Culture
A Lausanne, Vincent Perez laisse éclater sa passion pour le 7e art
La 5e édition des Rencontres du 7e Art à Lausanne débute ce week-end sur le thème "Miroir, Miroir, le cinéma face à lui-même". Son fondateur et président, Vincent Perez, se confie sur sa passion pour le cinéma et son enthousiasme pour un festival sans compétition.
Jusqu'au 20 mars, une cinquantaine de films qui ont "marqué l'histoire du cinéma ou l'oeuvre d'un cinéaste" sont proposés. "Le cinéma que je veux célébrer, c'est celui qui fait partie de l'oeuvre d'un auteur, d'un acteur ou d'une actrice, celui qui leur ressemble", affirme à Keystone-ATS Vincent Perez.
Le festival créé en 2018 par l'acteur, réalisateur et scénariste originaire de Lausanne propose en effet de voir ou revoir sur grand écran des chefs-d'oeuvre de l'histoire du 7e art et de rencontrer des réalisateurs et des acteurs. "Sans compétition. On sort du circuit de la vente et de la promotion. Juste pour la beauté et l'importance du cinéma comme mémoire de l'humanité", clame-t-il.
Réflexion et éclectisme
"J'aime ce concept de festival pédagogique et événementiel. C'est excitant, c'est formidable et ça fait du bien", s'enthousiasme le cinéaste qui habite à Paris. Projections, rencontres, tables rondes, conférences et masterclasses: "pour la passion et le plaisir du cinéma", répète-t-il à l'envi.
Pour cette 5e édition, le thème choisi est "Miroir, Miroir, le cinéma face à lui-même". "Ça m'est venu à l'esprit en prenant conscience qu'il existe de nombreux films qui racontent des histoires de cinéma. C'est donc le cinéma qui raconte le cinéma, le cinéma vu par ceux qui le font", explique le comédien qui a joué dans "Cyrano de Bergerac" de Jean-Paul Rappeneau, "Indochine" de Régis Wargnier, "La Reine Margot" de Patrice Chéreau, "Chacun sa vie" de Claude Lelouch ou encore "J'accuse" de Roman Polanski.
"C'est moi qui choisis le thème pour chaque édition. Ça vient d'une idée, puis ça devient une obsession, j'en discute ensuite autour de moi, je teste la thématique auprès de mon équipe", poursuit-il. "J'aime la réflexion qu'il y a autour d'une thématique qui permet en plus d'être très éclectique".
"Trésor" lausannois
Comment voit-il l'avenir de ces rencontres? "On est là pour rester, à Lausanne, et pour durer. On a fait le plus dur avec ces cinq premières éditions. C'est un travail laborieux chaque année, on souffre parfois pour trouver des fonds. Mais au final, j'ai la certitude que ces rencontres vont perdurer longtemps. Après cinq ans, la situation financière du festival est saine", relève-t-il.
Vincent Perez aime à souligner le cadre particulier de Lausanne. "Les invités viennent par passion mais aussi pour la beauté des paysages et l'accueil. Ils aiment la Suisse". Le cinéaste loue aussi un "trésor" dans la capitale vaudoise: la Cinémathèque suisse. "Notre festival se veut d'ailleurs une caisse de résonance pour accompagner la Cinémathèque suisse, sixième plus grande au monde".
Willem Dafoe à l'honneur
Cette année, c'est l'acteur américain Willem Dafoe qui est l'invité d'honneur. Il a joué dans plus d'une centaine de films, à Hollywwod comme dans le cinéma d'auteur. A Lausanne, l'acteur et réalisateur donnera une masterclass et présentera quatre films en public, dont "La dernière tentation du Christ" de Martin Scorsese. Le prix Think Cinema devait lui être remis samedi soir lors d'une cérémonie au Chaplin's World à Vevey pour célébrer l'ensemble de sa carrière.
Les acteurs et réalisateurs Gilles Lellouche et Daniel Brühl, les acteurs Jean Dujardin, Irène Jacob, Anne Brochet et Jean-Luc Bideau ainsi que le cinéaste Roland Joffé seront également de la partie. Sans oublier des compositeurs - Gabriel Yared et Jean-Benoît Dunckel - et des écrivains comme Anne Berest et Laurent Gaudé.
Le festival se déroule dans plusieurs cinémas et écoles (ECAL et EJMA) et à la Fondation Jan Michalski, à Montricher. Mais sans le cinéma Capitole, encore en travaux pour deux ans. Les rencontres et masterclasses sont diffusées sur le site, la chaîne Youtube et la page Facebook des rencontres du 7e Art.
Cinq coups de coeur
Vincent Perez livre ses quelques coups de coeur à l'affiche de cette édition 2022: "Sunset Boulevard" de Billy Wilder, "Huit et Demi" de Federico Fellini, "Bellissima" de Luchino Visconti, "Rêve de Mouette" d'Anne Brochet (en première mondiale) et le documentaire "Bombshell: The Hedy Lamarr Story" d'Alexandra Dean.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les Urbaines accueillent plus de 7000 visiteurs en 3 jours
Plus de 7000 personnes ont participé durant trois jours ce week-end dans l'agglomération lausannoise à la 27e édition du festival Les Urbaines. Cette fréquentation élevée confirme l'enthousiasme des publics à expérimenter des formes artistiques questionnant les hégémonies esthétiques et politiques, et la nécessité de les rendre visibles et accessibles, écrivent les organisateurs dimanche.
Durant trois jours, les visiteurs et visiteuses ont pu naviguer entre les habituels lieux partenaires du festival que sont l'Arsenic, le Théâtre Sévelin 36, l'Espace Amaretto, l'Espace Arlaud, le Bourg et le Temple de Chavannes. Ils ont aussi pu parcourir plusieurs lieux inédits, généralement inoccupés ou pas encore ouverts au public, comme l'ancien cinéma Eldorado à Chauderon où se visite l'exposition jusqu'au 10 décembre, et le futur Jumeaux Jazz Club au Flon.
Dans son communiqué, le festival précise que l'année 2023 marque le départ d'Ysaline Rochat, la codirection du festival, après 11 années d'implication au sein de la structure d'abord en tant qu'administratrice et programmatrice, puis comme codirectrice dès 2017. Yasemin Imre, curatrice et chercheuse basée à Genève, a été choisie par le Conseil de Fondation pour reprendre la codirection aux côtés de Samuel Antoine, et commencera son activité de codirectrice le 15 janvier 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le mécène valaisan Léonard Gianadda s'en est allé dimanche
Léonard Gianadda est décédé dimanche à l'âge de 88 ans. Il laisse à Martigny (VS) une fondation à la renommée internationale qui a exposé les oeuvres d'illustres artistes comme Picasso, Van Gogh ou Rodin. Le Valaisan l'avait créée en mémoire de son frère Pierre.
L'Etat du Valais a confirmé à Keystone-ATS l'information du Nouvelliste. Léonard Gianadda laisse derrière lui la Fondation Pierre Gianadda dédiée à l'art. Inaugurée en 1978, celle-ci accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année.
En 2018, Léonard Gianadda annonçait publiquement se battre contre un cancer. Même atteint dans sa santé, il est resté très actif, continuant notamment à concrétiser des expositions. Fin octobre 2023, il avait été hospitalisé à la suite d'un accident de voiture dans lequel il avait été gravement blessé à la jambe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La fille d'Uderzo veut empêcher la vente d'un dessin d'Astérix
La fille du dessinateur Albert Uderzo a déposé plainte pour empêcher la vente d'une célèbre planche d'"Astérix et Cléopâtre". Elle juge douteuses les conditions d'acquisition de l'oeuvre par le vendeur, a-t-on appris samedi auprès de son avocate.
Le dessin original de la couverture d'"Astérix et Cléopâtre" doit être mis en vente à Bruxelles le 10 décembre par la maison d'enchères Millon. La valeur de cette gouache de 32x17 cm, datant de 1963, est estimée de 400'000 à 500'000 euros.
Elle est vendue par un particulier qui affirme la détenir depuis "plus de 50 ans". Uderzo l'avait offerte "lors d'un dîner entre amis", avait affirmé Millon fin novembre dans un communiqué.
Pas de dédicace
"L'objectif, c'est à court terme d'empêcher la vente, en tout cas d'avoir le temps de faire le plus de lumière possible sur les circonstances de la détention de cette planche et peut-être même de la récupérer à terme", a expliqué à l'AFP Orly Rezlan, avocate de Sylvie Uderzo, confirmant une information du quotidien Le Figaro. La plainte a été déposée pour recel d'abus de confiance ou de vol.
L'avocate souligne qu'Albert Uderzo avait l'habitude de dédicacer les planches qu'il offrait, or celle-ci ne l'est pas. Selon elle, Sylvie Uderzo et sa mère ont été informées par la maison d'enchères de la mise en vente, avec "un narratif " qui "paraissait assez fumeux" sur les conditions d'obtention de l'oeuvre par le père du vendeur.
"Sûrs de notre bon droit"
Le directeur général de Millon Belgique, Arnaud de Partz, a indiqué à l'AFP avoir été informé de la plainte sans l'avoir encore reçue. Il reconnaît que la vente est désormais "incertaine".
Selon lui, le dessin a bien été offert par Albert Uderzo à un ami, dont le fils veut désormais le vendre. "Il y a beaucoup de planches qui ont été données et n'ont pas été dédicacées", affirme Arnaud de Partz, soulignant qu'à l'époque ces originaux n'avaient "pas de valeur".
"On est sûrs de notre bon droit. On a tout l'historique. On a une photo (du père du vendeur) avec Uderzo, il est certain qu'ils se connaissaient", a-t-il ajouté.
Sur le dessin de Une, Uderzo parodie l'affiche de la production hollywoodienne "Cléopâtre" de 1963, à l'époque le film le plus cher de l'histoire. La Cléopâtre d'Uderzo prend la même pose qu'Elizabeth Taylor, Astérix remplace le Jules César incarné par Rex Harrison, et Obélix Marc Antoine, joué par Richard Burton.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Saint Nicolas attire plus de 30'000 personnes à Fribourg
Plus de 30'000 personnes ont célébré, samedi à Fribourg, Saint Nicolas et son cortège. Dans son discours, prononcé depuis la terrasse de la cathédrale, l'évêque de Myre a délivré un message de paix et évoqué des sujets de l'actualité locale, suisse et internationale.
"Mes chers enfants, quelle joie de vous revoir", a entamé Saint Nicolas en s'adressant à la foule. "Vous me faites bouillonner de joie. Vos sourires et vos frimousses illuminent cette belle nuit de décembre", a-t-il dit, entouré des pères fouettards ainsi que des deux saintes patronnes de la Ville, Sainte Barbe et Sainte Catherine.
Saint Nicolas a commencé son discours de 20 minutes avec un très léger retard. Il est monté au balcon de la cathédrale Saint-Nicolas, après avoir été accueilli par l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg Charles Morerod. Pour la première fois, le cortège et le discours ont été diffusés en direct par la RTS télévision et La Télé.
Le cortège, que Saint Nicolas a accompli sur le dos de son fidèle âne Balou depuis le Collège St-Michel, a consisté en un parcours d'une heure jusqu'à la cathédrale. L'an dernier, l'événement avait opéré son grand retour, après deux exercices d'absence, en raison des restrictions liées à la crise sanitaire causée par le Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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