International
Changement climatique: une dizaine d'indicateurs dans le rouge
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/06/un-arbre-victime-du-changement-climatique-notamment-de-la-secheresse-et-du-manque-deau-dans-une-foret-jurassienne-image-dillustration-1000x600.jpg&description=Changement climatique: une dizaine d'indicateurs dans le rouge', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Gaz à effet de serre, élévation du niveau de la mer, seuil de 1,5°C de réchauffement: une dizaine d'indicateurs climatiques clefs sont dans le rouge, alertent une soixantaine de chercheurs de renom dans une vaste étude mondiale parue jeudi.
"Le réchauffement d'origine humaine a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,27°C par décennie sur 2015-2024", concluent les scientifiques issus d'institutions prestigieuses.
Les émissions de gaz à effet de serre, issus notamment de l'utilisation des énergies fossiles, ont en effet atteint un nouveau record en 2024, à 53 milliards de tonnes de CO2 chaque année en moyenne sur la dernière décennie. Les particules polluantes dans l'air, qui ont un effet refroidissant, ont par ailleurs diminué.
Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de chercheurs provenant de 17 pays, qui s'appuient sur les méthodes du Giec, le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, auquel la plupart appartiennent ou ont appartenu.
L'intérêt de l'étude est de fournir des indicateurs mis à jour annuellement à partir du rapport du Giec, sans attendre le prochain dans plusieurs années.
Pour l'année 2024, le réchauffement observé par rapport à l'ère pré-industrielle a atteint 1,52°C, dont 1,36°C attribuable à la seule activité humaine. L'écart témoigne de la variabilité naturelle du climat, à commencer par le phénomène naturel El Niño.
"Mauvaise direction"
C'est un niveau record mais "attendu" compte tenu du réchauffement d'origine humaine, auquel s'ajoutent ponctuellement ces phénomènes naturels, souligne Christophe Cassou, du Centre national de la recherche scientifique français (CNRS). "Ce n'est pas une année exceptionnelle ou surprenante en tant que telle pour les climatologues", affirme-t-il.
Cela ne signifie pas que la planète a déjà franchi le seuil le plus ambitieux de l'accord de Paris (réchauffement limité à 1,5°C), qui s'entend sur une période de plusieurs décennies.
Mais la fenêtre se referme toujours plus. Le budget carbone résiduel - la marge de manoeuvre, exprimée en quantité totale de CO2 qui pourrait encore être émise tout en gardant 50% de chance de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C - est en train de fondre.
Ce "budget" n'est plus que de l'ordre de 130 milliards de tonnes au début de 2025, un peu plus de trois ans d'émissions au rythme actuel, contre encore quelque 200 milliards il y a un an.
"Le dépassement du seuil de 1,5°C est désormais inéluctable", juge l'un des auteurs, Pierre Friedlingstein, du CNRS.
"J'ai tendance à être une personne optimiste", affirme l'auteur principal de l'étude, Piers Forster, de l'université de Leeds. "Mais si on regarde la publication de cette année, tout va dans la mauvaise direction".
"Réduire les émissions"
Les auteurs ont inclus cette année deux nouveaux indicateurs, dont l'un concerne la montée du niveau de la mer, qui se dilate sous l'effet du réchauffement et reçoit des volumes d'eau douce avec la fonte des glaces. Le rythme a plus que doublé avec une hausse de quelque 26 mm entre 2019 et 2024, alors que la moyenne était de moins de 2 mm par an depuis le début du XXe siècle.
Au total, le niveau des océans est monté de 22,8 cm depuis le début du siècle dernier, de quoi renforcer le pouvoir destructeur des tempêtes et menacer l'existence de certains États insulaires.
Cette montée, qui obéit à des phénomènes complexes, est soumise à une forte inertie et se poursuivra même si les émissions cessaient immédiatement. Mais l'humanité n'est pas pour autant démunie.
"Que peut on faire pour limiter la vitesse et l'ampleur de la montée du niveau de la mer? Réduire les émissions de gaz à effet de serre le plus rapidement possible", souligne la climatologue Valérie Masson-Delmotte.
A moins de six mois de la COP30 au Brésil, les politiques en faveur du climat sont pourtant fragilisées par le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris.
"Tout changement dans la trajectoire ou en termes de politiques publiques susceptible d'augmenter ou de maintenir des émissions qui auraient autrement été réduites, aura une implication sur le climat et le niveau de réchauffement dans les années à venir", rappelle Aurélien Ribes, du Centre national de recherches météorologiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Portugal au ralenti pour cause de grève générale
Transports perturbés, écoles fermées et hôpitaux en services réduits: le Portugal est confronté jeudi à sa première grève générale en 12 ans, un mouvement lancé pour protester contre une réforme du code du travail défendue par le gouvernement de droite.
Les stations du métro de Lisbonne n'ont pas ouvert leurs portes, tandis que les ferries et les trains tournaient au rythme des services minimum décrétés, avec des tableaux d'affichage annonçant des annulations en cascade.
"Je me suis levée à 4 heures pour aller travailler, mais là je suis bloquée car je n'ai toujours pas réussi à prendre le train", a témoigné Nairene de Melo, une employée d'hôtel de 20 ans, à la station du Cais do Sodré, qui relie le centre-ville aux banlieues sud et ouest de la capitale portugaise.
Les commerces, cafés et restaurants, étaient ouverts mais avec moins de clients qu'à l'accoutumée.
"C'est beaucoup plus calme que d'habitude (...) Les gens se sont organisés à l'avance", a raconté Fernanda Marques, 64 ans, employée dans un petit café à la sortie de la gare, en installant les tables en terrasse.
L'ambiance était également plus calme que d'ordinaire dans les aéroports, la compagnie nationale TAP Air Portugal ayant supprimé plus de 200 vols, et la plus importante usine automobile du pays, une unité du groupe Volkswagen située dans la région de Setubal (sud) était paralysée.
"Attaque au monde du travail"
D'après des données compilées par la principale confédération syndicale, la CGTP, de nombreux services de collecte de déchets étaient à l'arrêt, de même que des dizaines d'unités hospitalières assurant des soins non urgents.
L'autre centrale syndicale, l'UGT, a fait état d'un taux de participation de ses adhérents de 80%. La Fédération nationale des médecins a évoqué une adhésion de 90% et le premier syndicat enseignant a affirmé qu'elle était supérieure à 90%, provoquant la fermeture de centaines d'écoles.
"La grande majorité des Portugais est au travail", a toutefois assuré le porte-parole du conseil des ministres, Antonio Leitao Amaro, en ajoutant que le mouvement était comparable à "une grève partielle de certains secteurs de la fonction publique".
Cette grève est le plus important mouvement social depuis 2013, à une époque où le pays ibérique vivait sous perfusion de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, qui lui avaient imposé une sévère cure d'austérité budgétaire et la dernière révision en profondeur de la réglementation du travail.
L'actuel gouvernement a présenté en juillet un avant-projet de réforme comprenant plus d'une centaine de mesures visant à "stimuler la croissance économique pour créer plus d'emplois et payer de meilleurs salaires", a fait valoir le Premier ministre Luis Montenegro.
"Corriger un déséquilibre"
L'exécutif souhaite notamment simplifier les procédures de licenciement, allonger la durée des contrats à durée déterminée, offrir plus de flexibilité aux entreprises pour organiser le temps de travail, ou encore élargir les services minimum en cas de grève.
Pour la CGTP, qui organise jeudi une vingtaine de manifestations à travers le pays, cette réforme représente "une des plus grandes attaques faites au monde du travail", a déclaré à l'AFP son secrétaire général Tiago Oliveira.
Le président de la principale confédération patronale, Armindo Monteiro, a quant à lui dénoncé la "position radicale" des syndicats et qualifié cette grève de "prématurée".
L'avant-projet du gouvernement est "une base de discussion" qui vient "corriger un déséquilibre" provoqué par l'adoption en 2023, par le précédent gouvernement de gauche, d'une série d'amendements au code du travail plus favorables aux salariés, a-t-il commenté auprès de l'AFP.
Bien que le gouvernement ne dispose pas de majorité absolue au Parlement, il devrait pouvoir adopter cette série de mesures avec le soutien des libéraux et, surtout, de l'extrême droite, devenue la deuxième force politique du pays à l'issue des législatives de mai dernier.
Alors que le Portugal affiche une croissance économique autour de 2% et un taux de chômage historiquement bas (environ 6%), M. Montenegro a fait valoir que le pays devait profiter de cette conjoncture favorable pour mener cette réforme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le trafic d'animaux vivants a atteint de nouveaux records
Le trafic d'animaux vivants a atteint des records en 2025. C'est ce qu'a indiqué jeudi l'organisation de coordination policière Interpol au terme d'une opération qui a permis la saisie de près de 30'000 bêtes et l'identification de 1100 suspects.
Entre septembre et octobre, 6160 oiseaux, 2040 tortues, 1150 reptiles, 208 primates, 46 pangolins et 10 grands félins ont été interceptés, ainsi que 19'415 autres animaux sauvages. Ce commerce est en augmentation en grande partie en raison de la demande d'animaux de compagnie exotiques, indique dans un communiqué Interpol, dont le siège est à Lyon.
L'opération a mobilisé les forces de l'ordre de 134 pays, dont la Belgique. Au Qatar, les autorités ont arrêté un individu qui tentait de vendre un primate menacé d'extinction pour 14'000 dollars sur les réseaux sociaux. De leur côté, les autorités brésiliennes ont identifié 145 suspects et sauvé plus de 200 animaux sauvages, démantelant notamment un réseau de trafic de tamarin-lion doré.
Ces réseaux "sont de plus en plus liés à tous les domaines de la criminalité, du trafic de drogue à l'exploitation humaine", a affirmé le secrétaire général d'Interpol Valdecy Urquiza, cité dans le communiqué.
Collaboration transfrontalière
Ces activités criminelles étant de plus en plus liées aux cryptomonnaies, la collaboration transfrontalière et le partage de renseignements entre les forces de l'ordre et les plateformes financières a été déterminante pour retracer les flux financiers illicites, a précisé l'organisme.
"Selon les estimations, les crimes contre les espèces sauvages représentent 20 milliards de dollars par an, mais la nature clandestine de ce commerce laisse penser que le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé", selon le document.
Les grands mammifères ne sont pas les seuls concernés : près de 10'500 papillons, araignées et insectes ont été saisis et le trafic d'animaux marins protégés est aussi en hausse.
Le volume le plus important du trafic concerne des restes ou des dérivés d'animaux destinés à la médecine traditionnelle ou à la consommation.
Commerce de "viande de brousse"
Interpol a ainsi relevé une escalade du commerce illicite de "viande de brousse", c'est-à-dire d'animaux sauvages (singes, girafes, zèbres, antilopes...), avec une augmentation notable de flux en provenance d'Afrique vers l'Europe. Durant l'opération, un total de 5,8 tonnes a été saisi.
Le commerce illégal de plantes a lui aussi atteint des niveaux records. Les forces de l'ordre ont également saisi 32'000 mètres cubes de bois, détaille le communiqué, qui indique que l'exploitation forestière illégale représenterait entre 15 et 30% de tout le bois commercialisé dans le monde.
En Belgique, le SPF Santé publique, les équipes des douanes, la police et l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) ont effectué plusieurs contrôles et actions de sensibilisation dans le cadre de cette opération mondiale visant à lutter contre le commerce illégal d'espèces animales et végétales protégées par la Convention Cites.
"Le commerce illégal des espèces menacées détruit silencieusement notre patrimoine naturel et alimente des réseaux criminels qui prospèrent sur la fragilité du vivant", a commenté Jean-Luc Crucke, ministre fédéral de la Mobilité, du Climat et de la Transition environnementale, chargé du Développement durable. "L'Opération Thunder montre que lorsque nous unissons nos moyens - policiers, douaniers et experts - nous pouvons réellement freiner cette destruction et protéger la biodiversité à la source", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga
International
NBA: Les Spurs battent les Lakers et filent à Las Vegas
Les San Antonio Spurs se sont imposés sur le parquet des Los Angeles Lakers (132-119) mercredi en Coupe NBA. Les Texans sont ainsi qualifiés pour le Final Four disputé à Las Vegas.
Deuxièmes à l'Ouest avant la rencontre, les Lakers ont subi toute la partie la profondeur de l'effectif des Texans, dont le banc a inscrit 46 points (contre 28 pour les Lakers). Pour l'heure toujours sans leur superstar tricolore Victor Wembanyama, les Spurs affronteront samedi en demi-finale le Thunder d'Oklahoma City, champion NBA au printemps, à Las Vegas.
Le Magic d'Orlando et les New York Knicks se disputeront l'autre ticket pour la finale, prévue mardi dans la cité du jeu.
Pire défaite de l'histoire des Suns
Si les Spurs foncent à Vegas, ils n'ont pas tiré le jackpot pour leur futur adversaire avec un Thunder au sommet de son art. Les Phoenix Suns peuvent en témoigner, eux qui ont pris la foudre comme jamais en Oklahoma, fessés 138 à 89, plus large défaite de l'histoire de la franchise de l'Arizona.
Le MVP Shai Gilgeous-Alexander a inscrit 28 points en 26 minutes et mené les siens à un 24e succès en 25 rencontres cette saison, égalant ainsi le meilleur début de saison de l'histoire de la NBA après 25 rencontres, réussi par les Golden State Warriors il y a 10 ans, qui avaient toutefois attendu leur 25e match pour subir une défaite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie dit avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens
La Russie a indiqué jeudi avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens. Il s'agit de l'une des attaques les plus massives de l'armée ukrainienne en bientôt quatre ans d'offensive russe.
Sur les drones "interceptés et abattus" par la défense antiaérienne russe, 32 se dirigeaient vers Moscou, a précisé le ministère russe de la défense dans un communiqué sur le réseau social Telegram.
En raison des attaques de drones visant la capitale russe, rarement prise pour cible, des restrictions temporaires ont été mises en place dans les quatre aéroports moscovites - Cheremetievo, Domodedovo, Vnoukovo et Joukovski -, selon l'agence fédérale du transport aérien Rosaviatsia. Des dizaines de vols y ont été annulés, reportés ou redirigés vers d'autres aéroports, selon les agences de presse russes.
Cette annonce intervient alors l'Ukraine a remis mercredi aux Etats-Unis sa version mise à jour du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie, selon de hauts responsables ukrainiens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 1 jour
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 2 jours
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
-
LausanneIl y a 22 heures
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
SuisseIl y a 2 jours
Le réseau FM peut continuer d'émettre en Suisse, dit le Parlement
-
SuisseIl y a 2 jours
Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Valais: 16 loups tués en Valais en moins de deux mois et demi
-
SuisseIl y a 2 jours
Le National valide le budget après 13 heures de débats
-
LausanneIl y a 2 jours
Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes


