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Suisse

Ignazio Cassis ne donne aucun détail sur le Suisse retrouvé mort en Iran

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Le ministre des affaires étrangères n'a pas donné de détails supplémentaires sur l'enquête en cours (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Conseil fédéral n'a donné aucune information concrète lundi sur le cas du Suisse retrouvé mort dans une prison en Iran en janvier. Le député Fabian Molina (PS/ZH) lui demandait des comptes sur cette affaire qui a défrayé la presse, lors de l'heure des questions.

Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis n'a donné aucun détail sur l'autopsie commandée par le Ministère public de la Confédération. "Il faut attendre les résultats de l'enquête", a-t-il dit.

La réponse n'a pas surpris le parlementaire Fabian Molina, qui a indiqué à Keystone-ATS ne pas s'attendre à grand-chose de la part du Conseil fédéral juste avant d'entrer dans la salle. Le socialiste a mentionné plusieurs points "bizarres" entourant la mort du Suisse retrouvé pendu dans une prison iranienne.

L'homme accusé d'espionnage avait été arrêté pour avoir pris des photos d'un site militaire interdit, selon l'autorité judiciaire iranienne. Son arrestation n'a pas été annoncée sur un site officiel et les conditions dans lesquelles il a été nourri ne sont pas claires, a déclaré M. Molina.

L'Iran a "plus à perdre"

Si les soupçons que cet homme a été assassiné se confirment, il faudra "complètement changer" la politique de la Suisse envers l'Iran. Elle devra arrêter son mandat de puissance protectrice, a indiqué le député. Téhéran, déjà passablement isolé, a, à ses yeux, bien plus à perdre que Berne.

Le mandat de puissance protectrice a été conféré à la Suisse par les Etats-Unis et non par l'Iran, a indiqué M. Cassis. Le Tessinois a aussi rappelé que la Suisse a déjà exprimé à Téhéran ses attentes dans cette affaire.

M. Molina craint que l'affaire ne soit classée, comme ça a été le cas pour la diplomate suisse retrouvée morte à Téhéran en 2021. Le Ministère public de la Confédération a classé cette affaire en novembre dernier, faute de signes d'une intervention d'un tiers. La presse avait relevé des points mystérieux entourant la mort de la cinquantenaire, des organes ayant disparu au moment de l'autopsie en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le groupe NZZ veut monter au capital d'APG-SGA

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APG-SGA est un spécialiste de l'affichage publicitaire en extérieur (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'actionnariat du spécialiste de la publicité en extérieur APG-SGA s'apprête à changer fortement. Le groupe de médias NZZ a l'intention de renforcer sa participation à 45%, contre 25% actuellement.

Le groupe NZZ a l'intention de racheter des titres aux investisseurs historiques du groupe genevois, le français JCDecaux et la société de participation Pargesa, précisent vendredi les deux entreprises en voie de rapprochement.

La transaction n'est pas encore réalisée puisque NZZ demande préalablement l'introduction d'une clause d'"opting up" sélective dans les statuts de l'entreprise, qui lui épargnerait de lancer une offre de reprise complète sur APG-SGA tant que le seuil des 49% des droits de vote ne serait pas dépassé. Actuellement, la limite est fixée à 33%.

Cette proposition et la montée au capital de NZZ est soutenue par les administrateurs indépendants du géant de l'affichage, qui estiment que le groupe de médias zurichois, bien implanté en Suisse et jouissant d'une bonne réputation ainsi que d'une marque forte, est un "partenaire idéal" pour APG-SGA. Dans un contexte de désengagement des grands actionnaires JCDecaux et Pargesa, la transaction aura un effet stabilisateur, affirment ces administrateurs. NZZ s'est par ailleurs engagé à maintenir une politique de distribution de "dividende favorable".

Feu vert de la Commission des OPA

Au sujet de la clause d'opting up, la solution proposée ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire, précise le communiqué. Dans une prise de position distincte, la Commission des OPA estime que le dispositif prévu par APG-SGA est "valable et déploie ses effets au regard du droit".

Les actionnaires du groupe genevois auront cependant le dernier mot. Ils se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier. L'introduction de la clause d'opting up nécessitera une "majorité de la minorité", excluant donc les votes de la NZZ, de JCDecaux et de Pargesa.

NZZ souhaite racheter les actions à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que les 205 francs du cours de clôture de jeudi. La société zurichoise est engagée dans APG-SGA depuis juin 2024, date à laquelle elle avait déjà racheté un paquet de titres à Pargesa et JCDecaux, à hauteur de 25% du capital-actions.

Le président s'en va

"Les hypothèses qui ont motivé l'acquisition initiale de la participation se sont confirmées. APG-SGA se développe bien et nous voyons un potentiel de croissance supplémentaire sur les marchés de la publicité numérique", indique Isabelle Welton, présidente du groupe NZZ, citée dans un autre communiqué.

Dans le sillage de ses changements, le président de APG-SGA Daniel Hofer annonce son départ, après 15 ans au service de la société dont 11 ans à son poste actuel. Le conseil d'administration proposera en remplacement lors de l'assemblée générale ordinaire du 23 avril la candidature du patron du groupe NZZ Felix Graf. La vice-présidence est promise à l'administratrice Maya Bundt.

Xavier Le Clef, qui représente Pargesa à l'organe de surveillance, ne briguera pas de nouveau mandat. Corine Blesi, directrice générale de NZZ Connect et membre de la direction élargie de la NZZ, sera proposée comme nouvelle administratrice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Nestlé France rappelle un lait pour bébés

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Le lait infantil concerné est destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé lance en France une campagne de rappel pour son lait Optipro Relais, destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois. La mesure répond à la détection de micro-organismes susceptibles de provoquer diarrhées et vomissements.

Le paquebot alimentaire a détecté la présence de ces micro-organismes sur une ligne de fabrication des laboratoires Guigoz, prévient l'ordre des pharmaciens de l'Hexagone sur son site internet.

Nestlé France indique sur son propre site avoir détecté dans certains lots non distribués la présence de la toxine céréulide, produite par la bactérie Bacillus cereus.

La multinationale assure qu'aucun autre produit de la marque Guigoz n'est concerné. Elle appelle les clients à ne pas utiliser ni retourner le produit, mais à le mettre à la poubelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Une pétition veut rembourser la contraception thérapeutique

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image prétexte © KEYSTONE/AP/CHARLIE RIEDEL

Un texte demande que les contraceptifs prescrits dans une visée thérapeutique soient remboursés par l’assurance de base.  La pétition a été lancée par deux associations et une fondation. Les paraphes ont été remises en début de semaine.

Pilule, patch, implant, stérilet hormonal... Ils constituent souvent un traitement de référence pour des pathologies comme l’endométriose ou des règles douloureuses. Une pétition demande que ces dispositifs soient remboursés par l’assurance maladie de base lorsqu’ils sont délivrés pour soigner une maladie. Ne pas rembourser ces traitements comporte deux problèmes selon Caroline Gautier, médecin à PROFA Lausanne

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

Une motion avait déjà été débattue à Berne en début d'année. La conseillère nationale vaudoise, Brigitte Crottaz souhaitait faire évoluer la situation. Mais pour le Conseil fédéral, rembourser ces traitements irait trop loin car ils ne serviraient pas à traiter une maladie. Et il y a confusion selon Caroline Gautier

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

La pétition remise lundi à Berne a récolté 20’000 signatures.

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Suisse

Deux rentes de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Deux personnes chanceuses en France et en Irlande ont décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elles ont coché les six bons numéros 4, 6, 21, 23, 32 et 37, mais pas le numéro "dream" 1, a annoncé la Loterie romande.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream".

Huit pays européens proposent ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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