Économie
Forte mobilisation à Bruxelles contre les projets de Bart De Wever
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Une marée humaine, 60'000 personnes selon la police, a défilé jeudi à Bruxelles contre les mesures d'austérité envisagées par le gouvernement du conservateur Bart De Wever. Le projet de supprimer les départs à la retraite anticipés est particulièrement critiqué.
C'est la première journée de mobilisation syndicale depuis l'entrée en fonction le 3 février du nouveau gouvernement, qui hérite des commandes d'un pays ciblé par une procédure de l'Union européenne pour déficit excessif et entend tailler dans les dépenses publiques.
"On n'est pas des citrons", "arrêtez de nous plumer", "taxer les riches c'est pour quand?": les pancartes dans le cortège reflétaient la crainte d'un allongement du temps d'activité sans gain de pouvoir d'achat, et d'un accroissement des inégalités.
"Les mesures suggérées dans l'accord de gouvernement sont totalement inadmissibles", a déclaré à l'AFP William, un militaire de 45 ans, en colère contre la perspective de devoir travailler jusqu'à 67 ans et non 56 comme prévu.
"J'en reprends pour dix ans de plus et on ne nous explique pas comment on va aller jusqu'à 67 ans", a-t-il grincé.
Fin des régimes spéciaux
Militaires, enseignants, cheminots, policiers ou encore pompiers, venus manifester en nombre, sont concernés par ce projet de suppression des régimes spéciaux de retraite.
En outre, un nouveau mode de calcul des pensions prévoit de ne plus tenir compte des interruptions de carrière, ce qui est perçu comme une mesure pénalisant surtout les femmes.
"On ne s'attendait pas à de telles horreurs" dans l'accord de coalition, a lâché l'ancienne ministre (PS) de la Défense Ludivine Dedonder, venue soutenir les militaires, en congés pour pouvoir défiler.
La mobilisation, à l'appel des trois grands syndicats - chrétien, socialiste et libéral -, était deux fois plus importante que le 13 janvier, quand 30'000 personnes avaient défilé à Bruxelles pour la défense des services publics et des retraites.
Conséquence de la grève: le pays fonctionnait au ralenti, avec des transports en commun fortement perturbés, et des avions cloués au sol faute de contrôle aérien.
"Un col hors catégorie"
"Le trafic aérien est impossible au-dessus de la Belgique (...) tous nos vols sont annulés entre 6H45 et 22H15", a averti Brussels Airport, la société exploitant l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays.
A la tête d'une coalition avec la droite francophone en principal allié, le nouveau Premier ministre Bart De Wever, homme fort de la politique en Flandre depuis vingt ans, a présenté la situation budgétaire belge comme "la pire du monde occidental". Le déficit public est attendu pour 2024 à 4,6% du PIB.
Il s'est dit convaincu que ses réformes permettront enfin à la Belgique de "rejoindre le peloton des pays sains de l'Europe", quitte à exiger de lourds efforts.
"Le voyage qui nous attend n'a rien d'une promenade de santé, il est plutôt de l'ordre d'un col hors catégorie", a-t-il lancé la semaine dernière devant les députés.
"Brutalité sociale"
En face, les accusations d'"atteinte aux droits", de "mépris", voire de "brutalité sociale" fusent de la part des trois grands syndicats, dont l'appel à manifester, antérieur à l'accord de coalition, a été relayé par des organisations pointant aussi du doigt le durcissement de la politique de l'asile.
La Ligue des droits humains a fustigé "une extrême-droitisation des politiques migratoires en Belgique", en référence à la volonté de restreindre le regroupement familial et l'accès aux allocations sociales pour les demandeurs d'asile.
Dans le collimateur des syndicats, rejoints par le Parti socialiste francophone désormais dans l'opposition, figure aussi la limitation à deux ans des allocations chômage.
Cette réforme phare envisagée par la coalition De Wever est vue au sud du pays comme une mesure "anti-Wallons", la Wallonie (sud) étant davantage frappée par le chômage (7,5% au 3e trimestre 2024 contre 4,3% en Flandre).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Moody's relève la perspective de l'Italie, sans changer sa note
L'agence de notation Moody's a relevé vendredi la perspective de la note de l'Italie, de stable à positive, et a maintenu la note de sa dette à long terme à Baa3, un cran au-dessus de la catégorie spéculative.
Dans son communiqué, Moody's a expliqué que les perspectives économiques de l'Italie se sont améliorées grâce à une "performance budgétaire meilleure que prévue en 2024" et un "environnement politique national stable".
L'agence met également en avant "un marché du travail robuste", des budgets équilibrés à la fois chez les ménages et les entreprises, "un secteur bancaire sain" et "l'efficacité de ses institutions et de sa gouvernance".
Elle note cependant que la charge de la dette de l'Italie reste élevée. L'institution maintient donc la note de la dette souveraine italienne à Baa3, car "l'affaiblissement progressif de l'accessibilité de la dette" et les "défis structurels liés au vieillissement de la population" pèsent sur son avenir.
L'Italie est dirigée depuis 2022 par le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni.
Au premier trimestre 2025, son produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% par rapport au précédent, grâce à une progression de tous les secteurs à l'exception de celui des services, d'après l'Institut national des statistiques (Istat).
Le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'est félicité fin avril d'une telle progression, "meilleure que dans d'autres pays européens".
C'est "un signal important qui démontre la justesse de nos prévisions et l'efficacité des politiques économiques du gouvernement", a-t-il ajouté.
Quatrième exportateur mondial, l'Italie est cependant l'un des pays de l'Union européenne les plus touchés par la hausse des droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens.
Ces taxes s'élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% aux surtaxes annoncées début avril.
Vendredi, Donald Trump a menacé d'assommer l'UE avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin. L'excédent commercial de l'Italie vis-à-vis des Etats-Unis a atteint 38,9 milliards d'euros en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Helvetia: feu vert des actionnaires à la fusion avec Baloise
La fusion entre Bâloise et Helvetia franchit une 1ère étape. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l'assureur Helvetia ont approuvé toutes les demandes concernant l'opération. Les propriétaires de Baloise doivent encore se prononcer .
A l'image de l'ensemble des six autres propositions soumises par le conseil d'administration, le contrat de fusion a été accepté à plus 97% des voix représentées lors de la réunion tenue à St-Gall, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole d'Helvetia. Son approbation nécessitait une majorité des deux tiers.
Les propriétaires de l'assureur de Suisse orientale ont également validé l'ensemble des autres propositions liées à la naissance du futur numéro deux helvétique de la branche, à savoir le changement de raison sociale du groupe en Helvetia Baloise Holding ainsi que le transfert du siège de la nouvelle entreprise de St-Gall à Bâle.
Les actionnaires ont en outre désigné le conseil d'administration de la nouvelle société. Actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, Thomas von Planta, a été élu en tant qu'administrateur d'Helvetia Baloise et à la présidence.
La conclusion de cette première étape n'a guère laissé place au suspense, l'actionnaire principal d'Helvetia, la coopérative Patria, laquelle détient aussi une participation importante dans Baloise, ayant apporté son soutien au projet dès son annonce le 22 avril dernier. Les actionnaires du groupe de bancassurance rhénan se prononceront dès 16h00, l'unique point à l'ordre du jour étant le contrat de fusion entre les deux partenaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés
Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.
A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.
Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.
Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours
Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.
Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.
Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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