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Coronavirus

Mise en oeuvre des certificats Covid dès lundi

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Les premiers certificats Covid seront mis en oeuvre dès lundi (archives). CREDIT: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Les certificats Covid-19 seront établis dès lundi et à disposition de la population au plus tard à la fin de juin. Le Conseil fédéral a adopté vendredi la base légale du sésame. Cette attestation permettra de voyager dans l'espace Schengen.

L'ordonnance qui entre en vigueur lundi règle les compétences des cantons et de la Confédération. Elle définit la forme, le contenu, l'établissement et la révocation des certificats Covid-19. Elle couvre aussi les prescriptions concernant la vérification et la reconnaissance de certificats étrangers.

Les premiers tests seront établis par étapes dès lundi et les certificats seront à disposition de tous au plus tard à la fin du mois. Ils seront gratuits et uniquement utilisés sur une base volontaire, a précisé le conseiller fédéral Ueli Maurer devant la presse.

Les certificats sont valables 180 jours pour les personnes guéries (soit onze jours après un test PCR positif), 180 également pour les personnes entièrement vaccinées. Pour ces dernières, les règles sont susceptibles d'évoluer. Les tests PCR sont quant à eux valables 72 heures. Les tests antigéniques, valables 24 heures, ne suffisent pas pour entrer dans l'espace Schengen.

Tests de sécurité

Ce pass sera disponible soit sur papier soit sous forme électronique. Il comprend un code QR électronique accompagné d'une signature électronique de la Confédération, ce qui rend le document infalsifiable.

Il pourra être vérifié en toute sécurité sans possibilité de transmission ou de stockage de données personnelles. Pour garantir un haut niveau de sécurité, les certificats ont été soumis à un test de résistance dans le cadre d'un test public de sécurité. Treize failles de sécurité ont été découvertes et réparées.

Le travail avance en collaboration étroite avec les cantons. La Confédération fournit le système d'établissement et de vérification des certificats, les cantons définissent eux quelles institutions de santé sont habilitées à établir des certificats. Des spécialistes dans les centres de vaccination, centres de tests, hôpitaux, cabinets médicaux ou pharmacies sont désignés pour les délivrer.

Ueli Maurer part du principe que l'établissement des certificats dans les cantons va fonctionner. La Confédération a informé la semaine passée les directeurs cantonaux de la santé et les responsables informatiques. Les procédures sont largement automatisées, la charge de travail est minime.

Deux App

Le système comprend deux applications gratuites, qui pourront être téléchargées dès la semaine prochaine. La première permettra aux titulaires d'un certificat d'avoir sa version numérique sur eux et de la présenter en tout temps. Ce document sera équivalent à celui sous la forme papier.

La seconde application permettra de vérifier la validité des certificats numérique ou papier. La personne qui effectue le contrôle ne pourra voir que le nom, la date de naissance et la validité du certificat, a assuré Dirk Lindemann, directeur de l'Office fédéral de l'informatique et de la télécommunication (OFIT).

Les données personnelles ne seront pas enregistrées de manière centralisée par l'administration fédérale. Celles qui sont nécessaires pour la signature du certificat sont supprimées du système de la Confédération dès le certificat généré et transmis.

Espace européen

La solution helvétique est compatible avec le système mis en place par l'UE et permet la reconnaissance mutuelle des certificats. Le Conseil fédéral veut ratifier les normes de l'UE le 23 juin. La Suisse sera dans tous les cas prête avant l'UE.

Pour les cantons du Valais et du Tessin, qui débutent les vacances scolaires avant cette date, la Confédération essayera de leur délivrer des certificats. De manière générale, il serait recommandé de rester à la maison, a souligné Ueli Maurer.

L'ordonnance ne donne pas de précision sur les utilisations du certificat en Suisse et l'éventuelle levée des restrictions qui y serait liée. Des ordonnances ultérieures suivront à la mi-juin.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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