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Culture

A Lausanne, Vincent Perez laisse éclater sa passion pour le 7e art

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Le festival créé en 2018 par l'acteur, réalisateur et scénariste originaire de Lausanne propose de voir ou revoir sur grand écran des chefs-d'oeuvre de l'histoire du 7e art et de rencontrer des réalisateurs et des acteurs (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La 5e édition des Rencontres du 7e Art à Lausanne débute ce week-end sur le thème "Miroir, Miroir, le cinéma face à lui-même". Son fondateur et président, Vincent Perez, se confie sur sa passion pour le cinéma et son enthousiasme pour un festival sans compétition.

Jusqu'au 20 mars, une cinquantaine de films qui ont "marqué l'histoire du cinéma ou l'oeuvre d'un cinéaste" sont proposés. "Le cinéma que je veux célébrer, c'est celui qui fait partie de l'oeuvre d'un auteur, d'un acteur ou d'une actrice, celui qui leur ressemble", affirme à Keystone-ATS Vincent Perez.

Le festival créé en 2018 par l'acteur, réalisateur et scénariste originaire de Lausanne propose en effet de voir ou revoir sur grand écran des chefs-d'oeuvre de l'histoire du 7e art et de rencontrer des réalisateurs et des acteurs. "Sans compétition. On sort du circuit de la vente et de la promotion. Juste pour la beauté et l'importance du cinéma comme mémoire de l'humanité", clame-t-il.

Réflexion et éclectisme

"J'aime ce concept de festival pédagogique et événementiel. C'est excitant, c'est formidable et ça fait du bien", s'enthousiasme le cinéaste qui habite à Paris. Projections, rencontres, tables rondes, conférences et masterclasses: "pour la passion et le plaisir du cinéma", répète-t-il à l'envi.

Pour cette 5e édition, le thème choisi est "Miroir, Miroir, le cinéma face à lui-même". "Ça m'est venu à l'esprit en prenant conscience qu'il existe de nombreux films qui racontent des histoires de cinéma. C'est donc le cinéma qui raconte le cinéma, le cinéma vu par ceux qui le font", explique le comédien qui a joué dans "Cyrano de Bergerac" de Jean-Paul Rappeneau, "Indochine" de Régis Wargnier, "La Reine Margot" de Patrice Chéreau, "Chacun sa vie" de Claude Lelouch ou encore "J'accuse" de Roman Polanski.

"C'est moi qui choisis le thème pour chaque édition. Ça vient d'une idée, puis ça devient une obsession, j'en discute ensuite autour de moi, je teste la thématique auprès de mon équipe", poursuit-il. "J'aime la réflexion qu'il y a autour d'une thématique qui permet en plus d'être très éclectique".

"Trésor" lausannois

Comment voit-il l'avenir de ces rencontres? "On est là pour rester, à Lausanne, et pour durer. On a fait le plus dur avec ces cinq premières éditions. C'est un travail laborieux chaque année, on souffre parfois pour trouver des fonds. Mais au final, j'ai la certitude que ces rencontres vont perdurer longtemps. Après cinq ans, la situation financière du festival est saine", relève-t-il.

Vincent Perez aime à souligner le cadre particulier de Lausanne. "Les invités viennent par passion mais aussi pour la beauté des paysages et l'accueil. Ils aiment la Suisse". Le cinéaste loue aussi un "trésor" dans la capitale vaudoise: la Cinémathèque suisse. "Notre festival se veut d'ailleurs une caisse de résonance pour accompagner la Cinémathèque suisse, sixième plus grande au monde".

Willem Dafoe à l'honneur

Cette année, c'est l'acteur américain Willem Dafoe qui est l'invité d'honneur. Il a joué dans plus d'une centaine de films, à Hollywwod comme dans le cinéma d'auteur. A Lausanne, l'acteur et réalisateur donnera une masterclass et présentera quatre films en public, dont "La dernière tentation du Christ" de Martin Scorsese. Le prix Think Cinema devait lui être remis samedi soir lors d'une cérémonie au Chaplin's World à Vevey pour célébrer l'ensemble de sa carrière.

Les acteurs et réalisateurs Gilles Lellouche et Daniel Brühl, les acteurs Jean Dujardin, Irène Jacob, Anne Brochet et Jean-Luc Bideau ainsi que le cinéaste Roland Joffé seront également de la partie. Sans oublier des compositeurs - Gabriel Yared et Jean-Benoît Dunckel - et des écrivains comme Anne Berest et Laurent Gaudé.

Le festival se déroule dans plusieurs cinémas et écoles (ECAL et EJMA) et à la Fondation Jan Michalski, à Montricher. Mais sans le cinéma Capitole, encore en travaux pour deux ans. Les rencontres et masterclasses sont diffusées sur le site, la chaîne Youtube et la page Facebook des rencontres du 7e Art.

Cinq coups de coeur

Vincent Perez livre ses quelques coups de coeur à l'affiche de cette édition 2022: "Sunset Boulevard" de Billy Wilder, "Huit et Demi" de Federico Fellini, "Bellissima" de Luchino Visconti, "Rêve de Mouette" d'Anne Brochet (en première mondiale) et le documentaire "Bombshell: The Hedy Lamarr Story" d'Alexandra Dean.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Revue vaudoise de retour à Territet (VD) pour deux mois

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Un chapiteau à l'ancienne accueille dès mardi la Revue vaudoise au port de Territet. Cinquante représentations sont prévues jusqu'au 8 décembre. (© )

La Revue Vaudoise est de retour dans son chapiteau de bois au port de Territet, à Montreux (VD). Cinquante représentations sont prévues dès mardi et jusqu'au 8 décembre. Cette sixième édition revisitera l’actualité locale et régionale, mélangeant humour, musique live et esprit cabaret.

Le spectacle se déroulera dans le "Magic Mirror", à savoir un chapiteau de bois, toiles et miroirs, conçu comme une salle de bal itinérante des années folles. Il se joue sur une scène à 360 degrés avec des places autour de la piste centrale.

Les sketches passeront différents sujets d'actualité au peigne fin: des travaux sur l’autoroute A9 à l'accident du bateau Simplon à Cully, en passant par une leçon d'économie à Valérie Dittli, un petit hommage à Pierre-Yves Maillard et un clin d’oeil aux Jeux olympiques de Paris.

Le spectacle qui dure 1h45 est animé par des fidèles tels que Nathalie Devantay, Jenny Lorant, Jessie Kobel, Cuche et Barbezat. Ils seront accompagnés par le beatboxeur Keumart et sa complice Léa Gamba pour la touche musicale.

Deux nouveaux-venus, David Charles (alias Mc Roger) et le "déjanté comique français" Pierre Aucaigne complèteront le casting de cette édition. La mise en scène est signée Jean-Luc Barbezat, avec Karim Slama à la co-écriture et comme conseiller artistique.

revuevaudoise.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Chantier de Notre-Dame de Paris: la repose des 8 cloches terminée

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Notre-Dame de Paris a retrouvé samedi ses huit cloches, avec la pose de la dernière, la plus lourde, appelée Gabriel. La cathédrale doit rouvrir dans deux mois. (archives) (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

La repose des huit cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris "vient de se terminer avec celle de la cloche Gabriel", a annoncé la ministre de la Culture samedi, à presque deux mois de la réouverture de l'édifice.

Les huit cloches de la tour Nord, déposées pour les nettoyer ou les restaurer après l'incendie du 15 avril 2019 qui a partiellement ravagé ce chef d'oeuvre de l'art gothique, avaient commencé à être réinstallées le 12 septembre.

La "repose (...) vient de se terminer avec celle de la cloche Gabriel, la plus lourde des huit (4162 kg)", a déclaré Rachida Dati sur le réseau X.

L'établissement public chargé de la restauration a de son côté publié, vendredi, une vidéo sur Instagram montrant le montage et l'installation de cette dernière cloche "Gabriel" par les équipes de ce chantier hors norme qui est dans sa dernière ligne droite.

"Les fidèles et les Parisiens pourront de nouveau entendre les appels sonores et le marquage du temps lancés du haut des tours de notre cathédrale de Paris", a ajouté Rachida Dati, soulignant qu'"une nouvelle étape importante et symbolique (a été) franchie, à 64 (sic) jours de la réouverture" prévue le 7 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Château d'Aigle (VD): Géa Augsbourg à l'honneur

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Le Château d'Aigle accueillera jusqu'en août prochain une exposition consacrée à Géa Augsbourg, disparu il y a cinquante ans. (© Musée historique de Lausanne)

À l’occasion du 50e anniversaire de la disparition de Géa Augsbourg, le Château d’Aigle consacre dès mercredi et jusqu'au 17 août 2025 une exposition à cet artiste incontournable du Pays de Vaud. Réunissant dessins, peintures et documents personnels, cette collection a été patiemment constituée par le plasticien Claude Augsburger, fervent admirateur et collectionneur de l'½uvre du maître.

Artiste aux multiples talents, Géa Augsbourg a marqué son époque en tant que dessinateur, peintre, céramiste et journaliste. Collaborateur de personnalités comme Marc Chagall et Charles Albert Cingria, son travail se distingue par une incroyable diversité.

L'exposition mettra également en lumière son lien étroit avec la vigne, notamment à travers les étiquettes de vin qu’il a créées, ainsi que le portefeuille "La terre vaudoise et ses vignes", illustré d'un texte de Charles-François Landry. Parallèlement, Claude Augsburger présentera une série de ses propres ½uvres.

Entre France et Suisse

Né en 1902 à Yverdon-les-Bains, Georges-Charles Augsburger, dit Gea Augsbourg, a quitté des études scientifiques pour se consacrer à l’art. Après un séjour à Ostende (B) où il découvre la peinture, il s'installe à Paris dans les années 1930. Il y côtoie des artistes comme Jean Cocteau et Max Jacob.

Reconnu pour ses dessins de presse et ses portraits de la ruralité suisse, l'artiste alterne entre la France et la Suisse, où il reçoit en 1937 le prix des Arts franco-suisse. Marqué par la Seconde Guerre mondiale, il retourne en Suisse, où il continue à illustrer et à collaborer avec la presse.

Son ½uvre, vaste et multiforme, a fait l’objet de plusieurs monographies et rétrospectives, notamment pour son centenaire en 2002. Il est décédé le 7 février 1974 à Prilly.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un Golden Eye pour Pamela Anderson au Zurich Film Festival

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L'actrice américaine s'est exprimée sur scène à Zurich vendredi soir à l'occasion du ZFF. (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

L'actrice Pamela Anderson, connue pour son rôle dans "Alerte à Malibu", a reçu vendredi soir au Zurich Film Festival (ZFF) le Golden Eye Award, récompensant une carrière aux multiples facettes. Son dernier film, "The Last Showgirl", a été projeté en première à Zurich.

En remettant la récompense à la comédienne américano-canadienne, le directeur du festival Christian Jungen l'a félicitée pour sa "performance digne d'un Oscar" dans "The Last Showgirl". "Pamela Anderson joue si bien qu'on oublie la personne derrière le personnage", a-t-il ajouté

L'actrice de 57 ans a expliqué qu'elle jouait son propre rôle dans le long-métrage de Gia Coppola Anderson, celui d'une danseuse de cabaret de 50 ans en fin de carrière qui doit sauver sa relation avec sa fille. "Quand j'ai lu le scénario, je me suis dit: 'c'est moi. Personne d'autre ne peut jouer ce rôle'".

Cause animale

"Nous avons tous de la valeur, même dans la cinquantaine", a lancé Mme Anderson, ajoutant: "Vous pouvez détruire un bâtiment, mais pas une personne".

Elle a ensuite participé à un débat avec l'animatrice du ZFF Tanya König, au terme duquel elle a quitté la salle en silence, laissant derrière elle un public impressionné.

Si elle reste associée à l'image de blonde plantureuse en maillot de bain jouant la sauveteuse dans la série télévisée "Alerte à Malibu", Pamela Anderson est depuis plusieurs années une militante active de la cause animale. Elle est engagée dans des campagnes contre le port de la fourrure et du cuir ou les expérimentations animales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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