Coronavirus
La liste des pays à risque sera élargie
La situation sur le front du Covid-19 est stable en Suisse, mais on n'est pas à l'abri d'une 2e vague, que plusieurs pays constatent. Voulant l'éviter à tout prix, Berne complète son arsenal et affine les mesures, notamment le contrôle des entrées dans le pays.
La Confédération va mener des contrôles sporadiques sur les vols et les bus qui arrivent en Suisse. Les listes de passagers seront contrôlées sur 20 à 30 vols par semaine arrivant en Suisse, a annoncé vendredi devant la presse Patrick Mathys, responsable à l'OFSP.
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) n'a pas les moyens d'effectuer un contrôle exhaustif. Il procédera par échantillonnage. Pour les bus, les contrôles aléatoires commenceront lundi. C'est déjà le cas pour les avions.
L'OFSP trie les informations et les transmet aux cantons. Ces derniers peuvent alors savoir qui se trouve sur leur territoire et s'assurer que les personnes arrivées en provenance de régions à risque se sont bien annoncées et mises en quarantaine.
Le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP a rappelé que les amendes pouvaient atteindre 10'000 francs. La Confédération compte sur la responsabilité des citoyens. "Environ 10% des cas de coronavirus sont importés par des personnes de retour de voyage", a ajouté le responsable.
Trois critères de risques
Or le Covid-19 évolue différemment selon les pays. La liste de ceux à risque sera actualisée la semaine prochaine. Une douzaine de pays, à l'image du Luxembourg, devraient être ajoutés. Actuellement, 29 posent problème.
La Suisse retient trois critères: si un pays connaît plus de 60 nouvelles infections pour 100'000 habitants durant les 15 derniers jours, s'il ne dispose pas de données fiables sur la maladie ou si plusieurs personnes porteuses du virus entrent en Suisse en provenance du même pays, comme la Serbie.
Couples non mariés binationaux
Mais Berne peut aussi faire preuve de compréhension. Ainsi la directrice adjointe du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) Barbara Büschi a annoncé une bonne nouvelle aux couples non mariés binationaux actuellement séparés par le Covid-19. Une solution devrait être trouvée pour la fin du mois, a-t-elle déclaré.
"Nous ajusterons dès que possible les conditions d'entrée de ces personnes", qui sont ressortissantes d'un pays figurant sur la liste de ceux dont la provenance est réglementée. Le SEM est en contact avec des pays comme l'Autriche, le Danemark ou la Norvège qui ont déjà trouvé une solution. Le Secrétariat d'Etat doit également s'accorder avec l'OFSP, les Affaires étrangères et l'Administration fédérale des douanes, a précisé Mme Büschi.
Tendance inquiétante à la hausse
Au cours des sept derniers jours, environ 600 nouveaux cas de coronavirus ont été déclarés en Suisse. Ce nombre est relativement stable par rapport à la semaine précédente. Mais "la tendance est à la hausse plutôt qu'à la baisse", une évolution inquiétante. Certains pays enregistrent déjà une deuxième vague, la Suisse veut l'éviter.
La situation reste "stable mais dangereuse", selon M. Mathys. Elle est dangereuse, car une augmentation des cas peut surgir très rapidement, de même qu'une 2e vague d'infections. "Les mesures prises sont efficaces et il n'y a pas de tendance constante vers la hausse; ça, c'est une bonne nouvelle".
Plus précisément M. Mathys n'a pas pu dire avec certitude si le port du masque dans les transports publics était efficace. Il s'agit d'une mesure parmi d'autres et il faut encore du temps pour évaluer l'efficacité de cette obligation. Mais c'est l'addition des mesures qui portent ses fruits.
Grippe saisonnière
A la question de savoir si la Suisse disposait d'assez de vaccins contre la grippe saisonnière, qui pourrait tomber en même temps qu'une éventuelle deuxième vague de Covid, Patrick Mathys a répondu que la Suisse avait 1,2 million de doses, soit le même volume que l'année dernière.
La Confédération s'efforce d'en obtenir davantage, mais la production mondiale est limitée. Nous ne sommes pas les seuls à fortement recommander à la population de se faire vacciner contre la grippe, a ajouté le responsable.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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