Culture
A Renens, "Tropicadelic" de Namsa Leuba revisite l'exotisme cliché
La Ferme des Tilleuls à Renens (VD) propose depuis jeudi une nouvelle exposition consacrée à l'artiste helvético-guinéenne Namsa Leuba. "Tropicadelic" met en scène ses photographies éclectiques et expérimente de nouveaux médiums comme la sculpture et le tissage artisanal . A découvrir jusqu'au 17 décembre 2023.
Le double héritage identitaire de la photographe, entre la Guinée et la Suisse, se révèle être la force motrice de sa démarche artistique. Namsa Leuba interroge et déconstruit depuis une décennie les stéréotypes véhiculés par l'histoire de l'art et le regard ethnocentrique porté sur l'exotisme, les identités africaines et polynésiennes, expliquent les responsables de l'exposition.
"Située à mi-chemin entre l'art et la mode, le style documentaire et la fiction, sa recherche photographique conjugue son intérêt pour les problématiques anthropologiques avec les codes de la photographie de mode, domaine qu'elle pratique largement. Il en découle une esthétique affirmée et affranchie de toutes contraintes, soutenue par une pensée décoloniale et une exploration de techniques expérimentales", décrivent-ils dans un communiqué.
Paradis tropical futuriste
A Renens, "Tropicadelic" présente des séries photographiques de l'artiste dans un décor inspiré par les nombreux voyages qu'elle a entrepris en Afrique, en Polynésie et en Europe. Namsa Leuba revisite des mythes comme par exemple celui de la vahiné, répandu par l'½uvre du peintre Paul Gauguin.
"Tout en imaginant et mettant en scène ses propres rituels, elle offre ainsi aux créatures qui peuplent son univers une installation immersive et fantastique. Une sorte de paradis tropical futuriste qui, parsemé de symboles, de références animistes, de fantasmes et de fétiches, vient questionner la sacralité et la légitimité des politiques qui dictent tous les regards, de part et d'autre des cultures", résument les responsables de la Ferme des Tilleuls.
Née en 1982, Namsa Leuba est diplômée de l'ECAL en Bachelor Photographie et en Master Art Direction. Elle produit également des campagnes de mode pour Dior, Christian Lacroix ou Nike et collabore avec Netflix. Elle vit actuellement à Bordeaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Ciné au Palais: seize documentaires récents pour petits et grands
Pour sa 11e édition les 1er et 2 février, Ciné au Palais propose seize documentaires récents pour petits et grands. Les projections qui se déroulent au Palais de Rumine à Lausanne seront suivies par des rencontres avec leurs réalisateurs ou des spécialistes. L'entrée aux films et aux musées est gratuite.
Ciné au Palais propose de voyager dans le temps et dans l’espace, avec "Les mots qu'elles eurent un jour", un film qui raconte l'histoire de militantes indépendantistes algériennes. "L'extinction invisible", lui, décrit les efforts d'un groupe de scientifiques pour sauver la biodiversité microbienne.
Les spectateurs pourront également découvrir un documentaire très récent de Steven Spielberg, "La vie sur notre planète", une fresque des débuts de la vie aquatique. Ou rencontrer d'autres cultures dans "Marcher sur l’eau" et s'émerveiller devant "Le Chêne" et son casting d'animaux extraordinaires. Quant au film d’animation "Four Faces of the moon", il permettra de découvrir l'histoire coloniale du Canada.
Ciné au Palais est un week-end de documentaires et de rencontres sur des sujets en lien avec la nature, l'histoire ou des débats de société. Cet événement annuel est organisé le premier week-end de février par le Naturéum, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
cineaupalais.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La 13e édition d'Art Genève investit Palexpo dès jeudi
La 13e édition d'Art Genève se déploiera à Palexpo de jeudi à dimanche prochain. Au total, 81 galeries internationales d'art moderne et contemporain exposeront leurs oeuvres. A découvrir également: 22 projets institutionnels.
Parmi les nouvelles institutions suisses présentes à Art Genève figurent le Kunst Museum Winterthur, le MASI Lugano, le Musée des Beaux-Arts Le Locle (MBAL), la Fondation Plaza, la Fondation Gandur pour l'Art, la Fondation Opale et le Centre d'Art de Bienne. Ces institutions présentent des projets faisant écho à leurs programmations respectives.
Genève est représentée à ce salon par le biais du MAMCO et du Centre d'Art Contemporain Genève. Le Musée d'art et d'histoire (MAH) présentera en parallèle une grande exposition dédiée à l'artiste Carole Bove. Les Fonds cantonaux et municipaux proposeront aussi différentes ½uvres.
Une louche géante
La programmation accentue aussi son envergure internationale, relèvent les organisateurs. La Cranford Collection de Londres présentera une exposition intitulée "Crash". La Fondation CAB de Bruxelles et Saint-Paul-de-Vence proposera des oeuvres de son artiste en résidence Nicolas Chardon, et la Collection Scharf-Gerstenberg de Berlin propose une projection sur le travail de Goya.
Lancée en 2024, la section solo rassemble cette année quatorze galeries. Art Genève dévoile aussi la deuxième édition de "Sur-mesure", une plateforme dédiée aux oeuvres grand format. La nourriture a été retenue comme thème principal. Six oeuvres vidéo projetées en boucle et une sculpture géante d'une louche et d'une cuillère sont à voir.
Musique en immersion
Art Genève propose aussi un volet musical. L'Orchestre de la Suisse romande (OSR) présentera ainsi la première application mobile grand public de réalité virtuelle permettant une immersion au c½ur d'un orchestre symphonique.
Et en marge du salon, des performances musicales intitulées "WOLFTONES" se dérouleront au Grand Théâtre de Genève. Il s'agit d'explorer le phénomène dit "du loup", un parasite acoustique présent notamment chez certains instruments à cordes.
www.artgeneve.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'actrice d'"Emilia Pérez" dénonce une "haine terrible"
L'Espagnole Karla Sofia Gascon, nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Emilia Pérez", a dénoncé vendredi la "haine terrible" la visant en raison de sa transidentité. Dans le film, elle tient le rôle d'un trafiquant drogue qui change de sexe.
"Je vais me mettre à pleurer, mais c'est vraiment moche. C'est toujours la même chose, non?", a déploré l'Espagnole lors d'une conférence de presse en Uruguay à l'occasion du festival international du film José Ignacio (JIIFF).
"On fait face à une haine terrible juste parce qu'on fait un film, qu'on est différent, même si je ne me considère pas différente de qui que ce soit, mais égale à tout le monde, aussi différente que tout le monde, parce qu'il n'y a personne de pareil", a regretté l'actrice.
Première transgenre nommée
Le film du Français Jacques Audiard, odyssée musicale sur la transition de genre d'un trafiquant de drogue mexicain, a récolté 13 nominations aux plus prestigieux prix du cinéma, faisant de lui la production non anglophone la plus nommée de tous les temps.
Karla Sofia Gascon est devenue la première comédienne ouvertement transgenre nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice. La cérémonie doit avoir lieu le 2 mars. "Ils [ses détracteurs] sont allés jusque dans mon village pour voir s'ils se souvenaient de moi", a raconté l'actrice.
"Ce sont des bêtises, parce que cela fait 30 ans et quelques que je n'y suis plus allée. Il y en aura toujours un pour dire: 'Oh, oui, je me souviens qu'il jouait au football'. Menteurs!", a-t-elle dénoncé, fustigeant ceux qui prétendent savoir "seulement pour passer à la télévision".
Karla Sofia Gascon avait joué dans de nombreuses séries (telenovelas) mexicaines avant d'annoncer sa transition de genre en 2018. Dans "Emilia Pérez", elle tient le rôle d'un trafiquant drogue, à la fois avant et après son changement.
L'ensemble des actrices du film a reçu le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Rougemont: une salle de concert et un musée pourraient voir le jour
Un projet culturel d'envergure pourrait voir le jour à Rougemont. Soutenu par un investisseur privé, il prévoit une salle de concert et un musée. Une task force des cantons de Vaud et de Berne a été créée, Gstaad nourrissant une intention similaire.
"Le projet a été lancé à la suite d'une demande des autorités communales et cantonales qui souhaitaient lutter contre la désertification du Pays d'Enhaut", explique à Keystone-ATS Ermes Elsener, directeur de l'hôtel-restaurant Valrose à Rougemont et chef du projet. Il revenait sur une information du "Anzeiger von Saanen", reprise par d'autres médias.
La Municipalité a approché Yann Guyonvarc'h, homme d'affaires et propriétaire du Valrose à Rougemont. Entrepreneur passionné par les nouvelles technologies, "ce Franco-Suisse est amoureux de la région. Amateur d'art et de musique, il souhaite aider ce projet à se réaliser", glisse M. Elsener.
Tunnel et souterrain
Dans le détail, le projet prévoit une ambitieuse construction en souterrain, sur la parcelle entre la route cantonale et le parking de la Videmanette, sur une surface d'environ 26'000 m2. Avantage, notamment en hiver, un tunnel devrait relier le centre culturel directement à la gare du Montreux-Oberland bernois (MOB).
La salle philharmonique pourrait accueillir entre 1200 et 1500 spectateurs. Quant au musée, il accueillerait des collections d'oeuvres impressionnistes. "Pour le Pays-d'Enhaut, cette institution pourrait devenir le pendant de la Fondation Giannada à Martigny", illustre M. Elsener.
D'autres infrastructures pourraient suivre, comme un hôtel cinq étoiles ou des logements pour environ 200 nouveaux collaborateurs. D'un montant estimé à environ 100 millions, le projet serait entièrement financé de manière privée.
Vaud ou Berne
Les premiers plans ont été réalisés et présentés aux parties. "Les échos sont très positifs que ce soit de la commune, du canton ou du MOB", se réjouit le chef de projet. "Mais tout est encore ouvert", précise-t-il. Parmi les difficultés, le responsable a mentionné le dézonage du terrain qui se situe en terrain agricole.
Autre obstacle, un projet similaire mené par le Conseil de fondation du Gstaad Concert Hall à quelque huit kilomètres de là. Il prévoit une nouvelle salle de concert de 1200 places afin de remplacer l'actuel chapiteau de 1800 places. A ce stade, "nous en sommes au même point", souligne M. Elsener. "Aucun des deux projets n'a reçu d'autorisation de la part de son canton respectif".
Interrogé sur la concurrence entre les deux propositions, Ernes Elsener préfère évoquer "une alternative". Selon lui, "mieux vaut avoir deux projets qu'aucun. Les deux cantons concernés ont créé une task force. Nous attendons leur réponse".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ClimatIl y a 1 jour
Scolarité d'un enfant sur sept impactée par des chocs climatiques
-
InternationalIl y a 1 jour
OpenAI lance un agent IA autonome qui exécute des tâches en ligne
-
InternationalIl y a 1 jour
Odermatt veut enfin s'imposer à Kitzbühel
-
LausanneIl y a 2 jours
EPFL: la ferme de Bassenges sera réaffectée en centre scientifique
-
Le 6/9 LFMIl y a 2 jours
25ème Brocante de la Gruyère dès ce vendredi à Bulle
-
InternationalIl y a 3 jours
Macron et Scholz promettent une Europe "forte et unie" face à Trump
-
GenèveIl y a 2 jours
Pas d'interdiction du burkini dans les piscines publiques
-
ClimatIl y a 3 jours
Nouvel incendie près de Los Angeles: les pompiers progressent