remonte à mars, lorsqu'ils sont apparus entravés, crâne rasé, à genoux dans la méga-prison salvadorienne.
Nayib Bukele a fait construire le Cecot dans le cadre de sa guerre contre les gangs mais avait accepté des millions de dollars des États-Unis pour y détenir les Vénézuéliens.
Amnesty International, Human Rights Watch et d'autres groupes de défense des droits ont dénoncé à plusieurs reprises ces détentions comme violant les droits humains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël et la Syrie s'accordent sur un cessez-le-feu
Le gouvernement syrien et Israël se sont accordés vendredi soir sur un cessez-le-feu sous l'égide des Etats-Unis, mais des affrontements opposent toujours des combattants tribaux et druzes à l'entrée de Soueida, dans le sud de la Syrie.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh "ont accepté un cessez-le-feu", a annoncé l'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack, deux jours après des bombardements israéliens sur Damas.
"Nous appelons les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins", a écrit M.Barrack sur le réseau social X.
La présidence syrienne a affirmé vendredi travailler à l'envoi d'une "force spéciale" dans la région à majorité druze de Soueida, d'où elle avait retiré ses soldats la veille sous la pression d'Israël.
Depuis dimanche, les affrontements entre groupes druzes et tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des années, y ont fait au moins 638 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
L'hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville qui fonctionne encore, a accueilli "plus de 400 corps depuis lundi matin", parmi lesquels "des femmes, des enfants et des personnes âgées", a dit à l'AFP le médecin Omar Obeid.
"Une fosse commune"
"Ce n'est plus un hôpital, c'est une fosse commune", a déclaré à un correspondant de l'AFP Rouba, membre du personnel de l'hôpital qui ne veut pas donner son nom de famille.
Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir d'Ahmad al-Chareh qui, à la tête d'une coalition de groupes rebelles islamistes, avait renversé le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.
Dans un communiqué vendredi soir, la présidence a exhorté "toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier la raison", tout en affirmant travailler "à l'envoi d'une force spéciale pour mettre fin aux affrontements".
Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l'ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d'avoir combattu au côté des bédouins et d'avoir commis des exactions.
Les forces gouvernementales s'étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d'Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M.Chareh affirmant sa volonté d'éviter une "guerre ouverte" avec Israël.
Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes, mais la présidence a accusé jeudi les combattants druzes de l'avoir violé.
Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux bédouins, s'étaient massés autour de Soueida, selon des correspondants de l'AFP sur place.
Et vendredi soir, quelque 200 de ces combattants ont été vus par l'AFP échangeant des tirs d'armes automatiques à l'entrée ouest de la ville avec les groupes druzes positionnés à l'intérieur.
"Plus de lait pour les nourrissons"
L'OSDH a confirmé des combats dans ce secteur, ajoutant que "des bombardements visaient des quartiers de la ville".
Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l'AFP près du village druze de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) "en réponse aux appels à l'aide des bédouins".
Le correspondant de l'AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés à Walgha, désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins.
Selon l'OSDH, "les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d'Israël".
Près de 80'000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s'est alarmée l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Dans Soueida privée d'eau et d'électricité et où les communications sont coupées, "la situation est catastrophique. Il n'y a même plus de lait pour nourrissons", a déclaré à l'AFP le rédacteur en chef du site local Suwayda 24, Rayan Maarouf.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est dit "profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire" dans la région.
"Les gens manquent de tout. Les hôpitaux ont de plus en plus de mal à soigner les blessés et les malades", a déclaré Stephan Sakalian, chef de la délégation du CICR en Syrie.
Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700'000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam est aussi implantée au Liban et en Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Canada: Six millions d'hectares brûlés par les feux de forêt
Avec près de six millions d'hectares brûlés pour l'instant, soit la superficie de la Croatie, la saison des feux de forêt au Canada est l'une des pires jamais enregistrées au pays, selon une mise à jour des autorités vendredi.
En raison de la sécheresse et des températures supérieures à la normale, le pays de 40 millions d'habitants a connu une saison précoce et extrême avec plusieurs mégafeux actifs. Et ces derniers dévorent les terres à un rythme rarement vu depuis 40 ans.
"Il s'agit de l'une des superficies cumulées les plus élevées pour cette période de l'année, derrière le record de la saison des incendies de 2023", a souligné Michael Norton, porte-parole de Ressources naturelles Canada.
Mais contrairement à l'été hors du commun de 2023, où l'activité des incendies "ne s'est pas stabilisée" et où près de 18 millions d'hectares ont brûlé au total, "nous observons cette année un schéma d'incendie plus normal", a-t-il poursuivi.
L'intensité des feux a ralenti en juin mais le pays entre "dans ce qui est normalement les deux mois les plus actifs de la saison", avec des conditions propices aux incendies dans plusieurs régions, a-t-il prévenu.
Plus de 560 feux sont actuellement actifs dans le pays. Ottawa a fait appel à l'aide internationale et 533 pompiers des Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Australie, Costa Rica et du Mexique sont sur place.
L'intensité des brasiers a forcé la province du Manitoba (centre) à déclarer l'état d'urgence pour une deuxième fois en quelques mois le 10 juillet et les autorités ont indiqué que le nombre d'hectares brûlés cette année est dix fois supérieur à la moyenne.
Depuis ce printemps, 39'000 autochtones ont été évacués, a indiqué vendredi la ministre des Services aux Autochtones, ajoutant que les Premières nations sont "touchées de manière disproportionnée" par les feux et sont "108 fois plus susceptibles d'être évacuées lors d'urgences".
Le Canada, qui se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète, est confronté à de plus en plus d'événements météorologiques violents.
Liée au changement climatique d'origine humaine, la hausse des températures entraîne moins de neige, des hivers plus courts et plus doux, et des conditions estivales plus précoces qui favorisent les incendies, selon les experts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pandémie: les USA rejettent des amendements adoptés par l'OMS
Le gouvernement de Donald Trump a annoncé vendredi que les Etats-Unis rejetaient les amendements adoptés en 2024 par les pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre les pandémies, affirmant qu'ils violaient la souveraineté américaine.
En 2024, les pays membres de l'OMS ont adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique qui avait montré ses limites pendant le Covid.
Le président américain Donald Trump a décidé dès son retour au pouvoir en janvier de retirer les Etats-Unis de cette agence de l'ONU. Mais, selon le département d'Etat, ces amendements sont toujours contraignants pour le pays.
Le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, et le secrétaire d'Etat Marco Rubio affirment dans un communiqué que "ces amendements risquent d'entraver indûment notre droit souverain à élaborer notre politique sanitaire".
"Nous placerons les Américains d'abord dans toutes nos actions, et nous ne tolérerons aucune politique internationale qui porte atteinte à la liberté d'expression, à la vie privée ou aux libertés individuelles des Américains", ajoute le communiqué.
Les amendements introduisent la notion d'"urgence pandémique" et "plus de solidarité et d'équité", selon l'OMS.
Ils avaient été adoptés après que l'organisation a échoué l'année dernière à conclure un accord mondial plus ambitieux dans la lutte contre les pandémies. En 2025, cet accord avait finalement été conclu, mais sans les Etats-Unis.
"Nous regrettons la décision des Etats-Unis de rejeter les amendements", a déclaré le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus dans un communiqué publié sur X.
Il a souligné que les amendements "sont clairs au sujet de la souveraineté des Etats membres" ,ajoutant que l'OMS ne pouvait pas décider de confinements ou de mesures similaires.
Washington, sous la présidence de Joe Biden, avait pris part aux négociations en 2024 mais n'était pas parvenu à trouver un consensus. Les Etats-Unis exigeaient en effet plus de protections concernant les droits de propriété intellectuelle sur les vaccins américains.
Le prédécesseur de Marco Rubio, Antony Blinken, avait par la suite salué les amendements, les qualifiant de progrès.
"Ils ne traitent pas non plus de manière adéquate la vulnérabilité de l'OMS à l'influence politique et à la censure, notamment de la part de la Chine, lors des épidémies", ajoutent vendredi les deux ministres pour justifier leur rejet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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