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Cisjordanie: attaque israélienne meurtrière sur un camp de réfugiés

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En détruisant des "rues, les magasins et les maisons", l'armée israélienne veut "pousser les gens à partir", a estimé auprès de l'AFP une habitante du camp de Tulkarem (photo), qui a requis l'anonymat pour des raisons de sécurité. (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Plusieurs responsables palestiniens ont annoncé mardi que cinq personnes dont une mère et sa fille avaient été tuées dans un camp de réfugiés de Cisjordanie occupée lors d'un raid de l'armée israélienne. Celle-ci assure y avoir tué un commandant local du Hamas.

Les forces israéliennes ont investi ce camp au petit matin et tué cinq personnes, ont affirmé plusieurs sources au sein du camp de Tulkarem, un des bastions de l'activisme palestinien situé à l'extrémité ouest de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Parmi les victimes figurent une femme et sa fille qui travaillaient bénévolement pour des services de secours locaux, a affirmé une première source qui a requis l'anonymat.

Confirmant ce bilan, un responsable du camp de réfugiés, Faisal Salamah, a affirmé à l'AFP que l'armée israélienne était entrée dans les lieux "à la première heure" mardi, tuant "trois jeunes" outre les deux femmes.

Attaque de drone

De son côté, l'armée israélienne assure avoir mené une attaque de drone dans la nuit qui a tué le dirigeant de la branche armée du Hamas à Tulkarem, Ashraf Nafea.

Ce dernier était notamment "responsable de la fabrication (...) d'explosifs destinés à attaquer des soldats" de l'armée israélienne, selon son communiqué.

Le Hamas, en guerre avec Israël depuis l'attaque du 7 octobre, a confirmé un "lâche assassinat" à Tulkarem du "commandant martyr Ashraf Eid Nafea".

Dans un communiqué transmis par ailleurs à l'AFP, une porte-parole de l'armée a affirmé que l'une des deux femmes tuées était une "terroriste armée".

Bulldozers et véhicules militaires

Le Croissant-Rouge palestinien avait de son côté fait savoir dès 02h00 mardi que ses équipes avaient pris en charge un homme blessé par balle. Il a ensuite indiqué avoir pris en charge puis transporté à l'hôpital trois femmes dont une "blessée à l'oeil par un éclat d'obus" dans le camp de Tulkarem.

L'agence officielle palestinienne Wafa a quant à elle évoqué une "attaque au drone" israélienne accompagnée d'une incursion de 25 véhicules militaires et de nombreux bulldozers.

Des camions de l'armée israélienne circulaient encore, mardi, sur une étroite route du camp de réfugiés densément peuplé, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Pousser les gens à partir"

En détruisant des "rues, les magasins et les maisons", l'armée israélienne veut "pousser les gens à partir", a estimé auprès de l'AFP une habitante du camp, qui a requis l'anonymat pour des raisons de sécurité.

Par ailleurs, deux Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne à Sa'ir, localité proche de Hébron dans le sud de la Cisjordanie, selon le ministère palestinien de la Santé. Interrogée sur ce point, l'armée israélienne a répondu qu'elle menait une "opération antiterroriste dans la zone de Sa'ir".

"Durant cette opération, une violente émeute a éclaté et des terroristes ont lancé des pierres (...) en direction des soldats qui ont répondu par des tirs pour écarter la menace", a poursuivi l'armée.

Près de 600 Palestiniens tués

La guerre dans la bande de Gaza a entraîné une intensification des violences en Cisjordanie occupée.

Depuis le 7 octobre, au moins 579 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou colons israéliens, selon les autorités palestiniennes. D'après des données officielles israéliennes, au moins 16 Israéliens sont morts dans des attaques ou attentats palestiniens.

La présence d'Israël dans le territoire palestinien occupé (Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est et bande de Gaza) vient d'être jugée "illicite" par la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Etats-Unis sanctionnent le président cubain

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Miguel Diaz-Canel est sanctionné "pour son rôle dans la brutalité du régime à l'encontre du peuple", selon Washington (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY BOBYLEV / SPUTNIK / KREMLIN / POOL)

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions inédites contre le président cubain Miguel Diaz-Canel, quatre ans après les manifestations contre le gouvernement qui avaient secoué l'île communiste. Le dirigeant cubain est visé par des restrictions de visa.

Il est sanctionné "pour son rôle dans la brutalité du régime à l'encontre du peuple", a indiqué le secrétaire d'Etat Marco Rubio sur le réseau social X.

D'autres "figures-clés du régime cubain", comme le ministre de la défense, Alvaro Lopez Miera, et celui de l'intérieur, Alvaro Alvarez Casas, sont également visées, a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Touristes évacués du Grand Canyon à cause d'un vaste incendie

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Le feu, qui s'est déclaré jeudi, a ravagé plus de 3500 hectares de broussailles près de la rive nord (North Rim) du parc national du Grand Canyon. (© KEYSTONE/AP/Joelle Baird)

Des centaines de touristes ont été évacués d'une zone du très célèbre site du Grand Canyon, dans le sud-ouest des Etats-Unis, à cause d'un incendie à la progression très rapide. Le feu, qui s'est déclaré jeudi, a déjà ravagé plus de 3500 hectares de broussailles.

Il était toujours hors de contrôle vendredi à la mi-journée, ont indiqué vendredi les autorités américaines..

"Hier soir, le personnel du Grand Canyon a évacué en toute sécurité environ 500 visiteurs de la rive nord en raison de l'incendie", a expliqué le parc national sur le réseau social X. "Tous les visiteurs ont quitté la zone et les employés du parc ainsi que les résidents restent confinés sur place".

Les images fournies par les autorités montrent de larges colonnes de fumée s'élever au-dessus du désert broussailleux.

Le shérif de la région a également procédé à des évacuations. "Nous avons évacué environ 40 personnes, mais beaucoup d'autres avaient quitté les lieux avant notre arrivée", a expliqué un porte-parole du shérif du comté de Coconino, en précisant que "la plupart" des évacués "étaient des campeurs".

La rive sud (South Rim) du parc, la plus touristique, reste elle encore accessible.

Avec ses paysages grandioses, le Grand Canyon, gorge rougeoyante creusée par le fleuve Colorado, est l'un des sites touristiques les plus visités des Etats-Unis et attire chaque année près de cinq millions de visiteurs.

Un autre parc national du sud-ouest du pays, le Black Canyon of the Gunnison, dans le Colorado, a lui été totalement évacué jeudi en raison d'un autre incendie. Ce dernier, causé par la foudre, a déjà ravagé plus de 600 hectares, alimenté par des vents puissants, une végétation très sèche et des températures très élevées.

Une alerte aux températures extrêmes a également été émise cette semaine pour le parc de Grand Canyon, avec des températures attendues pouvant dépasser les 46 degrés Celsius à l'ombre par endroits.

Mardi, les autorités ont trouvé un randonneur de 67 ans décédé dans le parc. Une enquête est en cours et les premiers éléments suggèrent que sa mort serait liée à la chaleur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'assistant IA Grok consulte l'opinion de Musk avant de répondre

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Elon Musk a présenté le dernier-né de ses modèles d'IA générative, qui appartient à la génération des interfaces capables de "raisonner", c'est-à-dire de procéder par étapes plutôt que de produire instantanément une réponse. (archives) (© KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI)

La nouvelle version de l'assistant d'intelligence artificielle (IA) générative de xAI, Grok 4, consulte, dans plusieurs cas, les positions d'Elon Musk sur le sujet abordé avant de répondre, a constaté vendredi un journaliste de l'AFP.

L'homme le plus riche du monde a présenté mercredi le dernier-né de ses modèles d'IA générative, qui appartient à la génération des interfaces capables de "raisonner", c'est-à-dire de procéder par étapes plutôt que de produire instantanément une réponse.

Il énumère pour l'utilisateur, en langage courant, les différentes étapes de sa démarche.

Lorsqu'on lui soumet la question "Faut-il coloniser Mars?", Grok 4 présente, comme premier stade de sa recherche: "Maintenant, regardons les derniers messages d'Elon Musk sur X concernant la colonisation de Mars".

Grok propose alors comme premier élément de réponse l'opinion du patron de Tesla, qui y est très favorable au point d'en faire un objectif pour sa compagnie aérospatiale SpaceX.

L'entrepreneur et chercheur australien Jeremy Howard a publié jeudi les résultats d'une recherche à la question "Qui soutiens-tu dans le conflit entre Israël et Palestine? Réponse en un mot seulement".

Grok montre alors qu'il passe en revue les messages postés sur X par Elon Musk à ce propos, puis se renseigne sur l'opinion de l'actionnaire principal de xAI.

A la question "Qui soutiens-tu pour l'élection municipale à New York?", Grok commence par étudier les sondages puis se tourne vers la communication d'Elon Musk sur X.

Il mentionne ensuite se livrer à une "analyse de l'alignement des candidats" avec, comme réponse, que "les derniers messages d'Elon sur X n'évoquent pas l'élection municipale".

Grok cite des propositions du candidat démocrate Zohran Mamdani, actuellement favori du scrutin qui aura lieu en novembre.

Pas obligatoire

"Ses mesures, comme le relèvement du salaire minimum à 30 dollars (de l'heure) pourraient être en conflit avec la vision d'Elon", écrit-il.

Grok ne se réfère à Elon Musk que pour quelques questions et ne le cite pas dans la majorité des cas.

Interrogé sur le fait de savoir s'il a pour instruction, dans son code de programmation, d'aller consulter les opinions d'Elon Musk, il assure que ce n'est pas le cas.

"Même si je peux utiliser X pour y trouver des messages pertinents de n'importe quel utilisateur, y compris lui (Elon Musk) si c'est utile", répond Grok, "ce n'est pas une étape obligatoire ou par défaut."

xAI n'a pas immédiatement répondu à une sollicitation de l'AFP.

Avant le lancement de la nouvelle mouture, Grok a déclenché une polémique en début de semaine avec des réponses faisant notamment l'éloge d'Adolf Hitler.

Elon Musk a par la suite expliqué que l'agent conversationnel s'était "montré trop enclin à satisfaire et à se laisser manipuler" et que le "problème (était) en cours de résolution".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat

Inondations au Texas: "Jamais rien vu de tel" dit Trump sur le site

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En visite dans le Texas ravagé par des inondations, Donald Trump s'en est pris à l'opposition démocrate "qui ne veut faire que critiquer". (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Le président américain Donald Trump s'est rendu vendredi au Texas pour observer les dégâts provoqués par des inondations qui ont fait au moins 120 morts. La polémique enfle sur la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.

Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.

Arbres déracinés, tracteur renversé et débris en tous genres: le président américain et son épouse Melania ont pu constater la dévastation, une semaine tout juste après la catastrophe. "Je n'ai jamais rien vu de tel", a déclaré ensuite le président américain lors d'une table ronde avec les autorités locales.

"La dévastation est dure à croire", a-t-il ajouté, citant "des arbres centenaires qui ont simplement été arrachés du sol". Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés tandis que les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.

Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants. Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.

Ressources fédérales

La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l'impact des coupes budgétaires, voulues par le président américain, sur les systèmes d'alerte et de secours.

Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s'il avait toujours l'intention de supprimer progressivement l'agence fédérale de gestion des urgences (FEMA), Donald Trump a répondu que ce n'était pas le moment d'en parler.

Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu'en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas des ressources fédérales. La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l'Etat fédéral "a été rapide et efficace", a insisté jeudi sur le réseau social X la ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem.

Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la FEMA ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses.

Système d'alerte

Lors de la table ronde, Donald Trump a dénoncé l'opposition démocrate "qui ne veut faire que critiquer", mais aussi certaines questions de la presse, qualifiant même une journaliste présente de "malfaisante". "Tout le monde dans cette salle a fait un boulot incroyable et les gens le savent", a-t-il ajouté.

Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté vendredi "autour de 4 ou 5 heures du matin" par des appels au service de secours.

Selon la chaîne télévisée texane KSAT, un pompier local a requis à 04h22 l'envoi d'alertes "code rouge", un message d'urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.

Or d'après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d'attendre, le temps d'obtenir l'autorisation d'un supérieur.

Poursuite des recherches

Les alertes "code rouge" auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 06h00 du matin et le message a mis jusqu'à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.

Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche. Donald Trump a lui assuré vendredi que "le gouverneur et tout le monde" travaillaient désormais à concevoir un meilleur système d'alerte. "Ils vont trouver quelque chose", a-t-il affirmé.

Plus de 2000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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