Hockey
106 minutes et 44 secondes pour aller chercher la victoire
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Lausanne s’est imposé 3-2 face à Fribourg au bout de trois prolongations. Les Lions reviennent ainsi à 1-1 dans la série.
Si Gottéron n’avait rien changé au niveau de l’alignement comparé au match de lundi, Lausanne a vu son Top Scorer rechausser les patins pour cet Acte II. Anti Suomela a reçu le feu vert pour un retour au jeu après la lourde charge reçue lors du dernier match contre Davos. Et malgré le choc impressionnant qui lui avait été asséné, aucun stress à signaler du côté de l’attaquant: “Quand ça a été clair que j’allais jouer ce soir, ce n’étaient que des émotions positives.” Il n’avait cependant peut-être pas imaginé qu’il allait comptabiliser plus de 30 minutes de temps de glace à l’issue du match.
Lausanne au-dessus
Pas de grands changements dans la première partie du match par rapport à l’Acte I. Fribourg était en dessous de ce à quoi les hommes de Christian Dubé nous ont habitués. Lausanne a même plutôt dominé le premier tiers.
Les Lions se sont montrés dangereux dès la première minute avec Tim Bozon qui a pu partir seul devant la cage grâce à une bonne passe depuis le fond de la glace. Mais ils se sont aussi fait une belle frayeur avec cette remise de Connor Hughes qui a fini dans une canne fribourgeoise, avec un beau tir à l'arrivée. Heureusement sans conséquence.
Malgré ce bon début, le LHC a dû subir quatre minutes de boxplay. En cause: la crosse de Jiri Sekac qui a fini au visage de Mauro Dufner qui s'était jeté au sol pour défendre un puck. Mais les Lausannois ont tenu bon. Et alors que la pénalité allait toucher à sa fin, Michael Raffl a réussi à s'échapper pour aller ouvrir le score (11e, assist: Christian Djoos).
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Les Fribourgeois ont tenté de répondre à la 17e avec une très bonne action, mais c'est passé à côté. Le puck a ensuite bien franchi la ligne à la 19e. Mais avec Lucas Wallmark dans le but, quasiment sur Connor Hughes, il était évident que les arbitres n'allaient pas valider cette réussite.
Les Dragons reprennent du poil de la bête
C'est dans cette même dynamique que les hommes de Geoff Ward sont revenus pour le deuxième tiers. À la 23e, Sekac a réussi à se faufiler à travers tous les joueurs présents dans la zone offensive. Mais son face-à-face avec Reto Berra s'est soldé par un tir bloqué.
L’attaquant tchèque trouvera néanmoins le chemin des filets deux minutes plus tard en powerplay. Le gardien des Dragons n'a rien pu faire contre son tir en pleine lucarne.
Mais le match a pris une toute autre tournure à la 32e. Joël Genazzi avait été envoyé sur le banc des pénalités pour un coup de crosse. Et on sait que les Fribourgeois sont dangereux en powerplay. Marcus Sörensen l’a rappelé avec un tir, lui aussi, dans la lucarne. À partir de là, on a senti que le momentum avait changé de camp. Et en l’espace de cinq minutes, les Lions ont passé de deux buts d’avance à zéro. L’égalisation fribourgeoise est signée Ryan Gunderson (36e, assists: Marcus Sörensen et Andrei Bykov). Le tir est parti du fond de la zone offensive. Connor Hughes l’avait pourtant levé la mitaine, mais Lucas Wallmark, placé juste devant lui, l’a probablement empêché d’anticiper suffisamment le tir.
Jason Fuchs permet à ses coéquipiers d'aller (enfin) dormir
Le troisième tiers n’aura été qu’une éternelle répétition de bonnes actions et de beaux arrêts d’un côté comme de l’autre. Même si le LHC a semblé devoir lutter contre des Dragons qui avaient retrouvé de leur superbe.
La joie des playoffs, c’est qu’en cas d’égalité à la fin du temps réglementaire, les deux équipes continuent de s’affronter sous la règle de la mort subite. Pas dans une prolongation de 5 minutes comme en saison régulière, mais en prolongation de 20 minutes. Et le match continue, 20 minutes en 20 minutes, jusqu’à ce qu’il y ait un gagnant.
“Pendant les pauses, la première chose à faire, c’est manger quelque chose. Mais après ça, tout réside dans les petits détails”, expliquait Antti Suomela à la fin du match. Et bien il aura fallu 46 minutes et 44 secondes pour mettre le patin sur le détail qui allait départager les deux clubs.
46 minutes et 44 secondes tendues, durant lesquelles les 9’600 spectateurs de la Vaudoise Aréna ont sué. Car des occasions, il y en a eu. Mais c’est finalement de la canne de Jason Fuchs qu’est arrivée la délivrance (107e, assist: Robin Kovacs). Qu’a-t-il ressenti au moment où le puck a franchi la ligne?
A-t-il jamais marqué un but plus important que celui-ci? Lorsque l’on pose la question à l’attaquant lausannois, il réfléchit un instant. “Non, je…, commence-t-il. Ouais, le game winning goal contre Davos en septième match des quarts de finale c’était pas mal aussi. Mais c’est vrai qu’un but en overtime comme ça, c’est encore quelque chose d’autre.”
Un but fêté avec une célébration qui est pratiquement devenue iconique chez Jason Fuchs, bras et une jambe en l’air. Preuve de la bonne humeur qui règne dans le vestiaire.
Combien d'enfants vont reproduire cette pose la prochaine fois qu'ils chausseront leurs patins? ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Lorsque l’on est en prolongation, on sait que la moindre erreur peut être fatale. D’autant plus quand le match se termine au bout de la nuit et que les corps commencent à sérieusement fatiguer. Mais pour Jason Fuchs, il n’est pas question de se mettre un stress supplémentaire et de trembler devant le puck.
Le prochain match de la série, ce sera ce samedi à Fribourg. Les deux équipes bénéficieront donc d’un jour “extra” pour récupérer et se préparer. “Heureusement qu’il y a ces deux jours. Me demandez pas pourquoi, je sais pas pourquoi… mais ça tombe bien”, lâche Jason Fuchs avec un sourire clairement soulagé. Et il ne faut pas négliger l’aspect mental. “Je ne suis pas fatigué. Enfin… peut-être un petit peu. Je suis fatigué de les regarder jouer”, rigole le coach des Lions. De son côté, le Top Scorer lausannois a avoué être fatigué après ces 107 minutes, mais il a une totale confiance en ses coéquipiers sur ce point-là. “Tous les gars dans le vestiaires sont prêts à jouer, même si le match suivant était demain. Ce n’est pas un problème pour nous”, lance-t-il.
Hockey
René Fasel: "J'aime servir de trait d’union"
Après plusieurs années de mutisme, René Fasel est sorti de son silence. Dans "La Liberté", l'ancien président de l'IIHF regrette d'avoir été traîné dans la boue pour ses relations avec la Russie.
Président pendant 27 ans de la fédération internationale de hockey sur glace, René Fasel a quitté son poste en 2021, remplacé par le Franco-Canadien Luc Tardif. Mais le Fribourgeois n'a pas mis longtemps à se trouver une activité puisqu'il a accepté une offre de la KHL russe pour être président d'un groupe d'experts sur l'arbitrage, lui qui fut arbitre avant de présider aux destinées du hockey mondial. Pour rappel, en mars 2022, Fasel avait dit à Keystone-ATS n'avoir accepté aucune tâche en Russie.
"Mes amis russes avaient besoin d’aide, c’était prévu de longue date que je m’engage auprès d’eux, explique-t-il. Par esprit de loyauté, je ne me voyais pas les laisser tomber." Même en pleine tempête, le Fribourgeois n'a jamais tourné le dos à ses amis de l'Est.
Fasel le pacificateur
Lorsqu'en 2021 les actions du président biélorusse Loukachenko ont eu pour conséquence la suppression d'une partie du Championnat du monde à Minsk pour avoir la totalité de la compétition à Riga en Lettonie, René Fasel avait dû se résoudre à accepter la décision de l'IIHF. Une semaine plus tôt, le président de la fédération internationale avait été filmé en train de faire une accolade à Loukachenko, ce qui avait grandement écorné son image.
Il avoue sans détour sa passion pour le hockey russe et reconnaît n'avoir jamais pensé rendre son passeport après l'agression des troupes de Vladimir Poutine en Ukraine: "De très bons amis m’ont conseillé de rendre mon passeport russe. Jamais je ne ferai ça. Je l’ai demandé et je l’ai reçu, voilà tout." Le Fribourgeois explique que d'être russe facilite tout là-bas.
Celui qui s'est mué en pèlerin pour amener la NHL aux JO apprécie plus que tout être une main tendue pendant les conflits. L'une de ses plus grandes fiertés sera d'avoir réussi à réunir sous un même drapeau les joueuses de hockey des deux Corées en 2018 pour les Jeux à Pyeongchang. "Le sport sert à rapprocher, pas à éloigner, martèle-t-il depuis toujours. J'aime servir de trait d’union entre deux oppositions. J’en ai fait mon cheval de bataille lors de mes 27 ans à l’IIHF."
Avec Poutine, le sport et rien d'autre
Concernant ses relations avec Vladimir Poutine, René Fasel fait remonter les origines de leur amitié à 1999. "Nos discussions se résumaient au hockey et à son développement, précise-t-il. On a joué au hockey ensemble et beaucoup rigolé. Une relation existe et je ne change pas mon idée à son sujet."
De nombreuses voix se sont élevées contre René Fasel lorsque la Russie a agressé l'Ukraine en affirmant que ses liens avec la KHL signifiaient indirectement qu'il cautionnait la guerre. "S’investir dans le sport, ça ne revient pas à cautionner quelqu’un ou quelque chose, se défend le Fribourgeois. Je ne nie pas que la politique sportive existe. Mais je n’accepte pas qu’on me mette dans une case sous prétexte que j’½uvre au sein de la KHL. Vous savez, je suis contre toutes les guerres et pour la paix. Ce qui se passe en Palestine, en Ukraine et ailleurs dans le monde, c’est horrible."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Leon Draisaitl délivre les Oilers
Finaliste l’an dernier devant Florida, Edmonton est en passe de réussir à nouveau un parcours de choix lors des séries finales. Les Oilers mènent 2-0 dans leur demi-finale de Conference face à Vegas.
Edmonton a cueilli une deuxième victoire dans le Nevada. Les Oilers se sont imposés 5-4 sur une réussite de Leon Draisaitl après 15’20’’ de jeu dans la prolongation. L’Allemand a bénéficié d’un service en or de Connor McDavid pour ne laisser aucune chance au portier Adin Hill.
A l’Est, Washington a égalisé à 1-1 face à Carolina. Sur leur glace, les Capitals ont remporté 3-1 l’Acte II grâce principalement aux 27 arrêts de leur gardien Logan Thompson.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Un contrat de cinq ans au Lausanne HC pour Connor Hughes
Connor Hughes est de retour au Lausanne HC ! Après une année dans l’organisation du Canadien de Montréal, le portier international s’est engagé jusqu’en juin 2030 avec le club vaudois.
Agé de 28 ans, Connor Hughes avait été le grand artisan de la qualification du Lausanne HC pour la finale des play-off 2024. Ses performances avaient suscité l’intérêt du Canadien. Il évolue cette saison avec les Rockets de Laval en AHL, le club ferme de Montréal, avec lequel il est actuellement engagé dans les séries finales.
La saison prochaine, Connor Hughes formera un duo avec Kevin Pasche, lequel sort d’une première saison aboutie dans le rôle de no 1. "C’est une nécessité pour nous d’avoir un tel duo de gardiens, se félicite le directeur sportif du LHC John Fust dans un communiqué. Nous aurons besoin de profondeur pour disputer le championnat et la Ligue des Champions, deux compétitions dans lesquelles nous voulons être ambitieux."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Nico Hischier en... attendant Kevin Fiala
Patrick Fischer a actualisé sa sélection pour le Championnat du monde à Herning. Quatre joueurs de NHL seront de la partie, dont Nico Hischier.
Après avoir terminé sa préparation par deux belles victoires contre la Finlande et la République tchèque, la Suisse va donc rejoindre le Danemark avec une formation au potentiel certain, grâce notamment à la participation de ce quatuor venant d'Amérique du Nord. Il est formé du défenseur de Tampa Bay Janis Moser et des trois joueurs de New Jersey, Nico Hischier, Jonas Siegenthaler et Timo Meier. La semaine dernière, Patrick Fischer avait laissé entendre que Nico Hischier pouvait faire l'impasse sur ce championnat du monde. Mais celui qui a comptabilisé cette saison 73 points sera bien le leader de sa sélection.
Afin de faire de la place pour permettre l'arrivée de ces nouveaux joueurs, Roger Karrer (Genève-Servette), Fabian Ritzmann (Berne), Sven Senteler (Zoug) et Samuel Walser (Fribourg-Gottéron) ont été écartés. Swiss Ice Hockey précise que de nouveaux ajustements seront communiqués au fur et à mesure. Patrick Fischer n'écarte pas la possibilité que Kevin Fiala renforce l'équipe. La présence de l'attaquant de Los Angeles apporterait un plus énorme à la sélection.
La Suisse disputera entrera en lice vendredi à Herning face à la République tchèque pour la revanche de la finale de l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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