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Coronavirus

"Les nouvelles sont bonnes" selon l'OFSP

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Les experts réunis vendredi à Berne étaient optimistes. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

"Les nouvelles sont bonnes", a déclaré vendredi devant la presse Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP. La tendance sur le front du coronavirus est à la baisse en Suisse de même que dans les pays voisins.

Avec la tendance à la baisse de tous les indicateurs - cas d'infection, hospitalisations et décès - la campagne de sensibilisation de la Confédération passe du rouge à l'orange: "Mais il faut rester vigilant, orange n'est pas vert", a souligné M. Mathys.

Les nouvelles sont bonnes aussi sur le front des vaccinations: "Nous sommes confiants. Nous espérons que d'autres assouplissements seront possibles bientôt". Tout le monde peut y contribuer, en respectant les règles d'hygiène, en portant le masque et en gardant les distances sociales, a rappelé le responsable de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Le nombre de décès en particulier a baissé, ce qui s'explique par l'avancée de la campagne de vaccination. M. Mathys a souligné que la situation épidémiologique est évaluée correctement. La surveillance des eaux usées dans six stations d'épuration le montre.

Prudence lors des voyages

Le Conseil fédéral ne déconseille plus fondamentalement de voyager, mais il invite à la prudence, a poursuivi le responsable de l'OFSP. Il faut notamment se renseigner sur les restrictions d'entrée dans les différents pays. Le risque de s'infecter est présent dans quasi tous les pays du monde.

Les régions dans lesquelles les variants circulent sont particulièrement surveillées. C'est le cas de la Grande-Bretagne, qui figure à nouveau depuis jeudi sur la liste suisse des pays à risque, car le variant s'y propage à nouveau rapidement. C'est une question de prévention.

Vaccination des femmes enceintes

Concernant les femmes enceintes, la recommandation est désormais que toutes pourront se faire vacciner dès le 2e trimestre de grossesse. Jusqu'ici, les autorités recommandaient le vaccin uniquement aux femmes enceintes appartenant à un groupe à risque. Il faut au préalable une consultation médicale et bien sûr le consentement de la femme enceinte.

Selon M. Mathys, le vaccin devrait être bientôt autorisé aussi pour les enfants et les adolescents à partir de 12 ans. Swissmedic pourrait donner son feu vert prochainement. La Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) élaborera ensuite les recommandations et l'OFSP informera les cantons.

"Si nous voulons contrôler au mieux le virus, il faut une part la plus large possible de personnes immunisées. Avec les enfants et les jeunes, on atteint un nouveau groupe", a souligné M. Mathys.

Rudolf Hauri, président de l'Association des médecins cantonaux, a précisé que les jeunes de plus de 12 ans devront décider eux-mêmes s'ils se font vacciner ou pas. "On peut supposer qu'à cet âge, ils savent de quoi il en retourne", estime le médecin cantonal de Zoug.

Le variant britannique domine

Actuellement, la mutation britannique du virus est largement dominante en Suisse, a indiqué lors de la conférence de presse Laurent Kaiser, médecin-chef du Service des maladies infectieuses des Hôpitaux universitaires Genève. Les variants brésiliens, sud-africains et indiens ne représentent qu'entre 3 et 4% des cas séquencés.

Le variant indien est particulièrement scruté. "Il présente une transmissibilité plus ou moins similaire au variant anglais", a-t-il ajouté. "La question est de savoir s'il y aura une compétitivité entre les deux. Nous n'avons pas cette impression en Suisse pour le moment."

Immunité partielle

Une immunité partielle de la population semble par ailleurs se dessiner, a ajouté Rudolf Hauri. D'après les tests de dépistage répétés, on ne constate plus de foyers d'infection. Les vaccinations tournent à plein régime et la situation épidémiologique est bonne, selon lui.

Malgré cela, le traçage des contacts reste très important, notamment le respect de la quarantaine. L'objectif d'éviter une surcharge des hôpitaux est en tout cas atteint.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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