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Coronavirus - Politique

Le pass sanitaire adopté en France

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Le pass sanitaire anti-Covid a été adopté définitivement dimanche soir en France. Députés et sénateurs sont parvenus à un accord de principe sur ce texte controversé. (© AP Photo/Rafael Yaghobzadeh)

Au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation de ses opposants, le pass sanitaire anti-Covid a été adopté définitivement dimanche soir en France. Députés et sénateurs sont parvenus à un accord de principe sur ce texte controversé.

L'Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du RN et 14 abstentions.

Le chef de file des députés LFI Jean-Luc Mélenchon a défendu en vain une ultime motion de rejet, dénonçant une "liberté conditionnelle" avec le pass anti-Covid, et invitant à "désobéir". Un brin provocateur, le ministre de la Santé Olivier Véran s'est lui félicité de "l'unité nationale retrouvée", après 60 heures d'échanges au total dans les deux chambres.

Car peu avant, c'était le Sénat, dominé par la droite, qui avait approuvé par 195 voix pour, 129 contre et 17 abstentions le même texte prévoyant le pass étendu et aussi l'obligation vaccinale pour les soignants. En commission mixte, 14 députés et sénateurs avaient trouvé un accord en début de soirée, au bout de près de quatre heures de réunion.

Ainsi au-delà du 15 novembre, le dispositif de pass ne pourra se poursuivre qu'avec un nouveau vote du Parlement. Les contrôles relèveront de la police administrative et non du pénal dans un premier temps.

Pas de licenciements

En outre, comme le souhaitaient les sénateurs, c'est l'assurance maladie qui contrôlera en premier lieu l'isolement obligatoire pour les contaminés par le Covid, avant une intervention des forces de l'ordre en cas de besoin. "On ne pouvait pas traiter les Français comme des délinquants", selon le sénateur Hervé Marseille (Union centriste).

Enfin, il n'y aura pas de licenciement pour les personnes qui ne respecteraient pas l'obligation vaccinale du fait de leur profession mais une suspension du salaire. Ce point avait été âprement discuté.

Rare à ce stade, un amendement gouvernemental de dernière minute, habilitant de manière très encadrée les préfets à imposer le pass dans des grands centres commerciaux, a été validé en séance - la mesure avait disparu en commission mixte.

Le pass étendu doit être appliqué début août. Le temps presse face à une flambée inédite en France des contaminations liée à la propagation du variant Delta du Covid-19, très contagieux. Le projet de loi doit encore passer le filtre du Conseil constitutionnel saisi par le Premier ministre Jean Castex et la gauche.

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Vaud met fin à la situation particulière et lève le plan ORCA

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L'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) a été au coeur de la gestion vaudoise de la pandémie du coronavirus durant plus de 20 mois (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le Canton de Vaud lève dès vendredi la situation particulière et le plan ORCA dans le contexte de la lutte contre la pandémie du coronavirus, a-t-il annoncé jeudi. Cela a pour conséquence que l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) ne sera plus engagé dans ce dispositif dès le 1er avril.

Avec l'activation du plan ORCA à deux reprises en mars et octobre 2020, l'EMCC a géré durant plus de 20 mois la planification des opérations, la conduite et la coordination de la crise sanitaire, en collaboration avec les services de santé, les services de sécurité et les communes, rappelle le Conseil d'Etat. Celui-ci tient à "saluer l'important engagement de l'EMCC durant ces longs mois de pandémie".

La validité d'une mesure est toutefois prolongée jusqu'au 30 avril prochain, à savoir la possibilité pour les établissements publics d'installer des chaufferettes électriques sur leurs terrasses, souligne le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus - Politique

Presque la moitié des élèves du primaire sont restés à la maison

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La médecin cantonale genevoise Aglaé Tardin a recommandé de ne pas envoyer les enfants à l'école à partir de lundi. Son appel a été bien suivi. (Image d'archives - ©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, selon une première estimation de la direction générale de l'enseignement obligatoire, 44% des élèves de l'école primaire n'ont pas été en classe lundi matin. Suite à une hausse des cas de coronavirus dans les écoles, les autorités sanitaires ont recommandé de garder les enfants à la maison.

"La recommandation a été bien suivie, ce qui est une bonne chose", a relevé Laurent Paoliello, porte-parole du Département de la santé (DSPS). La diminution du nombre d'élèves dans les classes contribue à éviter les brassages de population et à freiner les contaminations, a-t-il ajouté.

Le canton a annoncé jeudi que les parents avaient la possibilité de garder leur enfant à domicile à partir de lundi alors que les vacances débutent officiellement vendredi. Les écoles restent ouvertes et les équipes enseignantes font du renfort pédagogique.

A l'école primaire De-Livron à Meyrin, cette recommandation n'a pas suffi. Suite à une flambée de cas et à l'identification hautement probables de variant Omicron dans plusieurs classes la semaine dernière, le service du médecin cantonal a pris lundi la décision de fermer complètement l'école. Environ 340 élèves sont concernés par cette mesure.

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La règle des 2G généralisée à partir de lundi

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Dans tous les endroits qui appliquent actuellement la règle dite des "3G" prévaudra désormais la règle des "2G" (accès aux seules personnes vaccinées ou guéries). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Dès lundi, seules les personnes vaccinées ou guéries pourront entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de généraliser jusqu'au 24 janvier la règle des 2G et l'obligation de porter un masque.

La situation sanitaire est préoccupante. Le "palier critique" des 300 patients en soins intensifs a été atteint lundi. C'est à partir de ce seuil qu'une prise en charge optimale de tous les patients n'est plus possible. Le nombre de patients devrait encore grimper jusqu'à 350 à 400 d'ici la fin de l'année.

En outre, le nombre d'infections au variant omicron devrait lui aussi fortement augmenter d'ici Noël. Ce variant est beaucoup plus contagieux que le variant Delta. En outre, la protection offerte par la vaccination ou une précédente infection est nettement moins bonne.

2G et masque

Dans ce contexte, le Conseil fédéral a décidé de durcir les mesures contre la pandémie, à l'issue de la consultation lancée vendredi dernier. L'objectif est de protéger autant que possible les structures hospitalières d'une charge encore plus élevée.

La règle dite des 2G (vacciné ou guéri, "geimpt und genesen" en allemand) sera généralisée pour les espaces intérieurs. L'accès aux restaurants et aux espaces de culture, de sport ou de loisirs ne sera plus possible avec un simple test négatif.

Cette mesure vise à réduire le risque que des personnes non immunisées soient infectées. Ces personnes transmettent plus facilement le virus et développent plus souvent des formes plus graves du Covid-19, explique le gouvernement.

Cette mesure sera accompagnée de l'obligation de porter un masque et de consommer assis. Si ce n'est pas possible, il faudra présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d'une vaccination ou d'une guérison ("2G+").

Cette règle vaut pour les bars, les discothèques et certaines activités sportives ou culturelles non professionnelles, comme des répétitions d'instruments à vent. Les enfants de moins de seize ans ne sont pas concernés.

Une exception a été ajoutée après la consultation: les personnes dont la vaccination, la vaccination de rappel ou la guérison datent de moins de quatre mois sont exemptées de l'obligation de se faire dépister

Les établissements ou manifestations soumis à la règle des 2G peuvent appliquer volontairement cette règle. Ils n'auront ainsi pas l'obligation du port du masque et de consommer assis. Pour les manifestations en extérieur réunissant plus de 300 personnes, la règle des 3G reste valable.

Restrictions dans le cercle privé

Des restrictions sont aussi prévues dans le cadre privé. Dès qu'un participant de plus de seize ans n'est ni vacciné ni guéri, la limite est fixée à dix personnes, enfants compris.

Elle passe à 30 personnes si tous les adultes sont vaccinés ou guéris et à 50 personnes à l'extérieur. L'expérience montre que le risque d'infection est considérable dans le cadre privé, souligne le Conseil fédéral.

Le télétravail redevient en outre obligatoire, pour réduire les contacts. S'il n'est pas possible de travailler à distance, le port du masque est obligatoire dans les locaux avec plus d'une personne.

Masque dans les écoles

Outre les tests répétés, l'obligation de porter un masque est une mesure centrale pour réduire la circulation du virus dans les écoles. Le port du masque devient obligatoire dès le secondaire II. Le Conseil fédéral recommande vivement aux cantons d'introduire cette mesure également à l'école obligatoire. Il leur recommande aussi de pratiquer des tests répétés dans les écoles afin de casser rapidement les chaînes de transmission

Il renonce en revanche à réintroduire l'enseignement à distance dans les universités et les hautes écoles spécialisées, car les vacances universitaires approchent. La règle des 3G s'appliquera pour le degré tertiaire et certains examens et offres de formation.

Le Conseil fédéral recommande aux cantons de reporter les opérations non essentielles, afin de décharger le personnel de santé. Si la situation devait encore se dégrader dans les jours ou les semaines à venir, le Conseil fédéral est prêt à réagir rapidement.

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Covid: Généralisation des 2G ou fermetures partielles proposées

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L'application de la règle des 2G est en consultation. (Image prétexte - ©KEYSTONE/DPA/Marijan Murat)

Le Conseil fédéral se prépare à réagir à une nouvelle dégradation de la situation sanitaire. Il a mis en consultation vendredi deux variantes: imposer la règle des 2G et le port du masque à tous les espaces intérieurs ou fermer certains établissements.

Il est important de freiner la circulation du variant Delta au vu de l'occupation élevée des lits en soins intensifs et des incertitudes liées au nouveau variant Omicron. Cela doit permettre de diminuer la pression sur les hôpitaux, indique le gouvernement.

On ne saura que dans les prochains jours si les mesures décidées vendredi dernier sont efficaces. Le gouvernement entend toutefois se tenir prêt au cas où de nouvelles mesures plus sévères devaient se révéler nécessaires. Il a mis en consultation deux variantes jusqu'au 14 décembre.

2G et masque

La première prévoit la mise en place à grande échelle de la règle dite 2G pour les espaces intérieurs. Seules les personnes vaccinées ou guéries (geimpt und genesen en allemand) pourraient entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. L'accès ne serait plus possible avec un simple test négatif.

Cette mesure permettrait de réduire drastiquement le risque épidémiologique. Chez les personnes vaccinées ou guéries, une infection ne conduit généralement pas à des complications et ne nécessite pas une hospitalisation.

Cette mesure serait accompagnée de l'obligation de porter un masque et de consommer assis. Si ce n'est pas possible, comme dans les bars, les discothèques ou pour les répétitions de choeurs ou de fanfares, il faudrait présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d'une vaccination ou d'une guérison ("2G+").

Les établissements ou manifestations soumis à la règle des 2G peuvent appliquer volontairement cette règle. Cela leur permettrait de renoncer à l'obligation du port du masque et de consommer assis.

Pour les manifestations en extérieur réunissant plus de 300 personnes, la règle des 3G reste valable.

Bars et restaurants fermés

La seconde variante prévoit elle aussi l'introduction de la règle des 2G et du port du masque. Les lieux où le port du masque n'est pas possible, comme les restaurants, les fitness, les bars ou les discothèques, seraient fermés. Il ne serait plus possible de manger ou de boire dans les enceintes sportives closes.

Les activités sportives ou culturelles en intérieur seraient autorisées, mais avec un masque. Elles sont également possibles pour les enfants et les adolescents jusqu'à seize ans.

Durant sa séance, le Conseil fédéral a aussi discuté de fermetures plus larges. Celles-ci pourraient concerner tous les espaces intérieurs des établissements sportifs, culturels ou de loisirs, les salons professionnels ou grand public, ainsi que manifestations en intérieur.

Restrictions dans le cercle privé

Des restrictions sont aussi prévues dans le cadre privé. Dès qu'un participant de plus de seize ans n'est ni vacciné ni guéri, la limite devrait être fixée à cinq personnes, enfants compris. Si des mesures supplémentaires devaient être nécessaires, les rencontres privées seraient limitées à cinq personnes, indépendamment du fait qu'elles soient immunisées ou pas.

Le Conseil fédéral remet sur le tapis une obligation du télétravail. Il estime que s'il devait y avoir des fermetures, il ne peut pas s'en tenir à une simple recommandation. Pour les personnes qui ne peuvent pas travailler en home office, il faudrait renoncer à une réglementation 3G ou 2G. Le masque restera alors obligatoire dans les locaux avec plus d'une personne.

Masque dans les écoles

Outre les tests répétitifs, l'obligation de porter un masque est une mesure centrale pour réduire la circulation du virus dans les écoles. Le Conseil fédéral recommande vivement aux cantons d'introduire cette mesure.

Dans les universités et les hautes écoles spécialisées, l'enseignement à distance devrait à nouveau s'appliquer, à l'exception des examens. C'est relativement peu contraignant compte tenu de la pause durant les fêtes de fin d'année et la reprise universitaire seulement à la mi-février 2022.

Il n'y a en revanche pas lieu de prendre des mesures supplémentaires pour le commerce de détail et les domaines skiables. Ceux-ci ont proposé de leur plein gré d'introduire des restrictions de capacité afin de freiner les contaminations.

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