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Infox sur Brigitte Macron: deux femmes condamnées pour diffamation

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Les deux femmes qui ont fait courir de fausses rumeurs sur l'épouse du président de la République française ont été condamnées à des amendes avec sursis et devront verser des dommages et intérêts pour diffamation (Archives). (© KEYSTONE/EPA REUTERS POOL/STEPHANIE LECOCQ / POOL)

Deux femmes qui avaient propagé sur internet la rumeur selon laquelle l'épouse du président français Brigitte Macron était une femme transgenre, infox devenue virale jusqu'aux Etats-Unis, ont été condamnées jeudi par un tribunal parisien pour diffamation.

Les deux femmes ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'au paiement d'un total de 8000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès, qui s'était tenu en juin dernier.

Brigitte Macron, absente lors du procès, n'était pas non plus présente pour la décision.

Au coeur du dossier, une infox ressurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

Les deux femmes avaient largement contribué à la faire connaître en 2021, via une longue "interview" de plus de quatre heures dans laquelle la première, la "médium" Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, "journaliste indépendante autodidacte" sur la découverte de cette "tromperie", "escroquerie", de ce "mensonge d'Etat".

Natacha Rey, malade, n'avait pas pu se présenter à l'audience et s'était vu refuser une demande de report du procès. Elle n'était pas présente pour le délibéré, qui a attiré près d'une centaine de personnes, dont une grande partie est restée à l'extérieur de la salle d'audience faute de place.

Série de victimes de rumeurs transphobes

Dans l'entretien de quatre heures diffusé sur YouTube, les deux femmes diffusaient des photos de Brigitte Macron et de sa famille, évoquaient des interventions chirurgicales qu'elle aurait subies, prétendant qu'elle ne serait pas la mère de ses trois enfants, et donnaient des informations personnelles sur son frère.

Brigitte Macron avait porté plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile le 31 janvier 2022, conduisant à un renvoi (quasi automatique en droit de la presse) des deux femmes devant le tribunal correctionnel.

La fausse information avait connu un écho plus important après la vidéo Youtube, s'exportant même à l'international, notamment et encore récemment aux Etats-Unis, où elle est devenue virale à l'extrême droite, en pleine campagne présidentielle.

Plusieurs femmes politiques dans le monde ont déjà fait les frais d'infox à caractère transphobe, comme l'ex-première dame des Etats-Unis Michelle Obama, l'actuelle vice-présidente américaine Kamala Harris ou l'ancienne première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: les Européens veulent "une pression" sur Moscou

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Les soldats ukrainiens subissent des attaques sans relâche de la part des troupes russes, notamment dans le Donbass (archives). (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

Les principaux dirigeants européens se sont dit dimanche convaincus que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

"Nous saluons le travail du président [américain Donald] Trump pour arrêter le massacre en Ukraine" et "sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine, y compris par le biais des travaux de la coalition des volontaires, et en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie", ont indiqué ces dirigeants dans une déclaration.

Le texte est signé par le président français Emmanuel Macron, la première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, les premiers ministres polonais Donald Tusk et britannique Keir Starmer, la présidente de la Commission européenne Ursula von Der Leyen et le président finlandais Alex Stubb.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des dizaines de milliers de manifestants à Tel-Aviv

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Les manifestants brandissaient des photos des otages toujours détenus, exhortant le gouvernement israélien à obtenir leur libération. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi à Tel-Aviv pour appeler à la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien.

Après 22 mois de guerre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression en Israël et de l'étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens sont menacés d'une "famine généralisée", selon l'ONU.

Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée "se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza", une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, "tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat".

Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé à des dizaines de milliers le nombre des manifestants, le Forum des familles des otages faisant état de 100'000 participants. Les autorités n'ont pas fourni d'estimation officielle.

Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération.

"Nous vous poursuivrons"

"Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu", a déclaré à l'AFP Shahar Mor Zahiro, un proche d'un otage tué, dans un "message direct au Premier ministre".

Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé vendredi que la décision israélienne d'occuper la ville de Gaza signifiait le "sacrifice" de ces otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Les familles des otages et les militants israéliens en faveur de la paix avec les Palestiniens réclament un cessez-le-feu avec le Hamas pour obtenir la libération des derniers captifs.

Mais au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'aile dure de la droite israélienne et leurs partisans veulent continuer à occuper et annexer plus de territoires palestiniens, faisant fi des critiques internationales.

Outre le désarmement du Hamas et le retour "de tous les otages, vivants et morts", le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place "d'une administration civile" qui ne serait "ni le Hamas, ni l'Autorité palestinienne", a précisé vendredi le bureau de M. Netanyahu.

"Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas", qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé M. Netanyahu sur X.

A la suite de l'annonce de ce plan, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra dimanche à 10h00 une réunion d'urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.

De l'Allemagne, pourtant l'un des plus fidèles alliés d'Israël, à l'Union européenne, en passant par la France, la Chine, la Russie et de nombreux pays musulmans, l'annonce de ce plan a suscité la réprobation internationale.

"Nouveau crime"

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé samedi "un nouveau crime qui s'ajoute à la série de crimes israéliens commis en Cisjordanie, y compris à Jérusalem", soulignant "la nécessité urgente de prendre des mesures pour y mettre fin immédiatement".

Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.

Samedi, le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de 37 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens, dont des civils qui attendaient des distributions d'aide alimentaire.

Selon M. Bassal, douze personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées quand les forces israéliennes ont ouvert le feu sur elles alors qu'elles se rassemblaient près d'un point de passage dans le nord de Gaza, utilisé pour l'acheminement de l'aide.

L'opération israéliennes à Gaza déjà fait 61'369 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Du côté israélien, l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 avait entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Retour sur Terre d'un équipage après cinq mois dans l'ISS

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La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique après s'être détachée la veille de l'ISS. (© KEYSTONE/EPA/NASA/Keegan Barber / HANDOUT)

Un équipage de deux astronautes américaines, un cosmonaute russe et un Japonais est de retour sur Terre samedi après l'amerrissage réussi de la capsule Dragon de SpaceX au large de la Californie, selon le flux vidéo retransmis par l'entreprise spatiale.

Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov, et le Japonais Takuya Onishi ont passé près de cinq mois dans l'espace.

Leur retour conclut la dixième mission de rotation d'équipage de la Station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la Nasa, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.

La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique à 08h34 heure locale (17h34 suisses) après s'être détachée la veille de l'ISS.

Sa vertigineuse descente a été freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes.

La capsule devait ensuite être récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, être enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.

Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.

En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.

Initialement partis pour une mission de huit jours en 2024, Butch Wilmore et Suni Williams s'étaient retrouvé bloqués depuis juin dernier sur l'ISS en raison de défaillances sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.

Après 25 ans de service pour la Nasa, M. Wilmore a décidé de prendre sa retraite, a annoncé cette semaine l'agence spatiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tanja Hüberli doit se faire opérer

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Blessée à la cheville, Tanja Hüberli doit observer une pause de trois mois (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Tanja Hüberli sera absente plusieurs mois. La médaillée de bronze aux JO de Paris s'est blessée cette semaine à la cheville gauche et doit se résoudre à une opération.

L'accident s'est produit mercredi lors du tournoi Challenge à Baden en Autriche. La Schwytzoise de 32 ans s'est foulé la cheville lors du match du premier tour avec sa nouvelle partenaire Leona Kernen. La paire helvétique menait clairement à ce moment-là, mais a dû abandonner en raison de la blessure.

Des examens complémentaires effectués en Suisse ont révélé une déchirure du cartilage, deux ligaments externes déchirés et une déchirure partielle du ligament interne, comme l'a annoncé Swiss Volley. Hüberli sera opérée mercredi prochain. L'objectif de l'intervention est de rétablir la stabilité de la cheville et de permettre un retour à la compétition dans environ trois mois.

"Notre objectif est le championnat du monde en novembre. Je ferai tout pour que Leona et moi puissions y participer", a déclaré Hüberli dans le communiqué de la fédération. La semaine prochaine, une décision sera prise quant à la manière dont Kernen s'entraînera et participera aux compétitions pendant la pause forcée de sa partenaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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