Culture
Cases et bulles de la BD décodifiées à l'Art Brut de Lausanne
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La Collection de l'Art Brut à Lausanne tente le pari de faire dialoguer l'art brut et la bande dessinée dans sa nouvelle et passionnante exposition. Les points communs entre les deux modes d'expression sont finalement plus nombreux que l'on pourrait imaginer.
"C'est la première fois à notre connaissance qu'une exposition réunit l'art brut et la bande dessinée dans un musée", affirme Sarah Lombardi, directrice de la Collection de l'Art Brut, lors de la présentation jeudi devant les médias. Jusqu'au 26 février prochain, 270 oeuvres de 32 artistes, dont 75 proviennent des fonds du musée lausannois, sont à découvrir, pour autant de formes revisitées ou éclatées.
Au départ, tout semble opposer art brut et bande dessinée. D'un côté, un art très libre et solitaire ne se souciant pas de plaire aux goûts supposés du public, de l'autre, un art populaire avec un langage codifié, dont les héros sont souvent des icônes d'une culture de masse déclinées sur de multiples supports, résume Erwin Dejasse, commissaire belge de l'exposition, historien de l'art, spécialiste de BD et chercheur à l'Université libre de Bruxelles.
Cohabitation de l'image et de l'écrit
"Dépassant ces antagonismes, j'ai en fait réalisé que l'art brut a une dimension narrative ultra-présente, où l'image et l'écrit cohabitent énormément", explique-t-il. Alors que l'art du 20e siècle s'est largement émancipé du narratif, au profit de recherches formelles ou de démarches conceptuelles, de nombreuses ½uvres d'art brut montrent en effet que les images conservent toute leur capacité à produire des récits, selon le commissaire.
"J'ai aussi observé que beaucoup de créateurs d'art brut se sont emparés de l'imagerie et des codes de la bande dessinée, les ont remodelés librement pour les intégrer à leurs imaginaires", dit-il. "BD et art brut partagent une hétérogénéité de signes et de codes, que ce soient des textes, des images, des cadres, des onomatopées, des bulles ou des pictogrammes", souligne-t-il.
"Tous les deux brisent en quelque sorte la frontière instituée entre le visible et le lisible", ajoute M. Dejasse. Au final, le constat est clair pour lui: les traits communs entre ces deux domaines d'expression sont riches et multiples. "L'idée était donc d'explorer les liens entre les deux, de les faire dialoguer entre eux, de jouer sur leurs interconnexions", raconte ce passionné de BD.
Audace narrative et visuelle
C'est donc cette rencontre passionnante entre deux arts plus proches qu'on ne le pensait que propose la Collection de l'Art brut au rez-de-chaussée du musée. Le public est invité à découvrir des artistes et créateurs à l'audace narrative et visuelle foisonnante.
La visite commence avec des oeuvres proches des canons classiques de la bande dessinée pour terminer avec celles qui en sont le plus éloignées. Certaines reprennent donc la structure en cases, mais d'autres les déstructurent complètement.
Loin des cahiers de l'Américain Frank Johnson, dans la tradition des comics des années 1930, l'exposition se termine sur les explosions visuelles du Japonais Yuichi Nishida, dans lesquelles on ne discerne presque plus les codes du manga, déployées sur une seule immense image dessinée en une à deux années.
Poésie, fantasmes et utopies
Entre deux, le regard du visiteur se posera à la fois sur des tableaux uniques avec de multiples scènes, des oeuvres avec une occupation desaxée de l'espace, des textes voltigeant autour d'images fauves, des narrations insolites en arborescence ou superposées, des dessins invitant à des lectures circulaires, vagabondes ou aléatoires. D'autres oeuvres prennent le contrepoint de la BD, fixant l'immobilité et la pétrification du temps.
Toutes ces réalisations proposent une grande diversité de registres et de thématiques: des poésies en images, des récits épiques, des chroniques du quotidien (notamment en asile psychiatrique), des témoignages traumatiques, des visions fantasmées ou encore des univers utopiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons
La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.
"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.
"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.
Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.
Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.
Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Israël pourra participer à l'Eurovision 2026 en Autriche
Israël pourra participer à l'Eurovision de la chanson en 2026 en Autriche. Les membres de l'Union européenne de radiotélévision (UER) ont validé jeudi ce scénario à Genève, selon des sources convergentes. Plusieurs pays ont promis de boycotter le concours.
Après un vote secret, les diffuseurs publics ont validé avec deux tiers des voix les nouvelles règles dévoilées il y a deux semaines par l'UER. Un scrutin sur Israël était conditionné au rejet de cette motion.
A Bâle cette année, la candidate israélienne était arrivée deuxième grâce au public. Certains avaient remis en cause le fonctionnement du vote. Des diffuseurs de pays comme l'Espagne, l'Irlande, la Slovénie ou encore les Pays-Bas ont promis de boycotter le concours en cas de maintien de l'Etat hébreu. La SSR ne souhaitait elle pas une éviction israélienne.
Jeudi, le président du diffuseur espagnol a accusé l'UER d'avoir provoqué "les tensions les plus importantes" jamais observées. Cette situation fait redouter une diminution de l'audience qui s'établit à 150 millions de personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Concours Eurovision 2025 à Bâle: bilan final très positif de la SSR
La SSR tire un bilan final "très positif" du Concours Eurovision 2025 qu'elle a mis sur pied en mai dernier à Bâle. L'opération lui a valu plusieurs récompenses. De plus, elle n'a pas utilisé l'ensemble du budget prévu.
Grâce à un pilotage financier minutieux et à des recettes plus élevées issues du sponsoring et de la billetterie, les coûts extraordinaires du Concours Eurovision (ESC) se sont établis à 15 millions de francs, soit 25% de moins que prévu par le budget (20 millions). Ces coûts s'ajoutent au budget ordinaire pour le financement d'événements majeurs, précise la SSR jeudi dans un communiqué.
En outre, l'ESC a eu un effet positif sur la transformation que vit actuellement la SSR. Selon la directrice générale Susanne Wille, il a été un "moteur d'innovation". "De nouvelles technologies, de nouvelles manières de faire, de nouvelles idées ont émergé autour de ce projet et elles perdurent", déclare-t-elle, citée dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Netflix a sorti une série sur P. Diddy, qui a tenté de l'interdire
Netflix a sorti une série documentaire produite par le rappeur américain 50 Cent sur son rival de longue date Sean Combs, alias P. Diddy. Ce dernier, condamné à 4 ans de prison pour violences sexuelles, a tenté de l'interdire.
"Sean Combs: The Reckoning", découpé en une mini-série de quatre épisodes, retrace la carrière et la chute du rappeur et producteur de 56 ans, condamné en octobre à 50 mois de prison pour transport de personnes à des fins de prostitution.
Lors de son procès à New York, la justice a retracé la manière dont il a contraint plusieurs femmes, dont son ancienne petite amie, Casandra Ventura, à participer à des marathons sexuels avec des hommes engagés à cette fin.
La série Netflix, diffusée mardi aux Etats-Unis, inclut notamment des interviews d'ex-associés décrivant un comportement prédateur, ainsi que deux personnes affirmant que la star du hip-hop les a agressées sexuellement.
Les avocats de Sean Combs avaient tenté d'empêcher la sortie du documentaire cette semaine, envoyant lundi à Netflix une mise en demeure pour ce qu'ils affirmaient être une violation apparente des droits d'auteur.
Ils pointent notamment un extrait du documentaire montrant le rappeur évoquant sa défense avec son équipe juridique quelques jours avant son arrestation en septembre 2024.
Juda Engelmayer, porte-parole de l'artiste, a déclaré à l'AFP que ce dernier avait fait enregistré cette vidéo pour "raconter sa propre histoire, à sa manière". "Il est fondamentalement injuste, et illégal, que Netflix s'approprie ce travail" a-t-elle ajouté.
Netflix, dans une déclaration citée par le Washington Post, a assuré que les images avaient été obtenues légalement.
La porte-parole de Sean Combs s'est également plainte du fait que le rappeur 50 Cent - Curtis Jackson de son vrai nom - ait été autorisé à être producteur exécutif de la série documentaire, alors qu'il est un "rival de longue date animé d'une vendetta personnelle, qui a passé trop de temps à diffamer M. Combs".
Les deux hommes sont en conflit depuis le milieu des années 2000, par morceaux interposés mais aussi dans des déclarations publiques.
"Si je ne l'avais pas fait, il n'y aurait eu personne pour le faire", s'est justifié 50 Cent à propos du documentaire dans un entretien à GQ, affirmant vouloir défendre la "culture" hip hop.
Sean Combs est actuellement détenu dans une prison fédérale au sud de New York. Sa libération est prévue pour mai 2028.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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