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Coronavirus - La Suisse atteint la barre des 2700 cas positifs

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(@UNSPLASH/BRET KAVANAUGH)
Le nombre de cas de COVID-19 en Suisse et au Liechtenstein continue de progresser à un rythme soutenu. Mardi à la mi-journée, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) faisait état d'environ 2700 cas, contre environ 2300 la veille.

"Actuellement 2269 cas ont été confirmés, 162 sont encore en cours d’analyse après un premier résultat positif. Environ 270 déclarations n’ont pas encore été saisies", a indiqué mardi l'OFSP dans un communiqué.

"Ce n'est que le début de la vague", a avancé Daniel Koch responsable de la division des maladies transmissibles de l'OFSP lors d'un point de presse. Les chiffres continueront à grimper dans les prochains jours. Les mesures ne devraient montrer leurs effets que d'ici une semaine.

Tout le territoire est désormais touché. L'OFSP fait état de 19 décès des suites de la maladie. La Confédération, qui renonce désormais à une présentation détaillée des données, relève que les chiffres du jour se basent sur les déclarations reçues jusqu’à mardi matin. C’est pourquoi ils peuvent diverger de ceux communiqués par les cantons.

Selon un décompte de Keystone-ATS, le coronavirus a déjà fait au moins 26 victimes en Suisse depuis le 5 mars. Il s'agit principalement de personnes âgées ou souffrant déjà d'autres maladies. L'OFSP peine à suivre l'évolution chiffrée des cas. Et cela dit beaucoup sur l'épidémie, selon M. Koch. "C'est pourquoi il est important de prendre toutes les mesures pour la freiner."

Pas arrêter le virus

"Nous ne pouvons pas arrêter le virus", a rappelé le responsable. "Mais nous pouvons influencer la courbe des infections", si la population respecte les règles édictées par le Conseil fédéral.

"Chacun doit faire attention pour ne pas s'infecter et n'infecter personne". Si nous n'y parvenons pas, "les hôpitaux seront surchargés et le nombre de décès sera plus élevé que nécessaire", a averti M. Koch.

La Suisse devrait disposer entre 1000 et 1200 lits en soins intensifs, sachant que 800 sont opérationnels aujourd'hui. Mais il faut surtout que le personnel soit en mesure de travailler dans ces infrastructures, a indiqué le responsable de l'OFSP. Dans 10 jours, on aura une vue plus précise de la situation.

Dans ce cadre, le Syndicat des services publics (SSP) exige de nouvelles mesures pour le personnel de santé, sans quoi le système pourrait s'écrouler. Il demande une meilleure protection. Le droit aux pauses et aux périodes de repos doit être respecté pour garantir des conditions sécurisées au personnel de santé.

Tests ciblés

Les personnes sans symptômes liés au coronavirus n'ont pas besoin d'être testées. Le virus n'est pas visible durant la phase d'incubation, a rappelé M. Koch. Le test sera donc négatif et n'apportera aucune sécurité. Et d'ajouter que les personnes qui présentent des symptômes doivent rester chez elles.

Les tests sont réalisés de manière plus large qu'au début de l'épidémie, puisque le virus se répand dans la population, mais aussi de manière plus ciblée. Les tests ne sont pas en recul, a assuré le responsable. Actuellement, 2500 tests peuvent être réalisés par jour. Mais cette limite évolue chaque jour.

Enfants peu vecteurs

Interrogé sur le rôle des enfants dans la propagation du virus, M. Koch a encore rappelé qu'ils ne sont pas les vecteurs principaux. Ils ne sont infectés que dans de rares cas et ne sont généralement pas hospitalisés. Les véritables vecteurs sont les adultes.

Une isolation n'est pas nécessaire. "Ils doivent avoir une vie aussi normale que possible. Une sortie sur la place de jeux n'est pas un problème."

"Le problème vient des parents qui se regroupent autour de ces lieux pour discuter et ensuite amènent les courses à leurs parents", a-t-il poursuivi. La séparation des générations est essentielle. Le comportement de la population fera la différence, et pas la fermeture des structures.

Distance sociale

Les pharmacies et les magasins encore ouverts l'ont bien compris et prennent des précautions. Des cloisons de plexiglas sont ainsi mises en place dans les Migros et dans les pharmacies.

Pour la Migros, la protection des collaborateurs est la première priorité, indique son porte-parole Marcel Schlatter à Keystone-ATS. Les règles d'hygiène de l'Office fédéral de la santé sont strictement suivies.

Certaines pharmacies assurent aussi d'autres services comme des livraisons à domicile ou mettent à disposition des casiers de livraison à l'extérieur des pharmacies.

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6 Commentaires

6 Comments

  1. Notification automatique: Coronavirus – Switzerland reaches 2,700 positive cases | En24 News

  2. Furnar

    17 mars 2020 à 18:56

    Alons nous enfin faire comme les chinois les italiens les français stop stop stop tous à la maison il est déjà trop tard !!!!

    • Jami

      17 mars 2020 à 20:32

      La faute vient du gouvernement pas des parents, ni des enfants. Fermer les frontières tout le monde A LA MAISON. n°1;la santé; n°2 la famille; n°3 le travail
      La plupart des personnes ne ce respectent pas eu même,comment voulais vous que ça fonctionne.

  3. Maréchal

    18 mars 2020 à 00:10

    Rien n'a été pris au sérieux.
    1. Bloquer à terre toute l'aviation civile (tourisme inutile mais propagateur)et ce dans le monde entier.Fermer les transports publics.
    2. Fabrication de vrais masques protecteurs, aussi pour la population.
    3. Inciter la population à la prudence moyennent des heures d'information, ex.tv., en faisant un peu peur.
    4. Le confinement n'est que l'aboutissement de l'insouciance des uns, de irresponsabilités des autres et c'est amusant, chers écologistes, c'est beau les transports publics, la promiscuité...?
    5. Il y a des gens qui se retrouvent à terre sans aucun revenu ni ressource, et dans l'incapacité de payer leur
    loyer et frais et rien dans l’assiette. Et lorsque vous faites des x tél. on vous dit zut.
    Merci la Suisse. Plus il y aura de morts âgés, ce sera autant de retraites de moins à payer.

  4. SOLANGE SEYDOUX

    18 mars 2020 à 09:32

    Bonjour
    une question pour les concierges que doivent il faire,

  5. Danielle Economou

    19 mars 2020 à 10:59

    Les enfants peuvent être porteurs du virus sans tomber malade .Ils peuvent transmettre le virus .
    Il faut absolument les garder à la maison .Chaque personne porteuse infecte ceux qu'elle approche de moins de 1m1/2 à 2 m. ( les instructions diffèrent un peu sur ce point )

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Coronavirus

Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

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"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu

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Le président de la Confédération Alain Berset était au courant des échanges entre son chef de la communication et les médias pendant la crise du coronavirus, mais pas de leur contenu. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.

Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.

Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.

M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.

Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.

Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.

200 articles concernés

Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).

Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.

Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.

Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.

Perte de confiance

Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.

En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique

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Quelque 200 chercheurs ont étudié différents aspects du coronavirus dans le cadre du Programme national de recherche "Covid-19". (Photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.

Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.

Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif

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Lonza a produit des vaccins anti-Covid sur le site de Viège (VS) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.

En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.

Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.

A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."

Engagement volontaire

Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.

Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.

Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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