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Culture

Nemo se livre dans une grande interview à Das Magazin

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Après un long silence, Nemo se livre vendredi dans une interview à Das Magazin. (© KEYSTONE/AP/Scott A Garfitt)

Après sa victoire à Malmö il y a un an, Nemo a petit à petit disparu de la scène médiatique. Les spéculations allaient bon train sur les raisons de son silence. Il en est sorti vendredi dans une grande interview à Das Magazin.

Plus le concours Eurovision de la chanson à Bâle se rapproche, plus Nemo donne de ses nouvelles. Début avril, il a publié sur Spotify une reprise de la chanson "Satellite" de la chanteuse allemande Lena Meyer-Landrut, qui avait gagné l'Eurovision Song Contest (ESC) en 2010. A la fin du mois dernier, il a dévoilé le premier extrait de son prochain album, son nouveau single aux sonorités années 80, "Casanova".

A Bâle, il va se produire avec un titre toujours tenu secret, avait-il dit à ses fans sur Instagram. Son premier disque devrait sortir à la fin de l'été, apprend-on dans Das Magazin de Tamedia en ligne vendredi matin.

Piques contre les médias

Dans cet entretien, le prodige de l'ESC se demande "pourquoi il a tant de mal à donner des interviews en Suisse". Cela s'explique en partie par le fait que, de son point de vue, il n'y a en Suisse que peu de journalistes et de formats médiatiques dédiés à la musique, à la culture pop et à l'art.

"L'activité des médias suisses, c'est l'actualité. Et les 'people'. Si j'ai un entretien avec le Blick, le Tages-Anzeiger ou un autre journal, il s'agit souvent de beaucoup d'autres choses que de ce dont j'aimerais parler".

Nemo se demande en voyant le modèle commercial des médias actuels: "s'agit-il vraiment de refléter une chose de la manière la plus vraie possible ? Ou plutôt de générer un maximum de clics" ?

Dans Das Magazin, Nemo revient en détail sur la fameuse interview interrompue avec le Bieler Tagblatt. Le journal aurait posé trop de questions politiques. Il évoque également des périodes intenses au cours desquelles il a donné des centaines d'interviews.

Et l'industrie musicale

Mi-avril, Nemo a critiqué l'industrie musicale en chantant dans une émission rap "Bounce Cypher" de la chaîne publique alémanique SRF, celle-là même qui l'avait révélé au grand public à l'âge de 16 ans. Dans son rap, il a évoqué le manque de soutien, le stress de la promotion et les bas salaires.

Revenant à sa carrière et au changement de management, Nemo a dit qu'après l'Eurovision, tout le monde s'était retrouvé en terrain inconnu: "on est passé de zéro à cent, comme sur des montagnes russes. C'était une année folle à bien des égards."

Selon le chanteur, une séparation s'est imposée parce que "l'on arrivait au bout des structures existantes". Nemo vient de trouver son bonheur à Londres, avec une nouvelle petite équipe de management.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Vernayaz: spectacle son et lumière à la cascade de la Pissevache

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Gratuit, le spectacle a été répété toutes les 15 minutes de 22h15 à minuit. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La commune de Vernayaz (VS) s'est offert un spectacle son et lumière jeudi soir à la veille de la Fête nationale. Sa célèbre cascade de la Pissevache, mais aussi la forêt environnante et les rochers, ont été sublimés par des jeux de lumière et de projections vidéo.

Gratuit, le spectacle a été répété toutes les 15 minutes de 22h15 à minuit. La mise en lumière a été assurée par Lumen Créations, spécialiste des installations monumentales et du mapping architectural.

Ce projet unique, intitulé "Waterfall", a également mis à l'honneur une composition originale de Gauthier Dupertuis, directeur de la fanfare l'Echo du Trient et natif de Vernayaz.

Inspirée par la puissance et la beauté de la cascade, cette oeuvre pour orchestre à vent, enregistrée par la Concordia de Fribourg, a été diffusée au pied de la chute de 116 mètres. Les spectateurs ont ainsi vivre une expérience sonore et visuelle en harmonie avec le décor naturel du site.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Sens Unik remonte sur scène: première à Berne

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Carlos Leal est remonté sur scène avec Sens Unik sur la Place fédérale. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le mythique groupe de rap lausannois Sens Unik, emmené par Carlos Leal, remonte sur scène après quinze ans d’absence. Il a inauguré sa tournée d'été jeudi soir sur la Place fédérale de Berne, dans le cadre des festivités du 1er Août.

Sens Unik revient avec une série de concerts dans plusieurs festivals open air. La tournée a débuté le 31 juillet au Festival du Bierhübeli, puis se poursuivra le 1er Août à l'Estivale Open Air d'Estavayer-le-Lac. Le groupe se produira ensuite au Venoge Festival de Penthaz (15 août), au Zeughausareal d'Uster (16 août) et au Summerdays Festival d'Arbon (29 août).

Pionnier du rap et du hip-hop en Suisse romande, Sens Unik avait tiré sa révérence en 2010, après deux décennies marquées par dix albums et des titres devenus cultes. Le groupe s'était alors séparé après un ultime concert au Volkshaus de Zurich, suivi de deux apparitions plus confidentielles à Morat (FR) et Laax (GR).

Une première séparation avait déjà eu lieu en 2005, avant que les quatre membres - Carlos, Just One, Deborah et Bio - ne se retrouvent pour une tournée anniversaire célébrant les 20 ans du collectif.

Une référence du rap suisse

Sens Unik, lancé en 1987 à Renens (VD), s'est imposé comme une référence du rap suisse: il avait fait du quartier du Flon à Lausanne le centre de sa créativité musicale.

Depuis la fin de l'aventure Sens Unik, Carlos Leal s'est reconverti dans le cinéma. Aujourd'hui âgé de 56 ans, il a enchaîné les rôles dans des productions européennes, américaines et espagnoles, se faisant notamment remarquer dans "Casino Royale" (2006), où il incarne un croupier face à Daniel Craig. Après avoir vécu à Paris puis à Los Angeles pendant une vingtaine d'années, l'artiste est récemment revenu s'installer en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Climat: les USA détournent des études scientifiques

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Selon plusieurs scientifiques, l'administration Trump détournerait leurs travaux pour minimiser le rôle de l'activité humaine sur le climat. (© KEYSTONE/EPA/ERIC LEE / POOL)

Des scientifiques de premier plan ont affirmé jeudi à l'AFP que leurs recherches, citées dans un rapport phare du ministère américain de l'Energie, avaient été détournées pour minimiser le rôle de l'activité humaine dans le changement climatique.

Ce rapport publié le 29 juillet expose les arguments qui ont conduit le gouvernement Trump à revenir mardi sur une décision clé datant de 2009 pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre, mettant encore un peu plus à mal la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis.

Il a été rédigé par un groupe de travail auquel ont participé John Christy et Judith Curry, tous deux associés par le passé au Heartland Institute, un groupe de pression qui s'oppose fréquemment au consensus scientifique sur le changement climatique.

Le document "déforme complètement mon travail", a déclaré à l'AFP Benjamin Santer, climatologue et professeur honoraire à l'université d'East Anglia, au Royaume-Uni.

Il a expliqué qu'une section du rapport consacré au "refroidissement de la stratosphère" contredisait ses conclusions.

L'AFP et d'autres médias, dont le site d'information américain NOTUS, ont trouvé des citations inexactes, des analyses erronées et des fautes rédactionnelles dans le rapport.

Il s'agit de la troisième fois cette année que des scientifiques disent à l'AFP qu'une agence gouvernementale a déformé des travaux universitaires pour défendre ses politiques.

La Maison Blanche s'était notamment empressée en mai de modifier un rapport sur les maladies affectant les jeunes Américains qui se fondait dans un premier temps sur des études scientifiques inexistantes.

"Je suis préoccupée par le fait qu'une agence gouvernementale ait publié un rapport destiné à informer le public et à orienter les politiques sans qu'il n'ait été soumis à un processus rigoureux d'évaluation par les pairs, tout en interprétant de manière erronée de nombreuses études qui, elles, l'ont été", a réagi auprès de l'AFP Bor-Ting Jong, professeure assistante à la Vrije Universiteit d'Amsterdam.

Elle a souligné que le rapport contenait de fausses affirmations concernant le modèle climatique étudié par son équipe et utilisait une terminologie différente ayant conduit à une mauvaise interprétation de ses résultats.

Chercheur en climatologie à l'Université de St Andrews, en Écosse, James Rae, qui dénonce également une mauvaise présentation de ses travaux dans le rapport, a déclaré à l'AFP que le changement dans la manière dont le ministère de l'Energie utilisait la science est "véritablement glaçant".

Ce dernier "a été pendant des décennies à la pointe de la recherche scientifique. Or ce rapport ressemble à un exercice d'étudiant en licence visant à déformer la science du climat", a-t-il ajouté.

Contacté par l'AFP, un porte-parole du ministère a indiqué que le rapport avait été examiné en interne par un groupe de scientifiques et d'experts en politiques publiques.

Le public aura désormais la possibilité de formuler des commentaires sur le document avant sa publication finale au registre fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Meta décolle et enchante Wall Street malgré ses dépenses dans l'IA

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Le CEO de Meta, Mark Zuckerberg. (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Meta (Facebook, Instagram) a ravi le marché mercredi avec de fortes croissances de ses revenus et profits trimestriels. Cela arrive malgré les turbulences macro-économiques liées aux droits de douane et des dépenses dans l'intelligence artificielle (IA).

L'empire américain des réseaux sociaux a largement dépassé les attentes avec 47,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires au deuxième trimestre, en croissance de 22% sur un an, d'après son communiqué de résultats publié mercredi.

Son bénéfice net est ressorti à 18,34 milliards (+36%), grâce notamment à la hausse des prix publicitaires et du nombre d'utilisateurs dans le monde.

Son action grimpait de plus de 9% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.

"L'entreprise a non seulement résisté à l'instabilité économique de ces derniers mois, mais elle en a peut-être même tiré parti", a réagi Minda Smiley, analyste chez Emarketer.

Les guerres commerciales américaines créent un climat d'incertitude qui bénéficie à Meta et ses plateformes éprouvées par les annonceurs, "incontournables pour toucher les consommateurs dans le monde entier", abonde Debra Aho Williamson de Sonata Insights.

Le patron Mark Zuckerberg a attribué les performances de sa firme à l'intégration de l'IA dans ses outils publicitaires.

Lors de la conférence aux analystes, il a cité l'exemple des capacités de l'IA à recommander des emplacements aux annonceurs, et des contenus aux utilisateurs, qui améliorent, respectivement, le taux de conversion des publicités et le temps passé sur les réseaux.

"Une part significative de nos recettes publicitaires provient désormais de campagnes utilisant l'une de nos fonctionnalités d'IA générative", a-t-il ajouté.

"Rémunération des employés"

Les solides performances du groupe de Menlo Park (Californie) tombent bien pour son patron Mark Zuckerberg, qui a besoin de convaincre le marché du bien-fondé de ses dépenses extraordinaires.

Le milliardaire veut en effet regagner du terrain dans la course à la "superintelligence" ou "IA générale", cette technologie hypothétique, aux capacités cognitives supérieures à celles des humains, graal de la Silicon Valley.

Il multiplie les annonces depuis que Llama 4, la dernière version du modèle d'IA générative de Meta dévoilée début avril, a déçu.

Depuis, le groupe a relevé ses prévisions d'investissements annuels à une fourchette comprise entre 66 et 72 milliards de dollars, pour construire des infrastructures IA plus puissantes.

Puis Mark Zuckerberg a évoqué ce mois-ci des "centaines de milliards de dollars" à investir dans de nouveaux centres de données conçus spécifiquement pour les modèles d'IA générative, avec des puces de pointe et des ressources énergétiques conséquentes.

Il a récemment déboursé 14,3 milliards de dollars pour acquérir 49% du capital de Scale AI, une start-up spécialisée dans la mise en état de données pour les modèles.

Surtout, il a débauché son patron milliardaire Alexander Wang et plusieurs employés d'OpenAI, Anthropic et Google, en leur offrant des primes faramineuses.

"En dehors des infrastructures, nous prévoyons que la rémunération des employés sera le deuxième facteur de croissance des dépenses en 2026, avec le recrutement de talents dans les domaines prioritaires", a indiqué l'entreprise dans son communiqué mercredi.

La directrice financière Susan Lee a reconnu que les investissements de la société allaient "augmenter considérablement" l'année prochaine.

"Plus intelligent qu'eux"

Jusqu'à présent, le marché a suivi Zuckerberg. La capitalisation de Meta a bondi de 20% depuis le début de l'année.

"Mais ces énormes investissements" vont être surveillés de près selon Debra Aho Williamson, analyste de Sonata Insights, d'autant que "le groupe ne prévoit pas de monétiser directement l'IA cette année"

Lunettes et "superintelligence"

La firme de Menlo Park se concentre sur l'adoption de ses nouveaux outils par les utilisateurs, annonceurs et développeurs, mais "elle risque de voir OpenAI continuer à creuser l'écart", grâce à la "forte notoriété de ChatGPT auprès du grand public", a ajouté l'experte.

Meta dispose cependant d'un effet d'échelle considérable: en juin 2025, 3,48 milliards de personnes dans le monde se connectaient tous les jours sur au moins une des plateformes de Meta (Facebook, Instagram, Threads, WhatsApp et Messenger), qui donnent aussi accès à son assistant IA, Meta AI.

Mercredi, avant la publication des résultats, Mark Zuckerberg a publié un billet de blog sur sa vision de la "superintelligence", qui a selon lui "le potentiel d'ouvrir une nouvelle ère d'émancipation personnelle".

Il a donc défendu la constitution de petites équipes d'ingénieurs triés sur le volet.

"A ce niveau, il ne s'agit plus simplement d'apprendre des humains, puisque l'objectif est de créer quelque chose de fondamentalement plus intelligent qu'eux. Il faut donc trouver un moyen pour qu'elle puisse s'améliorer par elle-même", a-t-il déclaré.

Il assure aussi que les lunettes connectées seront centrales dans le déploiement de cette technologie.

Les ventes des Ray-Ban Meta, dont les montures intègrent micros, caméra et Meta AI, ont triplé sur un an, d'après leur fabricant EssilorLuxottica.

La branche Reality Labs du géant américain, chargée du développement d'appareils et de logiciels pour le métavers (mélange des univers réels et virtuels via des lunettes et casques high tech), a de nouveau creusé ses pertes, à 4,5 milliards de dollars ce trimestre.

Meta attend par ailleurs le verdict du procès qui s'est tenu en avril: le gouvernement américain l'accuse d'avoir racheté Instagram et WhatsApp il y a plus de dix ans pour empêcher toute concurrence d'émerger contre Facebook et Messenger.

Si le juge tranche en faveur des Etats-Unis, Meta pourrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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