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A 18 ans, Dommaraju Gukesh devient le plus jeune champion du monde

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Gukesh Dommaraju a décroché le titre mondial des échecs, à 18 ans seulement (© KEYSTONE/EPA/HOW HWEE YOUNG)

L'Indien de 18 ans Dommaraju Gukesh est devenu le plus jeune joueur à remporter le titre mondial des échecs.

Gukesh a remporté jeudi la dernière partie longue du duel qui l'opposait au tenant du titre, le Chinois Ding Liren.

Alors que les deux joueurs étaient à égalité avant une 14e partie qui semblait s'acheminer vers un nul, Dommaraju Gukesh a profité d'une gaffe de son adversaire au 55e coup pour prendre un avantage décisif et forcer l'abandon. Il est le deuxième Indien à obtenir le titre mondial, après Viswanathan Anand.

Ce championnat du monde disputé à Singapour a été indécis jusqu'au bout, mais les fautes de Ding, 32 ans, ont fini par lui faire perdre le titre qu'il avait remporté pour la première fois en avril 2023. Depuis ce sacre il avait beaucoup moins joué et a semblé perdre en qualité de jeu.

Gukesh n'a pas raté l'occasion de continuer sa fulgurante ascension dans le monde des échecs. Sa désignation comme challenger grâce à sa victoire lors du Tournoi des candidats en avril 2024 avait déjà surpris, mais il a continué à monter en puissance, avec une grande performance lors des Olympiades remportées par l'Inde en septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort, au Panthéon

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"Robert Badinter entre au Panthéon avec les Lumières et l'esprit de 1789", "avec les principes de l'Etat de droit", a déclaré Emmanuel Macron dans son discours. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ / POOL)

Robert Badinter est entré jeudi au Panthéon, le temple de l'universalisme républicain, "avec les Lumières" et "les principes de l'Etat de droit", lors d'une cérémonie solennelle en hommage à l'artisan de l'abolition de la peine de mort.

Emmanuel Macron a promis dans son discours de continuer à "porter" son combat "jusqu'à l'abolition universelle".

"Pour Robert Badinter, chaque jour devant nous doit être un 9 octobre", date de la loi de 1981 portant l'abolition de la peine de mort, a dit le chef de l'Etat sous la nef du Panthéon.

Peu avant, le cénotaphe, cercueil au nom de l'ancien avocat et garde des Sceaux décédé en février 2024 à l'âge de 95 ans, était entré dans l'ancienne église du centre de Paris, devenue monument funéraire portant sur son fronton la devise "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante".

Sous les applaudissements du public venu nombreux, les mots du discours du ministre de la Justice de François Mitterrand ont résonné, quand il demanda à la tribune de l'Assemblée nationale le 17 septembre 1981, et obtint "l'abolition de la peine de mort en France", conformément à un engagement du président socialiste à rebours de l'opinion de l'époque.

"Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue", lançait l'homme de droit devenu homme politique aux députés dans un débat passionné.

Parmi les temps forts, Julien Clerc a interprété sa chanson "L'assassin assassiné" consacrée en 1980 à la lutte pour l'abolition du châtiment suprême.

Le comédien Guillaume Gallienne a lu un texte de Victor Hugo, précurseur dans ce même combat. Ce texte, comme d'autres, a été choisi par la veuve de l'avocat qui sauva plusieurs hommes de la guillotine, la philosophe Élisabeth Badinter, également applaudie à son arrivée sur place.

"Robert Badinter entre au Panthéon avec les Lumières et l'esprit de 1789", "avec les principes de l'Etat de droit", a déclaré Emmanuel Macron dans son discours.

"Il entre au Panthéon et nous entendons sa voix qui plaide ses grands combats essentiels et inachevés: l'abolition universelle de la peine de mort, la lutte contre le poison antisémite et ses prêcheurs de haine, la lutte pour la défense de l'Etat de droit", a ajouté le chef de l'Etat.

Il a rappelé que Robert Badinter était "né dans les années vingt ravagées par la haine des Juifs" et "s'est éteint dans nos années vingt où à nouveau la haine des Juifs tue". "N'éteignons jamais cette colère face à l'antisémitisme", a martelé le président de la République.

"Universalisme républicain"

La journée a été ternie par une profanation de la tombe de Robert Badinter dans la matinée à Bagneux, où il est effectivement enterré. Les "tags qui insultent ses engagements contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l'homosexualité", dénoncés par le maire de la ville, ont été rapidement nettoyés.

"Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire", avait immédiatement réagi Emmanuel Macron.

Prévue de longue date, cette cinquième panthéonisation sous ses mandats sera une parenthèse en pleine crise politique pour le chef de l'Etat, qui doit décider d'ici vendredi soir quoi faire pour sortir le pays de l'impasse.

Celui qui fut aussi président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995 repose désormais symboliquement au Panthéon, à travers des objets déposés dans son cénotaphe: sa robe d'avocat, une copie de son discours sur l'abolition de la peine de mort et trois livres dont un de Victor Hugo.

Dans le caveau "des révolutionnaires de 1789", où reposent Condorcet, l'abbé Grégoire et Gaspard Monge depuis le bicentenaire de la Révolution.

Emmanuel Macron a déjà fait entrer dans la nécropole républicaine Simone Veil, rescapée d'Auschwitz et auteure de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, l'écrivain chroniqueur de l'horreur des tranchées de la Première Guerre mondiale Maurice Genevoix, la star du music-hall, résistante et militante antiraciste franco-américaine Joséphine Baker, et le résistant communiste d'origine arménienne Missak Manouchian.

L'historien et résistant Marc Bloch sera à son tour panthéonisé mi-juin, 82 ans après son exécution par la Gestapo en 1944.

Pour l'historien Denis Peschanski, le fil conducteur de ces choix présidentiels est l'"universalisme républicain". "C'est la France des Lumières, qu'incarnait Robert Badinter à travers son combat abolitionniste mais aussi sa défense acharnée des victimes et sa lutte pour les droits".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gardes nationaux déployés à Chicago malgré l'opposition des élus

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L'administration Trump fait valoir que l'armée est nécessaire à Chicago pour protéger les agents fédéraux lors de leurs opérations dans ce bastion démocrate, que Donald Trump qualifie de "zone de guerre". (archives) (© KEYSTONE/AP/ERIN HOOLEY)

Cinq cents gardes nationaux sont mobilisés jeudi dans la région de Chicago dans le cadre de la campagne musclée de Donald Trump contre l'immigration, au grand dam d'élus locaux qui demandent à la justice d'empêcher ce déploiement.

Environ 200 gardes nationaux du Texas et 300 membres de ce corps de réservistes de l'Etat de l'Illinois, où se trouve Chicago, ont commencé leurs opérations dans la zone, a annoncé l'armée américaine.

"Ces soldats sont employés pour protéger les services de l'immigration et des douanes", ajoute le communiqué. Selon les médias locaux jeudi, des gardes nationaux ont été vus entrer dans un centre de la police fédérale de l'immigration (ICE), dans la banlieue de Chicago.

La ville, la plus grande de l'Illinois et la troisième plus grande du pays, est l'un des points chauds de la campagne antimigrants du président américain, qui suscite des accusations d'abus des droits humains et d'autoritarisme, des manifestations et des poursuites en justice.

Les élus démocrates locaux contestent la légalité du déploiement des militaires devant les tribunaux et la juge fédérale chargée du dossier a fixé une audience à jeudi.

Le président républicain a déjà envoyé des gardes nationaux dans les villes démocrates comme Los Angeles et Washington, à chaque fois contre l'avis des autorités locales. A Portland, le déploiement de militaires a été provisoirement bloqué par la justice.

L'administration Trump fait valoir que l'armée est nécessaire à Chicago pour protéger les agents fédéraux lors de leurs opérations dans ce bastion démocrate, que Donald Trump qualifie de "zone de guerre".

Des locaux de ICE "ont été la cible de violences réelles et de menaces de violence", nécessitant "l'aide du ministère de la Guerre", a déclaré l'administration Trump dans un document judiciaire.

"Prétexte"

Les élus locaux critiquent la politique de Donald Trump "mais la responsabilité de ces décisions devrait incomber aux branches politiques du gouvernement fédéral et non à cette Cour", selon la même source.

L'opposition démocrate accuse l'administration républicaine de tirer "prétexte" des manifestations d'opposition à sa politique pour justifier l'envoi de troupes.

La veille, Donald Trump a appelé à jeter en prison le maire de Chicago Brandon Johnson, ainsi que le gouverneur de l'Illinois, JB Pritzker, accusant les deux élus démocrates de ne pas protéger les membres de ICE.

Trump "veut être un dictateur", a accusé JB Pritzker, potentiel candidat démocrate pour la présidentielle de 2028. "Que reste-t-il d'autre sur le chemin qui mène à l'autoritarisme total?", a-t-il ajouté, promettant de ne "rien céder" au président.

Les autorités municipales et de l'Etat arguent que les forces de l'ordre locales suffisent face aux éventuels troubles à l'ordre public.

Donald Trump est accusé par ses opposants de visées autoritaires à mesure qu'il met en oeuvre sa promesse de campagne d'expulser des millions de migrants.

Ces derniers jours, des rassemblements de manifestants devant les locaux de ICE dans la banlieue de Chicago ont donné lieu à quelques heurts.

Dans une vidéo largement partagée mercredi, on voit des agents postés sur le toit du bâtiment viser un pasteur parmi un petit groupe de manifestants. Le pasteur a été touché à la tête par un projectile au poivre et est tombé au sol, selon les médias locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Coupe du monde de football 2034, peut-être en 2035

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Le président de la FIFA Gianni Infantino a ouvert la porte à une planification de la Coupe du monde 2034 en 2035. (© KEYSTONE/AP/Fabrizio Corradetti)

La Coupe du monde de football aura lieu en Arabie saoudite en 2034, voire 2035, comme l'a laissé entendre Gianni Infantino. La météo et la religion joue aussi un rôle dans la planification des dates.

La quête des dates de la Coupe du monde de football 2034 est en question au niveau de la FIFA. Comme en 2022 au Qatar, la Coupe du monde 2034 avec l'Arabie saoudite comme pays hôte pourrait avoir lieu pendant les mois d'hiver européens - peut-être même pas avant début 2035.

"Bien sûr, nous devons examiner le calendrier, l'optimiser et voir comment nous pouvons trouver des formats de compétition qui répondent peut-être un peu mieux aux nouvelles exigences du calendrier", a déclaré le président de la FIFA Gianni Infantino aux représentants des médias en marge de l'assemblée générale de l'association européenne des clubs (ECA) à Rome. L'agence de presse AP, entre autres, a cité le Suisse.

Conflit avec les dates de ramadan

Etant donné qu'en 2034, le mois de jeûne musulman du ramadan tombera en novembre et décembre, on s'attend à ce que la FIFA reporte la phase finale de la Coupe du monde au début de l'année 2035, a rapporté le portail "The Athletic". En Arabie saoudite, l'islam est la religion d'Etat officielle.

"Le monde continue de tourner et nous devons toujours essayer de nous améliorer", a déclaré Infantino en faisant référence à d'éventuelles périodes de chaleur en juin et juillet. Habituellement, les championnats du monde et d'Europe ont lieu durant ces deux mois. En 2022, la Coupe du monde avait été déplacée en novembre et décembre en raison des mois d'été extrêmement chauds au Qatar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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International

Gran Piemonte: Marc Hirschi monte sur le podium

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Marc Hirschi s'est adjugé le sprint pour la 2e place lors de la Gran Piemonte. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le Bernois Marc Hirschi a pris la deuxième place du Gran Piemonte en Italie. Le coureur de 27 ans de l'équipe Tudor a dû s'avouer vaincu face à Isaac Del Toro au terme des 179 kilomètres de course.

Le Mexicain s'était échappé à environ 17 kilomètres de l'arrivée, Hirschi a finalement remporté le sprint final pour la place d'honneur contre le Néerlandais Bauke Mollema. Hirschi avait déjà terminé à la deuxième place de cette épreuve du nord de l'Italie en 2023.

Un deuxième Suisse, Fabio Christen, a réalisé une belle performance en terminant la course à la quatrième place, à un peu plus d'une minute du vainqueur Del Toro.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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