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Coronavirus - La Suisse n'est "pas sortie de la zone dangereuse"

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Archives. (KEYSTONE/Anthony Anex)
"Nous ne sommes pas sortis de la zone dangereuse", a affirmé vendredi Daniel Koch, de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le risque que la courbe des infections au Covid-19 remonte existe. Il ne faut donc pas baisser la garde.

"Plus de 300 personnes doivent actuellement toujours être ventilées artificiellement", a souligné M. Koch lors d'un point de presse à Berne. Et ce ne sont pas que des personnes à risque. Des individus jeunes et sans maladie préexistante sont également en difficulté.

Jusqu'à présent, 1059 personnes testées positives sont décédées en Suisse, soit plus de 40 de plus en 24 heures. Ce total se réfère aux annonces des laboratoires et des médecins reçues par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) jusqu’à vendredi matin. Sur les 1019 personnes décédées pour lesquelles les données sont complètes, 97% souffraient d'au moins une maladie préexistante.

Le nombre de nouveaux cas de coronavirus en Suisse a augmenté de 346 en un jour. Au total, le pays compte 27'078 cas confirmés depuis le début de l'épidémie de Covid-19, selon les chiffres de l'OFSP publiés vendredi.

Forte incidence

A ce jour, environ 211'400 tests ont été effectués pour le SARS-CoV-2, virus du COVID-19, dont 15% étaient positifs (plusieurs tests positifs ou négatifs sont possibles chez la même personne). La Suisse a toujours l’une des incidences les plus élevées (315/100'000 habitants) en Europe.

L’âge des cas confirmés en laboratoire allait de 0 à 107 ans, avec un âge médian de 52 ans (50% des cas étaient plus jeunes et 50% plus âgés que cet âge). 46% des cas étaient des hommes, 54% des femmes.

Les adultes étaient nettement plus touchés que les enfants. Chez les adultes de 60 ans et plus, les hommes étaient plus touchés que les femmes, et chez les adultes de moins de 60 ans, les femmes que les hommes. Pour les deux sexes, l’incidence était maximale chez les personnes âgées de 80 ans et plus.

Difficultés pour les restaurants

Revenant sur les annonces du Conseil fédéral de jeudi concernant le processus de déconfinement et le mécontentement de la branche de la restauration laissée sans feuille de route, M. Koch a déclaré: "Nous regardons ce qui est possible, mais c'est très difficile". Il est en effet compliqué de maintenir la distance de sécurité dans un restaurant.

Il existe toutefois une énorme variété de situations. "Il est donc difficile de s'exprimer de façon générale, nous devons regarder en détail avec la branche pour voir ce qui est faisable."

Davantage de masques

Interrogé sur la pénurie de masques, Daniel Koch a indiqué que la Confédération disposait actuellement de 20 millions de pièces, et en aurait 100 millions d'ici la fin avril. La Confédération n'en fournira toutefois que "de façon subsidiaire".

Les branches et secteurs concernés doivent d'abord faire en sorte de s'en procurer. Il n'est pas prévu non plus que la Confédération en fournisse à toute la population. M. Koch a précisé qu'un film précisant la bonne façon de manipuler ces dispositifs serait présenté "lundi ou mardi".

Application de traçage

Interrogé sur une application de traçage qui pourrait avertir les personnes qui ont été proches d'un individu contaminé, Daniel Koch a indiqué que rien n'était prévu pour le 27 avril même, mais que la question était à l'étude. Il faut que le nombre de personnes infectées soit très bas, comme une centaine d'individus pour toute la Suisse, pour que ce soit faisable, a-t-il souligné.

Les critères de test pour suivre l'évolution de la situation épidémiologique doivent eux être adaptés ces prochains jours. Toutes les personnes avec des symptômes grippaux devront être testées, mais pas les individus asymptomatiques.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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