Climat
Les chaleurs d'octobre n'inquiètent pas Prometerre
Le mois d’octobre a été le plus chaud jamais enregistré. En Suisse romande, il a fait entre 20 et 25 degrés tout au long du mois. Après un été marqué par la sécheresse, différentes voix s’élèvent pour dire leur inquiétude pour la nature. Prometerre, association vaudoise de promotion des métiers de la terre, se veut rassurante.
La douceur était au rendez-vous au mois d’octobre. Il a été le mois le plus chaud jamais enregistré. En Suisse romande par exemple, il a fait entre 20et 25 degrés. Une source d’inquiétude pour certains, à l’heure où quelques arbres dans les vergers vaudois commencent à bourgeonner. Alexandre Truffer, responsable communication chez l'Association vaudoise de promotion des métiers de la terre Prometerre se veut toutefois rassurant.
Rappel à l'ordre
Non seulement le phénomène ne touche pas des vergers vaudois entiers, mais la nature devrait finir par reprendre le fil des saisons, selon Alexandre Truffer.
La baisse de l’ensoleillement devrait donc rappeler aux arbres d’entrer en dormance. Mais la donne pourrait changer si la situation perdure. On retrouve le responsable de la communication chez Prometerre.
Une aubaine pour le monde agricole
Et Alexandre Truffer de préciser que ce mois d’octobre a aussi eu ses avantages pour le monde agricole. Il nous donne quelques exemples.
Pour ce qui est de la vigne, la chaleur n’a encore eu aucune conséquence notable. Dans le sud de la France, par contre, certains ceps ont déjà commencé à refaire des feuilles. Un phénomène qui pourrait avoir de graves conséquences sur la récolte de cette année.
Climat
Plus de 200 morts dans les inondations en Espagne
Au moins 205 personnes ont péri dans les inondations qui ont ravagé cette semaine le sud-est de l'Espagne, selon un nouveau bilan provisoire des services de secours. Le précédent bilan faisait état de 158 morts.
"A l'heure actuelle, et de manière provisoire, le nombre de victimes est de 202 personnes" pour la seule région de Valence, selon un communiqué des services de secours de cette région, de loin la plus endeuillée par la tragédie.
Deux autres décès ont également eu lieu dans la région voisine de Castille-La Manche et un en Andalousie, tandis que de très nombreuses personnes, dont le nombre n'est pas connu, sont toujours portées disparues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Taïwan: deux morts et 580 blessés après le passage de Kong-rey
Secouristes et services de nettoyage étaient à l'oeuvre vendredi à Taïwan après le passage de Kong-rey, l'un des plus gros typhons que l'île ait connu ces dernières décennies. Celui-ci a fait au moins deux morts et 580 blessés.
La tempête, accompagnée de bourrasques atteignant 184 km/h et de pluies torrentielles, a touché terre jeudi en début d'après-midi au sud-est du territoire, et a balayé l'île entière, arrachant des arbres, provoquant des inondations et des glissements de terrain.
Un motard de 48 ans a été tué jeudi par la chute d'un poteau électrique à Taipei, et une femme de 56 ans est morte après la chute d'un arbre sur son véhicule, dans le comté de Nantou (centre), a déclaré l'agence nationale des incendies, tandis que 580 autres personnes ont été blessées.
Des recherches sont en cours pour retrouver quatre personnes parties chasser dans les montagnes du centre de Taïwan mercredi et dont on est sans nouvelles. Deux randonneurs tchèques coincés dans le parc de Taroko du comté de Hualien pendant le typhon ont eux été secourus vendredi.
Liaisons interrompues
En traversant le détroit de Taïwan en direction de la Chine vendredi, Kong-rey s'est affaibli pour devenir une forte tempête tropicale, selon l'Administration météorologique centrale.
Dans tout Taïwan, le travail et les cours ont repris, et les magasins et les restaurants ont rouvert. Cependant, environ 78'500 foyers sont toujours privés d'électricité et 191 vols intérieurs et internationaux ont été annulés. Des dizaines de liaisons ferrys et ferroviaires restent suspendues.
Boue et débris dans les rues
Des pluies torrentielles se sont abattues sur la ville de Toucheng, dans la région d'Yilan, et ont fait couler de la boue et des débris dans les rues.
Les inondations ont atteint le jardin de Wu Hsuan-Kai, 55 ans, qui regardait la télévision jeudi, quand il a entendu un étrange "grondement". "Quand j'ai ouvert la porte, j'ai vu une coulée de boue arriver lentement, j'ai attrapé mes clefs de voiture et je suis parti en courant" raconte-t-il à l'AFP.
Dans la région de Taitung (sud-est) où le typhon s'est abattu en premier, les dégâts concernent "surtout des arbres qui sont tombés et se sont écrasés sur les poteaux électriques et ont provoqué des pannes de courant", a expliqué un responsable des pompiers, qui n'a donné que son nom de famille, Huang.
Levés aux aurores
Dans toute l'île, des employés des services d'entretien se sont levés aux aurores afin de ramasser les arbres, les branches et autres débris sur les routes.
"Nous avons commencé à nettoyer à partir de 5 heures du matin et nous n'avons nettoyé qu'un seul tronçon de route, cela nous a pris a peu près deux heures et demie", a déclaré à l'AFP Lee Chia-hsin, un membre de l'équipe de nettoyage de la ville de New Taipei.
Réchauffement en cause
Taïwan est habitué aux tempêtes tropicales, fréquentes de juillet à octobre, mais il est "inhabituel pour un typhon si puissant de frapper l'île aussi tard dans l'année", note le météorologue Chang Chun-yao.
Le basculement climatique augmente leur intensité, avec de grandes averses, des crues soudaines et de très fortes rafales de vent, selon les scientifiques.
Kong-rey est le troisième typhon à frapper Taïwan depuis juillet. Cet été, le typhon Gaemi a causé la mort de dix personnes et fait des centaines de blessés, provoquant de vastes inondations dans la ville méridionale de Kaohsiung.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Plus de 150 morts dans les inondations en Espagne
Le bilan des inondations apocalyptiques de cette semaine dans le sud-est de l'Espagne a atteint jeudi 158 morts, alors que les recherches se poursuivaient pour retrouver les personnes disparues. Leur nombre n'est toujours pas connu.
Le précédent bilan, qui datait de mercredi soir, faisait état de 95 morts, mais les autorités n'avaient pas caché qu'il fallait s'attendre au pire. La ministre de la Défense, Margarita Robles, a affirmé jeudi matin qu'il y avait encore "beaucoup de personnes portées disparues".
Sur ce total, 155 décès ont eu lieu dans la seule région de Valence, de loin la plus endeuillée par les torrents de boue qui ont ravagé mardi soir et dans la nuit de mardi à mercredi cette région très touristique. A quoi il faut ajouter deux morts dans la province voisine de Castille-La Manche et un en Andalousie.
Le soleil brillait pourtant jeudi, 48 heures après la tragédie, produisant un contraste frappant avec le spectacle de désolation qu'offraient toutes les localités de la zone. A Paiporta, une ville martyre de 25'000 habitants de la banlieue sud de Valence, au moins 62 personnes ont péri, selon la maire, Maribel Albalat.
Visite du Premier ministre
Encore abasourdis, les résidents tentaient de nettoyer les rues, couvertes d'une boue visqueuse, dans un véritable décor de fin du monde. "Il n'y a plus un commerce debout", a déclaré David Romero, un musicien de 27 ans.
En visite à Valence, capitale de la région éponyme, le Premier ministre Pedro Sánchez a souligné avec force que l'épisode de mauvais temps n'était "pas terminé" et appelé les habitants de cette région à "rester chez eux" et à "ne pas sortir".
Il se référait à une "alerte rouge" (niveau d'alerte maximale synonyme de risque extrême) lancée jeudi matin par l'Agence nationale de météorologie (Aemet) pour certaines zones de la province de Castellón, située juste au nord de celle de Valence, où de fortes pluies sont tombées. L'alerte a toutefois été levée dans l'après-midi.
Militaires sur le terrain
Plus de 1200 militaires sont déployés sur le terrain, principalement dans la région de Valence, aux côtés de pompiers, policiers et secouristes qui cherchent à localiser d'éventuels rescapés et s'efforcent de déblayer les zones sinistrées.
M. Sánchez a souligné que "la priorité" était de retrouver à la fois "les victimes et les disparus", là encore sans en préciser le nombre. La venue de M. Sánchez à Valence, où il a rendu visite au Centre de coordination des secours (Cecopi), a coïncidé avec le premier des trois jours de deuil national décrétés par le gouvernment de gauche espagnol.
Le Premier ministre avait été précédé à Valence par le chef du Parti populaire (PP, opposition de droite), Alberto Núñez Feijóo, venu apporter son soutien au président de la région, Carlos Mazón, membre de son parti, sur la sellette depuis mercredi en raison d'un retard aparent dans l'alerte donéne aux habitants.
Selon les autorités, des milliers de personnes sont toujours privées d'électricité dans la région. De nombreuses routes restent par ailleurs coupées, alors que d'innombrables carcasses de voitures jonchent les routes, couvertes de boue et de débris.
Nuit de cauchemar
"Je n'aurais jamais pensé vivre ça", a confié à l'AFP Eliu Sánchez, habitant de Sedavi, commune de 10'000 habitants dans la banlieue de Valence, racontant une nuit de cauchemar.
M. Mazón, le président de la région de Valence, a, par ailleurs, précisé que les secours étaient parvenus à se rendre dans l'ensemble des zones affectées, alors que plusieurs villages étaient restés coupés du reste du pays une bonne partie de la journée de mercredi.
Les trains à grande vitesse entre Madrid et Valence, suspendus depuis mercredi, le resteront au moins pour "deux à trois semaines", a indiqué le ministre des Transports, Óscar Puente.
Selon l'Aemet, plus de 300 litres d'eau par mètre carré (soit 30 cm) sont tombés dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs villes de la région de Valence, avec une pointe à 491 litres (49,1 cm) dans le petit village de Chiva. C'est l'équivalent "d'une année de précipitations", a-t-elle précisé.
"Gota fria"
La région de Valence et la côte méditerranéenne espagnole en général subissent régulièrement, en automne, le phénomène dit de la "gota fria" (la "goutte froide"), une dépression isolée en haute altitude qui provoque des pluies soudaines et extrêmement violentes, parfois pendant plusieurs jours.
Les scientifiques affirment que les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur et les tempêtes, sont à la fois de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses en raison du changement climatique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Pire récolte de blé en Suisse depuis 25 ans
La récolte a été marquée cette année par de faibles rendements et de petites quantités pour la plupart des cultures. Les pluies abondantes ainsi que le manque de lumière ont ainsi provoqué la plus faible récolte de blé panifiable depuis 25 ans.
En 2024, le blé panifiable (-31.6%), l'épeautre (-45.8%) et le seigle (-29.4%) affichent des récoltes bien inférieures à celles de l'année dernière, indique jeudi l'Organisation de la branche suisse des céréales, oléagineux et protéagineux (swiss granum). Concernant l’épeautre, il faut toutefois tenir compte du fait que la surface cultivée était inférieure d'environ 18% à celle de l’année précédente.
Au total, la récolte de cette année a débouché sur un volume de céréales panifiables de 250'773 tonnes, contre 373'136 tonnes en 2023. Il s’agit de la plus faible récolte des 25 dernières années. Les rendements moyens sont très bas pour toutes les cultures et inférieurs de plus de 30% à la moyenne des 10 dernières années.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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